31/12/2019
2020 ANNEE DE LUTTE ET D'ESPOIR
« Tout pour nous-mêmes et rien pour les autres, semble, à toutes les époques du monde, avoir été la vile maxime des maîtres de l'humanité - Adam Smith »
La moitié des richesses produites dans le monde se trouve entre les mains de 1 % de la population du globe, selon l'Oxfam, en France, 10% des ménages détenaient la moitié du patrimoine total début 2018 et la moitié la mieux dotée en possédait 92%, selon une étude publiée par l'Insee.
En 2018, les quarante multinationales du CAC ont atteint au total le chiffre d’affaires record de 1 343 milliards d’euros.
Près des trois quarts des profits du CAC 40 – 72,2 % exactement – passent directement dans la poche des actionnaires. Le lit du ruissellement vers les grandes fortunes s’est encore creusé pour drainer des flots impétueux. Ces sommes sont véritablement happées au détriment de l’investissement dans la production et les salariés (salaires et formation par exemple) comme de la transition écologique.
Tous ses chiffres démontrent l'étendue de l'injustice et des inégalités en France et dans le monde avec en parallèle une montée de la misère sans précédent dans le monde et en France.
Aux États Unis modèle économique pour les libéraux, près de 45 millions de personnes sont considérées comme "pauvres", soit 13,5% de la population . Ces chiffres sont contestés par des universitaires qui estiment que la pauvreté aux Etats-Unis est bien plus importante. Une étude sur la pauvreté des enfants fait ce constat effarant : "Les enfants américains sont ceux qui sont confrontés au plus haut niveau de pauvreté dans le monde occidental développé".
En Allemagne pris pour modèle pour la réforme des retraites, un retraité allemand sur deux – soit quelque 8,6 millions de personnes – doit survivre avec une pension inférieure à 800 euros par mois.
En France selon l'Insee le taux de pauvreté augmente et 9,3 millions personnes vivent sous le seuil de pauvreté . Soit 14,7% de la population française.
Les mesures ultralibérales prisent par le Président Macron et son gouvernement amplifient depuis 3 ans toutes les inégalités et toutes les injustices. La réforme proposée des retraites économiquement et socialement est totalement absurde. Le gouvernement propose un recul du droit au départ à la retraite à 64 ans alors que l'âge moyen en bonne santé diminue et est aujourd'hui de 63 ans et que seul un actif de plus de 60 ans sur trois à un emploi, au même moment également où le taux de chômage des plus jeunes reste très élevé et atteint même dans certains quartiers de notre ville 50 %.
Il propose avec sa réforme une diminution générale des pensions des retraités et futurs retraités.
Un autre choix de société s'impose dans le domaine économique, social, et environnemental dans notre pays et dans le monde.
Le groupe des élus communistes et républicains d'Evry Courcouronnes soutient totalement le mouvement social qui s'oppose aux réformes libérales en cours.
En cette année 2020 c'est avec détermination et espoir que d'autres perspectives politiques doivent se développer dans notre pays.
En ce début 2020 les élus communistes et républicains vous souhaitent vœux de bonheur et de santé à vous mêmes et vos familles.
Le Groupe des élus communistes et républicains d'Evry Courcouronnes
12:54 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voeux 2020, élus communistes | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
18/09/2017
A DROITE TOUTE
La politique menée aujourd'hui par Macron et son gouvernement s'inscrit dans la logique des politiques libérales mises en œuvre par les majorités qui se sont succédées à la direction du pays, qu'il s'agisse de celle de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy.
Les réformes annoncées par ce gouvernement amplifient toutes les injustices, c'est le parti des riches qui gouverne. Ainsi pour la réforme fiscale annoncée les 10% de Français les plus riches capteront 46% des baisses d’impôts selon l'OFCE.
C'est cette politique que nous combattons parce qu'elle ne profite qu'aux plus favorisés, en premier lieu aux actionnaires des entreprises du CAC 40 dont les dividendes ont encore progressé de façon indécente au détriment de l'investissement et de la revalorisation des salaires.
