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16/05/2013

Récession : "ce déni de réalité doit s'arrêter"

recession.gifLes indices économiques publiés par l'INSEE sont terribles. La récession est confirmée (-0,2% du PIB au premier trimestre 2013).

Le pouvoir d'achat des ménages dévisse : -0,9% en 2012, c'est une première depuis près de 30 ans.

Quant à la consommation des ménages, elle suit la même tendance (-0,4) .

Derrière ces chiffres, c'est un pays qui souffre, qui va de plus en plus mal.

Face une situation aussi dégradée et douloureuse, le président de la République se présente devant les commissaires européens pour les rassurer sur les engagements de la France à suivre à la lettre les recommandations de Bruxelles pour toujours plus d'austérité et de rigueur.

A Paris, Pierre Moscovici explique tranquillement que l'entrée de la France en récession n'est "pas une surprise" et qu'elle est "largement due à l'environnement de la zone euro". Bref, on s'enfonce mais c'était prévu.

Frisant le ridicule, le ministre de l'économie maintient "à la fois" sa prévision de croissance de +0,1% en 2013 et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Ce déni de réalité doit s'arrêter !

Preuve est faite que cette politique de rigueur conduit le pays à la catastrophe. Toutes les économies de la zone euro qui font le choix de subir les règles stupides et récessives de la commission européenne obtiennent ce même résultat : la ruine de leur économie.

Le réel, c'est quand on se cogne disait Lacan. Là, c'est le pays qui va dans le mur. Plus que jamais, il est urgent de changer de cap et de politique. Urgent d'engager le changement.

Olivier Dartigolles pour le Parti communiste français

06/06/2012

Front de Gauche : la laïcité, pilier de la République et condition du vivre ensemble

fgcarole.jpgLa laïcité est un pilier de la République, une et indivisible, un principe vivant et porteur de droits inaliénables garantis à tout membre de la société, français ou étranger : la séparation du politique et du religieux, la liberté de conscience et de culte, l’égalité des citoyens en tout domaine sans discrimination d’aucune sorte ; la neutralité de l’État à l’égard de toutes les convictions philosophiques, religieuses ou
politiques.

Concernant les religions, le gouvernement Français agira pour qu’aucune d’entre elles ne soit mise à l’index au prétexte de la laïcité comme le fait régulièrement le Front National à propos de la religion
musulmane.

Nous réaffirmons le bienfondé et l’actualité de la loi de 1905 sur la laïcité. Toutes les modifications ultérieures de la loi de 1905 affectant ces principes seront abrogées. Pour nous cette loi fondamentale de notre République a vocation à s’appliquer à tout le territoire national.

Aucun financement public ne sera octroyé à la construction de nouveaux établissements scolaires privés ou à la rénovation de ceux qui existent déjà. Toute ségrégation de genre ou communautaire de l’espace
public sera interdite (par exemple le choix du sexe du médecin à l’hôpital public…). Le président de la République renoncera définitivement à son titre de chanoine de Saint-Jean-de-Latran.

Nous défendrons la laïcité dans les institutions européennes et refuseront le financement public des religions et organisations confessionnelles.

Nous interdirons les sectes.
Dans les relations internationales comme dans notre pays, la laïcité est une condition de la paix, car elle permet le respect du droit de chaque peuple et de chaque être humain indépendamment de ses convictions religieuses.
Nous débarrasserons donc la politique internationale de la France de ses références à la théorie nord américaine du choc des civilisations qui cherche à diviser le monde en fonction des appartenances
religieuses.

Extrait du programme du Front de Gauche

21/05/2012

Plan d’urgence pour le logement et contre la spéculation immobilière

logement1.gifPROPOSITIONS DU FRONT DE GAUCHE POUR LE LOGEMENT :

Pour faire du logement un droit et une priorité nationale, nous abrogerons la loi Boutin (Molle) et toutes les aides fiscales au logement spéculatif privé. Le logement locatif social sera reconnu comme le logement universel accessible à tous.

Nous engagerons un plan d’urgence national pluriannuel de construction de 200 000 logements publics sociaux par an pendant cinq ans comprenant un volet spécifique de logements étudiants et pour les jeunes. Pour cela nous porterons le budget logement à 2% du PIB en crédits de paiement, et reviendrons à une aide à la pierre à hauteur de 40 % du coût des opérations, avec des prêts publics bonifiés et de longue durée de remboursement.

Nous interdirons les expulsions locatives de toute personne et famille en difficulté économique et sociale. Nous garantirons à chacune et chacun, le droit au maintien dans son logement, par la mise en œuvre d’une sécurité locative mutualisée. Nous mettrons en place une tarification sociale garantissant le droit et l’accès de toutes et tous à l’eau et à l’énergie.

