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19/04/2015

Hollande : deux heures de "Supplément" pour ne rien ajouter à l'échec de sa politique

hollandemedef1.jpgLe travail du dimanche n'est pas une bonne chose. En deux heures de "Supplément", Francois Hollande n'aura rien ajouté, rien annoncé, rien changé ni ajouté à l'échec de sa politique. Face à une France qui doute et qui souffre, le chef de l’État observe, commente et "assume ses choix".

Il fait quelques bons mots. Pas trop, le "climat" n'est pas à la petite blague. Au bout d'une heure d'émission, après un reportage qui en disait long sur la colère de celles et ceux qui "bascule" avec le vote FN , il dit " qu'est- ce que je dois faire ?".

Et ne répond pas.

Un "supplément" sans changement de cap et sans imaginaire avec une démission totale sur le chômage et les licenciements, le pouvoir d'achat et les vies qui vont mal,  la jeunesse qui devait être la grande priorité du quinquennat.

Enfin, au cours de ce long entretien, F.Hollande a cru judicieux d'amalgamer le FN aux "PCF des années 70" tout en essayant de se rattraper sans vraiment y parvenir. Triste moment pour lui. Cette parole n'est pas qu'une offense aux militantes et militants communistes, ceux d'hier et d'aujourd'hui, elle est aussi une lâcheté intellectuelle quant à la manière de combattre le FN.

Pour le redressement du pays, les forces de progrès sont appelées à agir, vite, pour des perspectives et des solutions.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

19/03/2014

Pierre Laurent : "Hollande s'est isolé tout seul"

manifparis183.jpgInvité mardi soir de l’émission «Preuves Par 3 » sur la chaine parlementaire, et sur France Inter, le secrétaire national du Parti Communiste français est revenu notamment sur la crise en Crimée et la mobilisation contre le pacte de responsabilité à la veille des élections municipales. Selon Pierre Laurent, les gens de gauche « ne font plus confiance » à François Hollande.

Le secrétaire national du PCF a insisté sur son rôle de rassembleur à gauche, expliquant qu’il tendait la main à tous les déçus de la politique de François Hollande. Il a ajouté à propos de ce dernier : « Il s’est isolé tout seul. Qui le soutient ? Il est à 20% de popularité deux ans après avoir été élu président de la République. Il a tourné le dos aux gens de gauche, les gens de gauche ne lui font plus confiance. Effectivement il s’est isolé. C’est à nous de rassembler ces forces qui ne se reconnaissent pas dans la politique gouvernementale pour constituer une autre majorité que celle-là et qui mènera une politique de gauche. »


Pierre Laurent: "Le pacte de responsabilité est... par franceinter

Il a appelé à se mobiliser lors de la prochaine manifestation contre le pacte de responsabilité. Cette « grande marche » est prévue le 12 avril prochain.

Egalement interrogé sur la crise en Crimée, Pierre Laurent a pointé du doigt la responsabilité de Vladimir Poutine mais aussi celle de l’Occident : « L’annexion par Poutine est extrêmement inquiétante (…) Ceci étant dit il y a aussi en face des responsabilités. Des responsabilités américaines, des responsabilités de l’Union européennes, des responsabilités de l’OTAN. Nous avons accompagné une situation en Ukraine inquiétante. Le pouvoir en Ukraine était au départ une révolte contre la corruption et qui est devenu aujourd’hui un gouvernement avec des ultranationalistes -minoritaires- mais pour certains des antisémites et des fascistes qui poussent à la confrontation eux-aussi. Et nous sommes maintenant dans une escalade militaire inquiétante. »

A noter également cette anecdote à propos de la circulation alternée mise en place hier : selon le chef de file des communistes, les contrôles de police auraient épargné la Porte de St Cloud et la Porte d’Auteuil, à l’Ouest de Paris pour se concentrer sur l’Est parisien. Il ajoute : « Vous ne pouviez pas entrer avec une voiture [de plaque paire] à la Porte de Bagnolet. »

28/02/2014

"Le malheur d’être jeune"

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Editorial de Claude Cabanes dans le journal l'Humanité.