Avec des mesures qui favorisent les nantis, telles la diminution de 3 milliards d'euros de l'Impôt Sur la Fortune, la baisse de 25% de l'impôt sur les sociétés assortie de nouvelles possibilités de dégrèvement, un changement de nom pour le C.I.C.E qui reste tout aussi nocif, tandis que le plus grand nombre de concitoyens sera frappé par l'augmentation de la CSG, la diminution des APL, par la précarisation de l'emploi résultant de la mal nommée "loi travail" ou encore par la suppression des emplois aidés alors qu'ils constituent souvent une passerelle vers l'emploi, sans compter que, sans eux, de nombreuses associations, certains de nos services et ceux d'autres collectivités auront des difficultés à fonctionner, voire même à continuer d'exister.
L'austérité continue aussi pour les communes avec l’annonce de la diminution des dotations aux collectivités de 13 milliards d'€ supplémentaires en cinq ans.
Les élus communistes et républicains d'Evry dénoncent cette dérive ultra libérale dangereuse pour le pays et notre ville et participeront aux actions et manifestations menées contre ces mauvais coups.
Les élus communistes et républicains d”Evry
Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diaz Diego
Notre site web : PCF Républicain Evry
Tribune publiée dans le bulletin municipal de Septembre
06:30 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : evry, élus communistes, tribune septembre | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
02/04/2017
L’AUSTERITE N’EST PAS UNE SOLUTION
TRIBUNE PUBLIE DANS LE BULLETIN MUNICIPAL DE CE MOIS D'AVRIL
Le conseil Municipal d’Evry a voté son budget sans hausse des impôts conformément à l’engagement des élus de la majorité et en maintenant malgré la rigueur imposé par l’Etat et la Commission Européenne des investissements importants pour améliorer la vie quotidienne des habitants ainsi qu'un budget de fonctionnement suffisant assurant un service au public de haut niveau et dans un cadre solidaire.
Néanmoins les élus communistes du parlement aux conseils municipaux estiment que l’austérité imposée n’est pas la solution mais bien au contraire le problème de notre société. Plusieurs candidats à la Présidence de la République proposent d’amplifier cette austérité en particulier en diminuant les moyens financiers de toutes les collectivités locales. C’est de la folie !
La réduction des dépenses publiques nourrit le ralentissement de l'activité économique et la hausse du chômage. Prises dans un étau insupportable de nombreuses collectivités se voient contraintes de réduire les services offerts à la population, voire de les fermer ou de les privatiser, tout en augmentant les impôts locaux comme vient de le faire le conseil département de droite de l’Essonne avec une hausse de la fiscalité pour les ménages de 28 %.
Pourtant d’autres choix sont possibles. Les caisses sont vides nous dit-on alors que 80 milliards d’euros échappent à l’impôt en raison de l’évasion fiscale et que le montant des versements des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 bat des records.
Nous demandons des moyens financiers et humains supplémentaires pour les collectivités locales pour un meilleur service aux habitants et des investissements qui assureront les emplois et amélioreront leur cadre de vie des habitants avec une fiscalité plus juste et progressive pour les ménages et pour les entreprises créatrices d’emplois et le développement écologique en imposant parallèlement les entreprises qui spéculent.
C’est cela aussi la vraie justice sociale !
Les élus communistes d”Evry
Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diaz Diego
Notre site web : PCF Républicain Evry
11:36 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bulletin municipal, élus communistes | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
01/01/2017
MEILLEURS VOEUX POUR 2017 ET VIVE LA SOCIALE
Les élus communistes et républicains d'Evry vous souhaitent à vous et vos familles nos meilleurs vœux pour l'année 2017.
L'année 2017 sera placée sous le signe de la Sociale extrait du titre du film de Gilles Perret Vive Sociale diffusé avec beaucoup de succès actuellement et qui relate l'histoire de la création de notre sécurité sociale par le ministre communiste Ambroise Croizat en 1945.
