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08/03/2018

Revalorisation des pensions des agriculteurs : c'est non !

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Mercredi 7 mars était débattue au Sénat, une revalorisation des retraites agricoles en France continentale et dans les départements d’outre-mer.

Ce texte voté à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée nationale, a été déposé par les députés Huguette Bello et André Chassage, ainsi que plusieurs de leurs collègues du groupe de la gauche démocrate et républicaine.

Ils partent du principe que le montant moyen de la pension versée à un agriculteur retraité est aujourd’hui inférieur au seuil de pauvreté et au montant du minimum vieillesse.

Les retraites agricoles sont les plus basses du pays» Elles s’élèvent à 730 euros en moyenne pour les exploitants, et encore moins pour les conjoints.» indique Dominique Watrin, sénateur communiste et rapporteur du texte.

Que contient la proposition de loi ? Ce texte de loi prévoit notamment de garantir un niveau de pension de retraite minimum à toutes les retraités non-salariés agricoles en le portant à 85 % du SMIC, soit 987 euros par mois, contre 75 % actuellement.

Cette revalorisation concernerait 280 000 retraités pour un coût estimé de 350 millions d’euros. Pour la financer, la proposition de loi prévoit d’augmenter la taxe sur les transactions financières des sociétés liées au secteur agricole.

Cette mesure aura également un impact positif sur l’équilibre du régime complémentaire des non-salariés agricoles. Enfin, le texte prévoit également un régime de retraite complémentaire pour les agriculteurs ultramarins, jusque-là inexistant.

Le gouvernement bloque le vote au sénat Adopté en février 2017 par l’Assemblée nationale, le texte aurait pu être appliqué directement, sans décret, si le vote au Sénat n’avait pas nécessité de nouvelle lecture, mais quelques heures avant le débat, le gouvernement a déposé un amendement expliquant que l’amélioration des petites pensions agricoles ne peut être envisagée indépendamment des autres évolutions qui affectent notre système de retraite.»

L’exécutif souhaite que la revalorisation des retraites agricoles soit étudiée dans le cadre de la réforme globale de toutes les retraites qui n’est prévue que pour 2020.

Le gouvernement a donc décidé d’utiliser la procédure dite du vote bloqué conformément à l’article 44-3 de la Constitution. Cette procédure lui permet de demander à l’une ou l’autre des deux chambres parlementaires (Assemblée nationale et Sénat) de se prononcer par un seul vote sur tout ou partie d’un projet de loi en ne retenant que les amendements qu’il a proposé ou accepté. Dans ce cas précis, l’amendement déposé par le gouvernement est associé au texte entier.

S’il est rejeté, la proposition de loi le sera aussi automatiquement, s’il est voté, il modifie la proposition de loi.Il s’agit d’un coup de force d’une rare violence contre le Parlement dénonçait Eliane Assassi, Présidente du groupe communiste, rejointe par tous les sénateurs, toutes couleurs politiques confondues.

Après le recours aux ordonnances et l’annonce de l’encadrement du droit d’amendement, les parlementaires y voient une attaque supplémentaire du pouvoir.

Le gouvernement a pris prétexte pour bloquer cette proposition de loi son non financement pourtant cet argument et faux puisque était prévue une surtaxe des transactions financières 0,1 %, de quoi dégager les 266 millions d’euros nécessaires à la mesure. Et même de combler le déficit du régime agricole de 200 millions d’euros !

24/09/2017

SENAT : LE GROUPE COMMUNISTE MAINTENU

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sénat,pcf,groupe communiste,eliane assasiLa liste des sénateurs communistes élus ou réélus : Eliane Assasi, Fabien Gay Seine St Denis ; Pierre Laurent, Paris ; Cécile Cukierman, Loire ; Dominique Watrin, Pas de Calais ; Eric Bocquet, Michelle Gréaume, Nord ; Laurence Cohen, Pascal Solvedelli, Val de Marne ; Pierre Ouzoulias Haut de Seine et 2 sénateurs communistes qui n'étaient pas renouvelables : Thierry Foucaud, Seine Maritime et Christine Prunaud Côte d'Armor.

