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26/01/2015

Pour aider Syriza et la Grèce, les socialistes peuvent défiler à Paris contre la Loi Macron

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Après les premières déclarations de ministres et de dirigeants socialistes souhaitant puis se félicitant de la victoire de Syriza, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, déclare ce matin que « la gauche française au pouvoir jouerait un rôle de point d'appui» pour Syriza.

Un premier rendez-vous est inscrit à l'agenda, et cela commence dès aujourd'hui à l'Assemblée avec la discussion sur le projet de loi Macron. Tout ce qui inspire ce projet et tout ce qui en fait l'architecture principale est très précisément avec quoi Alexis Tsipras propose de rompre. Si, « après la belle victoire de Syriza », Bruno Le Roux vient défiler entre les grands magasins et l'Assemblée, il participera à la chaîne de solidarité et de luttes européennes contre les politiques de régression sociales et démocratiques.

La victoire de Syriza est une chance pour toute l'Europe car un pays, présenté comme un véritable laboratoire de l'austérité, vient de dire avec force et clarté sa volonté de prendre un autre chemin. Enfin, si le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale est sincère, alors il doit demander un collectif budgétaire pour mettre un coup d’arrêt aux 50 milliards d'euros d'austérité programmés d'ici 2017.

Si le gouvernement et les dirigeants socialistes veulent aider Syriza et la Grèce, qu'ils changent dès à présent de politique en France et en Europe.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

15/11/2014

CONTRE L'AUSTERITE DES DIZAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS DANS LE PAYS

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Le collectif 3A (Alternative à l’austérité), qui regroupe des forces politiques, syndicales, associatives, avait invité à manifester ce samedi 15 novembre, à Paris et dans les grandes villes de France, pour mettre un coup d’arrêt à la politique menée par Hollande et Valls.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont ainsi participé à ces manifestation et rassemblements.

manifaust.jpg« Refuser la politique d’austérité, exiger des élus qu’ils rejettent le budget Hollande-Medef, et défendre une alternative sociale, écolo-
gique, politique » : était le mot d’ordre du collectif 3A (Alternative à l’austérité).

Alors que, désormais, François Hollande fait 80 % d’insatisfaits, le collectif se fixe l’objectif de mettre un coup d’arrêt à sa politique.

Issu de la manifestation du 12 avril dernier à l’appel de 200 personnalités engagées contre l’austérité, celui-ci a déjà relevé quelques défis. « On constate un élargissement, un ancrage dans les territoires et une installation dans le paysage politique du collectif 3A, c’est le seul endroit où se retrouvent des forces politiques, associatives, et syndicales », relève un de ses animateurs.

manifaust7.jpgDepuis la dernière manifestation, le spectre de ses forces s’est effectivement élargi. « Jamais, depuis l’élection de François Hollande, aucun appel de ce type n’avait rencontré une telle diversité de signataires », se réjouit le collectif dans un communiqué, relevant que « plus de 70 organisations se mobilisent » contre l’austérité, mais aussi contre « la criminalisation » des mouvements sociaux et pour « exiger la vérité et les sanctions au plus haut niveau de l’État suite à la mort de Rémi Fraisse ».

Au rouge des composantes du Front de gauche et du NPA, dès le départ parties prenantes, le rose des socialistes affligés et le vert d’une partie d’Europe Écologie-les Verts (EELV) c'étaient sont ajoutés à la palette politique.

manifaust11.jpgNouveaux participants également, les militants de Nouvelle Donne, dont le fondateur Pierre Larrouturou constate : « Les politiques d’austérité font de plus en plus de dégâts et de plus en plus de gens réagissent », citant au passage aussi bien les chercheurs que les élus ruraux. « On se rapproche de l’impasse de jour en jour, il est urgent d’agir avant 2017 pour éviter la catastrophe », réagit Jérôme Gleizes, d’EELV, pour qui l’important n’est « pas tant le nombre de manifestants, samedi, que le regroupement de toutes les oppositions de gauche qui se construit ». Et elles sont diverses.

- Compte rendu Mosaique, l'Humanité. Photos exclusives E-Mosaïque

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11/11/2014

MOBILISATION NATIONALE, LE 15 NOVEMBRE !

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La coupe est pleine ! Le pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques. Ces politiques ont échoué partout comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.

