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07/10/2015

Air France : Pierre Laurent dénonce l’«attitude provocatrice insupportable» de la direction

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Alors que la majorité des politiques dénoncent les violences subies lundi contre le DRH d’Air France, le secrétaire national du PCF, le sénateur Pierre Laurent, souligne que le plan de licenciement de 2.900 postes annoncé « est une énorme violence sociale » pour les salariés.

« Evidemment, on peut condamner » affirme le candidat du Front de gauche aux régionales en Ile-de-France, qui a tenu son premier meeting lundi soir. Mais Pierre Laurent dénonce le « mépris total » de la direction. Il demande à « tout mettre sur la table », de retirer le plan de licenciement et de « rouvrir la négociation ». Entretien.

humaune.jpgLe DRH d’Air France a été brutalisé hier. Manuel Valls s’est dit « scandalisé », François Hollande a dénoncé des faits « inacceptables ». Condamnez-vous aussi ces actes ?
Je crois qu’on ne peut pas sortir ces actes de leur contexte. L’attitude de la direction d’Air France est une attitude provocatrice insupportable alors que les salariés demandent depuis des semaines qu’une véritable négociation s’ouvre. Alors même qu’il y avait une manifestation de plusieurs milliers de salariés du groupe devant le siège du CCE (comité central d’entreprise), la direction a fait preuve d’un mépris total. Ça a donné cette explosion de colère. Evidemment, on peut condamner, regretter les actes commis. Mais il faut mettre tout sur la table dans ce cas et aussi l’attitude scandaleuse et méprisante de la direction. Quant il y a une telle colère dans une entreprise, on ne peut pas ne pas s’interroger sur les causes. Si la direction d’Air France et le gouvernement veulent l’apaisement, qu’ils retirent le plan Air France et qu’ils rouvrent la négociation plutôt que de stigmatiser les salariés, ce qui ne fera que jeter de l’huile sur le feu.

Donc vous comprenez la colère des salariés d’Air France ?
Oui, ce plan de licenciement de 2.900 postes est une énorme violence sociale. On est dans une entreprise où on dit depuis des années qu’il faut faire des sacrifices, travailler davantage, renoncer à ses repos. On leur dit « ça ira mieux demain » et on leur fait toujours payer l’addition des erreurs stratégiques de l’entreprise. Et le gouvernement ne rend pas de compte sur la décision de déréglementation du ciel aérien. On ne peut pas se contenter de montrer du doigt des salariés qui ont laissé éclater leur colère.

Mais les événements d’hier ne sont-ils pas mauvais pour l’image d’Air France ?
Nous ne sommes pas face à un problème d’image ou un problème commercial d’Air France. Nous sommes face à un problème qui concerne la vie de milliers de salariés et leur famille. Il concerne aussi  l’avenir de la compagnie. Les salariés contestent le fait que les plans de licenciements successifs soient la meilleure manière de sauver l’entreprise. Je vois bien que certains cherchent à évacuer le débat de fond à la faveur des incidents d’hier. Il ne faut pas refermer le dossier des choix de fond mais l’ouvrir de manière démocratique.

Que pensez-vous de l’arrivée du directeur adjoint du cabinet de Manuel Valls, Gilles Gateau, au poste de DRH d’Air France en janvier ?
J’ai appris cette nouvelle très récemment. C’est peut-être que chacun comprend qu’il y a un très grave problème de relations humaines dans l’entreprise. C’est peut être un aveu sur le fait qu’il y avait un problème d’absence totale de dialogue à cet endroit. Je ne sais pas si ça changera quelque chose. Je vois dans cette arrivée le fait qu’il y avait un problème de dialogue. Je pense que l’Etat a un rôle à jouer en tant qu’actionnaire dans l’avenir de l’entreprise Air France. Ce n’est pas le fait que l’Etat se mêle des affaires d’Air France qui me choque, mais la manière et avec quel objectif.

François Vigna, LCP

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10/04/2015

300 000 MANIFESTANTS CONTRE L'AUSTERITE

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Ils étaient 300 000, ce jeudi, à battre le pavé dans 86 villes de France, pour la journée intersyndicale d’action contre l’austérité. Dans les cortèges, travailleurs du public et du privé, précaires, chômeurs, jeunes, retraités ont convergé, rejetant les divisions et exigeant une politique de relance des salaires et des services publics.

manif09.jpg« A manifesté ! » ainsi Lise, annonce fièrement sur Facebook, tel un acte citoyen, sa participation à l’une des quelque 86 manifestations anti-austérité (1) organisées jeudi dans tout le pays et notamment à Paris à l’appel de la CGT (très massivement mobilisée), de FO, de la FSU et de Solidaires. Quelque 300 000 personnes ont répondu à cet appel à la grève active lancé par 800 syndicats d’entreprises publiques et privées et ont permis de mesurer que la colère n’est pas moins vive au soleil, pourtant bien présent.

Bien au-delà de sombres constats, ce sont des revendications claires qui ont été portées par les dirigeants des organisations syndicales en tête du cortège parisien qui a rassemblé près de 120 000 hommes et femmes entre la place d’Italie et les Invalides. Pour la première fois à Paris depuis 2010, la tour Eiffel et de nombreux musées étaient fermés pour cause de grève.

manif09a.jpgPour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT qui a pris le temps d’échanger avec de nombreux militants, « le mot d’ordre, contre l’austérité et pour des politiques alternatives à celle du gouvernement et du Medef », signifie « revalorisation des salaires, réduction du temps de travail, tout ce qui fait en sorte qu’on puisse développer l’emploi ».

Il confirme ainsi un contre-courant manifeste vis-à-vis de la politique vaine et dangereuse menée par le gouvernement qui « consiste à donner toujours plus d’argent public aux entreprises privées, sans contrôle, sans mesure d’efficacité de ces mesures ».

Même idée, du côté de Jean-Claude Mailly selon qui les coups de pouce offerts aux patrons du Medef ne permettent pas de reprendre la main sur l’emploi, lorsque le secrétaire général de Force ouvrière résume : « Maintenant ça suffit ! Il faut une politique sociale, et pour le moment, on n’est pas entendu. »

Bernadette Groison, leur homologue de la FSU, décline on ne peut plus concrètement son attente d’un « geste » de la part du gouvernement. « Qu’il réunisse les organisations syndicales de notre pays, au moment où on a un FN à 25 % et une défiance réelle à l’égard des forces démocratiques dans notre pays. » La responsable syndicale revendique l’ouverture de « discussions pour négocier les salaires ».

Rappelons que ceux des fonctionnaires sont gelés depuis maintenant cinq ans ! Eric Beynel, l’un des porte-parole de Solidaires, a signifié «  le ras-le-bol contre ces politiques d’austérité qui nous conduisent à la catastrophe ». Le retrait pur et simple du projet de loi Macron étant jugé comme un préalable à toute démonstration de virage tangible dans le sens d’une politique sociale que l’on est en droit d’attendre d’une gauche portée au pouvoir par un vote majoritaire des salariés.

Article publié par l'Humanité, photos E-Mosaïque

08/07/2014

Conférence sociale : un stand de Ball-Trap contre les droits des salariés sponsorisé par le MEDEF

gattazhollande.jpg5 millions de chomeurs, 10 millions de pauvres, 87% des embauches se faisant sous statut de CDD... Voici le lourd climat dans lequel se tient la 3eme conférence sociale du quinquennat de François Hollande.

Malgré cette situation gravissime dont les premières victimes sont les chômeurs et les salariés, le dialogue social est une nouvelle fois violenté.

La décision du Premier ministre sur le compte pénibilité, sous l'injonction du président du MEDEF, Pierre Gattaz, est inacceptable.

Elle en dit long sur Manuel Valls, ses méthodes et sa conception du dialogue social. Cette pseudo concertation a tout d'un piège pour préparer de nouvelles concessions à l'appétit insatiable du MEDF qui lorgne ouvertement sur la fin des seuils sociaux et la mise en pièce du code du travail.

Un piège qu'une partie des syndicats de salariés a mis à jour en annonçant le boycott de la deuxième journée du sommet social.

Démocratie parlementaire attaquée par les menaces et les rappels à l'ordre, démocratie locale méprisée avec la réforme territoriale, le gouvernement n'aime pas davantage la démocratie sociale.

Cette 3 ° conférence prend les allures d' un stand de Ball-trap sponsorisé par le MEDEF ou les cibles sont les droits sociaux des salariés.Le gouvernement invite. Gattaz savourera l'entrée, le plat et les desserts. Le pays payera la facture.

16/05/2014

FONCTIONNAIRES RASSEMBLES AVEC LEURS SYNDICATS / SOUTIEN DES ELUS COMMUNISTES !

Reportage publié par l'Humanité, photos E-Mosaïque.

manif153.jpgIls se sont donné rendez-vous, à Denfert-Rocherau, ce 15 mai, pour dénoncer le plan d’austérité annoncé par le gouvernement Valls. A l’initiative des sept organisations syndicales (CGT, CFDT, CFTC, FA-FP, FSU, Solidaires et UNSA), le pas des milliers de fonctionnaires, durant la marche contre l’austérité, s’est voulu « ferme et déterminé ».

« Non à l’austérité ! Oui, à la sécurité de l’emploi ! ». Les manifestants de la CFDT Fonction publique territoriale comptaient bien se faire entendre aujourd’hui. Et qu’importe si la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, confirmait ce matin sur FranceInfo le gel du point d'indice des fonctionnaires, « le gouvernement va être obligé de revenir sur sa position sinon la démocratie française n’a plus aucun sens », optimise un cantinier, présent dans le cortège Solidaires des Yvelines. Sur la place Denfert-Rocherau, « l’unité syndicale fait plaisir à voir. Pour que l’on soit tous d’accord à ne faire qu’un aujourd’hui, c’est bien que le sujet est incontournable. Ensemble, nous serons plus fort pour lutter contre le plan d’austérité mais aussi pour refuser la réforme territoriale, complètement absurde », explique Julien Léger, coordinateur départemental (94) des services publics territoriaux, en voyant passer Thierry Lepaon, secrétaire général CGT accompagné des six autres organisations syndicales mobilisées, CFDT, CFTC, FA-FP, FSU, Solidaires et UNSA .

Presque 14h, et une odeur de merguez grillée se faufile entre les cortèges déjà bien copieux. « Mangez, faut prendre des forces pour gagner cette bataille politique », prévient ce retraité parisien, militant communiste du 93. Plus tard peut-être, en attendant le regard perdu du personnel hospitalier de l’Hôtel-Dieu, le plus vieux hôpital de Paris, laisse perplexe. « On ne comprend pas qu’ils puissent sanctionner un hôpital au cœur de Paris, riche d’un patrimoine historique, qui a toujours assuré un service de qualité », raconte avec mélancolie Marc Cordeau, membre de la CGT Hôtel-Dieu.

Des sanctions terribles, telles que la suppression des urgences en novembre dernier et un plan de restructuration drastique, « vidant à 80% notre établissement, devenu un véritable désert sanitaire ». Quant aux lits d’hospitalisation, ils se font de plus en plus rares car « garder un patient plus de 24h revient trop cher maintenant », détaille Marc Cordeau avec amertume. Alors pour retrouver un hôpital digne de présenter les compétences d’un service public de qualité, « nous demandons la réouverture des urgences pour avoir des malades couchés et non debout. Non à la bobologie », conclut-il.

manif152.jpgAu loin, sous un beau soleil qui illumine le visage des fonctionnaires les plus attristés par la situation économique et politique du pays, flotte un énorme ballon rouge. C’est celui du parti communiste français. Boulevard Raspail, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, profite de la grande mobilisation, avec d’autres élus communistes de la région parisienne, pour soutenir son acolyte Patrick Le Hyaric, candidat Front de Gauche de la liste Île-de-France aux élections européennes, le 25 mai prochain.

« Cette manifestation est un premier signal de réaction face à l’annonce du plan d’austérité. Il faut ouvrir des perspectives de rassemblement pour une vraie politique de gauche, qui valorise les services publics au lieu de les casser. Il n’y aura pas de sortie de crise sans services publics », argue Pierre Laurent, en distribuant au passage un tract Front-de-gauche à Clément Lorillec. Clément Lorillec, c’est un agent contractuel, catégorie B, de la mairie de Bagneux.

Assistant de conservation du patrimoine, il souhaitait être présent aujourd’hui pour crier à qui voudra l’entendre que « c’est nous, petits fonctionnaires que nous sommes, qui faisons vivre votre société, NOTRE société ». Contre le modèle libéral du marché de la concurrence, ce jeune archiviste « offre un service public à l’usager et non au client, c’est toute la différence », précise t-il. Avant de laisser la parole à Anne-Marie Laspougeas, secrétaire CGT, « administratif et lycées », qui souhaite pousser « une gueulante à François Hollande » : « en 2013, 1000 collègues ne sont pas encore titularisés sur 8000 en Île de France. La précarité est à son paroxysme avec des contrats de six mois non renouvelés. Etre agent dans un lycée est un métier difficile, où la moyenne d’âge est de 48 ans. Il serait temps de les aider au lieu de leur abaisser leur pouvoir d’achat ».

manif154.jpgUne colère ressentie dans les trois versants de la fonction publique, ne demandant qu’à être entendue. Parce qu’ « on est en train d’assister au plus grand plan social de l’histoire en France. Ce sont des milliers d’emplois qui sont menacés, et qu’il faut aujourd’hui défendre, tous ensemble », se permettra de conclure Fabien Guillaud Bataille, secrétaire départemental 94 du PCF, en regardant filer la marche des fonctionnaires vers les Invalides.

RENCONTRE INSOLITE

manifestation,syndicats,pcf,cgt,fsuRencontre insolite en marge de cette manifestation lorsque les employés communaux de la ville de Grigny dans l'Essonne en manifestant sont passés devant la délégation des élus communistes et surpris ont constaté que leur Maire, Philippe Rio, brillamment élu au premier tout contre trois autres listes dont deux de Droite et communautaires, et une de socialistes dissidents soutenu par le député socialiste,  était là présent avec le secrétaire national du PCF Pierre Laurent.

"Monsieur le Maire vous êtes là présent, nous sommes ravis, vous savez que j'ai voté pour vous ?" s'exclame une jeune employée. Pouvons nous prendre une photo avec vous Monsieur le Maire ajoute t-elle ?

Bien sûr répond t-il heureux de cette rencontre avec les employés de sa ville...

11/05/2013

Audrey Vernon, la comédienne des conflits sociaux

audrey2.jpgDu star system de Canal + aux travées des usines, son parcours n'est pas banal. A 30 ans, la comédienne Audrey Vernon sillonne les routes de France avec un spectacle au titre provocateur : "Comment épouser un milliardaire".

Dans son "one-woman-show économique", cette Marseillaise, installée depuis plusieurs années à Paris, incarne une jeune femme à la veille de son mariage avec l'un des 1.426 milliardaires de la liste de Forbes. "1.426 milliardaires sur 7 milliards de personnes. Si c'était une espèce animale, elle serait protégée", se moque ainsi la comédienne. A coup de références chiffrées précises et d'anecdotes véridiques sur les extravagances des grandes fortunes, elle parvient à faire rire tous les publics.

vernon.jpgDerrière les bons mots, la comédienne, qui incarnait la dernière speakerine sur Canal+ en 2005, dresse une féroce critique du capitalisme, des inégalités et de la concentration des richesses. Comme une forme d'humour de combat pour cette pièce qui compte déjà plus de 300 représentations depuis 2010.

Femme de conviction, Audrey Vernon est donc tout naturellement venue jouer devant les ouvriers de Fralib, de Continental ou encore de Petroplus. Des cas qu'Audrey Vernon connaît sur le bout des doigts.

Tout comme les principaux leaders syndicaux, qu'elle appelle par leur prénom. Le 1er mai, elle jouait ainsi à nouveau à Florange devant les ouvriers des hauts fourneaux, qui venaient juste d'être arrêtés, et où le portrait de Lakshmi Mittal, qu'elle présente "comme un bon parti", n'est pas passé inaperçu :

Article et vidéo, magazine Challenges

Retrouvez également Audrey Vernon sur son site web


Audrey Vernon: la comédienne des conflits sociaux par Challenges

 

29/02/2012

TROP C’EST TROP ! MANIFESTATIONS DANS TOUTE L’EUROPE A L'APPEL DES SYNDICATS

manif290212b.jpgDes manifestations et arrêts de travail contre l'austérité se sont déroulés en France, mais aussi dans toute l’Europe, à l’appel de la Confédération syndicale européenne (CES), sur le thème "trop, c'est trop !"

Refus de l’austérité, refus des nouveaux traités européens, cette journée marque une vraie rupture entre l’Europe sociale et l’Europe de la finance.

manif290212a.jpgEn France à l’appel de l’ intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) 160 rassemblements et manifestations interprofessionnelles se sont déroulés simultanément avec la participation de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

A Paris entre la Bastille et la Nation des milliers de manifestants ont défilés notamment à l’appel de la CGT et la présence de Bernard Thibault.

pl09.jpgLes militants du NPA et du Front de Gauche avaient tenu à saluer le défilé avec la présence remarqué de Marie George Buffet et Pierre Laurent pour le PCF et celle de Jean Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche.

Le Parti socialiste dont les parlementaires en s’abstenant ont permis le vote à l’assemblée nationale du Mécanisme Européen de Stabilité dont l’application est, et sera désastreuse pour les peuples de l’Europe à l’image de la Grèce était totalement absent de ses manifestations.

La Confédération Européenne des Syndicats a décidé de poursuivre ce mouvement sous d’autres formes pour empêcher que l’austérité devienne la règle générale dans le vieux continent.

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Texte et photos exclusifs E-Mosaïque

20/09/2011

HOPITAL SUD FRANCILIEN : BARRAGE CONTRE L’ETRANGLEMENT !

hop1.jpgA l’appel des organisations syndicales Sud Santé, CGT et FO du personnel du Centre Hospitalier Sud Francilien plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à l’hôpital Louise Michel de Courcouronnes pour dénoncer les mesures budgétaires imposées par Claude Evin directeur de l’Agence Régionale de Santé.

Face au désastre de la politique de santé de notre pays, à la catastrophe financière liée à la construction du nouveau hôpital sud francilien à Corbeil dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le groupe Eiffage les représentants syndicaux ont constaté que l’hôpital est ainsi étranglé avec :

- 2 millions d’€ d’économie supplémentaires demandé d’ici la fin de l’année,

- la menace de fermeture de lits,

- la fermeture des urgences à Corbeil la nuit,

- la privatisation de plusieurs services,

- l’arrêt de tous recrutements et la remise en cause de la titularisation de contractuels…

huma11004.jpgLes syndicats avec l’accord du personnel ont décidé de mettre en place des actions de grève et de blocage des hôpitaux.

Plusieurs dizaines d’élus étaient présents avec une forte délégation communiste composée notamment de Bruno Piriou, conseiller général, Philippe Camo, conseiller régional, Christian Pigaglio conseiller communautaire et municipal d’Evry, Diego Diaz, Maire adjoint. Le PS était représenté par Francis Chouat et Carlos Da Silva conseillers généraux, et Marianne Louis conseillère régionale.

Bruno Piriou au nom des élus communistes a apporté un total soutien aux salariés en grève et demandé que l’hôpital soit sous gestion totalement publique en demandant au groupe Eiffage d’abandonner ses créances injustifiées.

COMMUNIQUE DE LA FEDERATION DU PCF DU 91

hôpital,sud francilien,syndicatsLa Fédération de l’Essonne du Parti communiste français, les communistes, apportent leur soutien sans réserve aux personnels et praticiens, aux organisations syndicales du Centre Hospitalier Sud Francilien qui à l’issue de leur Assemblée Générale, ont voté la grève reconductible.

Nous dénonçons avec eux le Partenariat Public – Privé et le bail emphytéotique accordé au groupe Eiffage conduisant aujourd’hui à faire payer aux personnels et aux usagers les graves manquements dans la réalisation du nouvel établissement et la charge des loyers inhérente pesant sur le budget hospitalier.

Nous soutenons qu’un service public de santé doit être pourvu d’établissements 100% publics. Nous exigeons la sortie du Partenariat Public-Privé et refusons catégoriquement que ce soit aux frais des usagers ou pris sur les finances de l’hôpital.

Nous rejetons avec les personnels et l’intersyndicale, la suppression programmée de plus de 150 emplois dans divers secteurs et services de l’hôpital Sud Francilien, entrainant à terme la suppression de services ou des urgences la nuit. Ni les personnels ni les usagers ne doivent payer la logique politique à l’œuvre instruite par la Loi HPST et la RGPP.

Nous soutenons la volonté des personnels et leurs syndicats, d’associer les usagers à la défense d’un service de santé public de qualité et accessible à toutes et tous. Les communistes et leurs élus prendront toutes les initiatives concourant à la mobilisation citoyenne.

Les communistes et leurs élus à l’origine des Assises Départementales pour la Santé, et dans la perspective des Assises Régionales qui se dérouleront courant octobre, porteront une autre logique politique en matière de démocratie sanitaire dans laquelle le droit à la santé pour toutes et tous, quelque soient sa résidence et sa situation sociale, soit dans les faits reconnue comme un droit intangible.

C’est en cela aussi que nous disons dans le projet du Front de Gauche : « L’Humain d’abord ».