Dans l'Essonne la Droite rafle pour la première fois dans l'histoire du département la totalité des 5 sièges (2 UDI, 2 Républicains, 1 Macroniste). En voix l'UDI obtient 728, les Républicains 494, Macroniste 272, liste rassemblement de gauche menée par le communiste Bernard Vera 213, liste PS 185, Ecologistes 50

Éliane Assassi : « Soit on renforce Macron, soit on vote pour le seul groupe d’opposition » Entretien réalisé par Aurélien Soucheyre, L'Humanité

La moitié des 348 sièges du Sénat a été renouvelée dimanche. Éliane Assassi, présidente du groupe CRC, estime que les communistes ont été les seuls à s’opposer à Emmanuel Macron et les seuls à défendre les collectivités locales.

Que retenez-vous de la campagne des sénatoriales sur le point de s’achever ?

Éliane AssassiPrésidente du groupe communiste au SénatÉliane Assassi Elle a été rythmée par les coups du gouvernement. Le sort réservé aux collectivités locales inquiète les élus. Emmanuel Macron veut retirer 13 milliards d’euros à des territoires déjà asphyxiées par Hollande. À cela s’ajoutent la coupe par décret de 300 millions d’euros pour 2017, l’attaque sur la taxe d’habitation qui menace l’autonomie fiscale et donc la libre administration des communes, et enfin le jeu de massacre mené contre les contrats aidés. Il y a une vraie colère sur le terrain, une grande préoccupation car tout ce qui touche aux collectivités touche au service public et à la mission même des élus locaux. Mercredi, lors d’une réunion à Saint-Denis, le projet de loi logement de Macron était au centre des débats, car il constitue une violente attaque contre la définition même du logement social, contre les villes populaires, les classes moyennes et les familles modestes.

La réforme du Parlement inquiète-t-elle les élus locaux ?

Éliane Assassi Le sujet qui revient systématiquement, et c’est nouveau, est de ne pas élire des sénateurs qui permettront à Macron d’obtenir les 3/5es des voix lors d’un congrès. Les grands électeurs se rendent compte que le président pourrait alors modifier la Constitution et réduire le nombre de parlementaires et d’élus locaux. Il s’attaque à tous les échelons de la démocratie, de la commune jusqu’au pouvoir législatif. Il veut faire voter la loi en commission, à huis clos entre technocrates. Le Sénat a déjà essayé de le faire. J’ai à chaque fois mis mon droit de veto en tant que présidente de groupe. Il faut à l’évidence réformer nos institutions qui souffrent d’un déficit démocratique, changer le scrutin du Sénat et ouvrir cette chambre aux syndicats et au monde associatif pour être en symbiose avec la société. Mais le but doit être de renforcer le Parlement et les collectivités locales, au lieu de les attaquer.

Comment est perçue l’action des élus PCF ?

Éliane Assassi Tout le monde fait campagne contre l’asphyxie des communes. Mais la très grande majorité de ceux qui poussent des cris d’orfraie chez LR et au PS ont voté toutes les lois d’austérité précédentes, ainsi que les lois de réforme territoriale qui ont éloigné les citoyens des centres de décision. Les seuls qui ont résisté sont les élus communistes. Notre constance dans le combat pour la démocratie locale, les collectivités et les services publics est reconnue sur le terrain. Nous sommes aujourd’hui le seul groupe d’opposition à Macron au Sénat et il en sera de même, demain, en cas de renouvellement du groupe. Je préviens que, sans le PCF, les débats risquent d’être monocordes. Le président du groupe LREM, François Patriat lui-même, a annoncé qu’il pourra compter sur les voix d’En marche ! et du Modem, mais aussi sur celles des constructifs et d’une partie du PS, voire de certains LR. Seul le PCF s’opposera aux mauvais coups qui vont pleuvoir.

Que permet la création d’un groupe ?

Éliane Assassi D’être audible et d’exister. Cela assure une intervention dans l’Hémicycle : explications de vote, motions de rejet et propositions de lois. Nous avons, par exemple, défendu le droit de vote des étrangers aux élections locales, la lutte contre le contrôle au faciès, la renationalisation des autoroutes, la suppression du verrou de Bercy, le retour d’une police de proximité… Nous sommes en tête des sénateurs les plus actifs, selon le site Nossénateurs.fr. Avoir un groupe permet aussi de créer des missions d’information et des commissions d’enquête. Nous l’avons fait sur la fraude fiscale, qui coûte 80 milliards d’euros par an à l’État, et sur l’arnaque du Cice et du CIR. Nos révélations montrent que les richesses ne sont pas utilisées pour répondre à l’intérêt général, mais qu’elles sont accaparées par quelques-uns avec la complicité des derniers gouvernements.

La recomposition politique en cours peut-elle bousculer le Sénat ? 

Éliane Assassi Le vote n’est pas fléché. La situation politique est cette année très différente. Les années Sarkozy et Hollande ont amené à une décomposition de la droite et à une implosion du PS. Au milieu de tout cela, Macron, qui méprise et insulte les Français, s’est aussi mis les maires à dos. Cette élection ne va pas se gagner avec la calculette. Nous menons une grande campagne de proximité et nombre de grands électeurs nous disent ne plus s’y retrouver avec le PS. Ils disent avoir besoin d’une vraie gauche de combat, que nous incarnons. Des maires de droite ont le sentiment d’avoir été abandonnés par les gouvernements successifs et sont sensibles à notre constance pour la survie et le développement des communes et des services publics. Nous allons chercher chaque voix avec les dents. À la fin, le choix est simple : soit on renforce le pouvoir du président de la République, soit on soutient l’action du seul groupe d’opposition à Macron au Sénat.

21/07/2016

Non à l’état d’urgence sécuritaire, oui à un état d’urgence populaire au service du vivre ensemble

Prorogation de l’état d’urgence

eliane assensi.jpgPar / 20 juillet 2016

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, c’est en ce jour de célébration du 14 juillet que notre peuple a été frappé à Nice, avec haine, avec rage, avec cruauté, par un individu au profil encore mal défini aujourd’hui, islamiste radical de la dernière heure.

Ainsi, 84 personnes sont décédées, parmi lesquelles 10 enfants. Des dizaines de blessés sont très gravement atteints et certains luttent encore pour la vie. À cet instant, mes pensées vont vers toutes ces familles et leurs proches, et je veux ici saluer toutes celles et ceux – policiers, gendarmes, pompiers, secouristes, personnels hospitaliers et particuliers – qui ont su faire preuve d’un grand courage.

Cette attaque sauvage a suscité d’emblée un immense désarroi dans la population, mais aussi chez de nombreux responsables politiques. Que faire contre un assaillant isolé, sans lien évident avec une organisation terroriste, bien éloigné du profil type de l’apprenti terroriste ? C’est tout le paradoxe du débat qui nous intéresse aujourd’hui.

Face à l’émotion, à la colère, au sentiment d’impuissance, nombreux sont ceux qui, tout en qualifiant l’attentat de Nice d’imprévisible, voire de fatal, exigent dans le même temps la prolongation de l’état d’urgence, qui s’est, en l’occurrence, révélé totalement inefficace.

Aussi, dans une précipitation extrême, les députés ont adopté un texte qui ne répond en rien à la situation niçoise, pas plus qu’il ne répond au légitime besoin de sécurité exprimé par nos concitoyens.

En outre, cette précipitation ne permet pas d’aborder le point clef de la bataille contre Daech : reconstruire une région dévastée par la logique de guerre des Occidentaux. Avec l’ONU, il faut mettre fin aux stratégies déstabilisatrices et engager une logique de paix. Cessons aussi des amitiés coupables dans cette région et permettons enfin la création d’un État palestinien.

Avec mes amis du groupe CRC, je le dis clairement : il ne faut pas céder à une certaine facilité en prolongeant de six mois l’état d’urgence et en lui conférant, de fait, un caractère permanent.

Oui, le risque zéro n’existe pas, et personne n’a de baguette magique. Pour autant, il faut avoir le courage de mettre un terme à cette procédure d’exception en ouvrant le débat sur les moyens politiques, économiques et sociaux pour faire face sur le long terme à la menace, pour limiter au maximum le risque.

Le 14 juillet, quelques heures avant le drame, François Hollande déclarait : « On ne peut pas prolonger l’état d’urgence éternellement ! » Il indiquait que la loi pouvait maintenant prendre le relai. Il faudra m’expliquer, monsieur le Premier ministre, monsieur le président de la commission des lois, en quoi la tragédie de Nice, contre laquelle l’état d’urgence ne pouvait rien, justifie ce contresens essentiel : on prolonge quelque chose qui n’a rien empêché.

La droite de l’hémicycle me répondra qu’il faut durcir l’état d’urgence, enfermer tous les suspects, expulser à tour de bras, interdire les rassemblements.

M. Antoine Lefèvre. Caricature !

Mme Éliane Assassi. Elle nous traitera encore une fois, et comme d’autres, de laxistes, ce que nous ne sommes pas.

Pour nous, cette surenchère n’est pas responsable. Elle ne répond en rien à la situation de Nice. Elle est d’ordre politique. Elle est motivée principalement par des positionnements préélectoraux. Nous assistons à une véritable course à l’échalote pour éviter d’être vilipendé par un Front national aux aguets, se délectant d’une situation qui favorise la montée de la haine, du racisme. (Protestations sur les travées du groupe Les Républicains.)

Mme Brigitte Gonthier-Maurin. Vous avez la mémoire courte, chers collègues !

Mme Éliane Assassi. Mes chers collègues, je le répète encore une fois : on ne combat pas le Front national en allant sur son terrain, celui de la guerre et de la confrontation mortifère. On le combat en remettant la France debout,...

M. Éric Doligé. Ce n’est pas vous qui allez la mettre debout !

Mme Éliane Assassi. ... en recréant le lien social et la solidarité en redonnant de l’espérance au quotidien et pour l’avenir.

M. Bernard Vera. Très bien !

Mme Éliane Assassi. Les politiques libérales, défendues aujourd’hui comme hier, détruisent ce lien, créent de l’individualisme, de l’exclusion, alors que la riposte à ce terrorisme exige une France solidaire.

Le bilan de l’état d’urgence n’est pas très favorable. Sur les milliers de perquisitions administratives des premières semaines, les procédures pour terrorisme se comptent sur les doigts de la main. L’affaire la plus sérieuse, celle d’Argenteuil, avec l’arrestation le 24 mars dernier de Reda Kriket, détenteur d’un véritable arsenal, a été menée dans le cadre de la procédure de droit commun.

L’état d’urgence, hormis l’ajout concernant les outils informatiques et les quelques concessions faites à la droite parlementaire, se distingue essentiellement du droit commun par les moyens d’interdiction de manifester et de se réunir. Ce fait est assez symbolique du danger que fait courir à l’équilibre démocratique la persistance d’un état d’exception. La démocratie doit continuer à vivre et pleinement.

Je l’ai souligné lors de la réunion du Parlement en Congrès à Versailles le 19 novembre dernier, la victoire de Daech serait de contraindre notre pays à des reculs en matière de libertés publiques. Ne cédons pas en pérennisant l’état d’urgence : notre pays doit avoir les moyens de faire face à cette menace dans le cadre du droit commun.

L’action d’un déséquilibré, vassal de la dernière heure de Daech, doit-elle ébranler l’état de droit en France ? La question mérite d’être posée. Il faut avoir le courage d’affirmer que l’éradication de la menace djihadiste, véritable fascisme des temps modernes, sera un long combat qui doit mobiliser toute la société, toutes nos institutions, le peuple tout entier.

Cette mobilisation générale exige tout d’abord des moyens. Tout le monde le sait, la police, la gendarmerie, l’armée, sont exsangues. La réduction drastique de leurs moyens par les années de présidence de M. Sarkozy les a considérablement affaiblies, comme la désorganisation du renseignement.

M. Thierry Foucaud. Exactement !

Mme Éliane Assassi. La justice doit être redressée. Quels sont aujourd’hui les moyens en suivi psychologique ? Où en est la protection judiciaire de la jeunesse ? Derrière l’affichage contre la radicalisation, l’affaiblissement de notre appareil judiciaire, pénitentiaire et policier est patent. L’école, nos collectivités et le mouvement associatif sont bien sûr aux premières loges de cette bataille. C’est un grand effort financier qui doit être engagé pour mobiliser tous ces acteurs. Le projet de loi de finances pour 2017 devrait en être la traduction.

L’état d’urgence a trouvé ses limites en matière de politique répressive. C’est maintenant un autre état d’urgence que vous devez déclencher, monsieur le Premier ministre, celui de la mise en mouvement de la société, pour repousser la division. Cet état d’urgence populaire doit s’appuyer sur une autre politique économique et budgétaire. Oui, l’argent doit être mis au service du vivre ensemble et non pas toujours et encore à celui de quelques intérêts privés.

Notre société va mal.

M. Éric Doligé. Vous avez tout compris ! (Sourires sur les travées du groupe Les Républicains.)

Mme Éliane Assassi. Nos concitoyens refusent les choix libéraux comme cette désastreuse loi Travail. (Exclamations sur les travées du groupe Les Républicains.) Ils aspirent à vivre en paix, à vivre en sécurité, à vivre heureux, au travail comme en famille, avec leurs amis. L’état d’urgence sécuritaire, cette surenchère souvent indécente et irresponsable, ne répond en rien à cette attente.

C’est pourquoi le groupe communiste républicain et citoyen votera unanimement contre ce projet de loi, qui ferme les portes au lieu d’ouvrir des espérances.

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Non à l’état d’urgence sécuritaire, oui à un... par senateurscommunistes

25/10/2015

Une sénatrice communiste accuse !

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Une sénatrice communiste accuse de "grands groupes du CAC 40" de détourner le crédit impôt recherche à des fins d'optimisation fiscale. Le rapport de Brigitte Gonthier-Maurin a été rejeté, en juin, par la commission d'enquête sénatoriale à laquelle elle appartenait.

La sénatrice communiste en dévoile les conclusions dans "Le Parisien".l'élue communiste dénonce le manque de contrôle et d'efficacité du crédit impôt recherche (CIR), dispositif créé en 1983 et renforcé ces dernières années.

"Un dispositif pas ou très mal contrôlé"

Aujourd'hui, 20 000 entreprises bénéficient du CIR, destiné à soutenir les activités de recherche et de développement, rappelle le quotidien. "L'enquête a montré que le crédit impôt recherche est un dispositif pas ou très mal contrôlé, qui de surcroît ne fait pas la preuve de son efficacité, explique Brigitte Gonthier-Maurin. Sur le volume global, nous avons estimé que moins de 2% du CIR était contrôlé. Ce qui permet beaucoup d'abus. D'autant que les deux ministères en charge (la Recherche et le Budget) ne communiquent pas sur leurs dossiers respectifs. Beaucoup reste à faire !"

La sénatrice affirme que des entreprises détournent le dispositif, en sollicitant du CIR puis en exploitant les brevets déposés dans une filiale, "souvent localisée dans un paradis fiscal". "Je suis tenue au secret fiscal, je n'ai pas le droit de révéler de nom, commente Brigitte Gonthier-Maurin. Grâce au CIR, des très grands groupes du CAC 40 n'acquittent pas d'impôts en France. Tout ça est néanmoins légal, il ne s'agit pas à proprement parler de fraude, mais d'optimisation fiscale."

Un sujet "extrêmement sensible" ?

Brigitte Gonthier-Maurin souhaiterait "introduire une forme de moralisation dans le dispositif". Elle juge que son travail a été rejeté car le sujet "est extrêmement sensible" : "Les sénateurs PS se sont retrouvés pris entre le marteau et l'enclume dans la mesure où le président de la République avait affirmé que le CIR serait sanctuarisé quoi qu'il arrive."

En 2013, déjà, la Cour des comptes avaient formulé 17 recommandations et constatait que l'efficacité du CIR était "difficile à établir". Créé en 1983 pour augmenter les investissements des entreprises en recherche et développement, il a été modifié en 2008 pour pouvoir être plus largement accordé et coûte aujourd'hui 6 milliards d'euros à l'Etat chaque année.

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15/07/2015

Grèce - Intervention de Pierre Laurent au Sénat sur l’accord du 13 juillet

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Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC du Sénat ont exprimé cet après-midi, par la voix de Pierre Laurent, leur refus de la loi d’airain imposée par les dirigeants de la zone euro à la Grèce.

Ils refusent que l’austérité soit le seul avenir de l’Europe, que la puissance financière allemande impose, seule, son ordre.

Ils refusent les nouvelles souffrances ordonnées au peuple grec par l’accord qui s’apparente à un coup de force, validé au matin du 13 juillet.

Le peuple grec est victime depuis 5 ans d’une politique de réduction massive des droits et du niveau de vie. Cette politique est un échec et les institutions européennes, associées au FMI, la troïka, persévèrent et accélèrent, saignant plus encore jusqu’à la déraison la Grèce, son peuple.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC soutiennent Alexis Tsipras qui, avec courage, a résisté jusqu’au bout pour éviter à son pays la sortie de la zone euro et le désastre qui s’ensuivrait. Ils soutiennent cette démarche de résistance à ceux qui entendent se débarrasser de la Grèce, nonobstant leur propre idéal européen.

Alexis Tsipras et son gouvernement ont fait face à un chantage inacceptable et écoeurant qui suscite colère et désarroi. Pour eux, c’était subir ou s’effondrer.

Les forces progressistes européennes ont aujourd’hui un rôle premier à jouer pour dénoncer la fuite en avant libérale prônée par Angela Merkel qui hypothèque l’avenir européen.

