30/03/2013
ACTUSe - VIDEO : MG BUFFET : ANI-HOLLANDE : JE SUIS ELUE DU PEUPLE ET ON NE ME FERA PAS TAIRE !
Sécurisation de l'emploi: Buffet promet une... par LCP
La députée communiste de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet, a assuré vendredi dans Parlement Hebdo que "(son) groupe ne votera pas l’ANI qui nous veut du mal". L’accord sur la sécurisation de l’emploi (ANI) sera examiné à partir de mardi prochain à l’Assemblée nationale. "Je suis élue du peuple, j’ai le droit de défendre mes opinions à l’Assemblée nationale" a prévenu Marie-George Buffet.
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27/03/2013
Appel à la mobilisation pour défaire l’ANI
Semaine après semaine, à travers le mouvement syndical, associatif et politique, et l’appel « un ANI qui nous veut du mal », les salariés de notre pays prennent progressivement connaissance et conscience du contenu de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier dernier entre le MEDEF et trois organisations syndicales minoritaires. Des milliers de citoyens sont déjà descendus dans la rue le 5 mars dernier. Cet accord est quasiment retranscrit sans modifications par le projet de loi dit « de sécurisation de l’emploi », que le Gouvernement a transmis à l’Assemblée nationale. Son examen débute déjà au sein des commissions. Il viendra en séance publique dès le 2 avril prochain !
Les dispositions de cet accord, présentées par le Gouvernement comme un nouveau « compromis historique », bouleversent en profondeur le droit du travail. Elles constituent en réalité une « régression historique » ! Ces mesures fragiliseront les salariés, réduits à être soumis aux aléas du système, à être toujours plus la variable d’ajustement des stratégies financières et de rentabilité des actionnaires et des groupes. Je ne prendrai que deux exemples éclairants. L’article 10 du projet de loi introduit les accords de « mobilité interne » qui autoriseraient l’employeur à licencier le salarié, si celui-ci refuse d’aller travailler à l’autre bout de la France. L’article 12 valide les accords « de maintien dans l’emploi », qui permettraient de licencier les salariés refusant de voir leur salaire baisser. Disons-le tout net, son adoption transformerait le licenciement en simple formalité.
Je l’ai déjà dit, cette attaque d’envergure du MEDEF contre les droits des salariés doit constituer « la mère des batailles » pour tous les progressistes. Les députés du Front de Gauche défendront pied à pied l’intérêt des salariés, en s’appuyant sur le mouvement social, en combattant de façon déterminée toutes les mesures régressives. Nous allons appeler tous les députés, je dis bien tous les députés, à revisiter article par article ce mauvais accord pour le rejeter, ou le réécrire en ayant un seul gouvernail, celui du bien commun.
Mais ce travail de fond sera vain, s’il se restreint à un tête à tête entre parlementaires. Il doit s’agir d’un mouvement collectif profond, où les forces sociales, les salariés s’impliquent pour interpeller leurs élus, en particulier ceux issus de la nouvelle majorité. C’est par les luttes des salariés, par leur choix politique en mai et en juin 2012 que le Président de la République et les députés de gauche ont été élus. C’est par leurs luttes, par leur force d’action que l’on peut rejeter ces mesures régressives. Comme je le prévois dans le Puy-de-Dôme en les rencontrant, le 28 mars prochain, il faut porter la parole des salariés, de leurs représentants locaux, leur analyse concrète, dans leur entreprise, dans leur secteur d’activité. Il faut enrichir le débat d’exemples locaux et du vécu des travailleurs.
Beaucoup me disent : « si l’ANI existait déjà, je serais à la porte ! Si l’ANI existait déjà, il n’y aurait pas eu de reprise de mon entreprise ! » Voilà comment prendre les choses. Voilà comment porter le message auprès des représentants de la Nation. Rendre visible le caractère scélérat de ces mesures issues de la réflexion du MEDEF. Démontrer collectivement qu’il est contre-productif pour l’emploi, et nuisible pour le monde du travail.
André Chassaigne, député du Puy de Dôme, président du groupe Front de Gauche à l'assemblée nationale
Publié dans le journal La Terre.
Le 14 mars dernier, Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, décryptait avec talent et humour l’accord national interprofessionnel signé par le MEDEF et la CFDT, la CFTC et la CGC. Voici un extrait vidéo d'AttacTV France éclairants de ce qui se joue derrière cet accord de sécurisation/flexibilité de l'emploi.
18:13 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ani, contrat de travail, parlement | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
18/03/2013
NE TIREZ PAS SUR LES PIANISTES !
Dans un rapport la Cour des Comptes suggère d’engager la responsabilité des maires devant la Cour de discipline budgétaire et financière. Il convient sans doute ici de rappeler que les budgets des collectivités sont obligatoirement votés à l’équilibre et que leur endettement est d’une remarquable stabilité depuis plus de 30 ans.
Ces budgets sont de plus contrôlés par les comptables du Trésor, les services des Préfectures pour le contrôle de légalité et éventuellement par les Chambres Régionales des Comptes. Enfin les élus ont des comptes à rendre à la population au quotidien !
L’Etat prend par ailleurs des décisions qui impactent directement les budgets des collectivités, ce ne sont pas 1,5 milliards mais 3 milliards qui vont être soustraits aux dotations d’état en 2 ans, de plus la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, si elle intervient, va mécaniquement générer des dépenses nouvelles qui ne seront que partiellement compensées, 90 euros dans le meilleur des cas pour 150 euros de coût par enfant scolarisé.
Cette recommandation semble accréditer l’idée que les élus seraient tout à fait irresponsables dans leurs choix de gestion.
La Cour des Comptes qui se comporte de plus en plus comme un deuxième gouvernement en préconisant austérité et misère pour les plus humbles, opulence pour les riches et les entreprise du CAC 40 met en cause brutalement les élus locaux qui sont les plus estimés par la population dans tous les sondages discréditant une des fonctions les plus importantes de notre République. C’est très dangereux pour la démocratie.
Il est décidément grand temps que les collectivités soient considérées comme un levier pour l’investissement, l’économie réelle et donc à ce tître pour combattre la récession et non plus comme une variable d’ajustement des comptes publics.
Le groupe des élus communistes-Front de Gauche d’Evry
Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur
Tribune publiée dans le bulletin municipal
09:59 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, élus, tribune, budget, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
15/03/2013
"Le retour du fameux marché transatlantique"
On ne peut croire à la concordance des temps. Dans le document conclusif du dernier Conseil européen, il n’est pas seulement acté le projet d’un budget d’austérité pour l’Union européenne mais aussi des alinéas cachés au grand public qui engagent l’Union européenne à « parvenir à une plus grande convergence transatlantique en matière de réglementation ».
Seulement quatre jours plus tard, c’est-à-dire la nuit dernière, le président Obama, dans son discours sur l’état de l’Union, a lancé pour de bon ces négociations entre les États-Unis et l’Union européenne « pour favoriser les exportations américaines, supporter les emplois américains… ». « Nous allons lancer des discussions sur un accord transatlantique global sur le commerce et l’investissement avec l’Union européenne », a-t-il déclaré.
Nous nous rapprochons donc de la construction de ce « marché transatlantique », une zone de libre-échange intégral entre les États-Unis et l’Union européenne. L’objectif est de s’extraire des négociations bloquées à l’Organisation mondiale du commerce, afin de répondre à la demande du grand patronat européen et nord-américain pour relancer la guerre économique afin d’abaisser les rémunérations et les conditions de travail, les normes environnementales.
Ceci signifierait à la fois l’abolition des droits de douane et aussi un ensemble de barrières réglementaires que le capital a besoin de faire sauter pour rehausser ses taux de profit.
Un tel accord ouvrirait grandes les portes à l’importation de produits OGM, de bœuf aux hormones, de poulet traité au chlore, et aurait de redoutables conséquences sur nos industries et services, comme le montre le même type d’accord avec la Corée du Sud qui ouvre la voie royale à l’importation de véhicules sud-coréens. Et alors que notre industrie automobile est poussée à l’agonie, la Commission européenne se garde de déclencher les clauses de sauvegarde prévues en cas d’importations massives détruisant nos propres industries.
En lien avec le pacte de compétitivité et le projet d’accord sur la flexibilité, voici qu’un pas de plus serait franchi, dans la loi de la jungle de l’ultracapitalisme, avec le renoncement à nos standards de production, aux normes de santé, d’environnement – certes à améliorer et faire respecter – qui garantissent la sécurité des travailleurs et la qualité de nos productions, au profit de la suraccumulation du capital que cherchent les multinationales et les institutions financières. Celles-ci croient pouvoir contourner les dégâts de leur propre politique d’austérité qui réduit les débouchés, donc la croissance, en élargissant leur sphère de domination, d’exploitation et de spéculation sans entrave.
Au nom du « marché ouvert où la concurrence est libre » et après la réintégration dans l’Otan, l’Union européenne poursuit sa fuite en avant dans un projet ultralibéral qui la coupe des aspirations des peuples qui la composent. L’idée européenne serait noyée dans une zone élargie, dominée par l’imperium nord-américain, utilisant le dollar contre nos atouts industriels, agricoles et de services. Voilà un grand combat à mener.
11:46 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : union européenne, patrick le hyaric, barack obama, état de l'union, commerce transatlantique | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
12/03/2013
Bonus-malus : l’Assemblée Nationale ignore la position du Sénat et persiste pour voter un dispositif socialement injuste !
Les sénateurs du groupe CRC regrettent qu’une majorité des députés n’aient pas tenu compte des débats, des propositions et/ou des réserves émises par l’ensemble de la gauche dans sa diversité au Sénat.
En effet, ignorant les votes émis au Sénat, l’Assemblée nationale, a adopté le bonus-malus, et n’a pas repris les mesures d’encadrement d’implantation des éoliennes portées par les sénateurs de gauche.
Cette obstination va être préjudiciable aux nombreux foyers mal logés qui subissent la précarité énergétique, et à tous ceux pour qui il devient de plus en plus difficile de faire face aux dépenses énergétiques.