Dans son immense majorité le peuple rejette cette politique imposée sans débat et avec autoritarisme. Cette situation créée une grave crise politique dont la droite et l’extrême-droite porteuses de graves projets de régression tentent de tirer profit.

manifestation, austérité, PCFIl est temps d’arrêter cet engrenage. Il faut dire non à la loi de finances 2015 présentée par Manuel Valls qui, pour satisfaire les cadeaux faits au CAC 40, dans le cadre du pacte de responsabilité, coupe massivement dans les dépenses publiques. Il se traduirait par le recul des services publics et de ses missions, un étranglement financier des collectivités locales et de leur capacité d’investir. Il faut aussi empêcher les reculs budgétaires de la protection sociale qui remettent en cause les acquis pour la santé, la retraite, la famille, les chômeurs.

D’autres choix sont pourtant possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s'attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d’ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s'inscrivant dans la transition écologique.

Il faut redonner du pouvoir d’achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut s’attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.

Il existe dans le pays une majorité de femmes et d’hommes disponibles pour cette alternative sociale et politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques que nous voulons rassembler.

Mettre un coup d’arrêt aux politiques en cours, imposer d’autres choix, cela ne peut se faire sans la mobilisation des salarié-es, sans l’intervention citoyenne.

Pour dire non au budget d'austérité du gouvernement VALLS et appeler à ce qu’il soit rejeté !

Pour dire non aux exigences du Medef !

Pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !

Nous appelons à organiser des manifestations à Paris et dans les grandes villes de France

Collectif AAA (Alternative à l'austérité), issu de la marche nationale du 12 avril.

14h00 - Départ Denfert-Rochereau pour se rendre vers l’Assemblée nationale - See more at: http://www.humanite.fr/mobilisation-nationale-contre-lausterite-la-liste-des-des-manifestations-du-samedi-15-novembre#sthash.51APvrAo.dpuf

A Paris : 14h00 - Départ Denfert-Rochereau pour se rendre vers l’Assemblée nationale

- Pour les autres rassemblements en Province cliquez sur cette ligne....

04/11/2014

COLLECTIVITES : BAISSE DES DOTATIONS

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L’Association des Maires de France lance un cri d’alarme sur les conséquences inéluctables pour l’investissement, l’emploi et les services à la population

L’Association des maires de France alerte à nouveau le gouvernement sur l’impact considérable de la baisse des dotations de l’Etat sur l’investissement local, l’emploi et les services de proximité dans les territoires (baisse cumulée de 28 milliards d’euros de 2014 à 2017).

Ce prélèvement est insoutenable. Il est également :

- incohérent parce que les collectivités locales ont réalisé depuis 30 ans ce qu’on attendait d’elles : infrastructures, équipements, services aux habitants, etc. Elles sont cependant aujourd’hui violemment pénalisées ;

- arbitraire parce que les transferts financiers de l’Etat vers les collectivités correspondent à des compensations d’impôts supprimés, à des transferts de charges consécutifs à des transferts de compétences. En les diminuant, l’Etat ne tient pas compte du rôle de la DGF qui est de garantir un niveau de ressources forfaitaire à chaque commune, selon des critères objectifs de démographie et de superficie ;

- disproportionné parce que le secteur local connait une diminution nette de ses recettes tandis que les dépenses des autres administrations ne seront soumises qu’à une moindre progression ;

- insupportable parce que les collectivités n’ont pas de ʺtrésor cachéʺ sur lequel on peut prélever sans dommage. Les maires refusent de se voir imposer la hausse de la fiscalité locale et de l’endettement, comme l’Etat les y encourage indirectement. Cette contribution aura donc un impact considérable sur le niveau de service rendu aux habitants et les investissements publics locaux. La cohésion sociale s’en ressentira inévitablement ;

- risqué pour l’attractivité économique parce qu’un des points forts du pays, ce sont les infrastructures financées en majeure partie par les collectivités locales. Ne plus les développer, ni même assurer leur entretien, c’est se priver d’atouts dans la compétition internationale ;

- pénalisant pour l’emploi parce que les investissements publics locaux (37 milliards pour le seul bloc communal) vont fortement baisser dès 2015. Cela représente une perte de dizaine de milliers d’emplois, dans le BTP par exemple.

L’AMF rappelle que les collectivités territoriales, dont les comptes sont obligatoirement équilibrés, sont bien conscientes qu’elles doivent participer à la maîtrise des dépenses publiques. Cette baisse des dotations doit donc être considérée comme une contribution exceptionnelle à la réduction du déficit de l’Etat.

Dans ce contexte, l’AMF :

- demande la diminution du volume et la modification du rythme de la contribution (forte du soutien de 10 000 communes et intercommunalités) ;

- demande un véritable choc de simplification des normes et des mesures ayant un impact immédiat sur les dépenses locales. La diminution des concours financiers doit impérativement s’accompagner de la réduction équivalente des charges et des normes ;

- demande le maintien des recettes locales des collectivités territoriales que l’Etat envisage de modifier ou supprimer dans le PLF 2015 : taxe de balayage, impôt sur les spectacles, produit du versement transport, taxe de séjour, etc. ;

- demande une amélioration du taux du FCTVA et l’accélération de son remboursement ;

- propose la mise en place d’un fonds spécifique afin de soutenir l’investissement public local.

L’AMF, qui milite depuis longtemps pour une véritable concertation entre tous les acteurs, attend maintenant la réunion rapide de l’Instance de dialogue national des territoires annoncée par le gouvernement.

La transparence et la concertation constituent un frein efficace à l’augmentation de la dépense publique. C’est pourquoi il est impératif de mobiliser de manière constructive tous les acteurs pour concourir ensemble au redressement économique et financier du pays.

L’Etat doit rompre avec cette culture de la défiance et des décisions unilatérales à l’encontre des collectivités territoriales.

austérité,dotation,budget,umf

L'opinion du maire de Sceaux Philippe Laurent sur les finances communales:

HALTE A LA MANIPULATION !

"La bombe à retardement". En titrant ainsi un grand article en page 5 de sa livraison de ce dimanche 5 octobre 2015, le Journal du Dimanche cherche, logiquement, à faire peur et à attirer le lecteur.

De quoi s'agit-il ? D'un mystérieux "rapport confidentiel", dont rien n'est dit quant à sa source précise (quelle direction, quel service, quelle "autorité") mais dont il est indiqué qu'il émane de l'Etat, et qui informerait les lecteurs d'une aggravation du "déficit" des collectivités locales, qui passerait de 3,7 milliards en 2012 à 9,2 milliards en 2013.

Cette situation n'a évidemment rien de "confidentiel". Elle est même parfaitement connue de tous les acteurs et les observateurs des finances locales, élus, administrations centrales (en tout cas, celles qui connaissent le secteur public local et y portent quelque intérêt, autant dire fort peu...), journalistes spécialisés, établissements bancaires ... La "note de conjoncture" élaborée par la Banque postale le mettait clairement en avant dès le printemps.

En réalité, il ne s'agit nullement d'une aggravation du "déficit" au sens courant du terme. On rappellera une fois encore que les collectivités locales françaises disposent d'une structure financière totalement différente de celle de l'Etat et des organismes de sécurité sociale. En effet, elles respectent la fameuse règle d'or, et bien au-delà : leurs recettes courantes sont très largement excédentaires à leurs dépenses courantes : elles dégagent chaque année un "résultat d'exploitation" positif de plus de 35 milliards d'euros, alors que les deux autres grands acteurs publics sont en "perte d'exploitation" importante.

Cet excédent leur permet d'autofinancer une majeure partie de leurs investissements, qui représentent pratiquement les trois-quarts des investissements publics (l'Etat n'investit pratiquement plus, et la Sécurité sociale pas du tout). Mais, conscients de leurs responsabilités pour préparer l'avenir du pays, les élus locaux ont poursuivi leurs investissements, et ont ainsi augmenté leur recours à l'emprunt : en 2013, celui-ci a financé 15% (et seulement 15%) du volume des nouveaux investissements, ce qui représente le fameux 9 milliards d'euros.

Autrement dit, ce qui est qualifié de "déficit" n'est autre qu'un besoin de financement d'investissements, dont il est logique et sain qu'une partie (très minoritaire en l'occurence) soit financé par de la dette à long terme. Car, répétons-le encore, les collectivités locales ne s'endettent que pour investir, pas pour payer les fonctionnaires ou verser des subventions !