Un autre accord est possible, un accord respectueux de la démocratie et du choix du peuple grec, un accord plaçant les banques qui s’engraissent sur son dos devant leurs responsabilités, un accord mobilisant les immenses richesses au service du progrès social et de l’investissement pour l’emploi en Grèce comme en Europe.

Dire non à cet accord cynique et rétrograde, c’est permettre à la Grèce de se reconstruire sur d’autres valeurs que celles de la finance et la concurrence.


Grèce - Intervention de Pierre Laurent sur l... par CN-PCF

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14/12/2014

Pierre Laurent à Emmanuel Macron : "Votre loi est une loi pour la liberté d’exploiter"

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Au Sénat, Pierre Laurent, sénateur de Paris, secrétaire national du PCF, a interpellé le ministre de l'Economie. Il a appelé tous les sénateurs de gauche à faire échouer la loi Macron.

C'est une journée de combat pour le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, sénateur de Paris. Après avoir tenu un face-à-face avec le président du Mdef, Pierre Gattaz à l'Humanité, il a interpellé Emmanuel Macron, ministre de l'économie au Sénat.
 
Pierre Laurent n'a pas mâché ses mots pour dénoncer la "loi Macron" : Pourquoi une loi fourre-tout, sur laquelle d’ailleurs le Conseil d’Etat émet des réserves importantes, qui n’a en fait qu’un seul fil conducteur : la dérèglementation du code du travail et de la régulation publique.
 
Pourquoi plus d’asservissement encore des salariés aux exigences patronales avec la généralisation du travail du soir et du dimanche, car, vous le savez bien, le volontariat c’est de la blague?
 
Pourquoi libéraliser le transport en autocars contre le développement des petites lignes ferroviaires ? Pourquoi, alors que la rente autoroutière engraisse les grands concessionnaires du BTP depuis la privatisation, ne pas renationaliser les autoroutes ? Pourquoi privatiser les aéroports de Nice et Lyon après celui de Toulouse, et nos entreprises de défense GIAT et Nexter ? 
 
Je vous le dis, votre loi va diviser la France, les travailleurs, la gauche. Vous poursuivez sur la voie du reniement. Si vous continuez à trahir ainsi les électeurs, cela aura des conséquences graves dans tous les rendez-vous électoraux à venir.
 
(...) J'appelle tous les sénateurs de gauche, tous ceux qui ont l’égalité au cœur à ne pas accepter ce énième recul de civilisation. Après l'échec du CICE, du crédit impôt recherche, je vous dis arrêtez le massacre. Vous subventionnez les patrons à coup de milliards d’euros, et le MEDEF crache dans la soupe (...) 
 
Monsieur le ministre, je vous demande d’entendre la colère qui monte déjà dans toute la gauche et dans le monde syndical. Retirez votre projet de loi avant qu'il ne soit trop tard."
 
Fabrice Savel pour l'Humanité

28/09/2014

Un groupe communiste et citoyen plus que jamais utile aux populations, aux collectivités territoriales et à la gauche.

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La majorité sénatoriale repasserait à droite. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour notre peuple.

Pire, pour la première fois le FN va siéger au sénat en faisant élire deux sénateurs dans le Var et les Bouches du Rhône.

C’est une défaite pour le gouvernement Valls et le Parti socialiste, conséquence du résultat des élections municipales, d'un fort mécontentement populaire et d’une réforme territoriale autoritaire et austéritaire.

Le PCF se félicite de l’élection de Christine Prunaud dans les Côtes d'Armor et de la réélection de Thierry Foucaud en Seine-maritime. Les candidates et candidats que nous soutenions ont obtenu des résultats en progression dans 16 départements.

Avec 18 élu(e)s au service des territoires et de leurs populations, le groupe Communiste, Républicain et Citoyen, sera plus que jamais utile aux salarié(e)s, aux familles populaires, aux fronts des luttes politiques et sociales sur le terrain comme dans l’hémicycle.
Il sera dans l'action au quotidien pour défendre les collectivités locales et leurs moyens que le gouvernement veut amputer de 11 Milliards d'euros.
Il sera force de propositions audacieuses pour redresser le pays et redistribuer les richesses avec un rassemblement majoritaire pour une alternative de gauche.

Pour éviter la chronique annoncée des prochaines victoires électorales à droite, il y a urgence à sortir la gauche du chaos et changer fondamentalement de politique.

Le PCF est animé d'un seul objectif : Que la gauche retrouve le peuple pour que le peuple retrouve sa gauche.

20:21 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénat, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!