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20/10/2013

Assumons nos responsabilités !

pigposte1.jpgBrignoles ! Le début de la fin ? Ou la fin du commencement

 Si nous ne changeons rien, alors oui ce sera la fin. Si nous continuons ainsi, le parti brun/noir sera le premier de France et nous en serons totalement responsables.

A force de marginaliser les électeurs du Front national et de ne pas comprendre ce qui les pousse à voter, nous avons ouvert la boîte de Pandore. Et plus encore, si nous n'avons aucun véritable espoir à leur offrir et si la seule alternative que nous proposons, c'est notre incapacité à être crédible!

L’UMP flirte outrageusement avec le FN, pour attirer son électorat, calcul non seulement dangereux mais stupide, comme le démontre également le résultat de dimanche dernier.

Quant à la Gauche, elle ne prend pas la juste mesure du mal-être et de la désespérance des Français. Elle ne leur donne pour horizon que le remboursement d’une dette, qui pourtant n’est pas la leur, et peine à démontrer la crédibilité de son projet. Le rejet du PS ne peut cependant servir de programme de gouvernement, n'en déplaise à certains camarades.

Le slogan : « Les soviets et rien que les soviets » démontre une nouvelle fois toutes ses limites.

En revanche, si nous répondons non à tous les éléments précédents, nous pouvons espérer modifier la suite de l'histoire, en n'hésitant plus à débattre avec le parti sectaire et d'extrême droite que représente le  F-haine, notamment sur son programme économique qui, s'il était appliqué, constituerait un désastre pour notre pays et pour les travailleurs.

Nous devons cesser l’attaque systématique du gouvernement, en espérant le voir couler au milieu du banc de brume semé de récifs où il s’est aventuré.

Souhaiter à gauche l’échec du gouvernement pour des raisons tactiques et/ou dogmatiques, c'est non seulement prendre le risque de diviser le camp du progrès face à une droite de plus en plus réactionnaire, mais c’est surtout ouvrir la porte à un vote protestataire mortifère et à tous ses vieux démons rances qui continuent à l’accompagner.

A chaque fois qu’une action intéressante est entreprise, localement ou nationalement, notre tâche impérative est de démontrer à nos concitoyens que nous sommes en capacité de faire la part des choses et de travailler avec l’ensemble des forces de progrès, y compris donc avec le Parti socialisteNous devons peser de manière significative sur la politique gouvernementale pour ramener celle-ci sur une voie où le Social et l’Humain seront prioritaires et passeront bien avant la finance et le capital.

 Donner à tous, un avenir, un horizon, est la seule clef pour rejeter le rassemblement bleu marine dans le néant d’où il n’aurait jamais dû sortir.

Christian Pigaglio, conseiller municipal et communautaire d'Evry

29/02/2012

TROP C’EST TROP ! MANIFESTATIONS DANS TOUTE L’EUROPE A L'APPEL DES SYNDICATS

manif290212b.jpgDes manifestations et arrêts de travail contre l'austérité se sont déroulés en France, mais aussi dans toute l’Europe, à l’appel de la Confédération syndicale européenne (CES), sur le thème "trop, c'est trop !"

Refus de l’austérité, refus des nouveaux traités européens, cette journée marque une vraie rupture entre l’Europe sociale et l’Europe de la finance.

manif290212a.jpgEn France à l’appel de l’ intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) 160 rassemblements et manifestations interprofessionnelles se sont déroulés simultanément avec la participation de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

A Paris entre la Bastille et la Nation des milliers de manifestants ont défilés notamment à l’appel de la CGT et la présence de Bernard Thibault.

pl09.jpgLes militants du NPA et du Front de Gauche avaient tenu à saluer le défilé avec la présence remarqué de Marie George Buffet et Pierre Laurent pour le PCF et celle de Jean Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche.

Le Parti socialiste dont les parlementaires en s’abstenant ont permis le vote à l’assemblée nationale du Mécanisme Européen de Stabilité dont l’application est, et sera désastreuse pour les peuples de l’Europe à l’image de la Grèce était totalement absent de ses manifestations.

La Confédération Européenne des Syndicats a décidé de poursuivre ce mouvement sous d’autres formes pour empêcher que l’austérité devienne la règle générale dans le vieux continent.

manif290212.jpg

Texte et photos exclusifs E-Mosaïque

22/02/2012

Divisée, l'Assemblée nationale vote pour la MES

Au cours du débat, les députés du Front de Gauche ont assuré le spectacle et les socialistes fait assnatvisite.jpgprofil bas. Le Sénat, majoritairement à gauche, doit encore approuver le texte, dans une semaine.

Le débat sur le mécanisme européen de stabilité (MES) a duré une bonne partie de l'après-midi et de la soirée, mardi 21 février, à l'Assemblée nationale. Il s'est conclu par un vote favorable au MES avec 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions. 146 élus étaient absents.

Article 136

Après sa signature par les gouvernements le 2 février à Bruxelles, la France est ainsi le premier pays de la zone euro à se prononcer sur ce fonds.

L’Assemblée a aussi approuvé la modification de l’article 136 du Traité de Lisbonne, qui fait tomber les derniers obstacles juridiques à la création du « fonds monétaire européen » comme certains le surnomment.

« PS : Abstention dynamique !!! »

Pressé par le Front de Gauche qui n’a de cesse de dénoncer un texte qui dépossède les peuples européens de leur souveraineté et les condamne à l’austérité, le Parti socialiste a choisi l’abstention.

Le chef de file des socialistes à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a justifié cette décision au nom d’une « abstention dynamique ». A la tribune du Palais Bourbon, la députée PS Elisabeth Guigou a reconnu que son parti n’était pas contre la création d’un « mécanisme de solidarité » entre les membres de la zone euro mais qu’en l’état actuel des choses, le MES et le nouveau traité international sur la surveillance budgétaire étaient « profondément déséquilibrés ».

Le Parti socialiste réclame la renégociation d'une partie des textes pour que l'accent soit mis sur la relance de la croissance.

deputepcf1.jpgUne vingtaine de députés socialistes, dont Henri Emmanuelli, partisan du "non" au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne, ont voté contre les traités instaurant un mécanisme européen de stabilité, ce mardi soir, à l'Assemblée nationale, suivant ainsi les 18 élus du Front de gauche qui ont rejeté ce mécanisme européen lié au futur traité fiscal "Merkozy".

Outre Henri Emmanuelli, les députés du groupe socialiste et radical de gauche, qui ont voté contre l'un ou l'autre des deux textes instaurant le MES sont Julien Dray, Olivier Dussopt, Pascal Terrasse, Christophe Bouillon, Guy Delcourt, Martine Faure, Pierre Forgues, Pascale Got, Sandrine Hurel, Régis Juanico, Gilbert Le Bris, Kléber Mesquida, Philippe Plisson, Catherine Quéré, Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo et Jacques Valax.

A droite, le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et les députés du Mouvement pour la France (fondé par Philippe de Villiers) Véronique Besse et Dominique Souchet ont voté contre. L'accord permettant la création d'un Mécanisme européen de stabilité (MES) a été approuvé par 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions, et le traité fixant les modalités de fonctionnement du MES par 261 pour, 44 contre et 133 abstentions.

Le député Front de gauche Jean-Pierre Brard a quant à lui dénoncé le lien entre la possibilité pour les Etats d'être secouru et la ratification du traité sur la surveillance budgétaire.

Il a par ailleurs fustigé un « fédéralisme (européen) caporalisé » solidaire uniquement avec les banques et les riches.