02/09/2014
Rentrée scolaire : déclaration de Pierre Laurent
Quand la confiance en l'école est brisée, c'est toute la société qui est en danger »
C’est la troisième rentrée scolaire depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir. Trois rentrées, trois ministres, trois ans d’une politique censée donner la « priorité à l'école » et toujours pas assez d’enseignants pour accueillir tous les élèves dans de bonnes conditions. La réforme des rythmes, loin de s’attaquer à l’échec scolaire, vient ajouter de l’inégalité à l’inégalité : horaires, contenus des activités et tarifs varient d’une commune à l’autre. Loisir éducatif pour les uns, garderie pour les autres, gratuits ici, payants ailleurs, en fonction des politiques locales.
Aujourd’hui, je voudrais avertir le président et la nouvelle ministre de l’éducation nationale : la situation est grave. Quand la confiance en l’école est brisée et que les parents ne peuvent pas espérer un avenir meilleur pour leurs enfants, quand les jeunes ne peuvent pas réaliser leurs rêves et leurs ambitions, c’est toute la société qui est en danger.Arrêtons de désespérer les salariés, qui savent qu’on ne sortira pas de la crise économique sans développer l’éducation et avec elle l’emploi qualifié. Arrêtons de désespérer le peuple de France, qui sait que le savoir est un pouvoir et qu’il n’y a pas de véritable démocratie sans appropriation des savoirs par tous.
Il est plus que temps de faire preuve de courage, de cesser de reculer au moindre froncement de sourcil du patronat, de céder devant les gesticulations de groupuscules réactionnaires.La nouvelle ministre de l’éducation se dit féministe: comment peut-elle se satisfaire de la suppression des ABCD de l’égalité? Qu’attend-elle pour les rétablir et les généraliser ?
Le président affirme que l’école est une «priorité». Qu’attend-il pour rompre avec l’austérité, pour donner à l’école et à tous les services publics les moyens dont ils ont besoin ?
Partout dans le pays, des parents, des enseignants, des citoyens luttent contre les fermetures de classes, résistent aux politiques libérales, débattent et imaginent l’école dont notre pays a besoin.
Plutôt que de les écouter, eux qui bâtissent la France de demain, le gouvernement préfère choyer les actionnaires, les spéculateurs, ceux qui construisent sur du sable pour leur seul et unique profit.Il est insupportable que l’école laisse tant d’enfants sur le bord du chemin, alors que les savoirs jouent un rôle de plus en plus important dans notre société et que tous les enfants sont capables d’apprendre. Il est temps de construire une école de l’égalité, permettant à tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale, de maîtriser leur avenir.
Cette année encore, la rentrée coûte cher, trop cher. Pour que l’école soit bien celle de tous, elle doit être gratuite.Il faut certes diminuer le coût de la rentrée, notamment dans les filières professionnelles et technologiques où le matériel est souvent coûteux, mais il est également indispensable que l'école donne à tous les enfants le nécessaire pour réussir à l’école, sans recours aux cours privés. Les fonds sociaux des établissements doivent être revalorisés pour faire face aux besoins, les bourses multipliées, les transports scolaires organisés et gratuits.
Nous voulons la même école sur tout le territoire: villages, cités, centres-villes... les enfants doivent avoir accès à la même variété d’activités, de formations ou d’options. Il faut en finir avec la course au bon lycée ou à la bonne filière, qui ne profite à personne. Dès maintenant, les collectivités peuvent établir des cartes scolaires contraignantes assurant l’égalité des conditions d’étude.
A rebours de ce que prépare le gouvernement, la formation des enseignants ne peut pas non plus varier d’une académie l’autre: elle doit être la même dans tout le pays. Face à la crise de recrutement sans précédent que rencontre l’Éducation Nationale, il faut redonner un sens au métier d’enseignant, et ce ne sont pas quelques citations de Jules Ferry disséminées dans le discours de rentrée de la nouvelle Ministre qui suffiront pour cela.Une revalorisation des salaires est évidemment indispensable, mais la formation doit aussi être repensée.
Les bricolages autour des ESPé sont loin de permettre aux jeunes enseignants d’entrer sereinement dans leur métier : la formation initiale doit s'appuyer sur un pré-recrutement et uneformation continue doit être développée.La relance de l’éducation prioritaire est une urgence, mais il ne s’agit pas de construire une école à plusieurs vitesses, avec des objectifs différents pour les élèves des quartiers les plus défavorisés ! Au contraire, il faut donner plus de moyens là où il y en a plus besoin, pour que l’école puisse donner à tous les enfants une culture commune de haut niveau.
Plutôt que de surcharger les programmes, prolongeons la scolarité obligatoire, de 3 à 18 ans, avec le droit à l’école dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent. Rendons aux enfants la demi-journée d’école supprimée par la droite : pas pour la consacrer aux activités périscolaire, mais bien pour la réintégrer au temps scolaire.
Avec plus de temps à consacrer aux enfants, les enseignants pourront organiser ce temps autrement : c’est le vrai moyen de lutter contre l’ennui et la fatigue des élèves !Dès maintenant, l’État doit garantir qu’une même formation débouche sur une même qualification. Cela passe par le renforcement des diplômes nationaux et la reconnaissance de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.Ces propositions ne sont pas seulement celles du PCF. Elles ont grandi dans les luttes et les débats.
Aujourd’hui, nous sommes nombreux à les porter. Nous sommes nombreux à avoir le courage de rompre avec les politiques libérales, nombreux à porter l’ambition d’une école de l’égalité, nombreux à imaginer les chemins nouveaux pour les imposer. Ne nous laissons pas enfermer dans le désespoir. Prenons nos responsabilités : ensemble, imposons cette politique, elle est urgente et nécessaire.
Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF
Mardi 2 septembre 2014
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23/01/2013
POUR UNE ECOLE INNOVANTE ET AMBITIEUSE !
Le Mouvement Jeunes Communistes de France et le Parti Communiste Français ont tenu à interpeller le ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, au moyen d’une lettre ouverte sur la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République qu’il présentera mercredi en conseil des ministres. Nous avons voulu lui faire part de nos inquiétudes quant aux premiers éléments dont nous disposons.
Un projet se fondant sur l’égalité des chances, ne peut que nourrir les inégalités qui préexistent à l’école. Ce n’est pas de « chances » de réussir, mais de droit à réussir dont les élèves ont besoin !
Quant au devenir du lycée, son absence du projet de loi, ne nous rassure pas plus. Déconnecter les collèges et lycées, ne fera qu’accroître la gare de triage qui existe déjà partiellement à la fin collège. Surtout qu’en matière d’orientation, la volonté marquée du ministre de rapprocher école et entreprise, développera d’autant plus les inégalités entre établissements et donc entre les élèves eux-mêmes.
Nous ne pouvons pas envisager que le gouvernement actuel, qui cible l’orientation subie comme une des raisons de la mise en échec de certains, propose malgré cela que nos formations soient soumises au patronat. Nous devons réaffirmer le rôle essentiel mais trop malmené des conseillers d’orientation-psychologues. Renvoyer l’orientation aux régions, c’est casser le cadre national de l’éducation. C’est ne pas entendre nombre d’économistes qui affirment qu’une adéquation entre formation initiale (3 à 5 ans) et les besoins des entreprises (forcément à court terme) est un mythe. Ce n’est pas considérer non plus que le parcours d’un jeune se construit dans la mobilité et non sur un territoire unique. C’est oublier que 59% des jeunes ne travaillent pas dans les secteurs professionnels pour lesquels ils ont été formés.
Chaque élève doit pouvoir choisir son parcours de formation, pour pouvoir choisir son parcours professionnel.
L’école n’est pas une marchandise,
Notre orientation ne doit pas être une variable d’ajustement aux intérêts du patronat !
Nous réclamons :
- Un Service Public National de l’Orientation et d’Information ayant les moyens d'agir sur tout le territoire
- Plan pluriannuel d'embauches de professeurs, infirmières, conseillers d'orientation…
- Gratuité totale de l'école y compris pour les livres et le matériel professionnel
- Augmentation du nombre de conseillers d'orientation et assurance de leur formation continue pour que chaque élève puisse être suivi par un professionnel formé.
- Tronc commun d'ambition pour toutes les filières (générale, techno ou pro)
- Une scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans donnant à tous les jeunes le droit à une formation et à l'Etat, le devoir de lui en proposer une.
Nordine Idir, Secrétaire Général du MJCF
Avec le réseau école du PCF
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16/04/2012
Embaucher des enseignants dès la rentrée 2012
Les mesures en matière d’éducation de François Hollande paraissent parmi ses plus radicales. L’annonce ce matin dans Libération qu’il renonce par avance à revenir sur les 14.000 suppressions de postes annoncées dans l’éducation pour la rentrée de septembre 2012 étonne donc. Le changement c’est maintenant ? A priori le candidat socialiste parait ne pas savoir l’appliquer dès cette année. Pourtant l’Education nationale ne peut attendre un an de plus.
Au Front de Gauche, on sait faire : dès le 7 mai, nous romprons avec la RGPP et ferons une loi de finance modificative.
La casse des RASED sera interrompue, les postes ouverts aux concours 2012 devront tous être pourvus, y compris les listes complémentaires.
Parallèlement, un vaste plan de titularisation devra être engagé avec examen national dès le mois de septembre.
Le signal devra aussi être donné, afin de pourvoir tous les postes que nous restaurerons dans la mandature, en lançant tout de suite les pré-recrutements pour les étudiant-es admissibles au concours en 2012.
Si vous ne savez pas faire, vous savez maintenant que c’est vers Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche qu’il faut se tourner.
Communiqué du Front de Gauche
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22/03/2012
EDUCATION, ESSONNE : LA GRANDE HEMORRAGIE !
Les chiffres officiels indiquent avec brutalité l’ampleur du désastre attendu pour la rentrée scolaire 2012/2013.
1er degré : 55 suppressions en Essonne dont 16 intervenants en langue, alors que 1000 élèves sont attendus en plus !
Pour l'académie de Versailles : 260 postes supprimés. Source : CTSD 91 du 24 janvier pour le 1er degré.
2n degré : Lycées professionnels : 62 postes supprimés sur un total de 749 postes en Essonne
Lycées généraux et technologiques : 57 suppressions sur 3001 postes en Essonne
Collèges : 51 suppressions sur 3497 postes en Essonne (alors que 333 élèves supplémentaires sont attendus) Source : CTSD 91du 21/03/2012
Pour l'académie de Versailles : 495 ETP supprimés dans le second degré au total.
Tous les secteurs de l’éducation sont ainsi concernés et partout enseignants, parents d’élèves, étudiants avec des actions diverses sont à l’offensive contre ces décisions aux conséquences désastreuses.
Les LEP professionnels sont les plus touchés avec près de 10 % de suppressions de postes. Les enseignants des lycées professionnels d’Evry Baudelaire et Perret avec le soutien des élèves et des élus en particulier les élus communistes très présents sont engagés dans une lutte depuis plusieurs semaines sous des formes multiples comme l’occupation de nuit des établissement où l’opérations « enseignants morts » à l’Agora du centre commercial d’Evry.
Ils ont réussi à populariser cette juste colère contre la suppression de plusieurs dizaines de postes qui vont priver les élèves d’un enseignement de qualité permettant l’intégration professionnelle et sociale. Les informations largement relayés par la presse comme le Républicain, Le Parisien, FR3 (voir reportage en cliquant sur cette ligne), France Info…témoignent de cette mobilisation.
Le PCF, ses élus, le Front de Gauche, son candidat à l’élection présidentielle Jean Luc Mélenchon, les candidats aux législatives Ulysse Rabaté et Elise Yagmur au-delà de ce soutien proposent une politique éducative totalement différente repris dans le programme « l’Humain d’abord » qui donne une priorité à l’éducation nationale essentielle pour l’avenir de notre pays.
17:39 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : front de gauche, école, lep, baudelaire, perret, suppression | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
17/02/2012
EVRY : NUIT BLANCHE POUR L’ECOLE !
La colère monte dans les établissement scolaires face aux mesures gouvernementales de suppression massive et sauvage d’enseignants et d’éducateurs dans les écoles primaires, collèges, lycées de l’Essonne.
La rentrée scolaire 2012 s'annonce difficile. En primaire, malgré une augmentation de 1018 élèves, des postes seront supprimés (101 fermetures de classe contre 72 ouvertures à ce jour). Les RASED et les ZEP vont être affaiblis de 91 postes!
Dans les collèges: 333 élèves en plus pour 131 postes d'enseignants en moins
Dans les lycées où des filières (STG) et des enseignements sont en disparition, des mobilisations sont déjà en cours.
TEMOGNAGES D’UNE NUIT OU LA COLERE S’EST EXPRIMEE
PREFECTURE 17H00
A l’occasion du comité départemental de l’Éducation nationale qui s’est tenu à la préfecture d’Évry une manifestation a eu lieu à 17 heures à l’appel de l’ensemble des syndicats et des associations de Parents d’élèves. Plusieurs centaines de participants ont porté témoignage de la situation catastrophique dans lequel se trouvait déjà nombre d’établissements, dégradation qui va être amplifiée à la rentrée.
Ulysse Rabaté, candidat du Front de Gauche pour la première circonscription de l’Essonne (Evry-Corbeil) était présent pour soutenir ce rassemblement.
