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22/09/2016

Christophe Caresche à l'inspection générale du logement : « manoeuvre politicienne »

caresch_1.gifSelon Le Parisien, Christophe Caresche, actuellement député de la 18e circonscription de Paris, se verrait nommer à l'inspection générale du logement. Il s'agit en réalité d'un petit jeu de chaises musicales pathétique. L'objectif de cette manoeuvre politicienne : céder sa place de député à Mme El Khomri tout en récupérant pour lui-même un poste bien confortable.

Ces méthodes sont d'un autre âge. Elles contribuent à dégrader encore un peu plus l'image de la politique auprès de nos concitoyens. Il est d'ailleurs assez amusant que ceux qui prônent matin, midi et soir la flexibilité du marché du travail sont les premiers à se chercher un parachute pour éviter toute prise de risque.

Sur le fond, cette nomination n'augurerait rien de bon. En effet, après avoir fait campagne en 2012 en défendant l'encadrement des loyers, M. Caresche a été l'un des premiers à monter au créneau pour proposer le détricotage de la loi ALUR.

Ian Brossat, responsable nationale du PCF aux questions du logement

04/11/2015

Exonération des impôts locaux pour les retraités

candelierjj.jpgCandelier Jean-Jacques

Monsieur le Premier ministre, la bombe à retardement a finalement explosé entre vos mains et ce sont nos retraités qui en font les frais aujourd’hui (« Oui ! » sur plusieurs bancs du groupe Les Républicains).

Des centaines de milliers d’entre eux ont vu bondir leurs impôts locaux, taxe foncière ou taxe d’habitation.

Auparavant exonérés, certains retraités aux revenus modestes et vivant dans des conditions parfois précaires doivent s’acquitter d’un montant qui peut aller jusqu’à un mois de retraite, situation tout aussi injuste qu’inacceptable et qui vous oblige aujourd’hui au bricolage fiscal.

Ainsi, pour faire en sorte que nos retraités ne soient plus dans le désarroi, vous nous proposez des mesures nécessaires mais cosmétiques et provisoires – jusqu’en 2016 –, loin de toute ambition de réforme fiscale d’ampleur.

Depuis 2008 et la suppression de la demi-part accordée aux personnes veuves élaborée par le gouvernement Fillon, voulue par Nicolas Sarkozy – vous la dénonciez à l’époque à nos côtés –, nous n’avons eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme.

Depuis 2012, nous avons continué ce combat, déplorant votre manque de volontarisme et dénonçant certaines décisions injustes telle la fiscalisation de la majoration de pension de 10 % des retraités ayant élevé trois enfants ou plus, qui a lourdement pesé sur les ménages modestes.

Ainsi, budget après budget, vous avez fermé la porte à tous nos amendements qui proposaient de revenir sur ce hold-up – la dernière fois, c’était il y a deux semaines.

Monsieur le Premier ministre, comment expliquer un tel immobilisme ? Comment justifier que le Gouvernement fasse semblant de découvrir seulement maintenant cette question ?

L’heure n’est plus au rafistolage fiscal ni à la mise en scène médiatique. Ma question est simple : n’est-il pas temps de prendre des mesures pérennes et complètes pour que nos retraités ne se retrouvent pas dans la même situation en 2017 ? (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

Mme la présidente. La parole est à M. le secrétaire d’État chargé du budget.

M. Christian Eckert, secrétaire d’État chargé du budget. Mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Jean-Jacques Candelier…

M. Philippe Meunier. Bonjour, Lucette !

M. Christian Eckert, secrétaire d’État. …je suis d’accord avec vous sur un certain nombre de points.

De quoi parle-t-on ? De la conséquence d’une décision prise en 2008, lorsque la précédente majorité a supprimé ce que l’on appelle de façon rapide la demi-part des veuves.

