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10/06/2019

ECOLE DE LA CONFIANCE, FONCTION PUBLIQUE AU SERVICE DE TOUS

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Le gouvernement veut réformer au plus vite dans tous les domaines en précarisant la vie publique, en précarisant les individus, en précarisant la vie.

Dans notre ville où la jeunesse joue un rôle si important ces réformes ne sont pas sans conséquences. La suppression toujours envisagée de 100 000 fonctionnaires touchera tous nos services rendus au public dans les domaines de l'enfance, de la santé, de la culture, de l'éducation en particulier.

Pour les communistes, ses parlementaires au contraire le projet gouvernemental par exemple de l'école de la confiance devrait conforter le lien étroit, le lien de confiance, précisément, entre la commune et l’école, ces deux piliers de la République.

Le gouvernement veut au contraire accélérer les regroupements, créer des établissements «  XXL  », éloignés, avec des chefs d’établissement missionnés plutôt pour gérer des moyens financiers et des ressources humaines que pour enseigner.

Une école de la confiance devrait accompagner les communes dans la mise en œuvre de l’instruction obligatoire dès 3 ans, pour en faire un élément de progrès partagé.

Une école de la confiance se donnerait aussi les moyens pour l’inclusion des enfants handicapés. La mutualisation des accompagnants proposée par le gouvernement est au contraire synonyme de réduction des moyens et constitue l’exact opposé de ces mesures nécessaires et nous éloigne d’une école véritablement inclusive.

La confiance, c’est donner de la réalité à la promesse d’une école qui fait réussir le plus grand nombre et qui – enfin – réduit les inégalités.

Tribune publié dans le bulletin municipal du mois de juin

Le groupe des élus communistes et républicains d'Evry Courcouronnes

16/04/2012

Embaucher des enseignants dès la rentrée 2012

fgvote2.jpgLes mesures en matière d’éducation de François Hollande paraissent parmi ses plus radicales. L’annonce ce matin dans Libération qu’il renonce par avance à revenir sur les 14.000 suppressions de postes annoncées dans l’éducation pour la rentrée de septembre 2012 étonne donc. Le changement c’est maintenant ? A priori le candidat socialiste parait ne pas savoir l’appliquer dès cette année. Pourtant l’Education nationale ne peut attendre un an de plus.

Au Front de Gauche, on sait faire : dès le 7 mai, nous romprons avec la RGPP et ferons une loi de finance modificative.

La casse des RASED sera interrompue, les postes ouverts aux concours 2012 devront tous être pourvus, y compris les listes complémentaires.

fgemploi.jpg Parallèlement, un vaste plan de titularisation devra être engagé avec examen national dès le mois de septembre.

Le signal devra aussi être donné, afin de pourvoir tous les postes que nous restaurerons dans la mandature, en lançant tout de suite les pré-recrutements pour les étudiant-es admissibles au concours en 2012.

Si vous ne savez pas faire, vous savez maintenant que c’est vers Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche qu’il faut se tourner.

Communiqué du Front de Gauche

 

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05/03/2012

Gérard Aschieri « Le prof bon à tout faire n’a pas de sens »

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriGérard Aschieri (1), responsable du collectif éducation au conseil de campagne du Front de gauche, dénonce une mesure de diversion pour éviter la question du nombre de personnels.

Comment réagissez-vous à la proposition sarkozyste d’allongement du temps de présence des enseignants au sein des établissements scolaires ?

Gérard Aschieri. Il s’agit d’une mesure de diversion pour éviter d’affronter la question du nombre de personnels suffisant pour encadrer les élèves.

Cet encadrement est le fait d’équipes pluriprofessionnelles, faites de conseillers principaux d’éducation, de conseillers d’orientation psychologues, d’infirmières, de surveillants, etc.

Ce que nous propose Nicolas Sarkozy n’est rien d’autre que d’alourdir la charge de travail des enseignants, pour les rendre encore plus polyvalents au détriment de leur métier. Le prof bon à tout faire est un non-sens.

Cela revient à pointer du doigt les enseignants en laissant entendre à l’opinion qu’ils seraient des bons à rien, des paresseux, alors que la réalité est tout autre : les enseignants travaillent beaucoup, près de quarante heures par semaine dans le second degré, et ce n’est pas en chargeant encore la barque qu’on va résoudre les problèmes à l’école.

Cela serait possible si on leur donnait le temps et les moyens de mieux exercer leur métier, de se former, de travailler en équipe, de se concerter, etc.

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriCela rejoint la proposition du Front de gauche pour « l’école de l’égalité », qui propose de redonner son sens au métier d’enseignant, d’assurer sa liberté pédagogique, de ne pas alourdir la tâche, et de mieux le former.

Le discours de Sarkozy fait aussi la part belle au retour à l’autorité du maître contre l’élève placé au « centre » de l’école…

Gérard Aschieri. Cette vision relève d’une fable. L’autorité, pour le candidat de la droite se résume à brandir un gros bâton et se faire respecter par le rapport de forces. En matière d’enseignement, 
ça ne marche pas.

Pour faire preuve d’autorité, et il en faut, il est nécessaire que les enseignants se sentent soutenus face à leurs difficultés avec des élèves. Les sanctions sont utiles en cas de problèmes, mais il y a surtout besoin de formation, de temps pour travailler collectivement. Tout ce que Nicolas Sarkozy a démantelé depuis cinq ans.

Entretien réalisé par Sébastien Crépel pour l’Humanité

Gérard Aschieri sera présent le lundi 12 mars, à 20h30 à la réunion publique organisée par le Front de Gauche à Corbeil, bourse du travail, rue Emile Zola.

04/09/2011

EDUCATION : L’HECATOMBE ET LA LUTTE !

NATHECOLE.jpgL'Association nationale des élus communistes et républicains appelle à une semaine d'actions à travers toute la France à partir du 5 septembre pour dénoncer la détérioration du service public dans l'éducation.

Pour Marie-Hélène Amiable, député-maire PCF de Bagneux (Hauts-de-Seine) ce sont 16.120 suppressions de postes supplémentaires" pour cette rentrée 2011–2012, ce qui porte à plus de 65.000 le nombre de suppressions de poste programmées par les budgets successifs de l'Education nationale depuis 2007.

Au sein du collectif budgétaire qui sera examiné le 6 septembre à l'Assemblée, Mme Amiable a comptabilisé 10 millions d'annulation de crédits pour l'enseignement scolaire et quelque 50 millions pour l'enseignement et la recherche.

Mme Amiable et la sénatrice communiste des Hauts-de-Seine Brigitte Gonthier-Maurin ont annoncé que les élus communistes demanderaient la constitution d'une "commission d'enquête sur l'état de l'école et sur les conséquences de cinq ans de présidence de Sarkozy".

Outre la semaine d'actions du 5 au 11 septembre contre "la casse de l'école", l'association des élus communistes soutiendra l'appel à la grève lancé par les syndicats de l'éducation pour le 27 septembre.


eleve.jpgL'école maternelle est particulièrement touchée en cette rentrée par les restrictions budgétaires.

Les suppressions de postes dans l’Education nationale entraînent en effet un effondrement de la scolarisation des enfants de deux ans, dont la part est passée de 34,5% en 2000 à 12,6% à la rentrée 2010 en moyenne nationale, avec de fortes disparités géographiques.

Sur les 16.000 suppressions d’effectifs prévues à la rentrée, près de 9.000 sont des postes d’enseignants dans les écoles publiques, qui accueilleront simultanément 4.900 élèves de plus.

Un tiers des 1.500 classes supprimées concerne les maternelles et ce sont les élèves de moins de trois ans qui servent en priorité de variable d’ajustement.

La formation initiale est aujourd’hui inexistante pour les futurs enseignants des maternelles.

Les suppressions de postes ont aussi pour effet d’augmenter les effectifs par classe.

A Evry par exemple les classes sont pratiquement toutes à effectifs maximum à 30 élèves avec un taux d’encadrement qui à fortement diminué avec la suppression d’enseignants et de postes d’aides maternelles et qui concerne plus de 7000 élèves.

02/03/2011

Cantonales : les enseignants sont sommés de renoncer à leur liberté d’opinion

revodeclr.jpgDéclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».
 

Question écrite publiée au JO le 1er mars 2011 :

chassaigne.jpgM. André Chassaigne attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la légalité des injonctions faites au personnel de l’éducation nationale de s’abstenir de participer à des manifestations publiques avant les élections cantonales.

En effet, les personnels du ministère de l’éducation nationale, et notamment les chefs d’établissements et directeurs d’école, ont reçu de la part des inspecteurs d’académie de leur département un courrier leur demandant de « s’abstenir de participer à des manifestations publiques entre le 7 mars et le 27 mars inclus » dans le cadre « de la période de réserve » et « en application des instructions de Monsieur le ministre de l’intérieur ».

Ces mêmes courriers précisent « qu’il convient dès le 14 février 2011, d’apprécier, au cas par cas, l’opportunité de votre présence lors de manifestations susceptibles de présenter un caractère préélectoral, soit par les discussions qui pourraient s’y engager, soit en raison de la personnalité des organisateurs ou de leurs invités, et de soumettre à mon arbitrage toute situation appelant une interrogation de votre part ».

Quelques semaines avant les élections cantonales, les enseignants sont donc sommés par leur hiérarchie de renoncer à leur liberté d’opinion, en contradiction avec l’article 10 de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, qui vaut pour les fonctionnaires comme pour tout citoyen : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».

Cette injonction vient également remettre en cause l’article 6 de la loi Le Pors du 13 juillet 1983 sur les droits et obligations des fonctionnaires qui rappelle cette liberté fondamentale : « La liberté d’opinion est garantie aux fonctionnaires ». En tant que citoyens, ces personnels sont donc au contraire appelés à participer aux débats et confrontations d’idées qui s’instaureront dans la période, notamment sur la politique à conduire en matière d’éducation dans notre pays.

Par conséquent, il lui demande comment il compte démentir les injonctions faites par voie hiérarchique aux personnels de l’éducation nationale dans les plus brefs délais.

10:55 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chassaigne, liberté, enseignants | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/12/2010

En septembre : plus d’élèves avec moins de profs !

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Le ministère de l'Education nationale vient de finaliser la répartition par académie des 16.000 suppressions de postes d'enseignants prévus au budget 2011.

Aucune académie n'y coupera. Le ministère de l'Education nationale vient de boucler la répartition par académie des d'enseignants prévues au budget 2011. Et tout le territoire est concerné.

Après déjà 16000 postes cette année, 13.500 en 2009 et 11.200 en 2008, à la rentrée prochaine il faudra faire avec 8967 postes de moins en primaire, 4800 en collèges et lycées dans le secondaire et 600 administratifs. Depuis 2006, 90 000 postes ont été supprimés.

Sachant que dans le même temps on attend 8900 nouveaux élèves en primaire et 48.500 dans le secondaire.

Dans le détail, ce sont les académies du Nord (1153), de Nancy-Metz (823), de la Région Parisienne (1323) qui, en valeur absolue, doivent s'attendre à payer le plus lourd tribut, notamment dans le primaire.

Les recteurs qui toucheront cette année une prime de rendement spéciale, qui pourra atteindre 22 000 € pour cela, devront proposer département par département, et établissement par établissement le « charcutage final. »

«Un contresens éducatif et politique»

«Supprimer ces postes, c'est faire payer les suppressions de postes aux élèves les plus fragiles. C'est un contresens éducatif», dénonce Sébastien Sihr, le secrétaire général du SNUipp, principal syndicat du primaire.

Deuxième conséquence, selon le syndicat, de cette «asphyxie de l'école», la fermeture annoncée de nombreuses classes, avec pour effet mécanique l'augmentation du nombre d'élèves dans les autres et le refus quasi-systématique de tous les enfants de moins de 3 ans .

Un «très très mauvais signal», que 25 organisations réunies dans le collectif L'Education est notre avenir (FSU, Unsa-Education et Sgen-CFDT, les lycéens de l'UNL et la FIDL, les étudiants de l'Unef, les parents d'élèves de la FCPE...) entendent dénoncer dans la rue le samedi 22 janvier.

Le Parti communiste français dénonce cette spirale infernale où l’éducation et l’avenir sont ainsi sacrifiés et appelle au soutien à toutes les actions qui seront menées contre ces suppressions, établissement scolaire par établissement scolaire, ville par ville.

D'après la Presse

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26/01/2008

UNE LUTTE EXEMPLAIRE

 

cd2e9f39647bfe1cadeff68b1f15b343.jpgL’équipe éducative du collège Montesquieu à Evry , unanime, et avec le soutien du SNES, de la FCPE, de la PEEP, des parents d’élèves, des élus communistes, de la municipalité porte une action exemplaire pour exiger la création de trois postes d’assistants d’éducation et d’un conseiller d’éducation principal.

C’est une action exemplaire à plus d’un titre. 

Elle est animée par des enseignants et des surveillants,  très jeunes dans un collège où le taux de rotation annuel des professeurs est de plus de 25 % par an, ce qui démontre un niveau de conscience professionnel et aussi citoyen remarquable.

C’est une action de résistance qui se situe dans un contexte national où le Gouvernement a décidé de supprimer 1041 emplois en deux ans dans les collèges et lycées de l’académie de Versailles (463 en 2007, 578 en 2008) alors que les besoins identifiés en personnel éducatif sont énormes. 

Cette action est liée à une dégradation générale des conditions de travail pour les enseignants, mais aussi pour les élèves qui s’est traduite par une baisse sensible des résultats scolaires malgré un investissement exceptionnel de l’équipe éducative, et une montée des actes d’incivilités avec pour conséquence notable la décision par le conseil de discipline d’expulser définitivement cinq élèves.

Les effectifs de surveillants sont limités au strict minimum avec deux à trois personnes prévus pour surveiller près de 500 élèves.

 Le Gouvernement a été totalement incapable (volontairement ou pas) de prendre en compte les conséquences de la suppression de la carte scolaire sur ce secteur socialement en difficulté de la ville d’Evry (53 % de familles ainsi répertoriées ) qui s’est traduite par une montée vertigineuse des effectifs de 425 à 495 élèves sans qu’un seul poste d’éducateur soit créé.

La présence à quelques dizaines de mètres d’un collège privé explique aussi peut être en partie la passivité des pouvoirs publics, qui dans la ligne droite du rapport Attali, tente un peu plus de discréditer l’école laïque de la République au profit de l’école privée et religieuse.

Plusieurs dizaines d’enseignants et parents se sont rencontrées et se sont rendues à la préfecture accompagnées par Diaz Diego, Maire adjoint communiste (voir la photo) pour rencontrer l’inspecteur d’académie.

Une première victoire est à noter avec la création d’un poste d’aide éducateur et la promesse d’en créer d’autres par la suite ('un poste d'assistant d'éducation ainsi qu'un poste de CAE ).

 L’action continue avec une grève envisagée le 29 janvier…

18:45 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Evry, collège, grève, enseignants, effectifs | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!