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07/11/2024

L’élection de Donald Trump doit nous réveiller ! Fabien Roussel

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L’élection de Donald Trump est une mauvaise nouvelle pour les citoyens et citoyennes américaines, pour leurs droits et notamment ceux des femmes, pour la Paix, pour le climat, pour l’économie mondiale et européenne. Mais les Américains ont voté. L’élection est faite. Nous devons en prendre acte. Et entendre aussi la colère du peuple américain face à la hausse folle des prix, un système de santé en échec, l’absence de protection sociale, la désindustrialisation, des salaires et des retraites extrêmement bas et le coût des guerres américaines. Les démocrates n’ont pas répondu à ces questions essentielles. Des centaines de milliards de dollars ont été versés à l’industrie militaire pour alimenter les guerres en Europe ou au Proche Orient. Ils en payent le prix.
 
Donald Trump, s'appuyant sur ces renoncements, ces abandons, ces trahisons à fait croire au peuple qu’il résoudrait ses problèmes. Il gagne avec ses fausses promesses une grande partie des votes populaires.
L’heure n’est pas à se lamenter.
L’heure est au sursaut des peuples. En France comme en Europe.
 
Nous devons apporter des réponse fortes, crédibles aux colères qui s’expriment dans notre pays et dans les pays d’Europe. A défaut, comme aux Etats-unis, c'est l'extrême-droite sous ses diverses formes qui captera et instrumentalisera les justes colères populaires.
 
Répondre aux urgences sociales et climatiques doit devenir une priorité ! Arrêtons de céder aux sirènes de la finance et des actionnaires !
Il est urgent de mettre la question de l’emploi, des salaires, d’une vie digne pour toutes et tous au cœur des priorités. L’accès à la santé, à l’école, au transport, au logement, à l’alimentation, à la sécurisation des emplois, des salaires avec une retraite garantie, tous ces sujets sont essentiels et pourtant ils sont mis de coté depuis trop d’années. Quand un pays s’appauvrit, la démocratie vacille. Les traités européens nous ont fait trop de mal. Écrivons une nouvelle page de la coopération des peuples européens.
 
Offrons des perspectives de travail et d’épanouissement à la jeunesse, à nos enfants ! Les traités européens comme la concurrence libre et non faussée ne doivent plus détruire notre industrie, nos emplois, notre politique énergétique et nos services publics. Travaillons autrement en Europe pour mobiliser les immenses richesses que nous produisons ! N’ayons pas peur d’investir, de mobiliser les milliers de milliards d’euros des institutions bancaires pour répondre aux immenses besoins des peuples, du climat, de l’industrie, des services publics, en France et dans l’Union européenne !
Avec l’élection de Donald Trump, il est urgent de protéger notre économie et de remettre en cause les traités de libre échange pour reconstruire l’indépendance économique de la France et de l’Europe ! Mettons nos richesses au service des peuples d’abord !
 
Enfin, il est essentiel maintenant d’inscrire la paix et la sécurité collective au cœur de notre agenda diplomatique ! Arrêtons d’alimenter nous mêmes les guerres, les conflits et ne comptons plus sur l’OTAN comme beaucoup des dirigeants passés et actuels le font avec beaucoup de naïveté. Le parapluie américain sur la défense européenne est désormais fermé ! Bâtissons un nouveau traité de sécurité collective en Europe, décrivant les mécanismes de résolutions des conflits, respectant les peuples et les nations. Inscrivons comme priorité l’ouverture des négociations en Ukraine. Nous ne devons plus alimenter cette guerre sans solution politique rapide car la réponse à l’invasion Russe ne sera pas militaire !
Au Proche Orient, envoyons un signal fort en reconnaissant la Palestine et en appelant à un embargo sur les armes en direction d’Israel. Ne soyons pas les complices du génocide du peuple palestinien à Gaza. Résistons à la politique de l’administration américaine en faveur du gouvernement d’extrême droite israélien.
La liberté et l’indépendance des peuples doivent être garanties partout et pour tous. Il ne doit plus y avoir deux poids deux mesures selon les pays, que l’on soit ukrainien, palestinien, kurde, saharouis,…
 
La coopération et l’amitié entre les peuples doivent être au cœur de notre politique, en se mettant d’abord au service du développement humain et du climat. Apportons collectivement des réponses aux dizaines de millions de familles, de femmes, d’enfants qui choisissent l’exil face à la guerre et aux catastrophes naturelles plutôt que de laisser ce sujet sérieux être instrumentalisé par l’extrème droite ! Nous avons besoin d’institutions internationales qui assument et jouent pleinement leur rôle face à ces drames humains.
 
Oui, cette élection américaine doit être l’occasion d’un sursaut des peuples.
Le peuple français ne doit pas être un observateur inquiet de cette élection. Réveillons nous. Ce 6 novembre, nous ne sommes plus alignés, de fait, derrière les États Unis. Alors mobilisons nous pour reprendre en main notre destin, en mettant le respect de nos vies, de notre pouvoir d’achat mais aussi la Paix et le climat au cœur de nos priorités. Plus que jamais: L’Humain d’abord !

10/09/2024

Le PCF décide d’une conférence nationale

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13/06/2024

Fabien Roussel, pour le Front populaire d'aujourd’hui

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Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, appelle à la plus large mobilisation possible pour vaincre l’extrême droite et Emmanuel Macron le 30 juin et le 7 juillet. Et présente le programme de la gauche comme le seul à même d’améliorer le quotidien de toutes et tous.

Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Que pensez-vous de ce choix fait alors que l’extrême droite est au plus haut ? S’agit-il d’un piège ?

Il n’y a pas de piège à redonner la parole au peuple. Enfin, les Français vont pouvoir s’exprimer clairement sur la politique du pays. Aux européennes, nous avons voté pour des choix concernant l’Europe. Mais beaucoup ont utilisé leur bulletin pour sanctionner le président de la République.

Cette fois, les citoyens vont pouvoir dire ce qu’ils veulent pour la France. N’ayons pas peur de confronter nos programmes ! Je regrette une chose : les conditions dans lesquelles sont organisées ces législatives anticipées, avec seulement vingt jours de campagne, avant les vacances d’été. Était-ce le meilleur moyen d’organiser un débat dans le pays ? J’y vois une volonté du président de semer le chaos dans les partis et chez les parlementaires… Mais les élections sont là, et il faut tout faire pour les gagner.

La gauche a immédiatement répondu au défi lancé et construit une nouvelle alliance, baptisée Front populaire. En quoi diffère-t-elle de la Nupes, et comment expliquez-vous ce sursaut ?

Cela n’a rien à voir avec la Nupes. Nous faisons actuellement ce que j’avais appelé de mes vœux il y a plus d’un an, lorsque je proposais de travailler à un rassemblement des forces de gauche qui aille au-delà de la Nupes, et que j’avais appelé Front populaire. Il s’agissait d’unir l’ensemble des forces, et pas seulement les quatre qui disposent d’un groupe à l’Assemblée nationale sortante.

Ce que nous construisons répond à cette attente. Près de vingt organisations politiques ont répondu à l’appel, allant de Place publique jusqu’au PCF, en passant par le MRC, les radicaux de gauche, Picardie debout… En ce moment même, nous nous accordons sur un programme de gouvernement pour écrire une nouvelle page de l’histoire de la gauche et répondre aux attentes des Français.

Face à l’extrême droite, il y a plus que jamais une impérieuse nécessité de se rassembler. Il n’y a pas eu qu’un vote de colère contre Emmanuel Macron dimanche soir, mais aussi un appel à ce que ça change, et vite. Nous voulons incarner ce changement, mais à gauche. Nous voulons l’union la plus large pour construire une majorité et un gouvernement.

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Les formations de gauche ne se sont pas épargnées ces derniers mois. Emmanuel Macron qualifie même le Front populaire « d’alliance indécente »…

Je peux comprendre que notre initiative le dérange. Nous voulons revenir sur sa réforme des retraites et abroger celle de l’assurance-chômage. Nous voulons redonner tout de suite du pouvoir d’achat aux Français par la hausse des salaires, du Smic, par la baisse des factures…

Nous défendons des grands investissements dans nos services publics, dont l’école et la santé. Et nous irons chercher les financements, avec la taxation des dividendes et le rétablissement de l’ISF. Notre projet est à l’opposé de celui de Macron, avec une dizaine de grandes réformes pour améliorer immédiatement le quotidien de tous.

Évidemment, il existe toujours des différences entre nous, à gauche. Mais le travail que nous réalisons pour élaborer un programme de gouvernement en commun est d’autant plus important : nous pouvons nous accorder sur l’essentiel, de façon à convaincre une large majorité de nos concitoyens.

Sur les plateaux de télévision, les détracteurs du Front populaire dénoncent l’alliance avec la France insoumise, qu’ils taxent d’« antisémite ». Que leur répondez-vous ?

J’ai déjà dit que je n’ai jamais considéré que la FI était antisémite. Dans notre programme, nous écrirons en lettres capitales notre volonté de lutter avec force contre toutes formes de discriminations. Contre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, contre l’homophobie…

Nous voulons aussi nous adresser aux jeunes de nos quartiers, aux travailleurs discriminés en raison de leur couleur de peau, de leur religion, et redonner ses lettres de noblesse à une République laïque qui respecte tous ses citoyens. C’est important de l’écrire en lettres capitales. Non pas pour se défendre. Mais parce que ce sera la grosse différence avec le programme de la droite et de l’extrême droite. Ils ont un projet xénophobe. Nous avons un projet d’égalité républicaine.

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Comment comptez-vous renverser la table en trois semaines et vaincre l’extrême droite ?

La gauche peut remporter les élections. Nous sommes la seule alternative à Macron et à l’extrême droite. Nous interpellons les syndicats, les associations, la société civile. Les Français doivent s’emparer de ce scrutin, se mobiliser, manifester, mettre en avant leur rejet de l’extrême droite, mais aussi les mesures fortes qu’ils attendent. Je ne sais pas si tous mesurent véritablement le risque réel que court la République.

Jordan Bardella est un faussaire de la question sociale. Son alliance avec Éric Ciotti le montre bien, lui qui prône la retraite à 65 ans, la hausse de la TVA, et 100 milliards d’euros de coupes dans les services publics. Nous devons porter haut notre programme. Celui du Front populaire représente l’espoir, le progrès social.

Je veux faire le même serment vis-à-vis des Français que celui de 1936 : donner du pain aux travailleurs, du travail à la jeunesse et garantir au monde la grande paix humaine. C’est le Front populaire dont nous avons besoin aujourd’hui.

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27/04/2024

Au Printemps de Bourges avec Fabien Roussel

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Fabien Roussel et Pierre Dharréville étaient présents au Printemps de Bourges en soutien au secteur de la culture menacé par les coupes budgétaires.

« Nous avons souhaité saluer ce festival unique en France. La culture est un enjeu essentiel et un élément important pour les communistes, comme en témoigne la Fête de l’Humanité », annonce d’emblée Fabien Roussel lors de son arrivée au Printemps de Bourges. Comme souvent dans l’histoire du festival qui ouvre ses portes ce mercredi, le Printemps accueille une délégation nationale du Parti Communiste Français, longtemps gestionnaire de la ville.

« Cette venue est importante pour nous, berrichons. La culture fait partie de notre histoire, de l’identité du Parti Communiste Français », abonde Jean-Michel Guérinau, secrétaire départemental. Récemment élue capitale européenne de la culture 2028, au détriment de métropoles plus importantes, Bourges s’inscrit comme « une ville à taille humaine vivante qui montre que notre territoire peut apporter au développement commun ».

Face à l’austérité, du concret

En présence de représentants de la CGT Spectacle et d’élus locaux, les députés ont pu découvrir la Maison de la culture flambant neuve, inaugurée en septembre 2021, aux côtés de son directeur Olivier Atlan. La première Maison de la culture avait été construite à Bourges en 1963, sous l’impulsion d’André Malraux.

Dans le nouveau bâtiment moderne, une partie du Printemps a d’ailleurs posé ses bagages, proposant l’exposition « Teen Spirit » parrainée par Eddy de Pretto et mettant l’adolescence à l’honneur, diverses projections ou encore une création du rappeur Youv Dee et de Béatrice Dalle en hommage à Kurt Cobain.

Aux côtés de Fabien Roussel, le député Pierre Dharréville, qui anime la commission culture du PCF, a évoqué l’importance de lieux tels que celui-ci : « la culture est ce qui nous fait humain, ce qui nous épanouit, nous permet de faire société. Nous avons tant besoin de danser et de chanter ensemble dans le monde qui nous entoure. »

Et pour ce faire, une promesse, celle de Fabien Roussel, d’augmenter le budget de la culture à 1 % du PIB en 5 ans : « du concret », à l’approche des élections européennes. Sans oublier de dénoncer la politique d’austérité en cours : « Le monde de la culture va mal dans notre pays. Sur les dix milliards de coupes de l’État, plus de 200 millions devraient toucher la culture. Alors même qu’ils se battent depuis des années avec des budgets stagnants malgré l’inflation. »

Des échéances législatives pour la culture

Alors que le gouvernement souhaite à nouveau remettre en cause le droit à l’assurance-chômage, Pierre Darrhéville et Magali Bessard, vice-présidente à la région Centre Val-de-Loire et première adjointe communiste au maire de Bourges, ont mentionné la valeur d’une proposition de loi sur les artistes auteurs.

Déposé par le groupe communiste en mars dernier, ce revenu de remplacement, sorte d’assurance-chômage, aurait pour objectif que « tous puissent créer et vivre de leur travail », malgré les aléas de leurs revenus. Nicolas Sansu, député de la circonscription Vierzon-Bourges, a quant à lui rappelé l’importance des collectivités locales : « Si l’offre culturelle a augmenté toutes ces années malgré la stagnation du budget octroyé par l’État, c’est grâce à elles. Il ne faut pas les mettre au pain sec. » Le débat du 29 avril à l’Assemblée Nationale, concernant le déficit public, pourrait être une nouvelle attaque pour leur financement.

Après le passage éclair de Fabien Roussel dans un stand « Jambon à l’os, camembert chaud » bordant les quais d’Auron au cœur du festival, la délégation a poursuivi son chemin jusqu’à l’espace professionnel du Printemps de Bourges. Les élus étaient attendus par Boris Vedel, Président du festival.

Outre le financement global de l’évènement et son importance locale, la concurrence des mastodontes festivaliers tels que Live Nation ou Vivendi compliquant la programmation d’artistes ont été discutées. Une manière d’expliquer, aussi, l’attachement du Printemps de Bourges envers la création émergente, représentant une majorité de la programmation d’un festival qui fête cette année ses 48 bougies.

Article publié par l'Humanité

Diego DIAZNombre de pages : 449 €
Format(s) : Papier PDF EPUB MOBI

 

27/02/2024

"Ukraine ? Les propos de Macron sont irresponsables et dangereux"

 

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Alors qu'Emmanuel Macron déclare ne pas exclure l'envoi de troupes au sol dans l'Ukraine envahie par la Russie depuis deux ans, Fabien Roussel critique vivement ces propos. Dans une tribune, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) demande en urgence l’organisation d’un débat devant le Parlement sur les choix politiques et militaires de la France.

Oui, nos libertés, notre sécurité sont menacées par la montée des nationalismes incarnée autant par Vladimir Poutine à l’Est et par les partis d’extrême droite en Europe que par Trump à l’Ouest. Menacées aussi par les risques d’embrasement d’une guerre aux frontières de l’Europe. À force de s’y préparer et de ne rien faire pour l’éviter, le risque d’une Troisième Guerre mondiale grandit. Deux ans après l’ignoble invasion de l’Ukraine par le régime nationaliste du président russe, le nombre de familles endeuillées reste tabou. On parle de plus d’un demi-million de morts.

Il y a aujourd’hui un pays occupé. Et un occupant qui gagne du terrain. La seule issue serait donc militaire. Les faucons européens appellent déjà à une confrontation directe avec la Russie, invitant les peuples d’Europe à faire la guerre au peuple russe. Les déclarations d’Emmanuel Macron « n'excluant pas » l'envoi de troupes au sol sont irresponsables et dangereuses. Le président de la République tourne le dos au rôle et à la place singulière qu’occupe la France en Europe et dans le monde, du fait de son histoire, de sa place au Conseil de sécurité, de l’indépendance stratégique qu’elle revendique. Allons-nous laisser ce scénario macabre s’écrire sans travailler à d’autres choix, sans même consulter les peuples ?

Coalition des diplomaties pour la paix

Les Parlements nationaux n’ont même pas été saisis par les accords passés par la France et l’Allemagne avec l’Ukraine. Je demande en urgence l’organisation d’un débat devant le Parlement sur les choix politiques et militaires de la France dans le moment dangereux que nous vivons. Ne faut-il pas anticiper le risque d’une élection de Trump, allié des partis de l’extrême droite européenne, qui prévient déjà : ou vous payez ou je me retire. Quelle fatale erreur des chefs d’États européens qui, depuis 1945, ont préféré se soumettre à la protection des États-Unis plutôt que de travailler à notre propre sécurité.

Alors oui, il faut tout tenter pour enrayer la spirale de la guerre. Ayons au moins ce débat, ayons l’ambition d’imposer des négociations permettant d’accéder à un cessez-le-feu, tout en continuant d’aider l’Ukraine à repousser l’occupant. Plutôt que d’appeler à une coalition pour la guerre, mettons sur pied une coalition des diplomaties pour la paix. Mettons sur la table la possibilité d’une neutralité de l’Ukraine plutôt que d’appeler, avec beaucoup d’hypocrisie, à son intégration dans l’Otan et dans l’Union européenne (UE). Travaillons enfin à cette autonomie stratégique de l’Europe capable de s’émanciper des États-Unis avant que ceux-ci ne se détournent du Vieux Continent ou ne lui imposent ses décisions !

Cela implique de construire notre propre traité de sécurité collective avec des armées nationales capables de coopérer, de s’entraider et de nous protéger. Construisons l’après-Otan. Notre place au Conseil de sécurité et notre dissuasion nucléaire nous donnent une responsabilité particulière pour y travailler. Les peuples d’Europe et la jeunesse européenne doivent s’approprier ces questions et porter cette exigence de paix avant que la machine guerrière ne s’emballe et ne les mobilise.

Tribune publiée par Marianne

18:44 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabien roussel, ukraine | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

05/01/2024

PAS DE CALAIS SOLIDARITE, APPEL DU PCF ET DE FABIEN ROUSSEL

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Le PAS DE CALAIS, vient de connaitre trois vagues d’inondations catastrophiques successives. 348 communes de ce département (soit 40% d’entre elles !) étaient déjà classées en catastrophe naturelle fin décembre 2023. La liste va s’allonger, avec les nouvelles crues de ce début d’année.

Je lance ce jour, un appel à amplifier la solidarité envers les populations, souvent désespérées. Des milliers de victimes risquent de tout perdre, à commencer par leur maison.

Des commerçants, des artisans, des agriculteurs sont à deux doigts de mettre la clé sous la porte, accentuant le phénomène de désertification des centres bourgs et des campagnes environnantes.

Des entreprises, parfois très importantes comme la papeterie RDM, ou la Cristallerie d’ARC sont aussi très lourdement impactées.

C’est maintenant qu’ils ont besoin de nous ! Déjà, des municipalités, des villes étrangères jumelées, des intercommunalités, des départements et des Régions, à commencer par ceux du Pas de Calais et des Hauts de France ont mobilisé des fonds d’urgence ou décidé de verser une subvention exceptionnelle pour apporter leur aide à la population. L’Etat également. Mais il faut faire beaucoup plus.

J’appelle à amplifier ce mouvement de solidarité.
 
Partout en France, les municipalités peuvent faire vivre cette tradition de solidarité, qui fait leur grandeur, en votant quand elles le peuvent, des aides financières immédiates à destination du département du Pas de Calais qui les reversera aux communes impactées ou aux communautés de communes, d’agglomérations concernées.

Les grandes fortunes, les entreprises peuvent elles aussi apporter une contribution importante comme elles ont su le faire suite à l’incendie de Notre Dame.

L'Etat doit jouer tout son rôle auprès des assureurs pour que ceux-ci assument leurs responsabilités et leurs engagements en se plaçant au service de leurs assurés et en leur facilitant toutes leurs démarches.

J’appelle également l’Etat à amplifier les aides aux commerçants, artisans, agriculteurs en prenant en charge les pertes du chiffre d’affaire, non plus à hauteur de 34%, mais de 80% comme il l’avait fait pendant l’épidémie de COVID 19.

La situation vécue par le PAS DE CALAIS va nous contraindre à revoir totalement la gestion de ces zones de polders et de marais. Il n’y a pas de fatalité : ce que les PAYS BAS sont capables de faire, la France le fera !!!

Mais dans l’immédiat, tout doit être mis en oeuvre pour accélérer et amplifier l’aide d’urgence. « La solidarité est la tendresse du peuple » disait Tomas BORGE. La population du Pas de Calais en a plus que jamais besoin.

 
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Paris, le 5 janvier 2024.

20/09/2023

FLOTS D'INJURES DE PARLEMENTAIRES LFI CONTRE FABIEN ROUSSEL

pcf, Fabien Roussel

Quelques jours après une Fête de l’Humanité (voir le compte rendu de cette fête en cliquant sur cette ligne)  qui fut un grand succès populaire et un formidable évènement politique pour le PCF et toutes les forces de gauche et sociales qui y ont participé, certain·es ont décidé de mener une offensive injurieuse contre Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

Ainsi, le pire étant toujours possible, des dirigeants insoumis, dont des parlementaires, relayent sur les réseaux sociaux des commentaires injurieux et calomnieux, d’une extrême gravité, mettant en parallèle Fabien Roussel et le collaborationniste Doriot.

Relayer de tels propos est un véritable appel à la haine et à la violence contre Fabien Roussel. Nous leur demandons de supprimer ces publications et de présenter leurs excuses.

Ces responsables politiques ignorent-ils à ce point l’histoire pour associer au nom du secrétaire national du PCF à celui de Doriot, qui combattit sous l’uniforme nazi sur le front de l’Est, pendant que des dizaines de milliers de communistes donnaient leur vie pour la libération de la France ?

Mesurent-ils à quel point ils contribuent ainsi à minimiser les théories défendues par tous les collaborationnistes du régime nazi, nourries d’anticommunisme et d’antisémitisme, au moment même où les extrêmes-droites travaillent partout en Europe et en France, à habiller leurs projets d’une dangereuse respectabilité ?

Comment des dirigeants de gauche peuvent-ils emboîter le pas à des éditorialistes viscéralement anticommunistes au point de ne plus savoir gérer le débat contradictoire, celui qui élève les consciences et permet la mobilisation populaire face aux offensives néo-libérales ?

Jamais dans l’histoire de la gauche, celles et ceux qui ont tant investi pour l’union dans les différentes formations n’ont subit des insultes d’une telle violence et d’une telle injustice. Les nombreux messages d’indignation que nous recevons montrent que militants et citoyens de toutes les sensibilités de gauche sont stupéfaits face à ces outrances.

Le PCF, ses militantes et militants, ses élu.e.s, n’accepteront jamais de se vautrer dans de telles dérives.

Nous avons toujours pris nos responsabilités face à l'extrême-droite et nous continuerons de le faire et de jouer pleinement notre rôle au service de notre pays et de sa classe travailleuse.

Jamais, nous n’avons choisi l’insulte pour alimenter le débat. Jamais nous n’utiliserons d’amalgames odieux pour faire vivre les idées.

Le PCF appelle les dirigeants de toute la gauche, les militants et sympathisants de tous les partis de gauche à exprimer leur refus de cette voie mortifère et calomnieuse. Il les invite au débat le plus exigeant sur les solutions à mettre en œuvre pour ouvrir enfin une véritable alternative à un système qui attise les divisions entre les peuples et les individus et rend insupportable vie de millions d’êtres humains et menace l’ensemble du vivant. C’est avec franchise, avec respect que les rassemblements les plus larges ont permis de construire des victoires.

Il les invite à venir commémorer le 22 octobre prochain, dans la carrière des fusillés de Chateaubriant, la mémoire de ces 27 militants du PCF et de la CGT, qui tombèrent sous les balles de l’occupant nazi et du collaborationniste Doriot, à entendre s’égrèner les noms de celles et ceux dont nous nous honorons qu’ils appartiennent à notre histoire commune.

Fabien Roussel y représentera le PCF et prononcera un discours en leur hommage.

Parti communiste français,
Paris, le 20 septembre 2023.

19:06 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pcf, fabien roussel | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!