M. Jean-Claude Perez. Toujours les mêmes !

M. Christian Eckert, secrétaire d’État. Cette décision emporta deux conséquences, mesdames et messieurs les députés : un certain nombre de retraités modestes sont devenus imposables sur le revenu – la somme représentait plus d’un milliard d’euros – mais les réductions d’impôts que nous avons décidées l’an dernier et cette année ont annulé cette disposition.

Aujourd’hui, les conséquences de la suppression de la demi-part des veuves que vous avez votée ont été neutralisées dans l’impôt sur le revenu.

Nous passons maintenant à une deuxième étape : l’effet collatéral induit par cette disposition sur l’entrée dans les impôts locaux d’un certain nombre de contribuables pour lesquels le revenu fiscal de référence a augmenté.

M. Michel Herbillon. Reconnaissez votre erreur !

M. Christian Eckert, secrétaire d’État. Face à une telle situation, brutale et injuste pour un certain nombre de retraités, le Gouvernement vous propose à nouveau de neutraliser l’effet de cette décision…

M. Michel Herbillon. Assumez votre erreur !

M. Christian Eckert, secrétaire d’État. …en faisant en sorte que ceux qui étaient exonérés d’impôt en 2014 le demeurent en 2015. Mes services procéderont au dégrèvement dès le début de la semaine prochaine sur demande et de façon systématique dans les mois à venir.

Pour 2016, nous introduirons les dispositions législatives nécessaires afin de corriger cet effet pervers d’une décision antérieure aux nôtres.

J’aurai l’occasion d’en préciser le détail mais, mesdames et messieurs les députés, les dispositions que nous prendrons viseront à neutraliser des décisions que vous avez prises. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen et sur quelques bancs du groupe écologiste.)

28/04/2015

« Au nom de la dette… », hôpitaux, culture et collectivités au régime sec

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Par Nicolas Sansu , député communiste, membre de la commission des finances à l’Assemblée

Au nom de la dette », les peuples d’Europe subissent de véritables cures d’austérité qui jettent des millions de personnes dans la pauvreté et la précarité.

« Au nom de la dette », les hôpitaux sont mis au régime sec, la culture est sacrifiée et les collectivités annulent des investissements pourtant indispensables.

Véritable arme de destruction massive utilisée par les soldats de l’ordre néolibéral, la dette sert de puissant justificatif aux politiques récessives menées en Europe.

Ce mythe, faussement construit sur des États prétendument trop dépensiers, doit être aujourd’hui démantelé.

En France, la dette est d’abord le fruit de taux d’intérêt trop élevés dans les années 1990 et de la baisse des prélèvements sur les hauts revenus.

Ce faisant, l’État s’est volontairement appauvri de 600 milliards d’euros, détournés au profit des plus aisés, pour qui le jackpot est total  : versement d’intérêts et diminution d’impôts. S’y ajoutent les effets de l’évasion et la fraude fiscales ainsi que les coûts de la crise financière de 2008.

Telle est la réalité de la dette, dans notre pays et ailleurs en Europe  !

Cette dette, les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine ont décidé de la contester.

En pleine concordance avec le Parlement grec, qui lance une «  commission de vérité sur la dette  », nous avons proposé une résolution européenne pour sortir de l’ornière.

Nos propositions sont claires.

Une grande conférence européenne sur la dette doit être rapidement organisée, afin que l’UE cesse d’appliquer aveuglément la seule loi des créanciers, méprisant la volonté des peuples.

L’affranchissement des États de l’insupportable tutelle de la finance est l’autre priorité. D’abord, à travers l’indispensable renforcement de la régulation. Ensuite, avec le développement d’outils alternatifs de financement de l’action publique, afin de répondre à la crise écologique et sociale.

S’attaquer à la dette, gagner un contrôle démocratique de la dette, c’est le combat pour une autre politique.

22/12/2014

PARVIS GEORGES MARCHAIS DEBAPTISE : L'INSULTE A LA MEMOIRE

marchaisg.jpg

La nouvelle municipalité UMP de Villejuif, ainsi que les élus UDI, MODEM, FN et EELV de la ville, viennent de prendre la décision de dénommer le parvis Georges Marchais pour le rebaptiser d’un autre nom.

 Loin d’être anecdotique, il s’agit d’une tentative d’effacement de la mémoire collective et de l’action d’un élu et responsable communiste, député de Villejuif pendant 24 ans, qui a toute sa vie œuvré dans l’intérêt général pour ses compatriotes et ses administrés.

 Les députés communistes et du Front de gauche sont non seulement choqués, mais aussi personnellement blessés par une telle décision. Au-delà de l’affront inacceptable qui est fait à la mémoire et aux proches de cette grande figure progressiste de la politique française, c’est l’expression d’un sectarisme et d’un mépris à l’encontre de leur propre activité de député pour la défense des plus modestes et l’intérêt national. Cette décision est une insulte pour leur groupe parlementaire et plus largement pour l’ensemble de la représentation nationale.

 Cette posture politicienne témoigne aussi des dangereux glissements idéologiques qui gangrènent notre République, où même les usages républicains de dénomination des espaces et édifices publics deviennent enjeux de clivages et de rejet de l’histoire commune.

 Tout en exprimant la colère et la protestation de l’ensemble des députés du Front de gauche, je tiens à apporter mon soutien à la mobilisation citoyenne et républicaine, qui se développe pour s’opposer à cet acte odieux.

chasdiego.jpgJ’exprime aussi toute mon amitié à la famille de Georges Marchais, avec mes encouragements et mon salut fraternel aux camarades de Villejuif.

André Chassaigne, Président du groupe des députés Front de Gauche

18/12/2014

Cuba/USA : Une nouvelle ère pour le peuple cubain

chassaignecuba1.jpgLe 17 décembre 2014 restera une date historique pour le peuple cubain.

L’annonce de l’établissement de relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba amorce une période nouvelle pour la Républicaine Cubaine issue de la Révolution de 1959 et du renversement du régime du dictateur pro-américain Batista. Elle confirme la reconnaissance internationale de l’indépendance et de la souveraineté du peuple cubain.

La levée attendue du blocus américain, qui asphyxie en toute illégalité Cuba depuis près de 53 ans, rendra enfin possible le développement économique de l’île.

Elle aura des conséquences importantes pour la vie quotidienne des Cubains, en lien avec le profond renouvellement des institutions cubaines et les importantes évolutions économiques en cours.

La libération de part et d’autre de prisonniers accusés d’espionnage est à saluer comme un acte politique fort.

Tous les amis du peuple cubain ont une pensée plus particulière pour les 3 derniers prisonniers cubains de Miami, condamnés à de très lourdes peines à l’issue d’un procès inique.

Les députés du Front de gauche se réjouissent de cette situation nouvelle et continueront à agir pour que se concrétisent les mesures annoncées et la levée totale de l’embargo.

André Chassaigne, président du groupe d'amitiés France-Cuba à l'Assemblée Nationale

16/07/2014

Députés Front de gauche: Stop au bombardement de Gaza

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front de gauche,palestine,pcf,députéL’opération militaire israélienne « barrière de protection » relève de la logique inique de la punition collective.

Alors que le bilan macabre de cette opération approche le seuil des deux cents morts côté palestinien, l’armée israélienne vient d’ordonner à 100 000 habitants de Gaza d’évacuer leur propre domicile.

C’est le scénario du pire qui est privilégié. 

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Face à l’enfer vécu par les Palestiniens de Gaza, la gauche française est encore sous le choc des déclarations du président François Hollande qui, dans un communiqué qui fera date, « a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquette en provenance de Gaza », sans un seul mot pour les victimes civiles palestiniennes. Les tentatives de « rééquilibrage » du discours présidentiel n’auront pas dissipé le malaise ainsi créé.


Cette posture 
pro-israélienne a suscité l’indignation d’une grande partie des français, attachée aux principes d’équité et de justice dans le conflit israélo-palestinien. François Hollande doit absolument se départir de la tendance atlantiste voire néoconservatrice que prend sa politique étrangère.


La vocation de notre pays est d’être 
à l’initiative de solutions politique pour une paix durable, et certainement pas se retrouver à la remorque d’un gouvernement israélien, émanation d’une droite nationaliste et rétrograde dirigée par Benyamin Netanyahou, véritable figure de proue de l’échec du processus de paix.  La voie de la guerre dans laquelle ce dernier et le Hamas souhaitent engager leur peuple respectif est vouée à l’échec. Il s’agit d’une impasse morbide. 

Parce que nous croyons dans le principe de justice, nous appelons le gouvernement Français et l’Union européenne à prendre toutes leurs responsabilités, à condamner les agissements tant du Hamas que du gouvernement israélien, et à rompre toute coopération et accords d’association avec Israël, tant que son gouvernement persistera à violer le droit international, par des actes criminels aussi rédhibitoires que le bombardement de populations civiles, un blocus inhumain (toujours) sur Gaza et la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. 

Les députés Front de Gauche

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23/04/2014

Liberté pour Marwan Barghouti, 12 ans que Marwan Barghouti croupit dans les geôles israéliennes.

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12 ans que l’Etat israélien tente de faire taire le « Mandela palestinien » qui est un des chefs politiques garant de l’unité du peuple palestinien.

12 ans que la « communauté internationale » reste indifférente au sort de Marwan et n’agit pas énergiquement pour exiger sa libération et celle des 5.000 prisonniers politiques palestiniens, qui est le premier pas indispensable vers la paix, la justice et la reconnaissance pleine et entière de la Palestine.

 Mobilisons nous pour exiger la liberté de Marwan Barghouti !

 Arrêté le 15 avril 2002, à Ramallah par la force militaire d’occupation israélienne (ce qui rend son arrestation illégale au regard du droit international), Marwan Barghouti fut jugé puis condamné à 5 fois la perpétuité.

 Responsable politique de premier plan, député du Fatah, Marwan ne supporte plus à l’aube de l’an 2000 comme des dizaines de milliers de palestiniens, la poursuite et l’accélération de la colonisation, mais aussi le non-respect des accords ou encore la détérioration des conditions de vie de milliers de Palestiniens. Il est donc naturellement un leader de la seconde Intifada et en paiera le prix cher deux ans après.

 En prison, il continue son combat contre l’occupation, mais aussi pour l’unité de la résistance palestinienne notamment avec le Hamas et le FPLP. Il rédige avec d’autres dirigeants détenus le « document des prisonniers » exigeant l’unité de la résistance et la lutte contre l’occupant. Marwan Barghouti, par son charisme et sa détermination à ne pas céder sur la liberté et l’indépendance du peuple palestinien, incarne un espoir pour la paix et la justice.

 Chaque jour que passe Marwan Barghouti, coupé des siens et de son peuple, dans des conditions d’enfermement indigne, souvent isolé est inacceptable. Nous ne pouvons plus l’accepter !

 De plus en plus de peuple dans le monde et notamment de nombreux jeunes s’engagent pour obtenir sa libération et pour le droit du peuple palestinien. Avec le comité national et mondial, nous allons œuvrer pour amplifier la mobilisation et enfin obtenir sa libération. Nous nous mobiliserons d’ailleurs dès jeudi 17 avril, qui est la journée internationale des prisonniers politiques palestiniens.

 marwan barghouti,député,prison,le hyaricEt avec Marwan Barghouti, nous continuerons le combat jusqu’à ce que la Palestine soit un Etat reconnu, libre, viable et souverain, que le blocus de Gaza soit levé, que les murs soit abattus et que les réfugiés puissent enfin revenir sur leurs terres.

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, député au Parlement Européen