CHAMPTIER DU COQ 18H30
Rencontre entre une soixantaine d’enseignants et parents d’élèves des collèges Montesquieu et du Village dans une salle du conseil de quartier. La situation des effectifs est abordée avec en particulier le manque de surveillants qui est noté et le non remplacements des enseignants qui est souligné. Dans un quartier sensible de la ville tous s’accordent pour souligner l’importance de classes dont les effectifs doivent être limité avec moins de 25 élèves pour permettre un accompagnement et une réussite de tous.
Diego Diaz, Maire adjoint communiste de la ville était présent pour apporter son soutien à toutes ses revendications.
Tous les participants se déclarent d’accord pour rester mobilisés.
LYCEE PROFESSIONNEL AUGUSTE PERET 20H00
Près d’une centaine de parents d’élèves, de lycéens, d’enseignants, d’élus étaient présents pour soutenir l’action des professeurs qui depuis une semaine occupent ce lycée pour protester contre la suppression envisagée d’une dizaine de postes à la rentrée ce qui aurait des conséquences dramatiques pour le suivi des élèves dans ce lycée classé sensible. Les professeurs du lycée Baudelaire voisin, à cet occasion ont annoncé qu’ils se joignaient à ce mouvement.
Elise Yagmur, conseillère municipale PCF, et candidate du Front de Gauche aux législatives était présente également pour soutenir cette action légitime ainsi que des élus PS et Verts.
La nuit s’est terminée comme depuis le début de la semaine par l’occupation pacifique pendant toute la nuit de cet établissement.
Ce mouvement de colère doit dans les jours à venir s’amplifier placé sous le contrôle de la population et avec pour fond des perspectives politiques nouvelles portées en particulier par le Front de Gauche.
12:55 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Reportage, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, manifestation, evry, pcf, elise yagmur, ulysse rabaté | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
14/09/2011
OCCUPATION DE L'ECOLE PRIMAIRE COROT A LISSES
Communiqué de la section du PCF de l’agglomération d’Evry
Depuis lundi les parents d’élèves de l’école primaire Jean-Baptiste Corot, avec le soutien de la FCPE, occupent l’établissement nuit et jour en dénonçant le refus de l’Inspection Académique d’ouvrir une 9ème classe pour permettre aux 227 élèves de bénéficier d’une scolarisation digne.
Dès le début Gérard Birebent seul conseiller municipal communiste de Lisses est venu apporter son soutien à ce légitime mouvement n’hésitant pas à passer la nuit avec les parents en lutte. Il est intervenu également à l’occasion du Conseil Municipal.
Le Parti communiste français apporte son total soutien à cette action qui malheureusement confirme la situation désastreuse de cette rentrée scolaire où dans de très nombreuses écoles une moyenne de plus de 30 élèves par classe est constatée après la suppression de plus de 66000 postes d’enseignants depuis 2007. L’OCDE confirme dans un rapport récent la situation dégradée de l’enseignement en France actuellement.
Le Parti communiste français apporte également son soutien total à la grève générale décidée par tous les Syndicats du public et du privé le 27 septembre pour s’opposer à cette politique désastreuse menée par le pouvoir public au détriment de nos enfants.
10:57 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, lisses, corot, effectif | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
11/09/2011
SEXE, ECOLE, DIVERSION !
A cette rentrée scolaire, tous les voyants sont au rouge, du fait de la politique dévastatrice de l'UMP : une école appauvrie, sans moyens et loin des enjeux de la société.
16 000 suppressions de postes d'enseignants dans tout le pays, recul de l'âge d'entrée à la maternelle, coût de plus en plus élevé pour les familles, retour à des cours de morale..
Et comme si cela ne suffisait pas 80 députés UMP font pression pour que soit retiré un passage publié dans un manuel scolaire, qui ne leur plait pas et heurte leurs certitudes.
En cause le paragraphe suivant : "le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin ", l'identité sexuelle étant "construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et le contexte socioculturel"
Pour ces députés à la vision binaire et rétrograde, on nait homme ou femme, il y a une identité 100% masculine, une autre 100 % féminine, point barre.
Le PCF condamne cette attitude qui refuse de regarder la société telle qu'elle est, l'individu dans toutes ses dimensions. Il est au contraire important de permettre aux jeunes d'avoir accès à une vraie éducation sexuelle, sous toutes ses formes, à comprendre ce qui se joue dans la construction de l'individu, à lutter contre les stéréotypes sexistes et homophobes qui renforcent les inégalités et les discriminations.
Non à la censure des manuels scolaires au nom d'une morale douteuse !
Laurence Cohen, Responsable nationale du PCF droits des femmes/féminisme
17:50 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sexe, école, livre, laurence cohen, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |