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14/09/2025

Fabien Roussel : Le bloqueur en chef, c’est le président

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Léo Purguette / La Marseillaise

18:59 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/09/2025

Le PCF refusera tout budget de recul social

pcf,conseil nationalLe conseil national du PCF appelle à la mobilisation et au rassemblement autour d’un « pacte d’avenir pour la France » pour préparer l’après-Bayrou. Un congrès se tiendra les 3, 4 et 5 juillet 2026

Alors que le gouvernement Bayrou devrait tomber ce lundi, la direction communiste se réunissait samedi place du Colonel Fabien. À l’ordre du jour : les initiatives à prendre dans cette période d’instabilité politique, l’hypothèse d’une nouvelle dissolution, mais aussi l’adoption d’un cahier thématique sur la Sécurité sociale du XXIe siècle, 80 ans après sa création.

Dans son introduction, Fabien Roussel ne retient pas ses coups contre le gouvernement Bayrou et son budget qu’il qualifie de « déclaration de guerre sociale ». Les députés communistes et leurs partenaires d’Outre-mer voteront donc contre la confiance demandée par l’hôte actuel de Matignon.

« Nous n’accepterons aucune ponction supplémentaire sur le pouvoir d’achat des salariés, des retraités, aucun compromis sur ce sujet. Pas touche à la santé, aux salaires, aux pensions, aux allocations », affirme le secrétaire national du PCF avant de prévenir : « nous sommes prêts à voter une nouvelle censure, à faire tomber un nouveau gouvernement s’il s’entête à taper sur les Français et donc nous sommes prêts à une nouvelle dissolution même si nous ne souhaitons pas qu’il y en est une ».

Pacte d’avenir pour la France

Décidé à « travailler sur un budget alternatif », il rappelle, à la veille des mobilisations des 10 et 18 septembre, que « l’ADN du PCF est d’être une force au service du monde du travail et des rassemblements les plus efficaces ».

Dans la discussion, Pierre Lacaze, responsable national en charge des élections souligne la nécessité pour les communistes d’être prêts à des candidatures dans l’ensemble des circonscriptions législatives, tout en recherchant un accord avec les autres forces de gauche. « Nous ne voulons plus d’un accord réduit à 50 circonscriptions qui ne tienne pas compte de notre implantation et de nos combats », avait insisté avant lui, Fabien Roussel.

Dans la résolution finale, adoptée par 67 voix pour et une abstention, le PCF « met en débat un pacte d’avenir pour la France avec un plan de dépenses publiques, de formation, d’embauches et d’investissement à 500 milliards d’euros pour les cinq prochaines années grâce à un fonds d’avances alimenté par le pôle public bancaire existant », tout en « remettant à plat les 211 millions d’euros d’aides publiques aux entreprises selon des critères sociaux et environnementaux et de nouveaux pouvoirs des salariés ».

Le texte appelle les organisations du parti communiste « à organiser partout, avec nos concitoyens et concitoyennes, les forces syndicales et associatives et les forces politiques de gauche, le débat sur la politique du pouvoir, l’alternative à y opposer » mais aussi à amplifier la préparation des élections municipales et les mobilisations pour la paix.

Par ailleurs, la direction communiste donne rendez-vous « aux salariés, à toutes nos concitoyennes et tous nos concitoyens » à la Fête de l’Humanité les 12, 13 et 14 septembre et fixe la date du prochain congrès national du PCF les 3, 4 et 5 juillet 2026.

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02/09/2025

Matignon, les communistes sont venus mettre les points sur les « i »

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Alors que François Bayrou, qui posera la question de confiance à son gouvernement aux députés le 8 septembre, souhaite 44 milliards d’euros de coupes budgétaires, il recevait ce lundi une délégation communiste. Celle-ci lui a fait part d’un plan d’investissement de 500 milliards d’euros sur cinq ans pour relancer l’industrie et les services publics.

À Matignon, la délégation communiste est venue mettre les points sur les « i ». Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et Stéphane Peu, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) ont fait valoir les propositions des communistes face à un premier ministre qui entend faire adopter un projet de loi de finances 2026 qui sabre 44 milliards d’euros dans les dépenses publiques.

« Le premier ministre est dans le déni par rapport à la situation du pays et à la responsabilité de son propre gouvernement et des précédents », dénonce Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, à l’issue de sa rencontre. Les macronistes « ont dirigé la France depuis huit ans. Ils ont aggravé la dette à hauteur de 1 200 milliards d’euros », accuse-t-il, déplorant un projet de budget « qui s’en prend aux plus faibles » pour mieux « épargner les riches ». Autant dire que le lundi 8 septembre, les députés communistes ne voteront pas la motion de confiance au gouvernement.

Des conditionnalités sociales et environnementales

La rencontre a été l’occasion pour les communistes de présenter leur plan d’investissement de 500 milliards d’euros sur cinq ans. Selon le PCF, un fonds doit être mis en place à cet effet, abondé par les dépôts bancaires. L’objectif est de prêter à taux zéro aux collectivités et entreprises, sur la base de critères définis au service du climat et des urgences sociales.

Cela doit relancer des grands travaux et œuvrer à une nouvelle industrialisation. Le but est de permettre, indiquait une résolution publiée en juillet dernier, de construire « 200 000 logements par an, investir dans le rail, les ports, le fluvial, les routes, les modes de transports doux ». Ce plan prévoit également le lancement d’« un plan de pré-recrutement de personnels » pour les services publics.

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Sans surprise, le libéral François Bayrou ne « croit pas » à ce plan, constate Fabien Roussel après sa rencontre. « J’ai souligné qu’après le covid, lui-même en tant que commissaire au plan avait publié un rapport faisant ce type de proposition », se plaît à rappeler le secrétaire national du PCF. Si les deux hommes sont tombés d’accord sur le fait que la Banque centrale européenne (BCE) devrait jouer un tout autre rôle pour relancer un investissement massif à même de faire face à la guerre économique menée par les États-Unis, le secrétaire national du PCF ne se fait guère d’illusion sur le fait que François Bayrou mène une bataille en ce sens auprès des institutions européennes.

Par ailleurs, le chef de gouvernement a exprimé un refus net à l’idée du PCF de nationaliser une grande banque commerciale afin de mettre les dépôts au service d’une nouvelle industrialisation de la France. Deux visions se sont affrontées ce lundi. Pour obtenir « un autre budget », le PCF participera aux actions du 10 septembre et mobilisera, auprès de l’intersyndicale le 18 septembre.