Comme on le voit, la neige et le froid n’ont que faire de la trêve hivernale. C’est pourquoi il est urgent que la gauche mène une politique énergétique guidée par l’intérêt général et assure à l’ensemble de nos concitoyens un véritable droit d’accès à l’énergie à travers un service public renforcé.
GROUPE COMMUNISTE REPUBLICAIN ET CITOYEN AU SÉNAT
COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
Tarifs de l’énergie : le nom de la loi change, le système de malus pour les usagers reste !
La proposition de loi sur la « tarification progressive de l’énergie » retoquée au Sénat en octobre dernier, a été adoptée hier à l’Assemblée nationale sous sa nouvelle dénomination de loi de « transition vers un système énergétique sobre ». Le nom de la loi change, mais le système de malus pour les usagers reste.
Les députés et sénateurs communistes sont parvenus à faire adopter au cours de la discussion un élargissement des tarifs sociaux, et une interdiction des coupures et des résiliations de contrats durant la trêve hivernale. Mais ces avancées sociales sont entachées par de nombreux reculs en matière de politique énergétique.
Ne tenant pas compte du débat démocratique et récusant les avancées adoptées au Sénat sous l’impulsion des sénateurs communistes et Front de gauche, les députés socialistes ont adopté unilatéralement un texte s’attaquant au principe fondamental d’égalité devant l’accès à l’énergie sur tout le territoire.
En guise d’économie d’énergie, ce texte ne va produire à compter de 2016 qu’un alourdissement du prix de l’énergie dans les foyers les plus mal logés, ceux vivant dans des passoires thermiques. La complexité du dispositif de bonus-malus n’a d’égale que son injustice. Les usagers les plus mal lotis supporteront seuls le coût de la progressivité des tarifs.
Une vraie loi sociale aurait du s’attaquer aux tarifs indécents pratiqués par les opérateurs d’énergie privés. Les prix du gaz et de l’électricité ont augmenté respectivement de plus de 60% et de 17% depuis la privatisation d’EDF et GDF en 2005. Or cette loi, non seulement ne les remet pas en cause, mais elle accentue le phénomène. En assouplissant les règles d’implantations des éoliennes et en limitant tout contrôle démocratique sur leurs installations, cette loi livre une manne financière aux opérateurs privés et aux fonds de pensions, qui s’approprient cette très lucrative production d’énergie renouvelable.
L’adoption à marche forcée du malus énergétique et de la libéralisation de l’éolien, augure de bien mauvaise façon le grand débat national sur la transition énergétique qui vient d’être lancé.
Le Parti communiste réaffirme son attachement à la constitution d’un pôle public national de l’énergie, qui seul permet de garantir une égalité de traitement entre tous les usagers et permet de leur garantir les prix les moins chers.
Proposition de loi Brottes - Intervention... par andrechassaigne
20:43 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bonus-malus, sénateurs communistes | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
ACTUSe - VIDEO : EUROPE VOTE DU TWO-PACK
Le Parlement européen vient d'adopter le "2 pack" derrière ce mot barbare : le contrôle du budget des Etats par la Commission européenne pour imposer l'austérité.
Suite au vote du "two-pack" soutenu par une large majorité du Parlement europée , et notamment par les députés socialistes français, voici l'intervention sur ce sujet de Jacky Henin, député Européen Pcf-Front de Gauche.
16:58 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
07/03/2013
Allongement de la durée de cotisation : « un appel aux vieilles lunes libérales »
Au moment même où les manifestants battaient massivement le pavé contre le projet de loi de sécurisation de l'emploi et l'accord CFDT-Medef, le gouvernement donnait le top départ d'une nouvelle réforme des retraites pour 2013.
Malheureusement, rien de positif ne semble sortir de la lettre de mission donnée par le gouvernement à la commission pour l'avenir des retraites installée le 27 février dernier.
Les « différents leviers susceptibles de consolider notre système de retraite par répartition » envisagés par le gouvernement ne changent pas la logique des réformes antérieures, celles-là même qui n'ont pas permis de résorber les fameux déficits de la branche vieillesse.
C'est aux vieilles lunes libérales que le gouvernement compte faire appel en priorité en remettant sur la table l'allongement à 62 ans de la durée de cotisation et la désindexation des pensions des retraités. Une fois de plus, ce sont les retraités qui paieront.
Nous sommes loin des besoins des retraités et loin d'une réponse adaptée aux défis du vieillissement de la population. Le déficit de la branche vieillesse ne s'explique pas par un excès de dépenses mais par un manque à gagner considérable de recettes. Pour assurer un financement pérenne et suffisant au financement des retraites, c'est d'une véritable politique de développement de l'emploi et des salaires dont le pays a besoin.
Supprimer des exonérations de cotisations sociales patronales et d'en réorienter les compensations vers un fond public national pour l'emploi et la formation.
Moduler les cotisations sociales patronales en fonction de la politique d'emploi et de salaire de l'entreprise.
Créer une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et des banques.
Parti communiste français,
20:01 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, réformes, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |