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17/12/2010

Il neige, c’est la pagaille...

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vera.JPGIl neige, c’est la pagaille... Par Bernard Vera, Sénateur de l'Essonne

"3 000 personnes hébergées dans des centres d’urgence en Ile de France, plus de 7 000 à Vélizy, 350 km de bouchon aux abords de Paris, 2 500 poids lourds bloqués, une suspension du trafic aérien avec des milliers de passagers en attente à Roissy et à Orly, des perturbations sur l’ensemble du réseau transilien...

Ces chiffres de la préfecture de Police de Paris témoignent de l’immense pagaille provoquée par la vague neigeuse de jeudi dernier. Vous avez tenté de reporter la responsabilité sur météo France, qui, selon vous « n’avait pas prévu l’intensité de cet épisode neigeux ».

En réalité, ce grave dysfonctionnement illustre l’impasse que constitue votre politique de rigueur symbolisée par la révision générale des politiques publiques. Fonctionnement à flux tendu, suppression d’un fonctionnaire sur deux, rabotage de l’ensemble des politiques publiques, ont fini par altérer la capacité de l’Etat à faire face aux aléas climatiques ou économiques.

Les réorganisations brutales des services de l’Etat notamment dans le secteur de l’équipement ont dégradé leur organisation sur les territoires et leur capacité à prévenir et gérer les situations de crise. Ainsi, depuis 3 ans, de source syndicale, il manque 10 000 agents pour assurer un bon fonctionnement du service public. Pourtant, vous prévoyez une nouvelle saignée des emplois publics pour la période 2011-2013 et les crédits consacrés à l’entretien des routes vont encore baisser de plus de 20 millions d’euros d’ici l’an prochain.

A l’inverse, et comme toujours, les collectivités de proximité ont géré la pénurie, notamment en offrant un hébergement aux personnes bloquées sur les routes. Alors que leurs services publics locaux assurent une part importante de la solidarité nationale, vous voulez leur appliquer de force votre politique d’austérité en les privant de ressources et en gelant leurs dotations pendant trois ans.

Avec cette politique de rigueur, les collectivités locales n’auront pas le choix. Ce sera soit la hausse des impôts locaux, soit la réduction des services publics, au détriment des besoins des populations locales et notamment des plus fragiles. Voilà votre conception de la solidarité nationale, de la cohésion sociale et de l’Intérêt général.

Monsieur le Premier Ministre, ma question est donc simple. Quand, allez-vous donc cesser de faire payer au peuple les conséquences de la crise, alors que vous épargnez les banques et les financiers qui en portent pourtant l’unique responsabilité ?"

Services Publics : Ce grave dysfonctionnement illustre l’impasse que constitue votre politique de rigueur ...

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02/06/2010

Rentrée scolaire 2011 : nouveau plan d’austérité imposé au service public de l’éducation

gonthiermaurin.jpgBrigitte Gonthier-Maurin, Sénatrice des Hauts-de-Seine

Le « Schéma d’emplois 2011-2013 » du Ministère de l’Education nationale, adressé aux rectorats avec près de quatre mois d’avance, confirme la volonté du gouvernement à poursuivre le démantèlement du service public d’éducation.

Les 16.000 suppressions de poste pour la rentrée 2010, appuyées sur la réforme de masterisation, ne sont même pas encore effectives qu’est annoncée une nouvelle hémorragie d’emplois : on parle en effet de 17.000 postes supprimés pour la rentrée 2011.

Il s’agit d’une véritable provocation à l’encontre des enseignants et des parents d’élèves qui se battent depuis plusieurs mois contre la dégradation de la formation des enseignants.

Tout ce que je dénonce depuis des mois est avancé par Luc Chatel comme des « leviers d’efficience » et d’économie budgétaire, dans l’application de la RGPP. Parmi eux, l’augmentation des effectifs par classe ; la suppression des RASED ; le recours massif à des vacataires pour les remplacements ; la fin de la scolarisation des 2 ans en maternelle ; la suppression des assistants étrangers pour l’apprentissage des langues vivantes…

L’enseignement privé échapperait pour l’instant à cette nouvelle vague de suppressions de postes. Ce plan de rigueur budgétaire supplémentaire appliqué au seul service public est révélateur de l’idéologie qui prédomine Rue de Grenelle : démanteler le service public au profit du privé, au détriment des élèves et de la qualité de leurs enseignements.

Depuis des années, gouvernements et Union européennes s’entendent pour imposer des cures d’austérité aux Etats et à leurs services publics alors que par ailleurs, des sommes colossales sont englouties pour sauver la finance.

Avec le groupe CRC-SPG, je continuerai à soutenir les mobilisations contre les réformes Chatel car notre pays a besoin d’une politique publique dynamique et ambitieuse, pour lutter contre l’échec scolaire, assurer l’accès à un haut niveau de culture pour tous, garantir une réelle égalité des chances.

A Paris, le 1er juin 2010.

14:34 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : école, sénat, brigitte gonthier-maurin | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/03/2010

Sauver le spectacle vivant et la culture

femmes1.jpgCommuniqué des sénateurs du groupe CRC-SPG

Les sénateurs du groupe CRC-SPG soutiennent pleinement la manifestation qui a lieu aujourd’hui, à l’initiative de la CGT spectacle, du Syndeac et de beaucoup d’associations, afin de dénoncer la mise en danger du spectacle vivant et de la culture en général.

Nous n’avons eu de cesse, lors des débats budgétaires de 2010 ou encore pendant la discussion sur la réforme des collectivités territoriales, de défendre la culture face aux attaques portées par le gouvernement et nous continuons aujourd’hui, comme nous le ferons demain encore, tant la culture est porteuse d’enjeux essentiels.

La réforme des collectivités territoriales en enlevant les compétences culturelles aux régions et aux départements, en retirant les moyens de les financer, notamment en supprimant la taxe professionnelle, met à mal le monde de la culture, alors que dans un même temps l’Etat central se désengage avec des budgets 2010 peu ambitieux, parfois à peine reconduit.

Le spectacle vivant est dans les deux cas particulièrement touché. En effet, les financements accordés par les collectivités représentent traditionnellement 70% du financement public de ce secteur. Dans un même temps, les crédits budgétaires accordés à ce secteur pour 2010 sont en baisse posant avec plus de vigueur encore que dans les autres secteurs la question de son financement, de sa survie.

Nous dénonçons ainsi la philosophie générale et la globalité des réformes entreprises par le gouvernement qui tend à considérer que la culture, loin d’être une priorité, est une dépense superflue qui doit être réduite. Raison de plus pour rejeter la Révision Générale aggravée des Politiques Publiques qui, appliquée au monde de la culture montre bien la nocivité du dogme libéral : ne pas renouveler un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Paris, le 29 mars 2010

19:25 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sénat, spectacle vivant | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!