Nous revalorisons l’APL en supprimant le mois de carence de son attribution. Nous rétablirons son caractère rétroactif et inclurons la prise en compte du forfait charge dans le calcul de son montant. Pour favoriser l’accès au logement dans le parc privé, nous supprimerons la caution.

Nous supprimerons le surloyer ainsi que les plafonds de ressources.

Dans un premier temps nous bloquerons les loyers dans le public et encadrerons leur évolution dans le privé par le plafonnement des prix à la vente et à la location, en fonction de la tension dans les territoires.

Dans un deuxième temps, pour garantir l’égalité d’accès de tous à un logement de qualité, la mixité sociale de l’habitat et permettre la baisse des loyers pour le plus grand nombre nous nous fixerons l’objectif que la proportion du loyer et des charges dans le budget des familles n’excède pas 20% de leurs revenus.

Nous appliquerons la loi de réquisition des logements vacants et engagerons un plan de mobilisation des logements vides : réduisant le délai de vacance d’un logement, nous renforcerons les critères de procédure de réquisition et l’abattement annuel de 10 % au bout de la 5e année et d’exonération pour les étrangers.

Nous créerons un service public national et décentralisé du logement, de l’habitat et de la ville.

Ce service public se déclinerait en quatre volets :

• un pôle public financier, appuyé sur la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour financer le logement social.

• un pôle public de la construction pour casser le monopole des majors du BTP et permettre l’abaissement des loyers et des charges.

• une agence nationale foncière et décentralisée au niveau des régions, dotée de fonds d’interventions conséquents, pour lutter contre la spéculation du sol, par une maitrise publique des sols par des baux emphytéotiques et inciter à la construction de logements sociaux dans toutes les communes.

• des outils publics ou à vocation publique et démocratisés dont la mission serait de mettre en œuvre localement le droit au logement avec une gestion démocratisée et consolidée par une représentation renforcée et majoritaire des élus locaux, des représentants des salariés, des associations et des usagers bénéficiant de nouveaux droits de décision et de contrôle.

Nous agirons pour une application résolue de la loi SRU élargie en remontant, à 30 % en zone de tension et 25 % sur le reste du territoire, le seuil minimal de logements sociaux ; dans les communes ne respectant pas la loi SRU chaque programme de construction de plus de 10 logements devra respecter le quota de 50 % de logement social.

En cas de refus, le préfet pourra prendre d’autorité les dispositions nécessaires.

Le financement des crédits alloués au logement social sera assuré par le relèvement du plafond du Livret A à 20 000 euros, la recentralisation de sa collecte par la Caisse des dépôts et consignations, la majoration de 0,55 % de la contribution des employeurs à l’effort de construction pour établir un véritable 1 % logement. Nous taxerons la spéculation financière et immobilière avec la création d’une taxe « contribution logement » de 10 % sur les revenus financiers, et nous supprimerons la taxation des bailleurs sociaux adoptée dans la loi PLF 2011.

Nous soutiendrons les collectivités qui créeront les conditions d’une accession sociale à la propriété.

Nous appuierons l’émergence de projets innovants favorisant l’accompagnement des personnes en demande d’urgence.

Nous agirons pour la généralisation, dans l’ensemble du parc d’habitation public et privé, des normes environnementales, pour l’application des normes réduisant les factures énergétiques et les émissions de CO2 et pour l’émergence d’une filière de l’éco-construction.

10/05/2012

Programme du Front de gauche : « Loin des exercices traditionnels de chiffrage, donner à voir la possibilité d'une autre logique »

pib.jpgLoin des exercices traditionnels de chiffrage, donner à voir la possibilité d'une autre logique

Déclaration des économistes du PCF

De prétendus éléments de chiffrage du programme du Front de gauche ont été avancés dans divers journaux, dont « Le Monde ». Très discutables, ils cherchent à accréditer l'idée que ce programme serait irréaliste, voire dangereux.

Ils montrent surtout que leurs auteurs font fi de la nouvelle logique sur laquelle la mise en œuvre de ce programme permettrait d'embrayer, rompant avec les cercles vicieux de la croissance financière et du chômage, à la racine de l'emballement des déficits et des dettes.

On amorcerait, au contraire, les cercle vertueux d'un nouveau type de croissance tirée par la sécurisation et la promotion de l'emploi, de la formation, des revenus du travail et de remplacement et une grande expansion des services publics, en France et dans ses régions, en Europe.

Faisant reculer tous les gâchis de capitaux et écologiques, grâce à l'intervention des salariés et des citoyens pour changer les gestions d'entreprises, elle mobiliserait l'argent des profits, des fonds publics et du crédit bancaire pour réaliser de grands objectifs sociaux et environnementaux novateurs.

Le programme du Front de gauche, jamais cité par « Le Monde », déclare précisément : « Nous proposons que la BCE finance par création monétaire un Fonds de développement social, solidaire et écologique européen ».

Le produit d'achats de titres de dette publique des différents États de la zone euro par la BCE serait, en effet, affecté, en alimentant ce Fonds, pour une expansion des services publics, différenciée suivant les besoins des divers pays, en vue d’une nouvelle croissance sociale, avec des coopérations de solidarité entre les services publics.

De même, il s’agirait de déployer une « nouvelle mission de service public du crédit … au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement. » Cela concernerait une baisse sélective très forte des taux d’intérêts jusqu’à zéro (voire négatifs, avec une diminution des remboursements) pour un crédit long aux entreprises, avec des taux d’intérêts d’autant plus abaissés que sont programmés et vérifiés de bons emplois et formations, pour des investissements réels, matériels et de recherche et leur efficacité appuyée sur la combinaison des recherches et des formations hardies.

aaa.jpgCe nouveau crédit pourrait être organisé à plusieurs niveaux, local, national et européen, de façon diversifiée et coordonnée. Ainsi, au niveau local, nous proposons des Fonds régionaux publics pour la prise en charge, par des fonds publics, de tout ou partie des intérêts, pour des crédits favorisant l’emploi et la formation avec des investissements efficaces pour une nouvelle croissance réelle.

Au niveau national, nous proposons l’institution d’un Pôle financier public. Il viserait la mise en réseau des institutions publiques et mutualistes existantes (Caisse des dépôts, Banque Postale, Oseo, Caisses d'épargne, Banques mutualistes) ainsi que certaines nationalisations de banques, comme pour Dexia.

Ce pôle contribuerait à impulser des orientations nouvelles, y compris dans tout le secteur bancaire et financier, avec l’avancée de contrôles publics et de dispositions nouvelles, en liaison avec des soutiens publics possibles de recapitalisation des banques. Outre les incitations au nouveau type de crédit, les mesures porteraient notamment contre les activités spéculatives, y compris par la séparation des banques de dépôts et d’investissement, et elles viseraient à conjuguer croissance réelle efficace et progrès social, avec également des taxations dissuasives et incitatives.

On pourrait encore, pour renforcer le Pôle public et le soutien des baisses sélectives des taux d’intérêt, utiliser une partie des énormes fonds publics, gâchés et poussant aux bas salaires, comme ceux dévolus aux exonérations de cotisations sociales (28 milliards d'euros annuels).

Enfin et surtout, ce nouveau type de crédit pourrait s’appuyer sur un autre financement des banques par la BCE, tout particulièrement pour des crédits à long terme. Cela implique de nouvelles missions prioritaires pour la BCE, pour l’emploi et la croissance réelle, contre la priorité actuelle à l’opposition à l’inflation avec l’objectif principal dit de maintien de la stabilité des prix.

Alors que, déjà, la BCE a dû prêter à 1% sur 3 ans plus de 1000 milliards d'euros aux banques, sans aucune condition de critères visant une relance de la croissance sociale, et alors qu'elle a du prendre 217 milliards d'euros de dette publique de pays européens, ce sont donc plusieurs centaines de milliards d'euros qui seraient rendus disponibles pour l'ensemble des pays européens dont la France.

Ces propositions ambitieuses et réalistes du programme du Front de gauche permettent d'aller au-delà des propositions de F. Hollande et du PS mettant en cause la finance, tout en précisant l'audace nécessaire.

Loin des exercices traditionnels de chiffrage, toujours faux car contredits par les réalités ultérieures, auxquels donnent lieu les élections et qui, aujourd'hui plus que jamais, visent à enfermer la réflexion des citoyens dans le fatalisme face aux contraintes réputées indépassables du capitalisme financier en crise, il s'agit de donner à voir la possibilité d'une autre logique.

Yves Dimicoli, Denis Durand, Frédéric Boccara, membres de la commission économie du PCF

27/03/2012

Présidentielle 2012 : le Front de Gauche appelle à la révolution numérique

ordinateur1.JPGEn total désaccord avec la politique numérique de l’UMP, Jean-Luc Mélenchon milite pour que les TIC (technologies de l’information et de la communication) soient mises « au service de l’émancipation des êtres humains ».

Le Front de Gauche prend le numérique à bras le corps. On pourrait croire que le parti du candidat Mélenchon se contente des meetings et des distributions de tracts sur les marchés.

Pas du tout ! Il s’est doté d’un arsenal numérique qui se compose d’un site et d’une webApp compatible avec tous les appareils qui gèrent le HTML5.

Des applis sont également en cours de réalisation. Mais, au-delà de la webcampagne, le parti a des positions tranchées sur les grands sujets liés aux nouvelles technologies.

« Un débat qui n’a jamais eu lieu »

Sophie Duvauchelle (co-responsable de la commission Numérique du Parti de Gauche) et Jérôme Relinger (membre de la direction nationale et responsable de la commission NTIC du PCF) nous ont reçus pour expliquer leur approche.
 
 « Le numérique est avant tout un choix politique, même s’il repose sur une technique. Pour preuve, les dernières révolutions se sont appuyées sur ces technologies. Nous voulons qu’ici aussi, les citoyens s’impliquent », nous explique Sophie Duvauchelle.
 
Pour cela, un wiki a été mis en ligne pour donner la parole à ceux qui désirent la prendre. Il ne s’agit pas seulement d’alimenter une réflexion, mais « d’écrire un projet numérique ambitieux. » À ceux qui pensent que le Front n’a pas de réel projet, Jérôme Relinger répond : « Le numérique nécessite un débat qui n’a jamais eu lieu en France. Dans ce domaine, on ne peut décider à trois et imposer arbitrairement sa vision à l’ensemble de la population. »
Pour ces militants, le débat numérique n’est pas différent des autres projets sociaux : « Des partis (de droite, Ndlr) prônent la concurrence dans le matériel et la non-concurrence dans l’immatériel. Ils oublient que même dans le numérique, c’est l’humain qui prime. Il y a un rapport de force entre la société du péage et celle du partage. » Le lien avec l'Hadopi et la licence globale est fait.

S'inspirer du modèle de la Sécurité sociale

Pour le Front de Gauche, la loi mise en place par l’UMP est le « poisson pilote » d’un projet mondial de contrôle qui apparaît avec l’Acta. Quant à la licence globale, elle ne répond pas réellement aux enjeux posés. D’autres alternatives sont explorées comme l’adaptation du modèle de la Sécurité sociale à celui de la culture ou en créant un service de téléchargement public. « La culture est, comme la santé, un bien commun qui doit être accessible à tous, précise Sophie Duvauchelle. Il faudrait mettre en place un système de cotisation qui est plus juste qu’une taxe. » Pour Jérôme Relinger, il est préalablement nécessaire de « reconstruire un pôle public des télécommunications composé d’acteurs du public et du privé ».
 
Dans tous les cas, comme l’a affirmé Jean-Luc Mélenchon à différentes occasions, le Front de Gauche est anti-Acta, pour la protection des données personnelles, pour la neutralité du Web, pour le logiciel libre et pour la création d’une discipline scolaire adaptée aux enjeux. Cela a le mérite d'être clair !
 
Enfin, nous avons demandé aux deux responsables s’ils se sentent proches d’organisations comme le Parti Pirate ou les Anonymous. « Le Parti Pirate ne présente pas de candidat et ne veut pas s’engager pour l’un ou l’autre », explique Jérôme Relinger.
 
Quant aux internautes masqués, Sophie Duvauchelle est claire : « Nous sommes parfois d’accord avec les combats qu’ils mènent, mais la plupart de leurs actions sont contre-productives, comme le blocage du site du Parlement européen. Cela ne débouche sur rien. Et puis, le temps de la révolte n’est pas celui de la révolution. » Les idées avancées par le Front sont effectivement révolutionnaires. Seront-elles reprises ou débattues par les autres partis qui, dans ce domaine, ont moins d’imagination ?
 
Publié par 01.net

09/02/2012

LIBEREZ L’INFORMATION ! MEDIAS, LES PROPOSITIONS DU FRONT DE GAUCHE

audiovisuel public , front de gauche, presse écrite, Quotidiens, france télévisions,Le Front de Gauche, et plus particulièrement le Parti communiste Français, ses dirigeants, ses parlementaires, ses militants sont pratiquement interdits d’antenne, et depuis des années. Une règle d’or est aujourd’hui inscrite sur les frontons des radios et télévisions publique : la quasi interdiction d’accès à ce parti.

A titre d’exemples citons RTL, première radio de France : 250 invités politiques, un communiste, le Grand Jury, en un an, 50 invités, 0 communiste. Europe 1, 62 invités, 1 communiste. France Inter, 95 invités, 1 communiste. France Télévision, la télévision publique, aucun invité dans aucune des ces grandes émissions depuis des années, et ne parlons pas des autres émissions ou débats où l’interdiction d’expression est totale. Le journal l’Humanité, et ses journalistes subissent le même sort que cela soit dans les revues de presse ou la participation à des débats relève de la censure la plus impitoyable contrairement par exemple au Figaro appartenant au sénateur UMP Serge Dassault omniprésent.

Pour ce qui concerne le Front de Gauche les derniers chiffres publiés par le CSA pour le mois de janvier sont aussi éloquents.

Le Front de Gauche est largement pénalisé après avoir été « réduit » en 2011 à un temps d'antenne inférieur à 3 % . Le Front de Gauche a disposé en janvier de la moitié du temps de parole qui devrait lui être attribué. Pire, il est réduit à la marginalité sur la plupart des principaux médias. Citons par exemple France Inter (2,7% du temps pour le Front de Gauche), France Info (2,9%), Europe 1 (1,8%) TF1 (3,7%), France 3 (3,82 % des émissions d'information), M6 (moins de 1% tandis que le FN atteint 60% !), BFM-T(3 %) !

audiovisuel public , front de gauche, presse écrite, Quotidiens, france télévisions,POUR LIBERER LES MEDIAS ET PERMETTRE LA LIBRE EXPRESSION DANS NOTRE PAYS bafouée quotidiennement le Front de Gauche a proposé dans une tribune une série de propositions :

 Les médias et le projet du Front de Gauche, pour une alternative démocratique par Jean-François Téaldi - journaliste,syndicaliste, coordinateur du Front de Gauche Médias (PCF) ; Jean Bigot- producteur, Responsable médias Convergence et Alternative ; Claude Michel - syndicaliste Spectacle, Responsable Médias GU ; Daniel Matias-journaliste, Responsable Médias PG.

De la situation de notre pays et de la crise systémique en cours, les médias dominants donnent une image souvent déformée : en véhiculant une culture de la peur par une « surmédiatisation » des faits divers sur toutes les chaines, en invitant les économistes de « la pensée de marché » et très peu les « économistes atterrés », en donnant peu d’audience à la question sociale et aux conflits du travail, ils entretiennent un sentiment de fatalité.

audiovisuel public , front de gauche, presse écrite, Quotidiens, france télévisions,Ainsi se forge une opinion commune, un discours partagé par la quasi-totalité des commentateurs où seules les solutions libérales, quelque soit la variante, sont données comme raisonnables, crédibles, renvoyant les nôtres du côté de l’aventurisme. Le pluralisme des idées et des conceptions du monde reste donc très réduit surtout dans les grands médias audiovisuels. Des réformes profondes devront être mises en œuvre si on veut un « saut qualitatif » en matière de démocratie et faire vivre le pluralisme.

Une perception diffuse de ces réalités existe pourtant car la confiance déclarée par les français envers les médias reste faible depuis de longues années. L’impact médiatique sera d’autant plus dilué que des sources alternatives d’informations seront accessibles permettant une « écoute oblique » de résistance et de distanciation ; or, l’accès à une presse « engagée » ou aux médias offrant une information différente, reste très réduit, alors que la crise de la presse écrite est marquée par le recul du lectorat de la presse d’opinion, faiblement compensée par les nouveaux médias sur internet.

audiovisuel public , front de gauche, presse écrite, Quotidiens, france télévisions,Cette situation n’est pas le fruit d’une génération spontanée : La plupart des grands organes de presse et d’information sont des entreprises capitalistes dirigées comme telles dans l’intérêt financier de leurs actionnaires, et par conséquent dans une recherche prioritaire de rentabilité (l’information est traitée comme un produit de consommation courante). Les grands groupes industriels, principalement ceux qui vivent de la commande publique (Bouygues, Lagardère, Dassault, etc.), ont investi dans les médias audiovisuels et les grands titres de presse, provocant une très forte concentration capitalistique que l’on retrouve aussi dans les quotidiens régionaux.

LES PROPOSITIONS

De nouveaux dispositifs anti-concentration

Nous proposerons une loi contre les concentrations dans la presse, les médias et l’audiovisuel, pour les libérer des logiques financières et du diktat de l’audimat, afin de leur permettre d’accomplir leurs missions au service du pluralisme de l’information et de la culture. Des dispositifs anti-concentration précis devront être mis en place en prenant en compte à la fois des critères quantitatifs ( nombre de canaux ou titres possédés) et d’audience. En ce qui concerne TF1 qui bénéficie d’une concession et ne respecte pas le cahier des charges, nous relancerons un appel d’offre pour l’exploitation de la concession.

Refonder le service plublic

On aimerait constater des différences notables entre le privé et le public : ce n’est pas toujours le cas en matière de pluralisme de l’information. Peu de différence donc sur les lignes éditoriales entre le public et le privé même si sur certains journaux de Radio – France, de France 3 ( régionaux et nationaux) ou d’Arte, une place pour le pluralisme est de mise. Depuis de longues années le service public de l’audiovisuel est maintenu dans une situation de sous financement qui ne lui permet pas un véritable développement. Mais les raisons économiques ne sont peut-être pas les seules : course à l’audimat pour arracher des parts du marché publicitaire certes mais également manque d’audace dans la programmation qui contribue au formatage des esprits.

Une gauche digne de ce nom devra revenir sur la régression démocratique que représente la nomination des Présidents de chaines publiques par le Président de la République ; mais au-delà, la démocratisation du service public passe par une autre composition des Conseils d’administration, avec une place centrale pour les représentants des salariés et des usagers, mais aussi par d’autres choix éditoriaux et de programmes permettant une véritable différentiation avec le privé.

Nous créerons un Pôle Public des Médias qui rassemblera les réseaux de diffusion, de communication et les moyens de production de France télévisions, Radio France, l'audiovisuel Extérieur de la France (RFI, TV5 Monde, France 24), CFI, Euro news, l’INA et l’AFP.

Les médias associatifs et coopératifs ont toute leur place au sein du service public : nous devons leur garantir les moyens de leur indépendance économique et idéologique.

Les « décrets Tasca » seront abrogés et nous reconstituerons un pôle public de production au service du Pôle public des médias, autour des moyens de France télévisions, notamment ceux de France 3 et des Outremers 1ere/RFO.

La pérennité de financement de l’audiovisuel public sera inscrite dans la Constitution comme le préconisait le Rapport Clément. L e niveau de la redevance sera porté par étapes au niveau moyen européen, modulé en fonction des revenus, avec assujettissement des résidences secondaires ; un élargissement du prélèvement sur les recettes publicitaires des chaînes privées et sur le chiffre d’affaires des opérateurs de télécommunications sera assuré pour alimenter un fonds de répartition géré par l’État, en faveur du Pôle public des médias, de la presse écrite d’information générale à faibles ressources publicitaires et de l’AFP.

Autre motif d’inquiétude, l’état actuel de la production de l’information. Les menaces qui pèsent sur le statut de l’AFP mettent en péril l’indépendance – déjà bien entamée par les pressions du pouvoir – du principal pourvoyeur d’informations pour les médias hexagonaux. Dans notre programme, l’AFP conservera son statut et sera associée dans un GIE avec France télévisions pour développer des projets communs.

Création du Conseil National des médias

La Constitution garantira l’indépendance des médias à l’égard du pouvoir politique et des puissances de l’argent. Nous créerons un Conseil National des Médias, en lieu et place du CSA, composé d’élus, de représentants des professionnels et des usagers, chargé de veiller au respect de la responsabilité publique et nationale, et de favoriser la création de coopératives de presse.

Des états généraux des médias

audiovisuel public , front de gauche, presse écrite, Quotidiens, france télévisions,Constitués de professionnels, de parlementaires, de syndicats et d’associations, ils seront un espace de suivi de l’activité des médias Les EGM pourront interpeller le Conseil National des Médias ou les Conseils d’administration des entreprises du pôle public.

Internet et les réseaux de diffusion et de communication

Nous abrogerons la loi Hadopi, créerons des plateformes publiques de téléchargement, et engagerons une concertation pour garantir les droits, moraux et à rémunération, des auteurs par une mise à contribution des fournisseurs d’accès, des opérateurs de télécommunications et du marché publicitaire.

Nous assurerons la maîtrise publique des infrastructures, des centres de production, de diffusion, de recherche et des réseaux d’information.

Nous reconstituerons un pôle public industriel de télécommunication dont le noyau sera constitué par TDF et France Telecom/Orange re-nationalisées, qui géreront les infrastructures financées par les fonds publics.

De nouveaux droits pour les salariés

Il serait vain et injuste de s’en prendre aux journalistes comme tous complices des dominants du champ ; non qu’un journalisme de connivence constitué d’une « élite » de quelques éditorialistes, de quelques « grands noms » (« les nouveaux chiens de garde », pas tous très nouveaux d’ailleurs !), ne soit à l’œuvre comme messager des dominants et de la pensée de marché mais parce que le monde journalistique ne lui est pas réductible. Les journalistes sont frappés par une précarité croissante (un rapport parlementaire récent parle même de paupérisation), des conditions de travail qui ne laissent que rarement le temps de l’approfondissement et du recul par rapport aux faits bruts, rentabilité de l’information oblige ! Déjà en décembre 1995, Pierre Bourdieu intervenant auprès des grévistes du mouvement social d’alors indiquait : « La précarisation entraine des formes de dépendance et de soumission particulièrement funestes dans les entreprises de diffusion culturelle, radio, télévision ou journalisme, par l’effet de censure qu’elles exercent ».

C’est pourquoi nous agirons pour améliorer les conditions de travail des journalistes, pour « déprécariser », afin de permettre une information indépendante, pluraliste et de qualité. Nous souhaitons donner un statut légal aux entités rédactionnelles et légiférer pour assurer une étanchéité entre les actionnaires et les rédactions. Les droits des salariés et de leur représentation dans les Conseils d’administration seront accrus dans toutes les sociétés. Une réforme de l’imposition des groupes privés de communication sera instaurée en fonction de leur politique de l’emploi en CDI (moins de 5% de précaires), de leur respect des conventions collectives et de la Charte des droits et devoirs des journalistes ; les aides régionales y seraient conditionnées [mise en place dans chaque Conseil Régional d’une Commission tri-partite (élus, employeurs, syndicats) d’attribution et d’utilisation des aides s’appuyant sur les Comités d’entreprises de presse ou DP].

Pour relancer la presse écrite et le pluralisme

audiovisuel public,front de gauche,presse écrite,quotidiens,france télévisionsLa situation de la presse écrite suscite une réelle inquiétude : La baisse des revenus publicitaires a fragilisé l’ensemble des acteurs, et le recul de la diffusion, qui n’est pas nouveau, s’aggrave. Nous devons relever le défi d’une relance de la presse écrite et du pluralisme. A cet effet, nous lancerons de véritables Etats Généraux de la Presse en collaboration avec les partis politiques, les syndicats, les associations spécialisées.

Nous créerons une structure de régulation démocratisée qui aura autorité sur toute la chaîne depuis la fabrication jusqu’à la distribution.

Nous conforterons les principes coopératifs de distribution mis en place à la Libération par un soutien accru au réseau de distribution et de vente des journaux. Nous recapitaliserons Presstalis avec des apports de la Caisse des dépôts, voire de La Poste.

Il faudra refonder le système des aides directes et indirectes à la presse qui bénéficient en premier lieu aux plus grands groupes, à l’inverse de ce que propose le Rapport Cardoso. En ce qui concerne les aides directes, le nouveau Fonds stratégique de développement de la presse doit aider en priorité à la modernisation des titres qui n’ont pas les moyens de le faire ; l’aide aux transports (réduction tarifaire SNCF), l’aide au portage et l’aide à la distribution, doivent être attribuées en priorité aux titres indépendants des grands groupes. Pour les aides indirectes, nous devons revoir le régime spécial de provisions pour investissement qui n’intéresse que les titres bénéficiaires ; revoir les tarifs postaux préférentiels en ne les accordant qu’en fonction des volumes de publicité et en privilégiant les journaux à faibles revenus publicitaires ; revenir sur le régime dérogatoire des cotisations de Sécurité sociale des porteurs de presse et revoir le statut des correspondants locaux de presse

Les quelques imprimeries restantes sont menacées de disparition et sont quasiment toutes situées en région parisienne. Il faudra créer un pôle national public d’impression avec des antennes en régions.

L’Education nationale lancera un plan d’abonnement aux quotidiens nationaux et quotidiens régionaux pour chacune des 180.000 classes de lycées et collèges. Ils serviront à la mise en place d’un programme de lecture de la presse écrite en collaboration avec le CLEMI.

Des ruptures s’imposent donc car nous considérons les enjeux médiatiques comme des enjeux décisifs, profondément politiques car touchant à la « bataille de l’imaginaire » et s’inscrivant dans notre projet culturel et d’émancipation humaine. Encore faut-il que nos propositions puissent être entendues et débattues : gageons que cet article y contribue !

(Forum Médias du Front de Gauche-1er février 19h-Salle des Fêtes-Malakoff)

Jean-François Téaldi, Jean Bigot, Claude Michel, Daniel Matias

 

06/02/2012

Les douze mesures du Front de gauche pour l’école de l’égalité

education, enseignement, front de gaucheDepuis plusieurs années déjà, et notamment depuis la loi Fillon de 2005, les attaques contre l’école maternelle et primaire, le collège, le lycée et les universités, contre les enseignants et les postes, sont nombreuses et récurrentes. En les multipliant et en accélérant le rythme, la politique de Nicolas Sarkozy a réussi, en quatre ans et demi, à mettre à terre le service public d’éducation.

L’école de l’égalité s’inscrit dans le projet global du Front de gauche et nécessite des ruptures radicales avec l’ordre établi.

Ce projet nécessite une mobilisation de toutes les forces de notre société à la fois pour en débattre, en préciser les grands axes et agir pour les faire aboutir. C’est un instrument essentiel pour répondre aux attentes et aux besoins, et contribuer à construire une autre société.

education, enseignement, front de gaucheDouze propositions pour refonder une politique nationale d’éducation :

1. Tous capables ! Parce que les différences entre les élèves ne sont pas naturelles mais socialement construites, que l’échec scolaire n’est pas une fatalité, l’affirmation de la capacité de tous les élèves à entrer dans les apprentissages scolaires est le fondement du projet éducatif.

2. L’urgence : un plan de lutte contre les inégalités. L’égalité scolaire implique la gratuité réelle des études pour tous. Des critères nationaux devront être (re)pensés et mis en œuvre pour mettre en place l’école de l’égalité, quelles que soient les ressources des collectivités locales. Ainsi, les fonds sociaux et d’aide à la restauration seront rétablis à la hauteur des besoins. Des postes d’assistants sociaux scolaires seront créés. Nous mettrons en place des observatoires des inégalités rassemblant, dans les territoires des élus, des parents, l’ensemble des personnels de l’éducation nationale et des élèves, à partir du collège, ainsi que des personnalités associées.

3. Un service public d’éducation national pour garantir un même accès à l’éducation sur tout le territoire en éradiquant les logiques de concurrence qui sabordent notre système éducatif. Nous en finirons avec les politiques d’autonomie libérale et mettrons un terme à la politique ségrégative de Nicolas Sarkozy en matière de carte scolaire en faisant primer l’intérêt général. Une sectorisation repensée sera mise en place, fondée sur de nouveaux redécoupages, fidèle aux réalités locales, concertée avec tous les acteurs des territoires et encadrée par des observatoires locaux de la mixité sociale.

4. À formation commune, qualification égale. Nous garantirons le droit à une qualification égale à ceux qui ont suivi une même formation : défense du cadre national 
des diplômes, validation de toutes les années d’études dans les conventions collectives.

5. Construire une culture commune ambitieuse. Le commun est porté par des valeurs laïques, les mêmes contenus de savoirs pour tous et par les modalités d’apprentissage, qui privilégient l’apprendre ensemble, l’exercice de la pensée et l’autonomie intellectuelle. Les mêmes programmes doivent être enseignés à tous jusqu’à la fin du collège pour que l’orientation dans les différentes voies du lycée, générale, professionnelle ou technologique, soit un vrai choix. Nous développerons les passerelles entre les voies. L’investissement de l’État dans l’enseignement professionnel sera augmenté de 50 % pour que les enseignements techniques professionnels et généraux soient d’égale qualité. Parce qu’il faut du temps pour apprendre à tous des savoirs plus complexes, la scolarité obligatoire sera portée à dix-huit ans.

6. Défendre et transformer l’école maternelle. L’école maternelle sera obligatoire à partir de trois ans, accessible dès deux ans pour les familles qui le souhaitent. Réduction des effectifs et refonte des programmes permettront à tous les enfants, en particulier ceux issus des classes populaires, de devenir élèves.

7. Refonder l’école sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre. Les programmes et l’ensemble de l’école devront être refondés sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre les savoirs scolaires afin de réduire l’échec scolaire, de donner à tous les clefs pour entrer dans les apprentissages scolaires, s’émanciper, et ce dans tous les champs de la connaissance. Le service public d’éducation nationale devra prendre en charge tous les apprentissages nécessaires pour réussir à l’école : il faut en finir avec la délégation aux familles, aux collectivités locales ou aux cours privés. L’école doit se faire à l’école.

8. Redonner sens au métier d’enseignant est une priorité. Une nouvelle réforme de la formation des enseignants articulera formation de haut niveau dans la ou les disciplines à enseigner, formation professionnelle et ouverture à la recherche et s’appuiera sur des prérecrutements. Nous soutiendrons la relance de la recherche en éducation, la formation continue et la création de temps d’échanges pédagogiques, de réflexion et d’élaboration dans les établissements. Nous renégocierons les règles de gestion pour en supprimer tout arbitraire. Le statut de fonctionnaire d’État, garantie de la liberté pédagogique et de l’égale qualité du service public sur tout le territoire, sera renforcé. Il ne saurait être question d’accroître la charge de travail des enseignants ou de diversifier leurs tâches.

9. Tous les parents ont leur place à l’école. Nous créerons un statut de représentant de parents d’élèves pour permettre à tous les parents de participer à la vie des établissements. Des temps et des lieux aménagés pour les rencontres avec l’équipe éducative devront être mis en place.

10. Associations éducatives et pédagogiques laïques partenaires de l’école publique (associations complémentaires de l’école, mouvements pédagogiques et d’éducation populaire). Ces associations ont toujours agi avec, dans et autour de l’école. Elles contribuent à la promouvoir, à la rendre plus démocratique et font vivre les valeurs de laïcité et d’éducabilité de tous. Nous proposons de pérenniser leurs financements et de promouvoir leur action.

11. La politique d’éducation doit aussi s’adresser aux jeunes en voie de délinquance ou de déscolarisation. Nous privilégierons la prévention et nous abolirons les lois sécuritaires dérogeant aux principes de l’ordonnance de 1945. Nous travaillerons à la protection des jeunes en créant des structures d’accueil et en formant des personnels éducatifs et judiciaires. Les collectivités locales doivent retrouver les moyens pour aider les travailleurs sociaux et les familles qui demandent l’aide éducative à domicile pour les mineurs comme pour les jeunes majeurs.

12. Dépenser pour l’école, c’est investir dans l’avenir. Nous stopperons les suppressions de postes et engagerons un plan de recrutement dans l’éducation nationale sous statut de la fonction publique d’État rétablissant, notamment, tous les postes supprimés depuis 2007. Dans l’immédiat, nous proposons de porter la part du budget de l’État consacré à l’éducation de 5,6 % à 7 % du PIB (*).