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04/05/2019

Visite guidée à Néchin pour lutter contre l’évasion fiscale

 

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Belgique Quelque 300 manifestants communistes organisent une visite guidée à Néchin pour lutter contre l’évasion fiscale

Conduits par des députés français et belges, environ 300 manifestants communistes ont défilé ce samedi matin à Néchin en Belgique contre l’évasion et l’optimisation fiscales. Le défilé s’est transformé en visite guidée avec des étapes devant les maisons des membres de la famille Mulliez (Auchan).

Manif PCF Belgique2.jpgDu rouge sur les vêtements et les drapeaux et le secrétaire général du PCF Fabien Roussel qui lance : « Je suis heureux de cette action franco-belge à l’heure où le groupe Auchan supprime 700 emplois pendant que certains du même groupe bénéficient ici largement de la fiscalité belge. »

En meeting avec Ian Brossat, tête de liste aux Européennes la veille à Avion, le député du Nord répète qu’ils sont ici pour lutter contre l’optimisation et l’évasion fiscales. « Alors que les riches ne payent pas d’impôts, on nous explique qu’il faut rogner sur nos services publics. Il faut fermer nos frontières aux évadés fiscaux  », enchaîne Ian Brossat.

On est à Néchin, samedi en fin de matinée, juste à la frontière belge, rue de la Reine-Astrid que les 300 manifestants communistes franco-belges viennent de rebaptiser boulevard des Mulliez.

Parmi l’assemblée, on égrène les enseignes qui appartiennent à l’Association de la famille Mulliez (Auchan, Saint-Maclou, Décathlon, Kiabi…) et on applaudit à « Néchin est le patrimoine financier de l’humanité ! Nous, on veut 0 % de fraude fiscale !  »

Un arrêt devant chaque maison Mulliez

Le défilé se transformera en visite guidée avec sept étapes, explique le député européen du Parti du Travail de Belgique, Marco Van Hees (notre photo), l’une des figures du film Merci Patron de François Ruffin (député FI)

Avec un arrêt devant six maisons des membres de la famille Mulliez et devant celle qui a hébergé l’acteur Gérard Depardieu. L’ambiance, plutôt bon enfant, attire sur leurs pas-de-porte des riverains dubitatifs : « Nous, on n’a rien fait, on habite juste là ! Tout ce que cela nous a apporté la venue des Mulliez c’est une hausse des taxes. Sinon, cela ne change rien. »

À chaque fois, la biographie de l’occupant des lieux est détaillée et copieusement huée, on sonne sans y croire aux portes des grandes demeures qui restent muettes, on réclame un apéro. « L’évasion fiscale coûte 100 milliards d’euros à l’État et l’optimisation devrait être interdite, martèle Fabien Roussel. « C’est notre combat numéro 1 et ce lieu est un vrai symbole. »

Sources : La Voix du Nord

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24/10/2016

Pomme de discorde entre le PCF et Apple

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Evasion fiscale, Sébastien Crépel, L'Humanité

Les communistes ont manifesté à Paris, samedi, pour que la firme paie les 13 milliards dus à l’Europe.

Apple est familier des attroupements devant ses magasins à chaque sortie d’un nouvel iPhone. Mais ce samedi après-midi, ce ne sont pas des consommateurs qui avaient rendez-vous près de l’AppleStore de Paris Opéra, mais des citoyens venus demander des comptes à la firme, à l’appel du Parti communiste.

Motif : le champion de l’informatique et du téléphone mobile l’est aussi de la évasion fiscale à très grande échelle. La Commission européenne a ainsi réclamé cet été la somme de 13 milliards d’euros à la société, en réparation du manque à gagner pour les États généré par le rapatriement de ses bénéfices en Irlande, où elle a échappé en grande partie à l’impôt depuis 1991 grâce à un arrangement passé avec Dublin. « Vu le prix de ses produits, Apple a largement de quoi payer ses impôts. Ces entreprises doivent cesser de se penser au-dessus des lois », fulmine César, un lycéen parisien venu protester contre les pratiques de la multinationale.

Pour une fois, la décision des commissaires de Bruxelles fait l’unanimité chez les manifestants. Mais il faut qu’elle soit suivie d’effet. « L’Irlande refuse de récupérer cet argent. Il est pourtant d’abord dû aux citoyens, explique Nicolas Bonnet-Oulaldj, le président du groupe PCF-Front de gauche au Conseil de Paris. Tous les fiscalistes sont d’accord pour reconnaître que l’impôt pèse davantage sur les ménages que sur les entreprises », tandis que les services publics fournis aux usagers, eux, font les frais de l’austérité. « L’Europe pourrait récupérer cet argent au profit des peuples », poursuit l’élu, qui préconise avec son collègue Jean-Noël Aqua la création d’un « fonds européen » abondé notamment par les milliards d’Apple pour aider les États en difficulté et « l’investissement des collectivités ».

« Les entreprises comme Apple bénéficient des infrastructures publiques, elles doivent aussi les financer », appuie Xavier, retraité de la SNCF vivant à Colombes (Hauts-de-Seine) et qui plaide avec ses camarades communistes pour la fin du « verrou de Bercy », cette obligation d’obtenir l’aval du ministère des Finances avant toute poursuite des fraudeurs. « Les frères Bocquet ont montré dans leur livre (1) que l’évasion fiscale coûte chaque année plus de 1 000 milliards d’euros à l’Europe », ajoute Anne Sabourin, représentante du PCF au Parti de la gauche européenne (PGE). Pour elle, cette question doit être aussi « traitée à l’échelle européenne, avec l’implication des gouvernements ».

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16:18 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apple, manifestation, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

10/04/2015

300 000 MANIFESTANTS CONTRE L'AUSTERITE

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Ils étaient 300 000, ce jeudi, à battre le pavé dans 86 villes de France, pour la journée intersyndicale d’action contre l’austérité. Dans les cortèges, travailleurs du public et du privé, précaires, chômeurs, jeunes, retraités ont convergé, rejetant les divisions et exigeant une politique de relance des salaires et des services publics.

manif09.jpg« A manifesté ! » ainsi Lise, annonce fièrement sur Facebook, tel un acte citoyen, sa participation à l’une des quelque 86 manifestations anti-austérité (1) organisées jeudi dans tout le pays et notamment à Paris à l’appel de la CGT (très massivement mobilisée), de FO, de la FSU et de Solidaires. Quelque 300 000 personnes ont répondu à cet appel à la grève active lancé par 800 syndicats d’entreprises publiques et privées et ont permis de mesurer que la colère n’est pas moins vive au soleil, pourtant bien présent.

Bien au-delà de sombres constats, ce sont des revendications claires qui ont été portées par les dirigeants des organisations syndicales en tête du cortège parisien qui a rassemblé près de 120 000 hommes et femmes entre la place d’Italie et les Invalides. Pour la première fois à Paris depuis 2010, la tour Eiffel et de nombreux musées étaient fermés pour cause de grève.

manif09a.jpgPour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT qui a pris le temps d’échanger avec de nombreux militants, « le mot d’ordre, contre l’austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef », signifie « revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu’on puisse développer l’emploi ».

Il confirme ainsi un contre-courant manifeste vis-à-vis de la politique vaine et dangereuse menée par le gouvernement qui « consiste à donner toujours plus d’argent public aux entreprises privées, sans contrôle, sans mesure d’efficacité de ces mesures ».

Même idée, du côté de Jean-Claude Mailly selon qui les coups de pouce offerts aux patrons du Medef ne permettent pas de reprendre la main sur l’emploi, lorsque le secrétaire général de Force ouvrière résume : « Maintenant ça suffit ! Il faut une politique sociale, et pour le moment, on n’est pas entendu. »

Bernadette Groison, leur homologue de la FSU, décline on ne peut plus concrètement son attente d’un « geste » de la part du gouvernement. « Qu’il réunisse les organisations syndicales de notre pays, au moment où on a un FN à 25 % et une défiance réelle à l’égard des forces démocratiques dans notre pays. » La responsable syndicale revendique l’ouverture de « discussions pour négocier les salaires ».

Rappelons que ceux des fonctionnaires sont gelés depuis maintenant cinq ans ! Eric Beynel, l’un des porte-parole de Solidaires, a signifié «  le ras-le-bol contre ces politiques d’austérité qui nous conduisent à la catastrophe ». Le retrait pur et simple du projet de loi Macron étant jugé comme un préalable à toute démonstration de virage tangible dans le sens d’une politique sociale que l’on est en droit d’attendre d’une gauche portée au pouvoir par un vote majoritaire des salariés.

Article publié par l'Humanité, photos E-Mosaïque

15/11/2014

CONTRE L'AUSTERITE DES DIZAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS DANS LE PAYS

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Le collectif 3A (Alternative à l’austérité), qui regroupe des forces politiques, syndicales, associatives, avait invité à manifester ce samedi 15 novembre, à Paris et dans les grandes villes de France, pour mettre un coup d’arrêt à la politique menée par Hollande et Valls.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont ainsi participé à ces manifestation et rassemblements.

manifaust.jpg« Refuser la politique d’austérité, exiger des élus qu’ils rejettent le budget Hollande-Medef, et défendre une alternative sociale, écolo-
gique, politique » : était le mot d’ordre du collectif 3A (Alternative à l’austérité).

Alors que, désormais, François Hollande fait 80 % d’insatisfaits, le collectif se fixe l’objectif de mettre un coup d’arrêt à sa politique.

Issu de la manifestation du 12 avril dernier à l’appel de 200 personnalités engagées contre l’austérité, celui-ci a déjà relevé quelques défis. « On constate un élargissement, un ancrage dans les territoires et une installation dans le paysage politique du collectif 3A, c’est le seul endroit où se retrouvent des forces politiques, associatives, et syndicales », relève un de ses animateurs.

manifaust7.jpgDepuis la dernière manifestation, le spectre de ses forces s’est effectivement élargi. « Jamais, depuis l’élection de François Hollande, aucun appel de ce type n’avait rencontré une telle diversité de signataires », se réjouit le collectif dans un communiqué, relevant que « plus de 70 organisations se mobilisent » contre l’austérité, mais aussi contre « la criminalisation » des mouvements sociaux et pour « exiger la vérité et les sanctions au plus haut niveau de l’État suite à la mort de Rémi Fraisse ».

Au rouge des composantes du Front de gauche et du NPA, dès le départ parties prenantes, le rose des socialistes affligés et le vert d’une partie d’Europe Écologie-les Verts (EELV) c'étaient sont ajoutés à la palette politique.

manifaust11.jpgNouveaux participants également, les militants de Nouvelle Donne, dont le fondateur Pierre Larrouturou constate : « Les politiques d’austérité font de plus en plus de dégâts et de plus en plus de gens réagissent », citant au passage aussi bien les chercheurs que les élus ruraux. « On se rapproche de l’impasse de jour en jour, il est urgent d’agir avant 2017 pour éviter la catastrophe », réagit Jérôme Gleizes, d’EELV, pour qui l’important n’est « pas tant le nombre de manifestants, samedi, que le regroupement de toutes les oppositions de gauche qui se construit ». Et elles sont diverses.

- Compte rendu Mosaique, l'Humanité. Photos exclusives E-Mosaïque

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11/11/2014

MOBILISATION NATIONALE, LE 15 NOVEMBRE !

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La coupe est pleine ! Le pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques. Ces politiques ont échoué partout comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.

Dans son immense majorité le peuple rejette cette politique imposée sans débat et avec autoritarisme. Cette situation créée une grave crise politique dont la droite et l’extrême-droite porteuses de graves projets de régression tentent de tirer profit.

manifestation, austérité, PCFIl est temps d’arrêter cet engrenage. Il faut dire non à la loi de finances 2015 présentée par Manuel Valls qui, pour satisfaire les cadeaux faits au CAC 40, dans le cadre du pacte de responsabilité, coupe massivement dans les dépenses publiques. Il se traduirait par le recul des services publics et de ses missions, un étranglement financier des collectivités locales et de leur capacité d’investir. Il faut aussi empêcher les reculs budgétaires de la protection sociale qui remettent en cause les acquis pour la santé, la retraite, la famille, les chômeurs.

D’autres choix sont pourtant possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s'attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d’ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s'inscrivant dans la transition écologique.

Il faut redonner du pouvoir d’achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut s’attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.

Il existe dans le pays une majorité de femmes et d’hommes disponibles pour cette alternative sociale et politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques que nous voulons rassembler.

Mettre un coup d’arrêt aux politiques en cours, imposer d’autres choix, cela ne peut se faire sans la mobilisation des salarié-es, sans l’intervention citoyenne.

Pour dire non au budget d'austérité du gouvernement VALLS et appeler à ce qu’il soit rejeté !

Pour dire non aux exigences du Medef !

Pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !

Nous appelons à organiser des manifestations à Paris et dans les grandes villes de France

Collectif AAA (Alternative à l'austérité), issu de la marche nationale du 12 avril.

14h00 - Départ Denfert-Rochereau pour se rendre vers l’Assemblée nationale - See more at: http://www.humanite.fr/mobilisation-nationale-contre-lausterite-la-liste-des-des-manifestations-du-samedi-15-novembre#sthash.51APvrAo.dpuf

A Paris : 14h00 - Départ Denfert-Rochereau pour se rendre vers l’Assemblée nationale

- Pour les autres rassemblements en Province cliquez sur cette ligne....

03/06/2014

DES DIZAINES DE MILLIERS DE RETRAITES RASSEMBLEES A PARIS A L'APPEL DE TOUS LES SYNDICATS CONTRE L'AUSTERITE

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Alors que le gouvernement Valls entend geler les pensions "retraite" jusqu'en 2015, les retraités se sont rassemblés pour dénoncer l'aggravation de leur pouvoir d'achat. "La retraite n'est pas un privilège, elle est un droit", rappellent les organisations syndicales CGT, FO, CFTC, FSU, Solidaires, USR, UNPA, FRC et CFE-CGC, en colère, contre le gouvernement PS.

Révoltés de devoir se serrer la ceinture en fin de mois, inquiets de tomber malade et de ne pouvoir payer les frais médicaux, las des politiques gouvernementales qui s'attaquent à eux en tentant de faire des milliards d'économies d'euros sur ce qui leur revient de droit, les retraités n'ont pas la belle vie. "Les retraités d’aujourd’hui ont participé au développement de la nation et à la solidarité entre générations. Ils devraient naturellement recevoir leur dû", déplore la CGT.

ret03e.jpgAprès un déjeuner sur l'herbe près de la Tour Eiffel, les organisations de retraités CGT, FO, CFTC, FSU, Solidaires, USR, UNPA, FRC et CFE-CGC ont participé nombreux à une grande marche jusqu'à Montparnasse,"contre le gel des pensions, pour l’amélioration du pouvoir d’achat et le retour à la revalorisation annuelle des pensions ».

La hausse de la TVA, la taxe de 0,3% sur les retraites imposables, le report de la prochaine revalorisation des pensions au 1er octobre 2014, la difficulté de l’accès aux soins pour les retraités, ont poussé les retraités à manifester demain leur colère.

Si Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, précisait il y a quelques semaines « qu’un geste en faveur des retraités les plus modestes, allait être fait », pour le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, c’est loin d’être suffisant : « Ce ne sont pas des gestes, que les salariés retraités, sont en droit d’attendre mais plutôt une politique sociale qui prenne en compte leurs difficultés.

manifestation,retraités,syndicat,austérité,03 juin 2014Cela fait des années qu’il y a un problème de financement des retraites dans ce pays. Le gouvernement n’a jamais voulu prendre à bras de corps cette question de financement. Aujourd’hui on va les contraindre à le faire. Et pour ne citer qu’un chiffre, 17% des retraités vivent avec moins de 600 euros par mois ».

Face au pouvoir d'achat des retraités qui a chuté de 15%, principalement en raison des pensions, très peu augmentées par rapport au coût de la vie, la CGT des retraités revendiquent, entre autres, un rattrapage immédiat de 300 euros par mois pour tous les retraités, un minimum de retraite égal au SMIC et la prise en charge de l’autonomie des personnes âgées par l’assurance maladie.

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En prônant la retraite comme un dû, parce que « la retraite n'est pas un privilège ou une prestation sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues pendant la vie professionnelle et le nombre d'années cotisées », l'organisation syndicale demande à ce que les économies françaises soient rechercher ailleurs que dans le prétendu coût du travail et de la protection sociale (retraite, allocation familiale…).

ret03d.jpgLe Parti communiste français était seul Parti, les élections passées, présent pour soutenir cette marche et  les revendications exprimées par les organisations syndicales.

Texte l'Humanité, E-Mosaïque. Photos exclusives E-Mosaïque

29/05/2014

CONTRE LE FHAINE : DES DIZAINES DE MILLIERS DE JEUNES DANS LES RUES

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jcfn1.jpgAprès le résultat inquiétant obtenu par le Front National, en quelques heures plusieurs dizaines de manifestations ont été organisé dans toute la France de manière improvisé rassemblant des dizaines de milliers de jeunes.

À l’origine de cette mobilisation, une simple page Facebook, lancée le soir des élections européennes par un lycéen marseillais. Lucas Rochette-Berlon est sidéré d'entendre Laurent Delahousse dire à José Bové sur France 2 : "ce soir il n’y aura peut-être personne dans les rues de France".

jeunes communistes,fn,manifestation,parisLe jeune homme de 17 ans décide alors d’agir et organise dans la foulée une "marche citoyenne" à Marseille, pour "montrer" au FN que les "Français ne partagent pas ces valeurs". "Je me suis dit que ne rien faire, rester dans mon canapé, ça aurait été lâche", confie le lycéen à I-Télé.

Mais le mouvement rencontre un succès inattendu. En trois jours, la page comptabilise 173 000 invités.

Alors que les défilés étaient organisés le matin en province, à Paris, les manifestants ont quitté la place de la Bastille vers 14h30 en direction de la place de la République.

jcfn3.jpgPlusieurs milliers de jeunes sont descendus dans la rue à l’appel du syndicat étudiant Unef, des organisations lycéennes UNL et Fidl, mais aussi des mouvements de jeunesse socialiste, communiste et écologiste et des associations comme Osez le féminisme.

Les jeunes communistes étaient particulièrement présents et offensifs : NO PASARAN étaient un des mots d'ordre indiquant la détermination présente et à venir pour combattre le parti de la Haine.

Photos Anne Sophie

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