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03/02/2016

LES ELUS COMMUNISTES SOUTIENNENT LES SALARIES EN LUTTE A EVRY ET DANS L'ESSONNE !

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Dans notre département, l’emploi est gravement attaqué avec plus de 1000 suppressions de postes, après les différentes annonces de plans de licenciements : comme à Général Electric, qui a racheté la branche énergie d’Alstom, à Découflé à Chilly Mazarin, une entreprise qui fabrique des machines à cigarettes, à La Compagnie Générale de Géophysique en conséquences de la baisse du prix du baril de pétrole mais qui ne désespère pas de « lever des fonds boursiers sur les marchés », à Pixmania, entreprise de vente en ligne aujourd’hui en redressement judiciaire.

Des menaces pèsent également sur Nokia-Alcatel, après le rachat d’Alcatel Lucent par Nokia, car les deux entreprises sont en concurrence directe avec leur activité.

Dans une conférence de presse la CGT de l’Essonne a déclaré « l’état d’urgence sociale » pour l’emploi.

Quant aux entreprises d’Etat, aux collectivités territoriales, les politiques d’austérité si elles ne sont pas contrées, auront des conséquences sur l’emploi, comme à ErDF ou à La Poste où déjà des milliers d’emplois ont disparus ou vont disparaitre.

Les mesures votées par le conseil départemental de l’Essonne sont une attaque en règle contre les Essonniens-nes notamment les plus démunis, contre le personnel du Conseil départemental, et contre le service public, source d’égalité des citoyens-nes.

Quelles mesures prendre ? Alors que notre département subit la plus forte hausse annuelle du chômage de l’Ile-de-France, + 4,9 % en un an, il est de notre responsabilité de ne pas laisser passer cette nouvelle attaque contre le monde du travail, contre le droit de grève.
Nous soutenons la demande de la CGT que se tienne rapidement, sous l’égide du Préfet, une rencontre avec les forces institutionnelles de l’Etat, le Medef et pourquoi ne pas y associer les élus.

Le Parti communiste avec ses élus-es est disponible pour apporter des solutions, face à une situation de plus en plus tragique dans notre département. « Zéro chômeurs, tous travailleurs ! » La question de l’emploi comme de la formation est la grande préoccupation des français. Elle est aussi, de fait, au coeur d’une bataille nationale que nous avons lancée. Le PCF propose de redistribuer la manne financière des dividendes versée aux actionnaires, en redonnant du pouvoir d’achat aux salariés. Budget de l’Essonne voté par la majorité de droite au conseil départemental : 35 millions d’aides sociales 105 postes d’agents départementaux, 29 % d’augmentation d’impôts.
Par exemple :
en augmentant le SMIC de 15 % sur 3 ans,
en mettant fin au gel du point d’indice dans la fonction publique,
en augmentant de 15 % les retraites,
en réduisant le temps de travail pour aller vers les 32 heures,
en luttant contre la précarité en sécurisant l’emploi et la formation, etc…
Résistance, non à la « criminalisation » de l’action syndicale
Pour le gouvernement actuel, la cause est entendue : il serait inutile de chercher à résister
aux marchés financiers et il n’y aurait donc qu’à aller au-devant de leurs exigences !

La loi Macron cache un projet de déshabillage total de tous les droits collectifs, face à la
nouvelle attaque du patronat pour imposer la fin du CDI. M. Gattaz propose un nouveau contrat dit contrat « agile » qui devrait « sécuriser les motifs de séparation » pour le patron.
Lorsque les salariés résistent, pour défendre leur emploi, la justice est davantage au service du patronat comme pour la condamnation des "8 de Goodyear", ou pour les mises en examen de salariés d'Air France, ce qui suscite une colère légitime dans de nombreux départements, et dans tout le pays, où des travailleurs sont en but à la « criminalisation » de l’action syndicale.
Halte à la répression
En Essonne, ce sont 35 salariés de la plateforme ID Logistics -groupe mondial de 874 millions de chiffre d'affaires- qui sont licenciés pour fait de grève, au faux motif de faute lourde.

Les communistes, les élus-es communistes de l’Essonne, apportent leur soutien aux salariés d'ID Logistics.
Ils invitent les travailleurs, les citoyens-nes, les syndicalistes, à débattre partout de la construction d’un projet politique de gauche, sur des valeurs de gauche, répondant à leurs besoins et leurs attentes.

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Les élus communistes républicains d'Evry apportent aussi un total soutien à la juste colère exprimée par les salariés du Crédit Agricole Consumer Finance d'Evry

Lors du Comité d’entreprise de Crédit Agricole Consumer Finance du 28 janvier 2016, la direction a annoncé que l’ensemble des activités sur Evry et Arcueil seraient transférées à Massy. Cela concerne 1000 salariés sur les deux sites d’Evry et plus de 300 sur Arcueil. Unanimement, les représentants des personnels ont dit non à cette décision.

Nous soutenons leur opposition à un projet qui va se traduire pour beaucoup de salariés par une dégradation de leurs conditions de vie, dans la mesure où ils sont nombreux et depuis longtemps à vivre à Evry, Ris-Orangis et ses environs et à Sénart en Seine-et-Marne.
Les activités de Sofinco reprises par Crédit Agricole Consumer Finance existent depuis des décennies sur le territoire de l’ancienne ville nouvelle d’Evry et ce départ est donc d’abord une mauvaise nouvelle pour les salariés eux-mêmes, voire pour leur emploi.

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10/06/2015

« Lettre ouverte d’une infirmière en lutte »

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Retrouvez dans son intégralité, la lettre ouverte de Clémentine Fensch, infirmière à l’AP-HP, adressée à Martin Hirsch.

Son témoignage diffusé sur le site la-bas.org a déjà été vu plus de 100 000 fois en quelques jours. Un témoignage poignant qui met en relief la difficulté des conditions de travail du personnel soignant en France.

Lettre ouverte à Monsieur Martin Hirsch, Directeur de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.

Monsieur le Directeur, cette semaine j’ai perdu mon sourire, cette semaine j’ai perdu l’espoir, cette semaine j’ai perdu mon énergie, et surtout j’ai perdu ma foi en le service public. 

Je vous invite, vous et vos conseillers, à venir non pas un jour, mais une semaine au moins, examiner notre quotidien hospitalier, avec sa charge de travail, son lot de violence, d’exigences, de souffrances, de fins de vies, de soins palliatifs. 

Venez à nos places tenter de réparer les vivants, passer vos journées debout à courir sans avoir le temps de manger, ni même d’uriner, terminer vos journées avec ce mal de dos, ces jambes lourdes et le cœur serré d’avoir vu la décrépitude des corps. Venez croiser le regard des mourants, trouver les mots justes pour essayer de les réconforter, eux et leurs proches. Tout cela en exerçant de gestes techniques précis, en anticipant des situations à risque vital, en exécutant toujours plus de tâches administratives, en encadrant des élèves infirmiers, tout cela avec toute notre énergie, notre bienveillance, avec nos sourires et sans jamais nous plaindre.

Comment osez-vous penser une seule seconde à raccourcir notre temps de travail quotidien, et a supprimer des jours de congés, si précieux pour nous ressourcer ? 

N’avez-vous donc jamais mis les pieds plus d’une heure ou deux dans un service hospitalier. Nos jours de congés nous permettent de nous éloigner de cette masse de souffrance, de prendre soin de nous et de nos proches. 

Dois-je vous rappeler que nous travaillons en général un week end sur deux, voire plus ? Que nous ne comptons pas nos heures lorsqu’il faut rester plus tard pour gérer une situation de crise ? 

Nous ne sommes pas des fonctionnaires comme les autres. Je n’effectue pas des journées de sept heures trente, mais des journées de huit, voire de neuf heures, tout cela pour soigner correctement. 

Vous, vous nous proposez le pire, et nous ne pouvons l’accepter. Aujourd’hui, les services hospitaliers sont au mieux en surchauffe, au pire en crise. On fait face à un nombre croissant de malades, à la découverte de nouveaux types de cancers, bref à une population de plus en plus vieillissante, et donc polypathologique et extrêmement fragile. 

Vous voulez réaliser des économies sur notre dos : ce n’est ni éthique, ni moral. Nous prenons soin de vos grands-mères atteintes de Parkinson ou d’Alzheimer, de vos oncles atteints de leucémie, de vos enfants atteints de drépanocytose. 

Nous sommes passablement usés, mais avec votre projet de réforme, nous sommes désabusés. 

Il y a quelques années la durée de vie d’une infirmière à l’hôpital était de dix ans, aujourd’hui elle est de sept. Cela vous questionne-il ? 

Vous devriez gonfler le budget hospitalier et surtout nos salaires, nous, le petit personnel, qui avons les mains dans la merdre, au sens propre comme au sens figuré. 

Vous êtes en train de tuer le service public, tuer notre motivation et nos convictions. J’ai 31 ans, je travaille depuis 5 ans entant qu’infirmière pour le service public.

Après 3 années d’activité professionnelle dans un service de réanimation de 18 lits, que vous avez d’ailleurs eu l’occasion de visiter récemment, j’ai fait un burn out. 

Je ne me suis jamais vraiment remise de la mort d’une patiente de 60 ans. Nous l’avons faite sortir en urgence pour accueillir un autre patient atteint d’une insuffisance rénale aigue qu’il fallait dialyser en urgence. Je me revois installer cette patiente sur un brancard, lui expliquer en deux mots qu’on la transférait dans un service plus léger. J’ai vu dans ses yeux son inquiétude, et faute de temps, je n’ai pu prendre ne serait-ce que deux minutes afin de la rassurer. Toujours plus de patient et toujours moins de temps. Cette patiente est revenue quarante minutes après sa sortie de notre service, intubée, ventilée sous catécholamine Elle avait fait un arrêt cardiaque de stress. Elle est décédée trois jours plus tard. 

Et si cette femme avait été votre mère ? Que penser ? Que ressentir ? Que dire à ses deux enfants ? J’ai posé ma lettre de démission quelques jours après. 

Je vous donne une piste intéressante pour réaliser des économies : les laboratoires pharmaceutiques, qui devraient être une industrie tournée vers l’humain et non le profit. 

Trouvez-vous cela éthique et moral qu’ils facturent 41 000 euros trois mois de traitement par Sofosbuvir, médicament soignant l’hépatite C ? Ces entreprises pharmaceutiques dépensent seulement 12 % de leur fonds propres en recherche et développement, le reste étant financé par des fonds public. Commencez par vous servir dans l’argent que brassent ces entreprises. Et puis remettons le principal intéressé au centre de nos préoccupations : le patient. 

La qualité des soins du service public passe d’abord par du temps, un bon accueil, une bonne évaluation clinique. 

Vous allez faire mourir nos compétences, puisqu’on sera contraint d’en faire toujours plus avec moins de temps et c’est le patient qui va en pâtir. Le patient c’est vous demain, l’un de vos proche, votre bien aimée, vos enfants.

Mademoiselle Fensch Clémentine, infirmière à l’AP-HP.

Lien La Passion du Soin

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14:21 Publié dans ACTUes-Vidéos, Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : clémentine, grève, infirmière, hôpital | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/03/2009

Trois Français sur quatre soutiennent le mouvement de grève de jeudi

manif du 17062008.jpg« Trois Français sur quatre soutiennent le mouvement de grève de jeudi », titrent Les Echos. Selon un sondage, disponible sur le site du quotidien, 74 % des personnes interrogées par BVA pour le compte des Echos et de France Info estiment « justifiée » la journée interprofessionnelle de mobilisation de jeudi. Hormis le conflit en Guadeloupe, qui était approuvé par 78 % des Métropolitains, « il s’agit du mouvement social le plus soutenu depuis près de quatre ans que BVA enregistre l’attitude des Français » sur ces questions, souligne Gaël Sliman, le directeur général adjoint de l’institut. La journée d’action du 29 janvier dernier avait été approuvée par 69 % des sondés. La hausse peut s’expliquer ainsi, selon G. Sliman : « Il est très probable que les annonces de plans sociaux, la semaine dernière, chez Total et Continental ont contribué à renforcer in extremis le soutien au mouvement de jeudi ».