Naturellement, la confusion est savamment entretenue par les élites de la haute fonction publique d'Etat, véritables castes engoncées dans les certitudes qui leur ont été inculquées pendant leurs chères études. Ces élites n'ont jamais accepté les quelques parcelles de pouvoir transférées par la décentralisation aux élus locaux.

Elles n'ont de cesse de dénigrer les pouvoirs locaux, qui disposent pourtant d'une légitimité démocratique renouvelée récemment par le peuple, s'agissant notamment des maires. Ce qui, au passage, n'empêche pas certains d'entre ces grands "experts" - qui servent aussi bien la gauche que la droite - de solliciter auprès de ces pouvoirs locaux abhorrés places de crèches, logements sociaux pour leurs proches, bienveillance pour leurs demandes de permis de construire, blocages de projets d'intérêt général pour leur confort personnel ou la préservation de la valeur de leur bien.

Cette confusion éclate d'ailleurs au grand jour : sur la même page 5 du JDD de ce dimanche figure un autre article s'inquiétant précisément de la baisse des investissements publics locaux, qui pourrait nuire à l'emploi et à l'attractivité du pays !

On ne saurait mieux illustrer la manipulation injuste et lâche à laquelle se livre la haute administration bercysienne : totalement incapable de diminuer un tant soi peu le déficit de l'Etat et celui (qui devient abyssal) de la Sécurité sociale, elle s'attaque à coup de mensonges à ce qu'elle estime être le maillon faible : les collectivités locales. Faible, parce qu'éclaté, disparate, disposant de relais trop faibles dans les médias.

Il est temps que les 500 000 élus locaux de France - dont l'immense majorité est bénévole - et les 1,9 million d'agents territoriaux - dont plus de 70% sont rémunérés à moins de 1,2 fois le SMIC - disent enfin : "Ca suffit". Pour cela, signez tous le Manifeste des maires de France, pour un service public local de qualité et pour le maintien d'un haut niveau d'équipements publics.

Philippe Laurent Maire de Sceaux

09:23 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : austérité, dotation, budget, umf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/08/2014

Croissance zéro pour un maximum de chômage, de dette et de déficits

 

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Il y a tout juste un mois, lors de son intervention du 14 juillet, François Hollande parlait une nouvelle fois de croissance et de relance, de petits mieux pour des jours meilleur tout en maintenant le cap d'une politique injuste et inefficace.

 

Pour Manuel Valls, alors que les indicateurs économiques et sociaux présentent tous, semaine après semaine, les uns après les autres, une très grave aggravation pour la France dans un contexte européen plombé par l'austérité, la solution serait " le pacte de responsabilité, tout le pacte et encore plus loin que le pacte". 

 

Après la publication du nullissime chiffre de croissance pour le second trimestre, tous les Diafoirus de la saignée budgétaire se retrouvent sans rien, les bras nus car ni le chômage, ni la dette, ni les déficits ne sont réduits. Ils ont tout faux et sur toute la ligne. Michel Sapin, l'ami de la finance, en appelle aujourd'hui à l'Europe après avoir soutenu JC Junker à la tête de la commission européenne. Quelle mascarade ! 

 

Puisque cette politique est en échec, alors qu'elle sème désolation et souffrance et qu'elle prive d'une dimension essentielle, l'espoir, le gout de l'avenir et du progrès, il faut tout simplement en changer. Il est possible de redresser notre pays et l'Europe avec des réformes allant dans le sens opposé à ce qui est fait aujourd'hui. Il y a urgence à s'y atteler. 

 

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

03/06/2014

DES DIZAINES DE MILLIERS DE RETRAITES RASSEMBLEES A PARIS A L'APPEL DE TOUS LES SYNDICATS CONTRE L'AUSTERITE

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Alors que le gouvernement Valls entend geler les pensions "retraite" jusqu'en 2015, les retraités se sont rassemblés pour dénoncer l'aggravation de leur pouvoir d'achat. "La retraite n'est pas un privilège, elle est un droit", rappellent les organisations syndicales CGT, FO, CFTC, FSU, Solidaires, USR, UNPA, FRC et CFE-CGC, en colère, contre le gouvernement PS.

Révoltés de devoir se serrer la ceinture en fin de mois, inquiets de tomber malade et de ne pouvoir payer les frais médicaux, las des politiques gouvernementales qui s'attaquent à eux en tentant de faire des milliards d'économies d'euros sur ce qui leur revient de droit, les retraités n'ont pas la belle vie. "Les retraités d’aujourd’hui ont participé au développement de la nation et à la solidarité entre générations. Ils devraient naturellement recevoir leur dû", déplore la CGT.

ret03e.jpgAprès un déjeuner sur l'herbe près de la Tour Eiffel, les organisations de retraités CGT, FO, CFTC, FSU, Solidaires, USR, UNPA, FRC et CFE-CGC ont participé nombreux à une grande marche jusqu'à Montparnasse,"contre le gel des pensions, pour l’amélioration du pouvoir d’achat et le retour à la revalorisation annuelle des pensions ».

La hausse de la TVA, la taxe de 0,3% sur les retraites imposables, le report de la prochaine revalorisation des pensions au 1er octobre 2014, la difficulté de l’accès aux soins pour les retraités, ont poussé les retraités à manifester demain leur colère.

Si Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, précisait il y a quelques semaines « qu’un geste en faveur des retraités les plus modestes, allait être fait », pour le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, c’est loin d’être suffisant : « Ce ne sont pas des gestes, que les salariés retraités, sont en droit d’attendre mais plutôt une politique sociale qui prenne en compte leurs difficultés.

manifestation,retraités,syndicat,austérité,03 juin 2014Cela fait des années qu’il y a un problème de financement des retraites dans ce pays. Le gouvernement n’a jamais voulu prendre à bras de corps cette question de financement. Aujourd’hui on va les contraindre à le faire. Et pour ne citer qu’un chiffre, 17% des retraités vivent avec moins de 600 euros par mois ».

Face au pouvoir d'achat des retraités qui a chuté de 15%, principalement en raison des pensions, très peu augmentées par rapport au coût de la vie, la CGT des retraités revendiquent, entre autres, un rattrapage immédiat de 300 euros par mois pour tous les retraités, un minimum de retraite égal au SMIC et la prise en charge de l’autonomie des personnes âgées par l’assurance maladie.

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En prônant la retraite comme un dû, parce que « la retraite n'est pas un privilège ou une prestation sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues pendant la vie professionnelle et le nombre d'années cotisées », l'organisation syndicale demande à ce que les économies françaises soient rechercher ailleurs que dans le prétendu coût du travail et de la protection sociale (retraite, allocation familiale…).

ret03d.jpgLe Parti communiste français était seul Parti, les élections passées, présent pour soutenir cette marche et  les revendications exprimées par les organisations syndicales.

Texte l'Humanité, E-Mosaïque. Photos exclusives E-Mosaïque

17/04/2014

Valls : "plus vite, plus fort, mais pas plus juste" (Olivier Dartigolles)

manuel-valls-afp.jpgDans une déclaration à l'issue du conseil des ministres, Manuel Valls, en lieu et place du porte-parole du gouvernement, a poursuivi une storytelling sur l'action gouvernementale avec, au final, un seul et unique message : "ça va saigner. Et à tous les étages".

Pour l'Etat et ses opérateurs, avec l'annonce du maintien du gel du point d'indice pour les fonctionnaires. Pour les collectivités territoriales, avec une ardoise de 11 milliards d'euros de baisse des dotations d'ici 2017. Pour la santé et la sécurité sociale avec la confrmation des 21 milliards d'euros, c'est sans précédent, amputés dans les dépenses de santé et de sécurité sociale. Le Premier ministre porte une attaque sévère avec l'annonce de la non revalorisation des prestations d'ici octobre 2015, ce qui aura des conséquences très douloureuses, notamment pour les retraités.

pcfadrien.jpg"Plus vite, plus fort", en effet, mais en aucun cas "plus juste". Si le Premier ministre retouche à la marge les arbitrages sur l'affectation des 50 milliards d'économies, sans consultation du parlement et des partenaires sociaux, le pacte de responsabilité est gravé dans le marbre d'une austérité que surveillent de près la commission européenne et le patronat. Dès aujourd'hui, à n'en pas douter, l'un comme l'autre diront au Premier ministre de la France : "des efforts mais peut et doit mieux faire".

Olivier Dartigolles pour le PCF

16:02 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ggouvernement, austérité, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!