Evry a d'ailleurs honoré sa mémoire en donnant un nom à une de ses rues, celle même comme un signe où se trouve le siège départemental de la sécurité sociale.
La Droite avec le programme de Mr Fillon, avec l’inhumanité sociale qui la caractérise a promis d'en faire disparaître son principe si elle revenait au pouvoir. La ministre de la santé a estimé que cela se traduirait pour ceux qui le pourraient par un surcoût de 3200 € par an au minimum.
Les autres plongeront dans la misère et l'insécurité sociale, d'autant plus qu'elle a promis dans le même temps aussi de ne plus aider à plus de 75 % du SMIC tous ceux qui seront sans travail. Le SMIC net aujourd'hui après une revalorisation scandaleuse du gouvernement de quelques centimes est de 1153 €, 75 % correspondant à moins de 870 €.
Qui peut vivre ou survivre avec cela ? Les communistes proposent une revalorisation immédiate de 23 % du SMIC et d'aller vers les 1700 € net.
Cela est possible dans une France où les plus riches sont de plus en plus riches et où le profits explosent et où en moyenne le revenu des patrons du CAC 40 dépassent 500 fois le SMIC.
Plus de justice dans le monde aussi est possible dans le monde où les 500 les plus riches détenaient le 27 décembre dernier 4 400 milliards de dollars, soit 5,7% de plus qu'il y a un an. C'est d'une autre répartition juste des richesses dont la France et le monde ont besoin.
C'est pour porter ces justes revendications et permettre un vrai changement politique alternatif à celui mené par le gouvernement actuel et à celui proposé par la droite, et son extrême raciste que les élus communistes et républicains soutiendront en 2017 à la députation un militant communiste de conviction, sincère, honnête , lié à la vie sociale et associative de sa ville : Michel Nouaille
Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diaz Diego
Tribune publiée dans le bulletin municipal de Janvier 2017
00:24 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tribune, meilleurs voeux, élus communistes, michel nouaille | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
18/12/2016
LE NON DES ELUS COMMUNISTES D'EVRY A L'OUVERTURE A 12 DIMANCHES DU CENTRE COMMERCIAL
Les trois élus communistes d'Evry ont été les seuls à voter contre l'extension de l'ouverture du centre commercial d'Evry de 5 à 12 dimanches à l'occasion du conseil municipal du 15 décembre. Ils se sont positionnés dans le prolongement des arguments avancés par les députés du Front de Gauche à l'assemblée nationale qui ont soulignées le danger que cela entraînera pour le commerce de proximité et les salariés.
Fraysse Jacqueline députée de Nanterre est ainsi intervenue le 24 novembre (extraits)
L’activité et l’égalité des chances économiques, les conditions d’ouverture des commerces les dimanches et les jours fériés ont été considérablement assouplies, voire généralisées. En effet, le nombre de dimanches pouvant être travaillés est passé de cinq à douze par an, auxquels s’ajoutent les dérogations permanentes accordées à certains secteurs ou zones géographiques spécifiques.
Cet assouplissement a eu pour effet de mettre en difficulté de nombreux commerces indépendants, ce qui était évidemment prévisible. À l’occasion des débats, nous avions d’ailleurs alerté sur la situation en l’Italie, qui a généralisé l’ouverture des magasins le dimanche en juillet 2012, généralisation qui s’est malheureusement traduite chez nos voisins européens par la fermeture de 60 000 commerces et la perte sèche de 90 000 emplois.
Au regard du succès rencontré auprès des collectivités par l’augmentation du quota de « dimanches du maire », il y a lieu d’être inquiet pour les petits commerces de centres-villes. En effet, 43 % des grandes villes ont augmenté le nombre de dimanches ouverts en 2016 par rapport à 2015. Le rapport nous apprend que l’on est par exemple passé de cinq à sept ouvertures dominicales par an à Montpellier et à Toulouse, de cinq à huit à Lille et à Belfort ; près d’un quart des villes a choisi d’utiliser le potentiel maximal de douze dimanches d’ouverture...
Nous pourrions également évoquer la situation des salariés des grandes enseignes, les pressions et chantages qui s’exercent sur eux, les contreparties très relatives de la loi Macron, la tromperie que constitue la référence à la notion de « volontariat » quand notre droit du travail repose depuis l’origine sur le constat évident de l’existence d’un lien de subordination du salarié à son employeur.
Pour toutes ces raisons, nous continuerons d’agir aux côtés des salariés et des petits commerçants pour le droit de chacun à une vie personnelle, à une vie privée et familiale dont le dimanche est à la fois l’une des garanties et le symbole. Nous continuerons d’agir contre le cynisme qui conduit sans cesse à privilégier les grosses entreprises sur les salariés ou les petits commerces, la consommation sur la vie familiale et le lien social.
Un an après, les premiers ratés de la loi Macron
Le ministre de l’Économie s’est livré à un bilan élogieux pour la première année de sa loi, mais force est de constater que les effets sur la croissance sont faibles et que le travail dominical produit des effets négatifs.
Un bilan dithyrambique. Emmanuel Macron ne cache pas sa satisfaction, un an après l’adoption de la loi éponyme. Dans les colonnes de la Dépêche du Midi, le 4 août, il s’est laissé aller à un exercice d’autosatisfaction : « Cette loi porte une série de mesures très concrètes qui ont commencé à changer le quotidien des Français. » Mais les économistes n’ont pas tardé à calmer ses ardeurs. Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur Euler Hermes, estime à « un demi-dixième de point » l’apport de la loi sur la croissance du pays, soit 0,05 %, alors que le compteur affichait zéro au deuxième trimestre. Objectif raté pour un texte qui devait rebooster l’économie. Sur le travail du dimanche, autre mesure phare de la loi, les effets sont aussi discutables.
Au centre commercial Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris, après une première ouverture dominicale très médiatisée en octobre 2015 à la suite de son classement dans l’une des 21 zones touristiques internationales (ZTI) nées de la loi Macron, l’expérimentation a pris l’eau. Comme le raconte Éric Scherrer, président du Seci-Unsa, « au début, les commerçants avaient reçu un mémo leur demandant d’ouvrir, mais il y a eu un contrôle de l’inspection du travail et ceux qui n’avaient pas d’accord d’entreprise (obligatoire dans les ZTI, – NDLR) ou organisé de référendum (dans les entreprises de moins de 11 salariés – NDLR) ont fermé le temps de le mettre en place. Sans compter qu’avec le classement en ZTI, les baux ont augmenté, les charges aussi. Résultat, aujourd’hui, environ un quart des magasins sont fermés le dimanche ».
« Depuis le début de l’année les résultats sont catastrophiques »
Au BHV Marais, ouvert tous les dimanches depuis début juillet, les résultats sont aussi difficiles à quantifier. Premier magasin à avoir mis en place les nouvelles dispositions de la loi Macron sur les ZTI, en se dotant d’un accord d’entreprise ratifié par SUD et la CFE-CGC en mai dernier, malgré un référendum en novembre où 52 % des employés s’étaient opposés à l’extension de l’ouverture dominicale, son directeur espère 6 à 8 % de ventes supplémentaires et réaliser 150 embauches. Des prédictions irréalisables pour Éric Scherrer : « Pour amortir le coût, il faudrait augmenter la rentabilité de 10 à 15 %. La moitié des salariés le dimanche ne sont pas des employés du BHV, mais des démonstateurs qui doivent être couverts par un accord ou une consultation, beaucoup de stands devraient être fermés. Quand aux 150 recrutements, c’est de la promesse de Gascon, le BHV ne s’est pas engagé sur la fixité du personnel. »
Aux Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, dans le 9e arrondissement, après un imbroglio juridique, l’accord signé par la CFE-CGC et la CFTC s’appliquera d’ici à fin 2016. Mais paradoxalement, à l’heure où les jours d’ouverture se multiplient, le climat lourd dans le pays n’a jamais autant freiné les touristes étrangers. Fouzia Essalmi, secrétaire générale de la CGT, n’est pas très optimiste. « Depuis le début de l’année les résultats sont catastrophiques. On sait que le samedi et le lundi sont les deux jours phares pour le commerce. Avec l’ouverture le dimanche, les gens ne vont pas consommer plus, juste décaler les jours des achats. » Effectivement, Christopher Dembik, économiste de la banque danoise Saxo, confirme que « le retour dont nous disposons de la part des commerçants est qu’il n’y a pas d’augmentation significative du chiffre d’affaires. Les dépenses de consommation sont apparemment sur une durée plus longue ».
À la Fnac, si la CFTC, la CFDT et la CFE-CGC s’étaient prononcées en faveur d’un accord de ce type, le 5 juillet, les syndicats représentant plus de 50 % des suffrages, la CGT, FO et SUD, ont réussi à l’invalider. Les garanties étaient trop maigres et les dangers bien réels. Comme l’explique Catherine Gaigne, déléguée syndicale SUD Fnac Ternes. « Nous avons eu la pression de la DRH pour signer… Mais le texte était totalement misérable. Il prévoyait la création d’une vingtaine de postes sur tout Paris, uniquement des temps partiels, sans préciser s’il s’agissait de CDD ou de CDI. Depuis plusieurs années, la Fnac ne remplace aucun départ, sachant qu’on perd 10 % des effectifs par an depuis 5, 6 ans, nous n’avons plus confiance dans nos dirigeants. » D’autres zones d’ombre subsistaient dans le texte. « Il n’y avait pas écrit que le travail jusqu’à minuit ne serait pas mis en place, note Catherine Gaigne, nous n’avions qu’une seule certitude : être corvéables à merci ! » Les Fnac en ZTI ne pourront donc ouvrir que les douze dimanches dits du « maire » et non pas toute l’année.
« Le rythme était infernal, je me suis retrouvée isolée »
Cet été, une nouvelle étude sur l’impact du travail dominical a encore apporté de l’eau au moulin de ses opposants. Selon l’Insee, il entraîne une perte de sociabilité familiale et amicale plus importante qu’un jour travaillé classique, manque qui n’est pas entièrement compensé par un jour de repos en semaine…
« Quand je vois le bilan positif dressé par le ministre de l’Économie, je ressens de l’amertume », lâche Claude, 50 ans, employé au Printemps Haussmann, où la négociation d’un accord a justement débuté en juillet. « Depuis 2011, je refuse de travailler le dimanche. Je suis présent tous les samedis et je me sens déjà exclu du tissu social. Le samedi soir, je suis fatigué. Ma femme se lasse de cette situation… » Quant à la notion de volontariat, utilisée à outrance par Emmanuel Macron pour faire passer la pilule, elle est toute relative. « On sait que si on veut telle ou telle semaine de vacances, la direction peut nous dire non parce qu’on ne s’est pas porté volontaire le dimanche », précise Claude. Nezha voit aussi d’un très mauvais œil cette expansion du travail. Pendant huit ans, cette employée dans une enseigne de vêtements a ferraillé au moins deux dimanches par mois. L’entreprise était ouverte 363 jours par an, en toute illégalité. « Le rythme était infernal. Je me suis retrouvée isolée. Après un burn-out, je suis revenue. J’ai pris un mandat syndical et l’entreprise a fini par respecter la loi. » De quoi alimenter la résistance contre cette banalisation du travail du dimanche.
186 624 euros d’amende pour avoir fermé le 14 juillet Une douzaine de marchands du centre commercial Grand Var, à La Valette-du-Var, près de Toulon, ont été sanctionnés par des amendes astronomiques pour n’avoir pas ouvert le 14 juillet. L’exploitant d’une brasserie a ainsi écopé de 186 624 euros de pénalités et un gérant de tabac de 72 576 euros à régler d’ici fin août. La direction du groupement d’intérêt économique (GIE) du Grand Var, exploitant du centre commercial, assumait pleinement cette lourde sanction dans les colonnes de Var-Matin, estimant « qu’il n’était pas normal que des commerçants ne respectent pas les jours d’ouverture qui ont été votés en assemblée générale ».
16:05 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : centre commercial evry, élus communistes, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
03/05/2016
LOI TRAVAIL : LETTRE OUVERTE A CARLOS DA SILVA DEPUTE PS DE L'ESSONNE
Madame, Monsieur,
Vous allez prochainement devoir voter sur la loi Travail.
Comme vous le savez sans doute, ce texte remet en cause les fondements du code du travail appelés la hiérarchie des normes et le principe de faveur, garantissant l’égalité entre les salarié-e-s. Dans de nombreux cas, l’accord d’entreprise va primer sur la loi généralisant les logiques de dumping social.
La réforme des licenciements économiques, qui permet à une entreprise de licencier sans réels problèmes économiques, va légaliser les licenciements boursiers. L’extension des accords de compétitivité va généraliser le chantage à l’emploi et permettre, par accord d’entreprise, de remettre en cause les clauses de notre contrat de travail (temps de travail, mobilité,..)
D’un point de vue économique, ce texte de loi, en permettant le travailler plus pour gagner moins, ne créera pas d’emplois.
Plus de précarité, plus de stress, plus de chômage. Alors que nous devrions penser le rapport au travail au 21ème siècle, la réduction du temps de travail et l’amélioration de nos conditions de vie, ce texte ne va rien régler et nous renvoie vers le passé.
Ce texte représente donc à la fois un non sens social et un non sens économique. Il représente aussi un non sens démocratique.
Nous n’avons pas voté pour ce projet en 2012. Une majorité de français est opposée à ce texte. Nous vous demandons donc de respecter à la fois les salarié-e-s et notre vote : ne votez pas ce texte
Le groupe des élus communistes et républicains d'Evry
Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diego Diaz
16:43 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élus communistes, loi travail, carlos da silva | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
02/01/2016
BONNE ANNEE DE PAIX, DE BONHEUR ET DE JUSTICE POUR 2016
Pour cette nouvelle année 2016, nous présentons à chacune et chacun d’entre vous, ainsi qu’à vos familles et proches, nos meilleurs vœux de santé et d’espoir.
Nous le faisons sincèrement et sans naïveté tant les angoisses sont prégnantes. Elles sont liées aux difficultés à boucler ses fins de mois, à trouver un emploi quand on n’en a plus, comme à la crainte de le perdre et de tomber dans la précarité. S’y ajoute désormais l’angoisse de voir se reproduire l’horreur qui, à plusieurs reprises, a marqué de sang l’année noire qui s’achève. Que l’on ne revive plus cela ! Tel est l’un de nos vœux les plus fervents.
Conjurer cette haine et ce mépris de l’autre et de la vie appelle sûrement vigilance et solidarité. Celles-ci seront d’autant plus efficaces que nous défendrons les services publics qu'ils soient d'Etat, hospitaliers, ou territoriaux. Nous tenons à cette occasion à saluer particulièrement les agents de notre ville qui assurent les services les plus divers, de la restauration aux écoles, du nettoyage à la santé, les tâches administratives indispensables comme l'état civil, ou l'urbanisme, et bien d'autres fonctions.
Un merci également à notre Police Municipale très sollicitée depuis quelques semaines.Cette sûreté protectrice doit par ailleurs de pair avec la sécurité du travail, de l’environnement ou de la santé. Ceci nécessitera plus d’engagement dans l’action pour se défaire des critères européens de rationnements budgétaires, indexés sur les seuls intérêts de profit pour la minorité des possédants.et qui diminuent dangereusement les capacités humaines et financières de nos collectivités.
Les élus communistes seront avec vous vigilants pour que progrès, justice, solidarité et paix soient les dénominateurs communs de cette année 2016.
Le Groupe des élus communistes et Républicains d'Evry
Tribune qui sera également publiée dans le bulletin municipal du mois de janvier
20:03 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voeux 2016, élus communistes, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |