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20/07/2014

Non, M. Fabius, on ne peut pas faire confiance aux fonds spéculatifs pour sauver le climat.

gouFabius.jpgAprès que Michel Sapin a déclaré son affection pour son « amie la bonne finance », Laurent Fabius, Ministre des Affaires Étrangères, en charge de l’organisation de la conférence internationale Paris Climat 2015, a lancé un appel à la mobilisation des Fonds souverains et de pension internationaux en faveur des énergies  vertes lors des rencontres économiques d’Aix en Provence.

La démarche est de prime abord positive tant est grande l'urgence d'une mobilisation de toute la société – y compris donc le secteur économique- pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).  Mais l'heure est à une plus grande ambition avec un accord global entre les États car l'essentiel ne saurait être dans l'action de la finance.

Car on sait  par expérience que  « l’intérêt réel » souligné par M. Fabius de ces fonds réside en priorité, voire uniquement, dans  l’objectif de faire de l’argent avec de l’argent au détriment de l’économie réelle.  Ces fonds spéculatifs n'ont jusqu'ici investi dans les énergies renouvelables que pour profiter au maximum sur le dos des citoyens /consommateurs, à travers la taxe CSPE payée par tous les usagers, de l'électricité (à l'exception notable des gros consommateurs).

poleol.jpgA l'inverse, loin de se contenter de garantir la profitabilité aux spéculateurs, l’État doit jouer son rôle de stratège donnant force et cohérence à la réduction des émissions de GES. Cela passe par une action vigoureuse d'aides à l'isolation des logements, de développement des transports propres (notamment collectifs) de développement d'une économie circulaire et de proximité, avec de nouvelles filières industrielles plus propres, avec une relance de la formation des travailleurs et de la recherche, bref cela passe par le refus de cet enfermement dans les politiques d'austérité .... Et les moyens de lancer de tels programmes existent notamment en taxant les profits financiers, ou menant une active campagne multilatérale de réduction des dépenses d’armements nucléaires...

Les moyens d'une politique ambitieuse de transition énergétique existent et la France peut jouer un rôle moteur en ce sens lors de la rencontre de Paris Climat 2015. Les communistes agissent pour que la France soit à la hauteur de cette ambition et de ce rendez vous.

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

14:49 Publié dans ACTUALITES, Economie, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, fabius, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

09/05/2013

Pierre Laurent Secrétaire National du PCF en Amérique Latine

pierre laurent,amérique latine,voyage,cuba,brésil,vénézuela,uruguay,fabiusPierre Laurent conduit du 6 au 20 mai, une délégation du PCF à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay dont les peuples ont frayé, chacun selon un processus singulier, leur chemin d’émancipation et de souveraineté. Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».

La « philosophie du "vivre mieux" traverse toutes les sociétés sud-américaines. Nous avons essayé toutes les recettes du néolibéralisme, et elles ont toutes échoué. Nous avons alors développé nos propres solutions, et j’espère que l’Europe n’aura pas à subir toutes ces erreurs pour s’en rendre compte ».

C’est en ces termes que Jean-Paul Guevara, ambassadeur de Bolivie en France, synthétise, dans un entretien à l’Humanité-dimanche, la remarquable créativité des peuples latino-américains qui ont repris leur destin en mains.

Les États-Unis ont beau faire, le temps est révolu où ils faisaient et défaisaient à l’envi les gouvernants, imposaient les dictatures les plus sanglantes du XXe siècle et les régimes des plus inégalitaires qui soient.

Ce que les mots du diplomate disent aussi, avec une modestie et une franchise qui l’honorent, c’est que l’Europe ferait bien de s’inspirer de ces expériences historiques et politiques qui se gardent, elles, de prétendre à tout « universalisme » mais qui partagent l’objectif commun de renforcer leur solidarité régionale au service du développement de leur pays et du continent.

Aucun processus n’a pour autant été linéaire, chaque révolution s’est construite selon ses propres modalités, dans la lutte et la longue durée, impliquant mouvement populaire et social et des stratégies de rassemblement et d’union large pour affronter les forces réactionnaires qui combattent toute politique de conquêtes démocratiques et sociales.

amerique-latine.gifLe quai d’Orsay affiche, vis-à-vis de l’Amérique du Sud, une volonté nouvelle, a contrario de l’ère Sarkozy ; mais c’est le Pérou, Panama et la Colombie que le ministre des Affaires étrangères a choisis pour son premier déplacement officiel — trois pays qui se distinguent de leurs voisins en étant dirigés par des forces de droite dure.

C’est à Bogota que Laurent Fabius a évoqué avec lyrisme les « liens ancrés dans l’histoire, nourris de valeurs partagées et d’aspirations communes » de la France et de l’Amérique latine. Si ces liens sont réels, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui elle accorde bien plus de considération aux États engagés dans des accords de libre-échange avec l’Union européenne qu’aux nations émergentes progressistes qui contestent un ordre international au service du capitalisme financier mondialisé.

De vieux réflexes reprennent alors vite le dessus dans certains cercles dirigeants taxant d’arrogance ceux qui critiquent la politique française à l’étranger. Or dans ce domaine, dans les mots comme dans les actes, le gouvernement et le président socialistes ont choisi d’assumer la continuité — comme si notre politique étrangère devait faire l’objet d’un consensus avec la droite, en mettant au rencart toute approche et perspective internationalistes.

Pierre Laurent, en Amérique latine, portera une autre voix de la France : la volonté de solidarités nouvelles entre nos peuples pour, tous, « vivre mieux ».

Déclaration de Lydia Samarbakhsh responsable du département International du Parti Communiste Français sur la visite d’une délégation conduite par son secrétaire national Pierre Laurent à Cuba, au Venezuela, au Brésil et en Uruguay, du 6 au 20 mai.

27/01/2013

APRES LA LIBERATION DE FLORENCE CASSEZ LE GOUVERNEMENT FRANCAIS DOIT INTERVENIR POUR SEVIL SEVIMLI

cassez.jpgsevim_sevimli-00aba-89fc9.jpgAprès huit années de détention, Florence Cassez a été libérée hier sur décision de la Cour Suprême mexicaine.

Si nous nous réjouissons pour la jeune femme et sa famille, une interrogation persiste. Pourquoi la diplomatie française s'est-elle autant engagée pour libérer une détenue de droit commun, quitte à créer des tensions entre nos deux pays alors qu'en parallèle elle est bien moins ferme et déterminée quand il s'agit d'exiger la libération de nos ressortissants détenus pour des raisons politiques par des états aux méthodes plus qu'autoritaires ?

 Nous pensons notamment à Salah Hamouri, qui a purgé sept ans de prison en Israël parce qu'il a eu le tort d'être d'origine palestinienne.

 Nous pensons également à Sevil Sevimli, jeune étudiante franco-turque emprisonnée cet été durant trois mois dans une prison turque de haute sécurité pour avoir notamment participé à la manifestation du 1er Mai à Istanbul.

 A l'heure actuelle, Sevil n'a toujours pas le droit de quitter le territoire turc, elle est coupée de sa famille, ne peut pas poursuivre ses études et risque près de quinze ans de prison parce qu'elle a exercé ses droits démocratiques.

 Monsieur Fabius, Monsieur Hollande, qu'attendez-vous pour faire rentrer Sevil chez elle, en France ?

L'Union des Etudiants Communistes de France