Les Echos

12:13 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grève, 19 mars | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

28/01/2009

POUR LE 29, SOUTIEN DES ELUS COMMUNISTES

CACR.gifL’ensemble des élus du groupe Communiste, Alternative Citoyenne, Républicain, seront aux côtés des salariés, usagers et citoyens  qui répondront à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales des secteurs du privé et du public, pour participer à une grande journée de grève et de manifestations le jeudi 29 janvier 2009.

 

Comme eux nous dirons haut et fort au gouvernement CA SUFFIT !!!

 

Ca suffit :

-         la casse des services publics 

-         l’asphyxie des services publics et des collectivités territoriales

-         l’angoisse du chômage

-         la chute libre du pouvoir d’achat, des retraites.

 

Dans ce contexte de crise économique, comme le disent l’ensemble des organisations syndicales,  il faut :

·       donner la priorité au maintien de l’emploi,

·       orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat,

·       réduire les inégalités, préserver et  améliorer garanties collectives,

·       réglementer la sphère financière internationale.

 

Il faut donc un tout autre plan de relance et qui n’oublie pas de donner des moyens aux collectivités, qui assurent des responsabilités sociales et éducatives essentielles.

 

L’enjeu est aujourd’hui bien trop grave pour que le monde salarié se taise. Ce 29 janvier doit être le point de départ d’une prise de conscience collective de l’ensemble des salariés actifs et retraités du privé et du public, des chômeurs de ce pays, pour faire entendre leurs exigences face à la crise économique et aux politiques qui veulent leur en faire payer le prix.

 

Les salariés, et les usagers ne sont pas responsables de la crise, ce n’est pas à eux d’en subir les conséquences.

12:34 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grève, actions, 29, élus communistes | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/05/2008

Préservons notre service public !

Déclaration de Marie-hélène Amiable, députée-maire de Bagneux (92) :

104034008.jpg"Les salariés des trois fonctions publiques, d’État, territoriale, hospitalière et leurs syndicats appellent à faire du 15 mai une grande journée de grève et de manifestations partout en France.

Ils entendent répondre aux attaques répétées du gouvernement et du Président de la République contre le service public et ses salariés, telles que les coupes sombres basées sur le non remplacement de fonctionnaires partant à la retraite et aboutissant au démantèlement de services entiers, ou le projet de loi sur la mobilité destiné à accélérer le transfert de salariés vers le privé.

Les conséquences quotidiennes de cette pseudo modernisation du service public sont dramatiques : fermetures de gares, d’écoles, d’hôpitaux, de tribunaux, alors même que la privatisation du secteur de l’énergie a abouti à des hausses considérables de tarifs...A côté des fonctionnaires, c’est l’ensemble des Français et des Françaises qui sont touchés dans leurs droits à accéder à égalité à l’éducation, la santé, la justice.

Il y a quelques mois, je dénonçais aussi l’absence de réponse réelle aux demandes répétées et légitimes de revalorisation du point d’indice entrant dans le calcul du traitement de base des fonctionnaires. Ce manque de reconnaissance aggrave un peu plus la précarité qui les atteint.

Dans l’Éducation nationale, les hostilités menées par le gouvernement sont encore plus fortes : suppressions massives de postes, stigmatisation des enseignants grévistes, nouveaux programmes du primaire rétrogrades... Comme tous ceux qui entendent donner un avenir à une éducation de qualité pour tous, je vous invite à rejoindre la mobilisation nationale du 18 mai.

Ensemble, nos luttes peuvent converger et permettre que l’argent ne soit plus détourné au profit de quelques uns. Je renouvelle mon souhait d’une véritable rénovation et démocratisation du service public, du recrutement de nouveaux agents pour faire face aux besoins, de l’arrêt des privatisations et de la création de nouveaux services publics dans le domaine de l’habitat, de la petite enfance, de l’aide aux personnes âgées, dépendantes et handicapées... Pour être véritablement moderne, notre État doit investir massivement dans tous ces domaines."

 

16:16 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fontionnaire, grève, soutien, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

26/01/2008

UNE LUTTE EXEMPLAIRE

 

cd2e9f39647bfe1cadeff68b1f15b343.jpgL’équipe éducative du collège Montesquieu à Evry , unanime, et avec le soutien du SNES, de la FCPE, de la PEEP, des parents d’élèves, des élus communistes, de la municipalité porte une action exemplaire pour exiger la création de trois postes d’assistants d’éducation et d’un conseiller d’éducation principal.

C’est une action exemplaire à plus d’un titre. 

Elle est animée par des enseignants et des surveillants,  très jeunes dans un collège où le taux de rotation annuel des professeurs est de plus de 25 % par an, ce qui démontre un niveau de conscience professionnel et aussi citoyen remarquable.

C’est une action de résistance qui se situe dans un contexte national où le Gouvernement a décidé de supprimer 1041 emplois en deux ans dans les collèges et lycées de l’académie de Versailles (463 en 2007, 578 en 2008) alors que les besoins identifiés en personnel éducatif sont énormes. 

Cette action est liée à une dégradation générale des conditions de travail pour les enseignants, mais aussi pour les élèves qui s’est traduite par une baisse sensible des résultats scolaires malgré un investissement exceptionnel de l’équipe éducative, et une montée des actes d’incivilités avec pour conséquence notable la décision par le conseil de discipline d’expulser définitivement cinq élèves.

Les effectifs de surveillants sont limités au strict minimum avec deux à trois personnes prévus pour surveiller près de 500 élèves.

 Le Gouvernement a été totalement incapable (volontairement ou pas) de prendre en compte les conséquences de la suppression de la carte scolaire sur ce secteur socialement en difficulté de la ville d’Evry (53 % de familles ainsi répertoriées ) qui s’est traduite par une montée vertigineuse des effectifs de 425 à 495 élèves sans qu’un seul poste d’éducateur soit créé.

La présence à quelques dizaines de mètres d’un collège privé explique aussi peut être en partie la passivité des pouvoirs publics, qui dans la ligne droite du rapport Attali, tente un peu plus de discréditer l’école laïque de la République au profit de l’école privée et religieuse.

Plusieurs dizaines d’enseignants et parents se sont rencontrées et se sont rendues à la préfecture accompagnées par Diaz Diego, Maire adjoint communiste (voir la photo) pour rencontrer l’inspecteur d’académie.

Une première victoire est à noter avec la création d’un poste d’aide éducateur et la promesse d’en créer d’autres par la suite ('un poste d'assistant d'éducation ainsi qu'un poste de CAE ).

 L’action continue avec une grève envisagée le 29 janvier…

18:45 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Evry, collège, grève, enseignants, effectifs | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/11/2007

COMMUNIQUE, UNIVERSITE D'EVRY EN GREVE

fd502aeab45c69f3aa5346169b242ffc.jpgEvry, le 12 novembre 2007

Le Comité de Mobilisation de l'Université d'Evry Val d'Essonne a tenu sa deuxième Assemblée Générale, ce lundi 12 Novembre, rassemblant ainsi plus de 300 étudiants.

Afin de s'opposer à la Loi Relative aux nouvelles Libertés et Responsabilités des Universités (LRU), et plus généralement, dénoncer le manque de moyens à l'université, les étudiants ont voté, à la grande majorité, la grève reconductible, jusqu'à la prochaine Assemblée Générale du jeudi 15 Novembre à 12h00.

En plus de la grève, l'Assemblée Générale a voté la mise en place d'un barrage filtrant qui permet une meilleure diffusion de l'information.

Ainsi, le Comité de Mobilisation appelle les étudiants à rejoindre le mouvement et à assister à l'Assemblée Générale du jeudi 15 Novembre à 12h00.


Le Comité de Mobilisation de l'Université d'Evry Val d'Essonne

16:45 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : étudiant, grève, Evry, université | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!