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06/10/2023

Les flops du programme des “Jeunes NUPES”

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Au terme de “nuits de négociation”, les “Jeunes de la NUPES” ont annoncé en grande pompe avoir réussi à se mettre d’accord sur un programme en 166 mesures. Ils entendent prouver ainsi que les clivages au sein des partis de gauche ne seraient pas indépassables, et utilisent ce document pour appeler quotidiennement à l’union les responsables politiques de gauche. 

Pour vous, l’Avant-Garde résume le programme en 10 mesures phares, censées faire consensus à gauche. 

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Énergie : du flou artistique

Plusieurs propositions du “programme” sont absolument contradictoires entre elles. Florilège. 

La proposition 5 défend la “création d’acteurs publics européens de l’énergie”. On suppose donc que cela implique de pousser en avant l’intégration européenne en renonçant à un opérateur national comme EDF. 

Quelle n’est pas notre surprise de voir la proposition 63 “défendre les monopoles publics pour l’énergie”. Ce qui implique le retour en France d’un monopole EDF-GDF nationalisé. Et exclut donc tout acteur “européen”, même public. 

Mais, poussant la contradiction au bout, la proposition 102 revendique des aides publiques pour “permettre le déploiement de systèmes énergétiques locaux” associatifs ou d’économie sociale et solidaire. On se demande bien comment cela serait compatible avec un monopole public. 

Bref, la prétendue union sur la question énergétique a été atteinte en formulant dans le “programme” trois positions différentes, l’une délégant la souveraineté énergétique à d’hypothétiques acteurs européens, l’autre à des systèmes locaux associatifs, le dernier à un monopole public. 

Pour les communistes, le choix est clair, nous voulons un monopole public de l’énergie, intégrant sous forme d’EPIC l’ensemble de la galaxie de sociétés que sont devenus EDF et GDF, mais aussi le géant pétrolier Total. Ainsi, nous garantirons la souveraineté des salariés et des usagers sur le principal outil de la transition écologique. 

Les Jeunes NUPES, VRP des marchands de canons européens ? 

Sur la question urgente de la paix, les désaccords à gauche sont connus, notamment concernant les ventes d’armes. La position commune sur la question était donc particulièrement attendue. La voici, accrochez-vous : 

Proposition 157 : “Mettre en place une obligation d’achat d’armements en interne de l’UE afin de garantir des débouchés européens pour les industries de défense européennes.”

D’aucuns auraient parlé de paix, de souveraineté nationale sur l’armement, de coopération dans le cadre d’un nouvel accord débarrassé de l’OTAN. La garantie des débouchés de Heckler & Koch ne nous était pas apparue comme l’urgence du moment.

Que faire des traités austéritaires ? 

Sur le sujet majeur des traités budgétaires imposant l’austérité en Europe, il semble encore que l’unité ne soit que de façade, tant les propositions sont contradictoires entre elles. 

La proposition 56 revendique ainsi d’ “abroger le Pacte de Stabilité et de Croissance et ses critères budgétaires”, elle est ainsi très proche de la proposition 52 : “sauver les services publics et les droits sociaux en sortant des règles de limitation des dépenses publiques”. Cela dit sensiblement la même chose, mais a l’avantage de gonfler le nombre de propositions “communes”. 

Mais la contradiction arrive. La proposition 61 consiste à “inscrire dans le droit Européen que le non-respect du Pacte de stabilité et de croissance, ne peut entraîner l’exclusion de la zone Euro.” On ne voit pas bien pourquoi ajouter dans le droit Européen une mention à un traité abrogé, mais peut-être qu’on a mal compris, car la proposition 24 réclame d’ “adopter une méthode de calcul du déficit public n’incluant pas les dépenses dirigées vers la bifurcation écologique”.

Alors, ces règles sur le déficit public, on les garde, on ne les garde pas ? Difficile de condamner en bloc des traités que tous leurs partis ont soutenus, à un moment ou un autre. Seuls les communistes se sont systématiquement opposés aux traités austéritaires.

Abandonner définitivement la souveraineté budgétaire ? 

La proposition 60 consiste à “mutualiser les dettes des pays de la zone Euro” et les auteurs assument le fait que cela impliquerait un “ministère des Finances de la zone Euro”. Il s’agit d’un abandon de souveraineté terrible, qui consiste à livrer pied et poings liés les finances de l’État à l’Union Européenne, le parti pris de cette proposition est définitivement fédéraliste. 

Cependant, là encore, l’unité se fracture. La suite de la proposition demande comme “première étape”, pas plus acceptable selon nous, de créer une agence européenne de la dette chargée de gérer la dette de manière “non mutualiste”. 

Pas touche aux monopoles bancaires !

Les jeunes NUPES rêvent de créer des banques. La proposition 59 veut autoriser la BCE à prêter aux États. La proposition 88 veut “transformer la Banque européenne d’investissement pour lui permettre d’investir massivement dans la planification écologique en travaillant en lien avec la Banque centrale européenne”. Y en a un peu plus, j’vous l’mets quand même ; la proposition 19 veut “créer une banque européenne pour le climat et la biodiversité, qui pourra prêter aux États et à l’économie réelle”.

Alors, c’est joli, mais les grandes absentes de tout ça, ce sont les grandes banques ! Les Société Générale et BNP, banques structurelles au niveau mondial, que les communistes veulent nationaliser et intégrer dans un grand pôle public bancaire… C’est un peu plus ambitieux que de créer de nouvelles banques à partir de rien sous l’égide de l’UE, mais ça nécessite une vraie confrontation avec le capital. 

Que leur proposent les jeunes NUPES à ces grandes banques ? Séparer les banques de détail des banques d’investissement (proposition 73), interdire “progressivement” la titrisation des crédits bancaires (proposition 76) et mettre en place un système commun de réassurance de garantie des dépôts (proposition 74). En clair, ils veulent de simples mesures de régulation capitaliste d’urgence pour empêcher la crise de 2008. Désolé Marty McFly, elle a eu lieu. 

Sauver la planète par l’économie de marché ? 

Attention, tour de magie. Au fil des 166 mesures, il y a une grande constante méthodologique : toute la transition écologique repose sur la taxation du carbone et la régulation d’un marché des droits à polluer, dans le plus pur style libéral. 

La proposition 2 défend la “taxation du carbone aux frontières”, comme la proposition 3, qui veut “réformer et élargir le Mécanisme d’ajustement Carbone aux Frontières afin d’assurer une taxe carbone conforme aux objectifs de l’Accord de Paris”. Tout comme la proposition 5 qui veut “revoir le fonctionnement libéralisé du marché de l’électricité et du carbone”. La proposition 6 veut “taxer les pratiques climaticides” et la proposition 71 veut “mettre en place une taxe socio-environnementale aux frontières de l’Union européenne”

La proposition 92 revendique de “réformer le système d’échange des quotas d’émissions de l’Union européenne”, enfin la proposition 93 veut, tout de même, “abroger l’extension du marché carbone au transport et au logement des ménages qui pénalise les classes populaires”. 

Ouf ! Après avoir lu tant de redondances sur la taxe carbone et le marché des droits à polluer, on pourrait croire que les jeunes NUPES adhèrent à la prétendue solution libérale d’une régulation de la pollution par le marché. Heureusement, il n’en est rien. Arrive la proposition 94 “À terme, l’objectif est de sortir de la logique de marché et du droit à polluer.”

Pour un consensus, c’est un consensus ! De la solution alternative proposée, on ne saura rien. 

Éloigner la protection sociale des citoyens

La proposition 34 consiste à “créer une allocation d’autonomie pour les jeunes européen.nes entre 18-25 ans.” et la proposition 40 à “créer un revenu de solidarité actif (RSA) européen à partir de 18 ans. Ce revenu devra être supérieur ou égal à 60 % du revenu médian de chaque État membre.”

Ces mesures consistent à confier à l’Union Européenne la protection sociale, donc à l’éloigner des réalités locales. Il s’agit d’abord d’un transfert de plusieurs milliards d’euros de budget de l’État vers l’UE, mais surtout d’une négation des réalités différentes des peuples européens. Une allocation européenne de 18 à 25 ans uniforme est-elle pertinente quand les Suédois quittent le domicile parental à 19 ans en moyenne et les Italiens à 33 ans ? 

Derrière ces propositions se cachent à la fois une ambition fédéraliste, et l’adhésion au très libéral projet de revenu universel. Les communistes y opposent un projet de sécurité sociale, où les travailleurs cotisent pour se protéger mutuellement, en assurant une continuité des revenus dans tous les moments de la vie, sans s’en remettre à un revenu universel versé par l’État qui a surtout pour but de diminuer le montant du salaire dû par l’employeur pendant les périodes d’emploi. 

Qu’en conclure ? 

À la fin d’une lecture fastidieuse, l’impression qui se dégage de ce programme est celle d’une répétition poussive de propositions identiques, puis de retours totalement contradictoires sur les mêmes sujets. Manifestement, l’opération de communication visant à annoncer le nombre maximal de positions communes a impliqué de sacrifier la cohérence, l’inflation de proposition masquant mal les désaccords de fonds. 

18:59 Publié dans ACTUALITES, Jeunesse communiste | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/02/2015

Loi Macron Refusons la France « Low cost » qu’ils veulent construire !

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Notre avenir c'est la justice sociale !

Quelle France voulons nous ?

Le gouvernement ne répond pas aux demandes et aux besoins des jeunes travailleurs, étudiants, lycéens, apprentis, précaires, une nouvelle étape vient d’être franchie par la loi Macron. Le Ministre de l’économie, ancien banquier d’affaire a choisi son camp ; celui de la finance et du capital, au détriment de notre avenir ! Ce qui se trame c’est l’avenir de notre pays ? Quelle France voulons-nous ? Celle où les salariés sont privés de droit, les transports privatisés et moins réguliers, où les étudiants sont empêchés de réussir leur étude ? NON, nous voulons une France où les besoins de la population sont couverts, cela est urgent et possible !

Travail du dimanche : la bombe libérale !

La loi Macron prévoit une dangereuse déréglementation du travail de dimanche : les patrons pourront déroger à l'obligation du repos dominical pour des motifs arbitraires. Cette bombe libérale sera le début de nouveaux reculs pour la jeunesse et ses droits : la généralisation du travail de dimanche menace l’idée même de repos, de temps libéré pour réussir ses études ou son apprentissage en révisant et pour accéder à des activités sportives et culturelles. Il s’agit d’un chantage, puisque les salaires sont trop bas nous sommes obligés de travailler en plus le dimanche. Une solution : Augmenter les salaires !

Le gouvernement veut aussi libéraliser le travail nocturne sans de vraies contreparties financières pour le salarié, alors que celui-ci est nuisible pour la santé.

Alors que 73% des étudiants sont déjà contraints de se salarier et que le taux de chômage des jeunes est au double de la moyenne nationale, le gouvernement pense-t-il vraiment que cette mesure est efficace ? Le menu qui va nous être proposé est encore une fois le même : une série de contrats précaires qui ne vont pas résoudre la situation de chômage structurel de la jeunesse et qui vont amener les étudiants sur la voie de l’échec scolaire.

Le dimanche, les étudiants veulent réviser pas travailler !

Pour les Etudiants Communistes, université ne rime pas avec précarité. Pour nous qui suivons des études et qui subissons tous les jours l’insuffisance du système actuel des aides sociales, quelle serait la « liberté » de choix ? Les étudiants ne veulent pas travailler le dimanche ou la nuit ! Ils veulent avoir les moyens de vivre décemment sans risquer d’échouer leurs études pour gagner les moyens de subsistance !

Une politique transport à contre sens :

Au programme du grand charcutage du pays, le transport fait suite au travail du dimanche. Alors que dans de nombreux endroits, nous n’avons pas assez de trains pour nous déplacer, que les tarifs augmentent, que dans de nombreux endroits….le gouvernement et le ministre Macron ont eu une idée lumineuse : aux plus riches des trains sur les grandes lignes, à tous les autres des bus, livrés au privé, des bus qui sont plus lents, moins fiables au niveau des horaires, plus polluants qui vont nous rendre la vie plus difficile et plus coûteuse pour aller à la fac, au lycée, au CFA ou encore travailler. Pour ce faire ils veulent casser la SNCF, le service public du rail pour offrir aux entreprises privées, sur notre dos, un marché juteux qui ne satisfasse en rien nos besoins.

jc_hd.jpgLa casse des droits des salariés ça suffit !

Dans la construction d’une France « Low cost » qu’elle nous promet la loi Macron propose de casser un organisme historique de protection des droits des salariés et de la salubrité de leurs lieux de travail les CHST (Conditions d’hygiène et de Sécurité au Travail). Le projet de loi prévoit également la transformation des prud’hommes et la réduction du nombre de juges syndicaux élus. Enfin les droits d’intervention des salariés dans les entreprises, déjà bien maigres, sont encore attaqués ?

Quelle est l’utilité d’attaquer les droits des salariés ? Depuis 30 ans c’est cette logique qui prime et depuis 30 ans le chômage, les inégalités augmentent ? Quelle est l’utilité de se former, d’étudier, d’engranger des diplômes si c’est pour, ensuite, trouver des conditions de travail dégradées ?

La seule utilité, c’est le profit des patrons, ce n’est ni l’avenir de la jeunesse et des étudiants, ni l’amélioration de l’économie du pays !

JEUNESSE COMMUNISTE

15:44 Publié dans Jeunesse communiste, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunes communiste, loi macron | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

12/08/2014

Le troisième assassinat de Jaurès

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jauresfils1.jpgLouis Jaurès, fils de Jean Jaurès est né le 27 août 1898. L’adolescent s’engage par anticipation, fin 1915, parce que « quand on a l’honneur d’être le fils de Jaurès, on doit donner l’exemple. L’internationalisme philosophique n’est point incompatible avec la défense de la patrie quand la vie de celle-ci est en jeu. »

C’est presque mot pout mot cette pensée du père : « Un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène ».

Le 3 juin 1918, aspirant au 10e bataillon de chasseurs à pied, il est gravement blessé à Chaudun, dans l’Aisne et il meurt quelques heures plus tard à Pernant.

En 4 ans, la guerre aura enlevé à Louise Jaurès, son mari et son fils.

Poursuivant en bloc les Jaurès jusque dans la tombe, le maire de la commune de Pernant refuse que le corps du jeune homme soit inhumé là où il est mort et qu’une stèle à sa mémoire soit érigée après-guerre. Car ce patriote mort au combat portait le nom de Jaurès. Jaurès, un socialiste authentique, un partageux, un ami des gueux.

Il faudra attendre le 15 novembre 1936 pour que le président du conseil, le socialiste Léon Blum puisse inaugurer une stèle à sa mémoire à Chaudun (Aisne), pas à Pernant.

100 ans après la mort de son père et le début de la première guerre mondiale, une poignée de militants sont venus lui rendre hommage. L'hommage rendu par un président socialiste en 1936, n'a pas été renouvelé par un autre président socialiste aujourd'hui en exercice qui n'a pas eu cette délicatesse, dommage et symbolique !

29/05/2014

CONTRE LE FHAINE : DES DIZAINES DE MILLIERS DE JEUNES DANS LES RUES

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jcfn1.jpgAprès le résultat inquiétant obtenu par le Front National, en quelques heures plusieurs dizaines de manifestations ont été organisé dans toute la France de manière improvisé rassemblant des dizaines de milliers de jeunes.

À l’origine de cette mobilisation, une simple page Facebook, lancée le soir des élections européennes par un lycéen marseillais. Lucas Rochette-Berlon est sidéré d'entendre Laurent Delahousse dire à José Bové sur France 2 : "ce soir il n’y aura peut-être personne dans les rues de France".

jeunes communistes,fn,manifestation,parisLe jeune homme de 17 ans décide alors d’agir et organise dans la foulée une "marche citoyenne" à Marseille, pour "montrer" au FN que les "Français ne partagent pas ces valeurs". "Je me suis dit que ne rien faire, rester dans mon canapé, ça aurait été lâche", confie le lycéen à I-Télé.

Mais le mouvement rencontre un succès inattendu. En trois jours, la page comptabilise 173 000 invités.

Alors que les défilés étaient organisés le matin en province, à Paris, les manifestants ont quitté la place de la Bastille vers 14h30 en direction de la place de la République.

jcfn3.jpgPlusieurs milliers de jeunes sont descendus dans la rue à l’appel du syndicat étudiant Unef, des organisations lycéennes UNL et Fidl, mais aussi des mouvements de jeunesse socialiste, communiste et écologiste et des associations comme Osez le féminisme.

Les jeunes communistes étaient particulièrement présents et offensifs : NO PASARAN étaient un des mots d'ordre indiquant la détermination présente et à venir pour combattre le parti de la Haine.

Photos Anne Sophie

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08/04/2014

MUNICIPALES : JEUNESSES COMMUNISTES D'EVRY, PREMIERES ANALYSES !

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Nous pouvons tirer un premier bilan des municipales.
Premièrement au niveau de l'essonne, nous constatons que toutes les villes communistes ont été reconduites dès le premier tour. Néanmoins, il nous a été impossible de gagner des villes, ce qui peut s'expliquer en partie du fait que la gauche a globalement pâti du bilan des deux premières années de mandature du parti socialiste, ou encore par des rivalités internes.

Pourtant, le parti communiste a bien résisté, ce qui montre que son implantation locale sérieuse, ainsi que sa non-participation à la majorité gouvernementale, l'épargnent en grande partie.

jeunesse communistes,evry,analyseLa chose se revérifie au niveau national.
La plupart des villes perdues l'ont été du fait de stratégies locales particulièrement agressives de la part des adversaires du PCF. L'exemple parfait est le scénario de Villejuif, où se sont alliés tous les partis - du PS au FN - contre notre candidat qui a malgré tout réalisé un beau score au second tour, malgré la défaite quasi inévitable en de telles circonstances. A côté de cela, on voit des villes où malgré les manoeuvres du PS, le PCF et le FDG l'emportent. C'est le cas de Grigny pour revenir à l'essonne.Si le bilan est mitigé, il n'en reste pas moins honorable. Tout n'était pas évident en effet. Les alliances au cas par cas avec le PS auraient pu déstabiliser les électeurs, qui n'ont pas boudé autant qu'ils l'auraient pu nos listes.

jeunesse communistes,evry,analyseTant et si bien d'ailleurs que malgré le raout médiatique concernant la poignée de villes remportées par le FN, ce qui est criant à la lecture d'une cartographie des résultats de ces municipales 2014, c'est que le PCF et le FDG écrasent largement ce dernier, sans pour autant s'être systématiquement allié avec le PS au premier tour. Parfois même en l'affrontant au second.

A Marine Le Pen qui s'égosille sur le fait que le parti communiste ne serait qu'une réserve de voix pour le PS, je lui conseille de s'attarder sur le détail ville par ville, car il est saisissant. Mais qu'importe, les journalistes n'ont d'yeux que pour elle et en matière de "storytelling", ce n'est pas toujours le vainqueur qui écrit l'Histoire...

02/06/2013

JEUNES COMMUNISTES POUR RALLUMER LES ETOILES !

Les Jeunes Communistes sont organisés pour dépasser et combattre le système capitaliste qui engendre injustices, inégalités et exploitations. Nous luttons au quotidien pour changer notre vie là où nous vivons, étudions, travaillons.

jeunes communistes,adhésions,pcfNous voulons un monde de paix, de partage des savoirs, des pouvoirs, une économie au service de l’humain et qui respecte l’environnement. Cette perspective, nous la nommons communisme.

Jeunes, adhérez aux Mouvement de la Jeunesse Communiste

28/04/2013

Le 1er mai, le 5 mai, la rue est à nous ! Marche pour la 6e République !

jc,manifestation,1er mai,5 maiFace a la crise… les Jeunes Communistes appellent à la mobilisation !

Alors que le printemps refait surface, les mauvais coups continuent de pleuvoir. Fermetures d’usines et lots de licenciements, nouvelles réductions des politiques sociales, destruction du code du travail… A la crise violente que nous subissons, s’ajoutent les restrictions, les exclusions, les dérogations… Au mieux on subventionne la misère. Au pire on aggrave une réalité quotidienne de plus en plus pénible à vivre.

C’est l’insupportable climat de corruption puant où les tricheries et les affaires en tous genres touchent jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Les politiques menées ne servent que les intérêts d’une petite minorité qui se croit autorisée à transgresser sans cesse les principes de la République.

C’est le règne de l’argent-roi partout, méprisant ces millions de femmes et d’hommes qui souffrent et aspirent à un véritable changement. Nous sommes les premières victimes de cette course folle au profit.

En nous mobilisant massivement en 2012, nous avons mis fin au « président des riches », valet des grandes fortunes. Mais François Hollande, autoproclamé candidat des jeunes, est devenu le président de l’austérité. Non seulement les urgences ne sont pas entendues mais le peuple est exclu des grands choix politiques. A ce prix, serons-nous la génération sans emploi, sans retraite, sans logement?Nous sommes sans peur. Nous n’avons plus rien à perdre et un autre avenir à conquérir. Pour chacun d’entre nous et pour toute la société.  Que nous soyons militants associatifs, syndicaux, étudiants, lycéens, salariés ou chômeurs, nous nous sommes mobilisés contre toutes les injustices  battant le pavé chaque fois qu’il y avait besoin.Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

L’heure est à la mobilisation générale. Agissons dans l’unité pour imposer des solutions d’égalité et de justice. Nous interdirons les licenciements boursiers. Nous irons à la conquête d’une éducation de qualité qui garantisse la réussite de tous. Nous irons conquérir le droit d’intervenir dans la gestion des lycées, des universités, des entreprises. Nous permettrons à chaque jeune de construire son projet de vie. Ce seront les piliers d’une démocratie qui ne s’arrête plus aux murs de la finance et à la loi du profit! Quand d’autres parlent d’un printemps français au nom d’idéaux racistes, sexistes et homophobes, nous affirmons haut et fort un printemps solidaire pour rendre réel ce changement qui ne dépend que de nous. 

Nous serons debout dans la rue le 1er mai et le 5 mai. Nous serons des milliers à marcher contre l’austérité, contre la dictature la finance et pour une Vie République.


Didier Porte appelle au 5 mai ! par lepartidegauche