"La politique, ce n’est pas une grande découverte, 
ne trouve pas grâce aux yeux de ces jeunes gens et ces jeunes filles… D’ailleurs ils vouent aux mêmes gémonies les grands médias : leurs chefs devraient en tirer quelques enseignements… Et c’est la première fois qu’ils vivent la gauche au pouvoir : ils constatent que rien n’a changé pour eux. Échec sur toute la ligne."

Cela s’adresse à toutes les sortes 
de chefs, les chefs d’entreprise, 
les chefs de rayon, le chef de l’État, les chefs de service, les rédacteurs en chef, le chef du gouvernement, les chefs de 
la gendarmerie, les chefs d’atelier, les petits chefs, les sous-chefs, les grands chefs… Bref, à tous ceux qui sont, peu ou prou, aux commandes d’un des rouages de notre société : cela, c’est une enquête sur la jeunesse qui dit que les jeunes gens et les jeunes filles de France sont malheureux, et que sous leurs pas peut un jour se lever une grande tempête...

Cette enquête concerne plus de 200 000 
de ceux qui sont nés entre 1980 et 1995. Ils ont donc entre 18 et 34 ans. Certes, il n’y a pas une jeunesse mais des jeunesses, et l’on n’a pas les mêmes pensées 
à l’ombre du béton des cités que sous les marronniers 
de l’avenue Foch. Cependant c’est une immense majorité qui éprouve un même sentiment cruel : celui de l’indignité à devoir survivre. Survivre et non pas vivre !

Un grand philosophe expliquait que la survie, c’est de la mort dans la vie. À vingt ans, cette équation est mentalement insupportable. Les colonnes de notre journal sont, chaque jour, 
ou presque, familières de ces sombres allées : chômage, CDD, 
re-chômage, intérim, stage, re-stage, encore chômage, et des clopinettes pour vivre… Adieu l’essentiel, un métier, 
un travail, un logement, un projet, un but, un rêve… 
Il est particulièrement saisissant que les acteurs 
et les actrices de l’enquête se définissent comme 
une génération « sacrifiée », « perdue », « désenchantée », « désabusée » Quelle pathétique contradiction 
avec l’univers rutilant et sans cesse en mouvement 
de la technologie qui nous entoure…

Alors, 61 % d’entre eux répondent qu’ils pourraient participer à un mouvement de révolte de grande ampleur du type de Mai 68. Comme si l’histoire 
de ces dernières années, ici et là, leur avait appris qu’aucun pouvoir n’est hors de portée… La source 
de leur rébellion est en effet explosive : ils ont le sentiment de ne pas avoir la vie qu’ils méritent… Qu’elle leur 
est volée…

Quand cette idée s’empare des masses, 
comme on disait autrefois, des surprises historiques 
ne vont pas tarder… D’autant que la nouvelle génération ne se trompe pas sur le diagnostic : pour 90 % d’entre 
eux « c’est la finance qui gouverne le monde », 
puisque « les politiques lui ont laissé prendre le pouvoir ». Évidemment l’insurrection contre cet ennemi lointain, abstrait, sans visage, dissimulé (le monde de la finance, comme disait François Hollande avant d’être élu, 
pour l’oublier presque aussitôt après), ce combat leur paraît donc difficile. D’autant que le bombardement 
en tapis de l’idéologie du système n’est pas sans effet 
sur ces consciences en formation…

La politique, ce n’est pas une grande découverte, 
ne trouve pas grâce aux yeux de ces jeunes 
gens et ces jeunes filles… D’ailleurs ils vouent aux mêmes gémonies les grands médias : leurs chefs devraient en tirer quelques enseignements… Et c’est la première fois qu’ils vivent la gauche au pouvoir : ils constatent que rien n’a changé pour eux. Échec sur toute la ligne.

On apprend à l’instant, par les chiffres officiels, que la hausse du chômage continue : il continue donc de démolir la société française et sa jeunesse. Monsieur le ministre du Travail lui aussi continue : il est content de lui.

« Ce que vous ne pouvez pas casser, vous cassera »,
écrivait Louis Aragon, dans sa jeunesse.

Lire aussi :

Claude Cabanes

21/02/2014

POUR HOLLANDE LES RESISTANTS COMMUNISTES NE MERITENT PAS LE PANTHEON !

laïcité, résistance , François Hollande

Ce vendredi, au Mont-Valérien, le président de la République rend hommage au groupe Manouchian et confirme l’entrée au Panthéon de résistants dont aucun communiste. Ce qui interroge.

Il y a 70 ans, jour pour jour, les vingt-cinq résistants du groupe Manouchian étaient fusillés par les nazis dans la clairière du Mont-Valérien. Ce matin, en présence du président de la République, François Hollande et d’une délégation gouvernementale, la France leur rendait hommage.

La cérémonie commence dans la clairière du Mont-Valérien, là où, le 21 février 1944, étaient fusillés les résistants du groupe de Missak Manouchian. C’est une petite clairière encaissée à l’ombre de grands arbres avec pour seul horizon le ciel. Tout au long de ces années sombres de l’occupation, 1010 résistants tombaient sous les balles de l’occupant. Ce 21 février 2014, un doux soleil d’hiver baigne la cérémonie. Comme en 1944….le « soleil de Manouchian » dira un peu plus tard François Hollande dans son allocution. Là, après que le président ait déposé une gerbe, deux jeunes collégiens, liront tour à tour les dernières lettres de Missak Manouchian et son compagnon Georges Cloarec avant que ne résonnent la Marseillaise et le chant des partisans.

Puis François Hollande rend hommage au groupe Manouchian dont les membres, « vingt-trois étrangers et nos frères pourtant, comme l’écrira Aragon », rappelle François Hollande, sont « l’honneur de la France ». Ils se sont « battus pour elle, pour ses valeurs, pour sa liberté ».

Evoquant « l’esprit de résistance », à l’occasion du 70ème anniversaire de la libération de la France, François Hollande parle « d’espoir, de confiance en l’humanité, de grandeur et de dépassement de soi » portés par les résistants. Il souligne « ces exemples sont ceux dont nous avons besoin aujourd’hui pour nous dépasser encore et nous réconcilier autour d’une fierté commune ». Pas sûr qu’évoquer ainsi l’esprit de résistance permettra de réconcilier un tant soit peu les français avec sa politique.

Pas de résistant communiste au Panthéon

Autre moment fort de cette cérémonie, la confirmation de sa décision de faire entrer au Panthéon, « ce lieu où la patrie dit sa reconnaissance aux figures incontestables qui, par leur courage ou par leur génie, ont permis à la France d’être la France », quatre grandes personnalités de la résistance, deux femmes et deux hommes. Germaine Tillon, résistante, déportée à Ravensbrück qui fit sien le combat « pour l’égalité entre tous et toutes, entre les cultures, entre les peuples ». Geneviève Anthonioz-De Gaulle, résistante, déportée à Ravensbrück qui « consacra sa vie pour la fraternité de la condition humaine ». Pierre Brossolette, journaliste, intellectuel, défenseur « des libertés » qui participa à la résistance et, pris par les allemands, préféra se donner la mort que de parler. Jean Zay, ministre de l’éducation du Front populaire, « attaché à l’école de la République et à la laïcité », exécuté par la milice de Vichy en juin 1944.

Présent à la cérémonie, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, tout en saluant la qualité des personnalités proposées, se dit « choqué », alors qu’un hommage est justement rendu au groupe Manouchian, «qu’il n’y ait pas, parmi eux un résistant communiste ». Le PCF ayant été « la principale force qui combattit le nazisme en France ». De nombreuses voix « d’horizon divers », ajoute-t-il, « avaient fait des propositions comme, par exemple, Marie-Claude Vaillant Couturier », résistante, déportée, témoin au procès de Nuremberg, député et vice-présidente de l’Assemblée nationale durant de longues années.

Le 27 mai 2015, jour de commémoration de la déportation, sera effective l’entrée au Panthéon des quatre personnalités proposées par François Hollande.

Article publié par l'Humanité

Max Staat

23/01/2014

43 milliards escamotés

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«Mesdames et Messieurs, pour que l’illusion soit complète, fermez les yeux. » Le numéro de prestidigitateur à l’œuvre dans le pacte de responsabilité réclame beaucoup de complaisance de la part du public. Mieux vaut être crédule et prendre pour argent comptant les fables sur le « coût du travail ».

Il faut accepter d’imaginer des abysses budgétaires imaginaires, des salariés si bien payés que les capitalistes en sont sur la paille, des services publics tentaculaires et des profits en berne. Ou alors, cacher aux regards curieux le fond du haut-de-forme, celui où se blottissent les retraites chapeaux, les dividendes avantageux, les rémunérations hypertrophiées. Tenez, les entreprises du CAC 40 ont versé 43 milliards aux actionnaires l’an dernier, soit 4 % de plus qu’en 2012. La croissance des dividendes devrait même encore s’accentuer pour les versements en 2014. Mais le « top », le « hype », le fond du fin pour parler français, c’est le rachat d’actions, un système très pratique pour ponctionner les trésoreries des sociétés. En vedette : Total, Sanofi, GDF Suez, EDF et Airbus. Ces entreprises licencient ? Rien d’étonnant. C’est aussi une technique pour améliorer les profits. Il en est une autre, très lucrative, à entendre les ronronnements du Medef, c’est de circonvenir le chef de l’État. Rapport au bas mot de 30 milliards d’euros d’exemption de cotisations sociales. On comprend pourquoi la Bourse de Paris a retrouvé ses niveaux record. Les Échos, qui savent traduire les désirs des investisseurs, soulignent le succès des fonds de gestion basés sur les dividendes. Ils s’arrachent au point de drainer les plus grosses souscriptions du marché. Parier sur la hausse du coût du capital serait donc une stratégie sûre dans la France de François Hollande.

« Même pas peur. » Alors que quelques porte-parole gouvernementaux se relaient pour affirmer que le patronat devra des contreparties aux cadeaux qui lui sont faits, Pierre Gattaz reste bonhomme. Il s’était fait élire sur un programme de combat et, voilà qu’avant même de s’être mis sur le pied de guerre, le président de la République lui apporte, la corde au cou, les clés du trésor. Ce ne sont pas les précautions oratoires à usage électoral qui effraieront ce patron de père en fils ! Il disait que déjà plus de 150 milliards d’euros d’allégements de cotisations, d’exemptions et subventions – selon les estimations les plus modestes – sont déjà concédés à ses amis, sans la moindre exigence ni contrôle en retour. Il y a en lui quelque chose de Don Léopold Auguste, dans le Soulier de Satin de Claudel, qui confessait : « Je suis pour la nouveauté, mais pour une nouveauté qui soit absolument conforme au passé. » Notre président du Medef veut bien accélérer les flux d’argent, mais toujours vers la même destination.

La cause n’est pourtant pas entendue. Qui peut croire que tous les militants socialistes, ceux qui vivent autre chose que la course au fauteuil des cabinets ministériels, vont se réjouir que leur président s’enorgueillisse d’avoir pillé le fonds de commerce de Nicolas Sarkozy ? Qui parmi eux rétorquerait à ceux qui constatent que 85 personnes dans le monde possèdent autant que 3,5 milliards d’individus, que les problèmes de notre société sont les excès de services publics ? Quel est l’électeur qui avait voté Hollande au premier tour de la présidentielle qui acceptera de renoncer, lui, à combattre la finance ? Bien sûr le sentiment de trahison suscite aussi l’accablement, l’impression d’un long bégaiement. L’un et l’autre ne dureront pas. D’autant moins longtemps que les escamoteurs seront plus vite démasqués et les mains tendues vers tous ceux qui espèrent changer la vie.

12/01/2014

La soif de justice, un an après l'assassinat des 3 militantes kurdes

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turquie,kurdistan,françois hollande,ankara,abdullah Öcalan,fidan dogan,recep tayyip erdogan,omer guney,kendal nezan,diaporama l'humanité,leyla saylemezCe samedi à Paris, 30.000 manifestants, dont une délégation du Parti communiste français avec Pierre Laurent,  ont réclamé la "vérité et la justice" sur l'assassinat des trois militantes kurdes un an plus tôt.

Des milliers de personnes ont défilé samedi à Paris pour demander la "vérité et la justice" sur l'assassinat il y a un an de trois militantes kurdes. Partis en début d'après-midi des abords de la Gare du Nord, les manifestants ont marché jusqu'à la place de la République. "Justice et vérité, identifiez les commanditaires", proclamait une banderole de la "fédération des associations kurdes de France", des pancartes évoquant elles un "assassinat politique" et les manifestants brandissant aussi de nombreux portraits des militantes assassinées.

Geste fort

turquie,kurdistan,françois hollande,ankara,abdullah Öcalan,fidan dogan,recep tayyip erdogan,omer guney,kendal nezan,diaporama l'humanité,leyla saylemezLes associations kurdes souhaitent "un geste fort du président de la République" et qu'il demande "des comptes au gouvernement turc lors de son prochain voyage en Turquie fin janvier". Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez étaient retrouvées tuées par balles dans les locaux du Centre d'information kurde (CIK), 147 rue Lafayette (Xe) près de la Gare du Nord. Un homme, Ömer Güney, a été arrêté huit jours après l'assassinat des militantes, et mis en examen le 21 janvier 2013 pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer ce triple homicide : règlement de comptes interne au sein de la mouvance kurde dans un contexte d'ouverture de pourparlers de paix entre le PKK et Ankara, acte du mouvement turc d'extrême droite des "Loups Gris", assassinat politique (thèse privilégiée dans la mouvance kurde), voire crime crapuleux ou différend personnel.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF dans son allucation a notamment déclaré : "7000 Kurdes continuent à croupir dans les prisons, dont des élus des journalistes...J'ai fait 3 propositions à François Hollande qui doit se rendre en Turquie : Qu'il demande des comptes sur le triple assassinat, qu'il pèse de tout son poids pour une solution politique au Kurdistan, qu'il demande la libération d'Ocalan, le chef du PKK, et de tous les prisonniers politiques."

L'Humanité. Photos Association de Solidarité France Kurdiistan et ActuKurde

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La délegation du Pcf était composée notamment de Pierre Laurent, président du parti de la gauche européenne, secrétaire national du PCF, sénateur, Lydia Samarbackhsh, chargée des relations internationales, Patrick le hyarric, directeur du journal l'Humanité et député européen, Dominique Adenot, maire de Champigny et président de l'Anecr, nadine Garcia, conseillère générale, Joel dutto, conseiller général des bouches du rhone, danielle lebail, conseillère régionale de rhone alpes, didier bourotte, adjoint au maire de la ville de Nevers, Nathalie vasseur, jules rondeau de l'union des étudiants communistes....

  • A consulter:

Les films de Kudret Günes

  • A lire sur le sujet:

Un an après le triple meurtre de Paris...

Kendal Nezan « L’ébauche de solution politique était visée »

De la Turquie à l’Iran, vol au-dessus du Kurdistan

02/01/2014

Vœux de Hollande. Dix minutes de discours, trois citoyens indignés

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Militants syndicaux, animateurs d’associations qui luttent sur le terrain contre l’injustice et les discriminations, ils ont écouté les vœux du chef de l’État. Ils ont confié leurs réactions à chaud à l'Humanité.

  • Cristel Coste, militante CGT 
à l’hôpital, l’une des cinq de Roanne relaxés en décembre : «Pas de changement 
pour nous, les petits»

« Ce que l’’on comprend bien en écoutant François Hollande, c’est que le changement, c’est pas pour maintenant ! En tout cas pas pour nous, les petits ! Il nous a encore annoncé une politique de droite, dans la continuité de Nicolas Sarkozy, avec des économies sur les dépenses publiques. Pour l’hôpital où je travaille, cela voudra dire encore des suppressions d’emplois. François Hollande déclare vouloir lutter contre le chômage, mais sur le terrain, il faut voir comment ça se passe. Dans le Roannais, on a l’exemple d’une entreprise menacée de liquidation, c’est la CGT qui se bat depuis des mois pour sauver les emplois, mais les politiques ne suivent pas. Le président de la République me donne l’impression d’être dans sa bulle, pas dans la réalité des gens qui ont des problèmes d’argent, avec des factures qui augmentent. Après, ce n’est pas étonnant que les Français n’aient pas envie d’aller voter ou que le vote FN monte. C’est dur de leur faire ­comprendre qu’il y a d’autres alternatives en politique et que le problème n’est pas la crise, mais le capitalisme. Pour 2014, je reste motivée, il faudra qu’on soit nombreux dans la rue. L’année commence au moins par un soulagement puisque notre affaire est terminée. Le procureur a annoncé qu’il ne ferait pas appel de notre relaxe. »

  • Josée Pépin, membre du collectif 
de défense du centre ivg de l’hôpital Tenon (Paris) : « Il y aura moins de services de santé pour les gens»

ump, ps, François Hollande, dialogue social, gauche au pouvoir, bilan hollande, cristel coste, jean-louis betoux, pacte de responsabilité, Josée Pépin, Sécrét Lazar, « Je suis révoltée par les vœux de François ­Hollande. Des choses graves ont été dites, notamment la continuité de la réduction des dépenses publiques. Cela signifie moins de services de santé pour les gens. On va continuer à fermer les hôpitaux, maternités, les centres d’IVG... D’une certaine manière, on fait des économies sur le droit des femmes. Il est plus facile de trouver un accord sur un plan d’austérité que sur des questions sociales. C’est aussi ce qu’Hollande a dit lorsqu’il a parlé de “relancer l’Europe” avec Angela Merkel. Il aurait au moins pu dire aussi un mot sur le droit des femmes en Europe, et notamment en Espagne où le droit à l’avortement a été récemment remis en question. Il n’a pas non plus parlé de la dérive du Parlement européen où la “résolution Estrela”, qui visait à renforcer le droit à l’avortement en Europe, a été repoussée. Quand François Hollande parle dans ses vœux de défendre la “dignité” des femmes, cela ne veut rien dire. J’ai trouvé son discours affligeant et même parfois honteux, comme ses propos méprisables sur la Sécurité sociale. Il dit vouloir en terminer avec les excès et les abus, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
Cela me fait honte. Les Français ont le droit de se soigner, et pourtant ils éprouvent de plus en plus de mal à le faire. Il ne faut aucune complaisance envers ce gouvernement. »

  • Jean-Louis Betoux, représentant 
de la CGT à l’Union locale d’Évry : «Tout est fait pour simplifier la vie 
des patrons»

ump,ps,françois hollande,dialogue social,gauche au pouvoir,bilan hollande,cristel coste,jean-louis betoux,pacte de responsabilité,josée pépin,sécrét lazar« Dans le discours de François Hollande tout est fait pour simplifier la vie des patrons. Cela n’apporte aucun espoir aux salariés, aux chômeurs, aux retraités pour 2014, mais pour les entrepreneurs et la finance ! Si J’ai bien entendu les mensonges du président sur la baisse du chômage, il en appelle à la mobilisation générale et évoque un pacte de responsabilité pour les entreprises, mais cela va aboutir à des baisses de charges soi-disant pour créer des embauches. Il persiste à leur attribuer des milliards de fonds publics sans contrepartie. Et la négociation sur la formation professionnelle, dans la foulée de celle dite de sécurisation de l’emploi, permettra encore aux patrons de faire des économies. Il devrait plutôt donner un coup de pouce à des salariés comme chez Fralib pour qu’ils redémarrent leur activité. Le président a dit qu’il souhaitait sanctionner les abus des dépenses de la Sécurité sociale, mais il oublie que des boîtes détournent cet argent en ne versant pas les cotisations. On a aussi eu le droit au couplet sur la crise en Europe, mais rien sur l’Europe sociale. Et encore moins sur les travailleurs détachés. Chez AT France à Bondoufle (Essonne), nous avons soutenu la grève des travailleurs égyptiens et marocains qui étaient employés illégalement. On ne peut pas continuer à laisser des gens se faire exploiter. Plutôt que d’évoquer ce dumping social, le président a préféré ressortir le vieux refrain du Medef, “investir aujourd’hui pour créer les emplois de demain”. Une recette qui n’a jamais fait ses preuves. »