18/12/2014
Cuba/USA : Une nouvelle ère pour le peuple cubain
Le 17 décembre 2014 restera une date historique pour le peuple cubain.
L’annonce de l’établissement de relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba amorce une période nouvelle pour la Républicaine Cubaine issue de la Révolution de 1959 et du renversement du régime du dictateur pro-américain Batista. Elle confirme la reconnaissance internationale de l’indépendance et de la souveraineté du peuple cubain.
La levée attendue du blocus américain, qui asphyxie en toute illégalité Cuba depuis près de 53 ans, rendra enfin possible le développement économique de l’île.
Elle aura des conséquences importantes pour la vie quotidienne des Cubains, en lien avec le profond renouvellement des institutions cubaines et les importantes évolutions économiques en cours.
La libération de part et d’autre de prisonniers accusés d’espionnage est à saluer comme un acte politique fort.
Tous les amis du peuple cubain ont une pensée plus particulière pour les 3 derniers prisonniers cubains de Miami, condamnés à de très lourdes peines à l’issue d’un procès inique.
Les députés du Front de gauche se réjouissent de cette situation nouvelle et continueront à agir pour que se concrétisent les mesures annoncées et la levée totale de l’embargo.
André Chassaigne, président du groupe d'amitiés France-Cuba à l'Assemblée Nationale
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28/07/2013
DISCOURS EXCEPTIONNEL, D’UN PRESIDENT EXCEPTIONNEL !
Dans le cadre du 60 ème anniversaire de l’assaut donné à la caserne de Moncada à Cuba, début de la révolution Cubaine, le président de l’Uruguay, Pepe Mujica a prononcé en présence de plusieurs chefs d’Etat un discours exceptionnel qui marquera l’histoire :
« A l’occasion de ce 60 ème anniversaire permettez une pensée à tous ceux qui ont lutté et sont morts dans leurs combats dans les montagnes, les plaines et les bois d’Amérique Latinine.
Les changements sociaux ne disposent d’aucun laboratoire où la révolution peut s’expérimenter froidement. Les changements sociaux sont les expressions vives des luttes engagées avec les peuples, mille fois recommencées dans la douleur. Ils ne sont pas à la portée de la main mais le long cheminement d’une action constructive avec les peuples faite d’erreurs, de compromis, de sacrifices.
Cela a toujours ainsi. L’impossible à réaliser coûte toujours, un peu plus.
C’est pour cela qu’il n’y a jamais de défaite. Ceux qui sont défaits sont ceux qui cessent de lutter.
C’est pour cela que cette révolution, qui fut celle de la dignité, a donné l’espoir à toute l’Amérique Latine pour créer une société distincte. Les changements matériels sont plus simples que les changements culturels. Les changements culturels sont les véritables fondations du changement de l’histoire et la semence lente de génération en génération de la révolution Cubaine.
On nous a enseigné les valeurs que représentent la honte et la dignité. Nous sommes en présence d’une société équitable, collective avec une dimension universelle, et nous avons appris une chose que nous vivons dans notre Amérique Latine : seul un monde est possible où est respecté la diversité, seul l’avenir est possible si nous comprenons et nous nous habituons à ce que ce monde soit divers avec les mots respect, dignité tolérance et que personne n’a le droit parce qu’il est grand et fort d’écraser les petits et les faibles.
C’est la leçon d’or de cet anniversaire des 60 ans de cette révolution. Le monde riche devra comprendre que pour sa propre tranquillité que la vie humaine est courte, trop courte, et qu’il n’est pas possible de sacrifier la vie humaine de ceux qui sont encore vivants, parce que le vie cela doit être le bonheur et qu’il faut respecter la vie.
Nous sommes tous réunis dans ce temple, où ceux qui avaient attaqué cette caserne rêvaient et pensaient que cela auraient été plus simple. Le monde bouge et change parce qu’il y a des gens capables qui s’engagent et qui rêvent, et avec le rêve de ces jeunes Cubains c’est toute l’Amérique Latine qui a changée.
Nous sommes persuadés que les hommes ont la capacité de construire un monde meilleur, qui défend la vie, et la révolution aujourd’hui à un caractère universel. Lorsque le monde se globalise, lutter pour un monde meilleur c’est lutter pour la vie, pour le respect, l’égalité pour un monde sans porte-avions, sans avions sans pilotes capables de frapper aveuglement partout.
Oui c’est possible que l’homme sorte de la préhistoire, le jour où les casernes seront remplacées par les écoles et les universités.
Merci pour tout ce que vous nous avez donné, pour tout ce que vous nous avez laissé, et surtout pour la dignité donnée à tout un peuple. Merci ! »
UN PRESIDENT EXEPTIONNEL !
José Mujica Cordano, surnommé « Pepe Mujica » né à Montevideo le 20 mai 1935 a été élu président le 29 novembre 2009.
Né dans une famille modeste de fermiers , José Mujica devint l'un des dirigeants de la guérilla des Tupamaros.
Sous la dictature militaire (1973-1985), il fut fait prisonnier-otage de la junte , étant détenu dans des conditions sordides (deux ans au fond d’un puits) où il était alors continuellement torturé .
Candidat présidentiel du Front large pour la présidentielle d'octobre-novembre 2009, il l'a remporté au second tour contre le candidat du Parti national, Luis Alberto Lacalle, avec 52,9 % des voix contre 42,9 % 1. Il a pris ses fonctions le 1er mars 2010.
Président de la République il reverse 87 % des 250 000 pesos mensuels (9 400 euros) de son salaire de chef d'État à des organismes d'aide au logement social.
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09/05/2013
Pierre Laurent Secrétaire National du PCF en Amérique Latine
Pierre Laurent conduit du 6 au 20 mai, une délégation du PCF à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay dont les peuples ont frayé, chacun selon un processus singulier, leur chemin d’émancipation et de souveraineté. Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».
La « philosophie du "vivre mieux" traverse toutes les sociétés sud-américaines. Nous avons essayé toutes les recettes du néolibéralisme, et elles ont toutes échoué. Nous avons alors développé nos propres solutions, et j’espère que l’Europe n’aura pas à subir toutes ces erreurs pour s’en rendre compte ».
C’est en ces termes que Jean-Paul Guevara, ambassadeur de Bolivie en France, synthétise, dans un entretien à l’Humanité-dimanche, la remarquable créativité des peuples latino-américains qui ont repris leur destin en mains.
Les États-Unis ont beau faire, le temps est révolu où ils faisaient et défaisaient à l’envi les gouvernants, imposaient les dictatures les plus sanglantes du XXe siècle et les régimes des plus inégalitaires qui soient.
Ce que les mots du diplomate disent aussi, avec une modestie et une franchise qui l’honorent, c’est que l’Europe ferait bien de s’inspirer de ces expériences historiques et politiques qui se gardent, elles, de prétendre à tout « universalisme » mais qui partagent l’objectif commun de renforcer leur solidarité régionale au service du développement de leur pays et du continent.
Aucun processus n’a pour autant été linéaire, chaque révolution s’est construite selon ses propres modalités, dans la lutte et la longue durée, impliquant mouvement populaire et social et des stratégies de rassemblement et d’union large pour affronter les forces réactionnaires qui combattent toute politique de conquêtes démocratiques et sociales.
Le quai d’Orsay affiche, vis-à-vis de l’Amérique du Sud, une volonté nouvelle, a contrario de l’ère Sarkozy ; mais c’est le Pérou, Panama et la Colombie que le ministre des Affaires étrangères a choisis pour son premier déplacement officiel — trois pays qui se distinguent de leurs voisins en étant dirigés par des forces de droite dure.
C’est à Bogota que Laurent Fabius a évoqué avec lyrisme les « liens ancrés dans l’histoire, nourris de valeurs partagées et d’aspirations communes » de la France et de l’Amérique latine. Si ces liens sont réels, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui elle accorde bien plus de considération aux États engagés dans des accords de libre-échange avec l’Union européenne qu’aux nations émergentes progressistes qui contestent un ordre international au service du capitalisme financier mondialisé.
De vieux réflexes reprennent alors vite le dessus dans certains cercles dirigeants taxant d’arrogance ceux qui critiquent la politique française à l’étranger. Or dans ce domaine, dans les mots comme dans les actes, le gouvernement et le président socialistes ont choisi d’assumer la continuité — comme si notre politique étrangère devait faire l’objet d’un consensus avec la droite, en mettant au rencart toute approche et perspective internationalistes.
Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».
Déclaration de Lydia Samarbakhsh responsable du département International du Parti Communiste Français sur la visite d’une délégation conduite par son secrétaire national Pierre Laurent à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay, du 6 au 20 mai.
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01/05/2013
PREMIER MAI EN FRANCE ET DANS LE MONDE
Près de 160.000 personnes ont manifesté dans le pays. La CGT, la FSU et Solidaires, épaulés localement par FO et la CNT, ont organisé près de 280 rassemblements dans tout le pays. Un mot d'ordre : il est plus que jamais urgent de sortir de cette politique d'austérité.
"Solidarité internationale et paix dans le monde. Refus de l'austérité et de la précarité pour une véritable sécurité de l'emploi", dit la banderole derrière laquelle marchent en première ligne le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon et la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison à Paris.
EN EUROPE
Partout en Europe, les travailleurs défilent contre l'austérité. Ils sont des milliers en Grèce et en Espagne, avec des slogans qui font échos à ceux des cortèges français. Ils sont aussi un demi-million à Cuba à défiler pour "un socialisme prospère et durable".
Les travailleurs européens ont tous les mêmes préoccupations. Emploi et lutte contre l'austérité. "6.200.000 chômeurs, non à l'austérité", "Plus de démocratie, moins d'austérité", "Cette austérité ruine et tue", proclamaient les pancartes brandies par les milliers de manifestants espagnols.
Le défilé, dans une nuée de drapeaux rouges et blancs, aux couleurs syndicales, a traversé le centre de Madrid derrière une banderole barrée des mots: "Cela n'a pas de limites", dénonçant les coupes budgétaires d'une ampleur historique menées par le gouvernement de droite. Les deux grands syndicats espagnols, UGT et Comisiones obreras (CCOO), ont appelé pour ce 1er mai à 82 manifestations dans le pays pour réclamer "un changement radical dans les politiques économiques" et "mettre en évidence l'échec total des politiques d'austérité qu'imposent les institutions européennes".
Mêmes mots d'ordre en Grèce, où les cortèges étaient majoritairement constitués de communistes et de travailleurs de la fonction publique, branche qui va subir une coupe de 15000 emplois.
Quelques violences ont éclatées à Istanbul où les autorités avaient voulu interdire le défilé pour cause de travaux dans le centre ville. Plusieurs dizaines de manifestants ont bravé l'interdit aux cris de "Mort au fascisme", "longue vie au 1er mai"et se sont heurtés aux forces de l'ordre qui ont largement utilisé leur gaz lacrymogène.
EN AMERIQUE LATINE
A Caracas, au Vénézuela des centaines de milliers de personnes ont manifesté pour défendre la révolution Bolivarienne avec à la tête du cortège le Président du Vénézuala Nicolas Maduro, premier président ouvrier élu dans ce pays.
A La Havane, le chef de l'Etat Raul Castro a présidé un défilé enjoué et coloré de plusieurs centaines de milliers de personnes de tous horizons, au cours duquel un hommage particulier a été rendu à Hugo Chavez, mort le 5 mars dernier. Le défunt président vénézuélien a été "le meilleur ami qu'a eu le peuple de Cuba", a affirmé l'ex-président du syndicat unique cubain et membre du bureau politique du Parti communiste de Cuba (PCC), Salvador Valdés.
Des délégations syndicales de plus de 70 pays ont également participé à la manifestation qui s'est déroulée comme d'habitude très tôt pour éviter l'ardent soleil. Des manifestations ont également été organisées dans les quinze capitales provinciales.
18:50 Publié dans ACTUALITES, ACTUes-Vidéos, Reportage, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce, espagne, europe, austérité, manifestations, cuba, 1er mai, chômage, cgt, fsu, solidaires, fo, bernadette groison, thierry lepaon, christian mahieux | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
21/04/2013
CHRONIQUE CUBAINE : L'HONNEUR D'UNE JOURNALISTE !
« J’ai choisi le journalisme pour dire la vérité et non pas pour la cacher »
En France vous ne la connaissez pas pourtant c’est une journaliste de talent. Elle était correspondante et présentatrice vedette de CNN, la chaine de Télévision d’informations continues la plus importante du monde. Amber Lyon est reconnue aux Etats Unis par sa profession où elle a remporté trois fois le prestigieux Emmy Award décerné au meilleur journaliste.
Elle a été licencié pour avoir osé critiqué le régime Bahreïn (petit royaume du golfe Persique au Moyen-Orient ) et allié stratégique des USA dans cette partie du monde.
Le Bahrein qu’elle connait bien puisque elle a été correspondante de CNN dans ce pays où elle, et son équipe ont été arrêté en mars 2011.
Ce qui est sûr est qu’en France pareille mésaventure ne peut arriver à un journaliste de France Télévision ou TF1. Vous imaginez Pujadas critiquer le régime dictatorial du Qatar ? Pour Cuba ou le Vénézuela, ou la Syrie ou l’Iran tout peut être dit, et même tous les mensonges soit directement, soit par omission dans cette guerre idéologique totale menée par les pays occidentaux.
C’est justement à propos de ces deux derniers pays qu’Amber Lyon a révélé aussi que CNN pendant son activité pour la chaîne, avait reçu des ordres afin de transmettre de fausses informations et d'exclure certaines autres non-favorables à l'administration US dans le but de créer chez le public une opinion favorable au lancement d'une attaque contre l'Iran et la Syrie.
Oui vous avez bien lu : « ordre de préparer la guerre en donnant des fausses informations ». Souvenez vous, la même opération avait été mise en place pour déclencher la guerre en Irak.
«La parole n'est pas faite pour couvrir la vérité, mais pour la dire.» disait José Marti, le héros, écrivain, et journaliste d’Amérique latine.
Amber Lyon c’est l’honneur du journalisme. Chacun peut avoir et doit avoir sa propre opinion, sa propre conviction sur les faits d’actualités, mais ce qui n’est pas supportable pour un journaliste digne est de mentir volontairement ou ce qui se passe en France, le plus souvent par omission volontaire.
Cela est illustré aujourd’hui en France à propos du projet de loi sur l’ANI par exemple. La discussion, le débat à l’assemblée nationale ont été volontairement censurés par les médias dominants alors qu’il s’agit d’un texte qui va régir fondamentalement les rapports sociaux dans notre pays. La peur des arguments a laissé la place au silence des censeurs.
Au Sénat la censure est pire, Pierre Laurent, secrétaire national, et sénateur de Paris a dénoncé cet acte à propos d’un texte pourtant présenté par le gouvernement comme fondamental et qui en fait représente un recul social historique.
Les journalistes en agissant ainsi bafouent les règles déontologiques les plus basiques dont-ils devraient être porteurs. Ils cachent la vérité volontairement et pas commission sur la teneur du texte de loi et les arguments donnés par les représentants du peuple.
Ceux qui critiquent le manque de liberté d’information à Cuba par exemple devraient faire preuve d’esprit critique. Le gouvernement des Etats Unis qui donne des ordres à CNN pour mentir où paye des blogueurs cubains pour falsifier la réalité de ce pays comme Yoanni Sanchez est loin d’être un exemple de liberté pour les journalistes.
Depuis plus de cinquante ans disait à ce propos la Cubaine Mariela Castro Espin, nous subissons une véritable guerre idéologique dans le but d’achever la révolution. La campagne médiatique contre Cuba est de plus en forte. Le département d’État américain y a injecté plus de 20 millions de dollars. Avec cet argent, il paie des blogueurs, des journalistes nord-américains ou européens, pour nous discréditer. Mais qui connaît vraiment, autrement que par la déformation, la réalité quotidienne des Cubains et leur capacité d’avancer ?
Concernant Cuba, je souhaiterais une presse plus critique, qui fasse un vrai travail d’enquête. Et critiquer ne veut pas dire manquer de respect si cela répond à l’éthique journalistique.
Et Mariela Castro Espin ajoutait de manière plus générale et avec lucidité : « La liberté, c’est assumer ses responsabilités, de jouer le tout pour le tout, de prendre des décisions. Et c’est vrai partout. Par rapport à la liberté de la presse, je serais tenté de dire que nulle part elle n’existe. Elle dépend de ceux qui maîtrisent les moyens de communication, les propriétaires, les groupes financiers, les actionnaires, les éditeurs, la politique d’État ».
Je ne résiste pas à vous donner cette citation qui date de 1880 et est toujours d’actualité : « La presse libre n’existe pas. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses». (John Swaiton, le premier éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu au départ pour sa retraite ».
Tous les journalistes ne sont pas ainsi heureusement et Amber Lyon en est un exemple, et en France d’autres grands journalistes ont honoré leurs professions.
Je pense par exemple à une journaliste toujours vivante et oubliée des grands médias, Madeleine Riffaud qui fut résistante, torturée par les Allemands, avant de devenir journaliste, grand reporter de l’Humanité et qui a couvert les guerres coloniales. Poète, écrivain, également, elle a été la première femme à repousser aussi loin les limites de l’investigation et de son métier.
Diego Diaz
10:53 Publié dans ACTUALITES, Idées, MEDIAS, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journalisme, ambert lyon, madeleine riffaud, l'humanité, ani, cuba, castro, cnn, pujadas | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |