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03/10/2018

LEGISLATIVE PARTIELLE EVRY CORBEIL

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DECLARATION DE DIEGO DIAZ CONSEILLER MUNICIPAL D'EVRY DELEGUE, MEMBRE DU GROUPE COMMUNISTE ET REPUBLICAIN

Après le départ de Manuel Valls parti pour une nouvelle aventure à Barcelone s'achève son virage à droite en France et son épisode Evryen. Une page est tournée.

Après sa démission, à la fin décembre se dérouleront sur notre circonscription pour pourvoir à son remplacement comme député des élections.

Le chef des Insoumis a à nouveau désigné unilatéralement comme candidate la conseillère municipale d'Evry Insoumise sans consulter personne comme à son habitude.

Conseillère municipale invisible à Evry depuis son élection il y 5 ans, pratiquement absente de tous les conseils municipaux, des commissions, et de la ville, elle a été moins présente à Evry avec les habitants que l'ancien député et premier ministre qu'elle critique pourtant à ce sujet.

Elle ne sera pas une bonne candidate et élue députée inutile à la population par sa méconnaissance totale de tous les dossiers de la ville et de la circonscription et son manque d'écoute.

Son attitude haineuse contre les habitants bénévoles, le personnel communal, les élus, qui ont tenu les bureaux de vote lors des dernières élections pour tenter de les annuler, a profondément choquée, et la justice qu'elle soit constitutionnelle ou pénale lui a donné doublement tort.

Le soutien aveugle du Parti Communiste Français dès le premier tour aux candidats imposés par les Insoumis nous entraîne et nous a entraîné déjà, ici comme ailleurs dans l’impasse de l’électoralisme, dans une posture protestataire stérile et sectaire. Les salariés et ceux qui souffrent n’ont besoin ni de populisme, ni de dégagisme, qu'il se situe à l'extrême droite, à l'extrême gauche ou au centre extrême.

Le Parti Communiste Français a vocation sur notre circonscription qui a compté longtemps trois municipalités communistes (Corbeil, Villabé, Lisses) et un député communiste remarquable Roger Combrisson, à présenter un candidat.

Au moment même où le Parti Communiste Français prépare son congrès et affirme sa volonté d'exister et de créer des perspectives de changements politiques et concrets, à cinq mois des élections européennes, son absence dans cette consultation électorale serait incompréhensible et lourde de conséquences pour la suite sur notre territoire et dans notre pays.

Evry, le 03 octobre 2018

12/06/2017

Élections législatives 2nd tour

pcf,evry,législativesDéclaration du Parti communiste français 

Le second tour de l'élection législative de dimanche prochain 18 juin revêt aujourd'hui une importance nouvelle suite au bouleversement politique du 1er tour. L'urgence est à la mobilisation face aux candidats d'Emmanuel Macron, des Républicains qui cherchent à installer une majorité libérale écrasante et ceux du FN, qui continuent à faire prospérer leurs idées de haine, de racisme et d'exclusion. 

Après le premier tour, nous devons faire face à deux risques majeurs.

Le premier concerne la démocratie dans notre pays. En effet, les candidats d'Emmanuel Macron qui, dans le contexte d'une abstention historique, ont obtenu moins de voix qu'au premier tour de l'élection présidentielle, pourraient obtenir 80 % du nombre de sièges à l'Assemblée nationale, 90 % avec les Républicains. 

La diversité politique de notre  pays  serait ainsi effacée et notamment celle de la gauche qui avait réuni 9 millions de voix autour des candidatures de Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. 

Le deuxième risque est qu'Emmanuel Macron et son premier ministre issu des rangs Républicains s'appuient sur cette anomalie démocratique pour amplifier les politiques libérales et d'austérité et pour emmener notre pays vers une casse sociale généralisée. 

Face à ces deux menaces, l'urgence est d'élire dimanche prochain 18 juin, partout où ils sont présents au second tour, en Métropole et en Outre Mer, des députés communistes et Front de gauche, des députés de la France insoumise et d'autres forces de gauche, qui sont prêts, aux côtés des forces sociales, à combattre la casse du Code du travail par ordonnances, la hausse de la CSG, la diminution drastique du nombre des fonctionnaires, la remise en cause des services publics, comme des moyens des collectivités territoriales, la restriction de nos libertés publiques, l'amplification des politiques de soutien à la finance. 

La victoire de ces candidat-e-s de gauche et de progrès social est possible.

Nous appelons les électrices et les électeurs de gauche, qu'ils aient voté ou qu'ils se soient abstenus au premier tour, à se mobiliser autour de ces candidatures et à permettre ainsi l'élection de femmes et d'hommes de terrain, qui ont toujours combattu les politiques d'austérité,  et les injustices. Des femmes et des hommes qui ont inlassablement été du côté de l'Humain d'abord face aux puissances de l'argent. Des candidat-e-s qui n'ont jamais renoncé à leurs valeurs et à leurs engagements.

Des femmes et des hommes sur lesquels les citoyens continueront de pouvoir s'appuyer.                                                                                                

Paris, le 12 juin 2017

21/05/2017

ELECTIONS LEGISLATIVES 11 et 18 JUIN 2017

LES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS D'EVRY : ELISE YAGMUR, DIAZ DIEGO, CHRISTIAN PIGAGLIO  APPELLENT A  VOTER MICHEL NOUAILLE-MINA FAYED

Première circonscription Essonne

Bondoufle – Corbeil-Essonnes – Courcouronnes – Evry – Lisses – Villabé

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Tous ensemble pour Michel NOUAILLE et Mina FAYED

Les élus communistes avec de nombreux citoyens et citoyennes de la circonscription, appelons à nous rassembler autour de leur candidature pour les élections législatives.

Michel Nouaille et Mina Fayed seront des élu.es présent.es sur le terrain, à l’écoute des habitant.es, de leurs propositions et feront ensemble pour l’intérêt commun.

Michel Nouaille et Mina Fayed agiront pour une autre répartition des richesses, pour les services publics, pour d’autres modalités de consommation et de production soucieuses de l’environnement et seront attentifs à faire vivre la démocratie.

Leur candidature a été proposée par les militant.es du Front de Gauche, du PCF, les groupes d’appui de France Insoumise d’Evry et Corbeil et des citoyen.nes investi.es dans le monde associatif, Europe Ecologie les Verts, le candidat à l'élection présidentielle socialiste Benoit Hamon.

Il et elle sont connu.es pour leur honnêteté, leur intégrité, leur investissement dans le monde social et associatif depuis de nombreuses années.

Il et elle sont le rassemblement gagnant à gauche ! 

14/05/2017

« Faites entrer le peuple à l’Assemblée »

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Le PCF a lancé sa campagne pour les élections législatives lors d’un meeting au Gymnase Japy à Paris. Pierre Laurent y a appelé au combat et une nouvelle fois au rassemblement.

Faites entrer ces postières, ces artisans, ces employés, ces ouvriers, tous ceux qui construisent cette république sociale et démocratique. Faites entrer le peuple l’Assemblée». En ouvrant le meeting de lancement des élections législatives au gymnase Japy (Paris), Nicolas Bonnet-Ouladj, président du groupe PCF au conseil de Paris et candidat lui même a résumé l’une des ambitions majeures des communistes pour les élections législatives. 

« Ces élection législatives sont une bataille cruciale et rien n’est écrit d’avance, nous pouvons bousculer les scénarios préétablis » a affirmé pour sa part Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. André Chassaigne, président des députés Front de gauche, dans un message vidéo, a rappelé avec « gravité » le besoin pour le gens de « pouvoir compter sur de nombreux députés pour constituer un groupe parlementaire pour être la voix des travailleurs, la voix de ceux qui luttent. » Un engagement des parlementaires communistes salué par Pierre Laurent : « ils ont été l’honneur de la gauche pendant 5 ans ».

« Le courage c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ». (Jean Jaurès)

Au cour de la soirée, plusieurs candidats soutenus par le PCF ont pris la parole à la tribune. Parmi elles, Caroline de Haas, militante féministe et initiatrice de la pétition contre la loi travail, candidate dans le 18e arrondissement de paris. Pour elle, « il faut transformer radicalement les pratiques politiques. » En référence aux élus de gauche qui ont laissé passé la loi travail, elle affirme : « on ne va pas laisser l’assemblée à des gens qui ne sont pas capables de voter selon leurs convictions et d’empêcher que nous ayons la loi travail aujourd’hui ».

malik zidi.jpg Un appel en écho à l’ode au courage de Jaurès dans son discours à la jeunesse lu par le comédien Malik Zidi et notamment le fameux : « le courage c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ». Autre référence a l’actualité à gauche, Patrice Bessac, président des élus communistes et républicains et maire de Montreuil lance, « la grandeur d’un homme politique consiste à s’élever pour défendre un intérêt plus grand que lui-même ». Pour l’élu de banlieue « un grand combat social, politique et moral est engagé dans notre pays, un combat de classe qui est engagé pour savoir si vous voulons vivre libre ». Nicolas Cossange candidat à Béziers, la ville de Robert Menard, veut pour sa part éviter le pire entre l’ultra nationalisme de Marine le Pen et l’ultra libéralisme d’Emmanuel Macron. Tandis que Zara Boudjenaî, candidate à Nanterre dans le Hauts-de-Seine veut « défendre la place des quartiers populaires à l’Assemblée nationale. »

Une gauche « debout, une gauche de combat pour redonner force aux valeurs de la République. »

Après cette mosaïque, Pierre Laurent, a appelé à « barrer la route de l’entrée massive du FN à l’Assemblée nationale, principal obstacle à la conquête d’une nouvelle majorité politique progressiste. » Pour ce faire, le dirigeant communiste veut des candidatures de gauche suffisamment rassembleuses pour contester la victoire au FN » dans les circonscriptions où il menace. Plus largement, le dirigeant communiste, s’adressant notamment à la France insoumise, continue de vouloir le « rassemblement de toute les forces qui ont permis le résultat de Jean-Luc Mélenchon », dans le respect de chacun. Pour lui, « les intérêts populaires ont tout à y gagner » et c’est la meilleure manière « pour se donner la maximum de chances d’élire des députés de combat ». L’adversaire  du PCF dans cette campagne sera bien la politique d’Emmanuel Macron, « promu par les marchés financiers et le patronat » et celle de la droite dont le projet antisocial a « à peine été édulcoré depuis la purge promise par François Fillon ». La réforme du code du travail par ordonnances est dans le viseur des communistes «  seul le parlement peut permettre l’utilisation des ordonnances, il faut donc élire un maximum de députés qui l’empêcherons et proposerons des alternatives. »

Pendant cette campagne, courte, les communistes veulent une gauche « debout, une gauche de combat pour redonner force aux valeurs de la République.  »

Journaliste à l'Humanité dimanche

03/05/2017

ENTRE LA PESTE ET LE CHOLERA CHOISIR SON DESTIN

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Oui, il nous faudra choisir entre la peste et le choléra pour le deuxième tour de l'élection présidentielle. Pour moi, ce choix sera certainement l'un des plus difficiles que j'aurais eu à faire mais l'abstention ou le vote blanc n'est pas une option acceptable. Ce serait au mieux de la naïveté, au pire de la complicité passive.

Je ne me réveillerai pas le matin du 8 mai, date d’ailleurs de la commémoration de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, en acceptant d'avoir laissé se répandre dans le pays de Robespierre et de Jaurès la peste brune. Il est de ces choses avec lesquelles il ne faut pas jouer. L'Histoire nous apprend que ce genre de jeu se paie en larmes de sang.

Penser que, choisir le bulletin du candidat à la présidentielle toujours banquier au service du capital vaut acceptation de son programme, il n'y aura que lui pour le croire au soir du deuxième tour ! Il essaiera de cacher derrière un vote sur son nom qui sera massif, espérons-le malgré tout, la difficulté politique qui sera la sienne. Ce suffrage de rejet du F-Haine ne lui garantira en aucune manière la constitution d'une majorité aux prochaines élections législatives. Il a sans aucun doute, comme nous, les résultats du 1er tour et constaté que la gauche, enfin la gauche telle que la conçoive les progressistes, est majoritaire !

Ne pas se tromper de combat ! Sans majorité au parlement, le président élu devra faire face à une cohabitation ou démissionner. Je doute du dernier choix et si cohabitation il y a, il devra appeler à Matignon un 1er ministre de la nouvelle majorité parlementaire qui mettra en œuvre la politique voulue par cette majorité !

Alors ne jouons pas à l'apprenti sorcier et n'ouvrons pas une boite de Pandore qu'il serait très difficile de refermer !

Le 7 mai, ne votons pas pour un candidat mais pour protéger notre République et notre démocratie.

Christian Pigaglio, Maire adjoint d'Evry

"... Aussi étroit soit le chemin

Nombreux, les châtiments infâmes

Je suis le maître de mon destin

 

21/02/2017

Pour le changement, un pacte pour une nouvelle majorité de gauche

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Adresse du Parti communiste au peuple de France

 Vous êtes des millions à vouloir tourner la page d'un système politique réduit à l’impuissance et rongé par les forces de l’argent. Vous êtes des millions à être en colère contre des politiques dures pour les faibles et faibles contre les puissants, contre toutes les discriminations, contre une finance qui détruit tout dans notre pays, de l’emploi aux relations humains les plus précieuses.

 Vous voulez pouvoir intervenir et décider sur tout ce qui concerne votre vie, votre travail. Une victoire de la droite ou de l’extrême droite aux élections de 2017 précipiterait le pays vers plus de misère, d’arbitraire et de division. Marine Le Pen veut faire régresser la France en l’entraînant dans le sillage du sinistre Donald Trump. François Fillon veut liquider la Sécurité sociale et tous nos services publics. Emmanuel Macron veut étendre la logique de l’ubérisation libérale à tous les domaines de la vie et du travail. Nous ne voulons pas de ces années noires pour notre pays.

 C’est pour éviter ce désastre que nous les communistes, nous voulons lors des élections présidentielle et législatives de mai et juin prochains, faire gagner la gauche : une gauche qui reconstruise une grande politique de justice, d’égalité et de paix. Une gauche qui engage une politique de lutte efficace contre le chômage, les inégalités et la pauvreté, de sécurisation de nos vies, de droits nouveaux pour les salariés et les citoyens.

 Nous ne voulons pas la politique qui nous a tourné le dos ces cinq dernières années en emboîtant le pas aux forces libérales. La gauche que nous voulons, c'est celle qui s’est battue contre la loi Travail, contre le projet de déchéance de nationalité, qui se bat pour l’avenir des services publics, qui peut ouvrir un nouvel avenir de progrès à la jeunesse.

 Il y a quelques mois, cela paraissait irréaliste. Aujourd’hui, la présence au second tour de l'élection présidentielle d'une candidature porteuse de ces combats et la constitution en juin d'une majorité de gauche et écologiste paraissent à nouveau possibles. C’est ce pourquoi nous nous battons depuis un an : nous n’avons pas présenté de candidat communiste à l’élection présidentielle pour le permettre. Nous soutenons Jean-Luc Mélenchon, dont le programme est le plus proche du nôtre, avec cet objectif.

 Ce qui doit être au cœur de tout, c'est un pacte de majorité, clair et transparent qui se donne les moyens du changement.

 Voilà pourquoi nous appelons les candidats et les forces de gauche à intensifier leurs discussions jusqu'à conclure ensemble un pacte de majorité pour gouverner la France.

Nous voulons élire en mai un président de gauche, en juin une majorité de députés de gauche à l’Assemblée nationale, qui appliquera une politique de rupture avec l’austérité. Au sein de cette majorité, élire des députés communistes et du Front de gauche bien plus nombreux qu’en 2012. Et surtout, il faudra rester mobilisés et vigilants avant, pendant et après les élections, comme lors du Front populaire face au grand patronat, à la droite et à l’extrême droite.

 Nous communistes, nous proposons que ce pacte comporte :

 une 6e République qui nous sorte du régime présidentiel, avec notamment la proportionnelle à toutes les élections et un statut de l'élu-e, des droits nouveaux pour les salariés dans les entreprises, le droit de vote des étrangers résidant en France, le récépissé contre les contrôles de police au faciès ; la constitutionnalisation du droit à l'avortement.

 un programme de relance sociale avec l’abrogation de la loi El Khomri et son remplacement par une loi de sécurité de l’emploi et de la formation, l'augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions, la diminution du temps de travail, la retraite à 60 ans, une nouvelle ambition pour la Sécurité sociale, avec un retour progressif vers un remboursement de tous les soins à 100 %.

 un plan global d’action pour l’autonomie et l’émancipation de la jeunesse dans tous les domaines : petite enfance, éducation, culture, sports, santé, logement, emploi.

  la création d'un ministère de plein droit pour l'égalité femmes-hommes et le renforcement des dispositifs contraignants pour l'égalité salariale et professionnelle.

  la lutte contre toutes les discriminations, qu'elles soient liées à l'origine, à la confession, à l'orientation ou l'identité sexuelle, la maladie ou le handicap.

 la lutte contre la finance avec un plan d’action contre l’évasion fiscale, une COP fiscale mondiale, la création d’un pôle public bancaire pour changer le rôle du crédit, avec la nationalisation de BNP-Paribas et de la Société générale.

 un plan de bataille pour la France en Europe avec la remise en cause du traité budgétaire européen et un plan d'investissement financé par la BCE. Il servirait en France à la lutte contre l'exclusion et la pauvreté, à l’investissement massif pour les services publics, au logement pour tous et aux collectivités locales.

 un plan cohérent de nouvelle industrialisation créant un million d’emplois dans toutes les filières utiles au développement humain s'appuyant sur un effort recherche développement conséquent, de transition écologique avec un mix énergétique renouvelables-nucléaire sous contrôle public, de développement d’un nouveau modèle agricole.

 Nous proposons à tous les candidats et toutes les forces de gauche de discuter ces propositions. Le Parti communiste demande pour cela à les rencontrer.

 Dans le même mouvement, nous vous proposons donc à tous, sans attendre le jour ultime du vote, de multiplier les luttes sociales, les rencontres publiques de terrain, les débats sur les réseaux sociaux, de lever un immense forum citoyen pour faire entendre de toutes les manières possibles cette exigence d’union et d’engagement autour d’un pacte capable de changer vraiment la vie.

 Nous ouvrirons à toutes les forces de gauche notre prochaine rencontre nationale le 28 février à la Bellevilloise à Paris sur le thème : « L'ennemi, c'est toujours la finance ».

 Nous proposons que se tienne dans les plus brefs délais une grande rencontre de débat public pour un pacte de majorité à gauche avec les candidats et les forces qui les soutiennent. De nombreux citoyens le souhaitent. Pour notre part nous y sommes prêts.

 À l'heure du dépôt des parrainages pour l’élection présidentielle, il faut avancer vite. Nous appelons également tous nos concitoyens à se mêler sans attendre des élections législatives. L’heure est à la mobilisation partout. Là aussi, les communistes et leurs candidats appellent au rassemblement pour ga
rantir les moyens du changement espéré par nos concitoyens.

31/01/2017

UNE AUTRE HISTOIRE PEUT S'ECRIRE

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DECLARATION DU PCF

A 83 jours du premier tour de l'élection présidentielle, les jeux ne sont pas faits. Le deuxième tour cauchemardesque entre François Fillon et Marine le Pen, que l'on nous promet depuis des mois,  n'est plus une fatalité.

Une autre histoire peut s'écrire. Les Françaises et les  Français ont leur mot à dire, et ils le disent, déjouant tous les scénarios mis en place, refusant les impasses dans lesquelles certains s'acharnent à vouloir les enfermer.

Il y a quelques semaines, la primaire de « la droite et du centre » était présentée à longueur d'antennes, non pas comme devant désigner le candidat de droite, mais le futur président de la République. Mais aujourd'hui, François Fillon est sérieusement fragilisé et sa cote de popularité est en forte baisse : son programme ultra réactionnaire de régression sociale a provoqué prise de conscience et réactions face aux menaces qu'il fait peser sur des attentes essentielles des Françaises et des Français, notamment la possibilité de se soigner grâce à la Sécurité sociale, et de disposer de services publics performants.  

Un doute profond, et sans nul doute durable, s'est aussi installé sur une des dimensions sur laquelle il voulait bâtir sa campagne, celui d'un homme intègre. Les Françaises et les Français ne veulent plus transiger avec l'éthique en politique et ils ont raison.

Le Front national cherche à profiter de cette situation en travestissant son programme sous un jour prétendument social et en se donnant une image d’intégrité alors qu'il ne cesse d'être impliqué dans « des affaires ». Cette double imposture peut être démasquée si la bataille des idées est menée dans les semaines à venir;

Rien n'est donc joué, mais rien n'est gagné. La victoire d'une politique de gauche reste à construire. 

Le peuple de gauche refuse le découragement et la poursuite d'un quinquennat désastreux marqué par  la soumission au monde de la finance. Les mobilisations sont nombreuses dans le pays contre les plans de licenciement, pour les services publics. Le peuple veut des suites politiques à sa mobilisation, singulièrement contre la déchéance de nationalité et contre la loi El Khomri.

Après avoir contraint François Hollande au renoncement, il vient dans la primaire socialiste de  bouter hors de la présidentielle Manuel Valls. C'est un fait inédit : ni le Président de la République, ni son Premier ministre dont l'ambition commune était d'installer définitivement le PS dans le social-libéralisme  ne seront candidats :  le projet politique visant à marginaliser durablement toute ambition de transformation sociale est mis à mal et réouvre le débat à gauche : le PCF, qui y a contribué avec d'autres, s'en réjouit. 

Une nouvelle période  de la campagne des élections présidentielle et législatives s'engage sous la pression croissante de millions d'électrices et d'électeurs  qui cherchent un espoir à gauche. Benoît Hamon désigné pour représenter le PS à la Présidentielle a appelé dimanche les autres candidats et forces de gauche « à construire ensemble une majorité gouvernementale cohérente et durable pour le progrès social, écologique et démocratique ».

Le Parti Communiste Français, engagé dans la campagne pour Jean-Luc Mélenchon,  appelle à amplifier les efforts entrepris et à poursuivre le débat public autour de l'affirmation d'une politique de transformation et des convergences nouvelles pour la gagner. Conformément aux initiatives qu'il prend depuis un an, il appelle à multiplier les initiatives pour permettre la victoire d'une gauche de progrès social et écologique et la constitution d'une majorité politique mettant en œuvre une politique résolument à gauche.

Nous appelons à amplifier la campagne contre la droite et l’extrême droite, pour faire barrage à leur présence au deuxième tour de l'élection présidentielle, à leurs projets d'asservissement de la République, de division, d'exaspération de toutes les inégalités.

Nous appelons à amplifier la campagne pour démasquer Macron, dont le projet libéral a aujourd'hui le large soutien des milieux d'affaires et des banques. Nous appelons à amplifier la campagne de rassemblement engagée par les communistes autour des propositions de  « La France en commun », dans l'élection présidentielle et dans toutes les circonscriptions en vue des élections législatives.

Les élections législatives sont plus que jamais une étape essentielle pour construire une majorité qui vote des lois, au nom et en faveur du peuple !  Nous n'avons pas besoin de député-e-s fillonistes pour sacrifier la Sécurité sociale, de député-e-s macronistes pour voter une nouvelle loi d'ubérisation du travail, de député-e-s lepénistes pour fouler aux pieds les valeurs de la République.

Nous avons besoin de député-e-s communistes-Front de gauche, de député-e-s irréprochables au plan éthique, de député-e-s de gauche décidé-e-s à combattre le pouvoir de la finance et à écrire des lois d’intérêt général et d'émancipation humaine pour promouvoir une véritable alternative de progrès social. Nous appelons toutes les forces de gauche à retrouver le chemin du dialogue, à débattre des projets et des contenus pour travailler au maximum de convergences permettant la construction d'un pacte de majorité.

Pour sa part, le PCF est prêt à toutes les rencontres utiles et met au pot commun du débat nécessaire à gauche ce qu'il considère être les grands axes et les propositions constitutifs d'une véritable politique de gauche.  

La France a besoin d'une grande ambition de progrès social, d'éradication du chômage, de la pauvreté et de la précarité en assurant une sécurité de l'emploi et de la formation, une augmentation des salaires et l'égalité professionnelle Hommes-Femmes, un développement de la santé publique et de la protection sociale, des services publics et de santé performants assurant l'égalité sur tout le territoire. 

La France a besoin d'une lutte acharnée contre le pouvoir de la finance, s'attaquant à l'évasion fiscale, pour un tout autre rôle  des banques en créant un pôle public financier et bancaire, en nationalisant  BNP-Paribas et la Société générale, en réorientant le crédit bancaire les profits et les aides publiques aux entreprises vers l'emploi et les besoins humains.

La banque centrale européenne doit agir contre la spéculation et l'évasion fiscale et en faveur de l'emploi et des services publics.  La France a besoin d'une nouvelle manière de produire et de se développer alliant une nouvelle industrialisation, l' Économie Sociale et Solidaire, le développement de l'agriculture paysanne, une transition énergétique respectueuse de l'environnement et de l'air que nous respirons ensemble !

La France a besoin d'une VIe République, démocratisée où le peuple ait droit de cité, d'un  Parlement respecté et élu à la proportionnelle, d'une monarchie présidentielle abattue, et de nouveaux pouvoirs des salariés comme l'a exprimé Pierre Laurent samedi 28 janvier, dans son discours de la Rotonde. 

La France a besoin d'une politique européenne offensive, utilisant son influence et s'alliant avec toutes les forces progressistes pour sortir de l'austérité, libérer l'Europe de la domination de la finance, l'orienter vers un développement solidaire et soutenable. Une autre coopération régionale, fondée sur les choix souverains des peuples peut agir pour un monde de coopération et de paix à l'heure des inquiétantes menaces que fait peser l'élection de Donald Trump sur la sécurité du monde.

Les initiatives nationales dont le PCF est à l'initiative,  la première sur le progrès social le 7 février à Port-de-Bouc, comme ses initiatives locales sont des lieux qu'il met à disposition de toutes les forces, de toutes les énergies individuelles et collectives qui veulent s'engager dans ce travail commun.

Le parti communiste est prêt à répondre aux invitations permettant d'avancer dans ce sens, et participera à la rencontre de l'appel des 100 le vendredi 3 février. Il invite ses militant-e-s, ses élu-e-s, ses candidat-e-s aux élections législatives, à déployer la campagne dans toutes les circonscriptions pour y construire dans le dialogue et l'action les rassemblements les plus larges pour se doter de député-e-s faisant entrer au Parlement, en juin, le peuple et ses attentes.

Paris, le 30 janvier 2017.