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07/05/2012

NOUS AVONS UN NOUVEAU PRESIDENT MAIS… LE COMBAT CONTINU !

legislativevry.jpg« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il s’agit maintenant de le transformer Karl Marx »

Nous avons un président (1)... La fin de la campagne ne signifie certainement pas l’arrêt de notre combat, d’autant que l’élection de nos députés est tout aussi importante. Il faudra faire fructifier nos excellents résultats aussi bien nationalement (+ de 11 %) qu’à Evry (14,93 %) et permettre à un maximum de candidats du Front de Gauche de nous représenter à l’Assemblée Nationale pour porter nos revendications.

Nous avons un président, oui mais…

Aujourd’hui comme hier, le casse-tête parfois insurmontable de nombre de familles pour boucler le mois reste le même.

Aujourd’hui comme hier, beaucoup de nos concitoyens doivent choisir entre se soigner et manger., se distraire ou régler son loyer., parfois même, oublier ses vacances afin de pouvoir payer ses transports ou remplir son réservoir pour aller travailler !

Aujourd’hui comme hier, nous continuons à dire que la priorité va à «l’Humain d’abord», que nous devons vivre dignement et que les richesses produites par les salariés doivent leur revenir.

Il n’est pas indécent de taxer les riches. L’indécence serait d’accepter qu’une infime minorité, enfants chéris de la droite, mette en coupe réglée tout un pays pour préserver ses bénéfices.

Alors oui, nous avons un nouveau président...

Oui il a obtenu la majorité, mais ce n’est pas un blanc-seing. Il a une obligation de résultat ! Nous y serons attentifs et nous continuerons à refuser tous gages au monde financier, tout alignement servile sur le libéralisme militant de l’Allemagne ou de l’Europe.

Le parti communiste et toutes les organisations qui composent le Front de Gauche continueront dans la campagne des législatives à se battre pour faire de notre programme, l’humain d’abord, une réalité et à dire que le pouvoir ne vient que du peuple et ne doit pas lui être dérobé.

Groupe communiste au Conseil Municipal d'Evry

C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR

Tribune publiée dans le bulletin municipal

(1) Lorsque cette tribune a été publiée nous ne connaissions par les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle.

Résultats complets :

votepigaglio.jpgFrance : 34 869 809 exprimés, François Hollande : 51,62 %, Nicolas Sarkozy : 48,38 %

Essonne : 594 522 exprimés, François Hollande : 53,43 %, Nicolas Sarkozy : 46,57 %

Agglomération d’Evry (Evry, Courcouronnes, Bondoufle, Lisses) : 33 871 exprimés, François Hollande : 64,38 %, Nicolas Sarkozy : 35,62 %

Evry : 18 287 exprimés, François Hollande : 71,45 %, Nicolas Sarkozy : 28,55 %

 

03/04/2012

Des magistrats accusent Sarkozy d’instrumentaliser la lutte contre le terrorisme

sécurité, nicolas sarkozy, syndicat, terrorisme,

Le Syndicat de la magistrature a accusé le président Sarkozy d'"instrumentaliser" l'affaire des islamistes radicaux de Forsane Alizza. Une récidive, puisque le syndicat avait déjà condamné le candidat-président suite à l’affaire Merah.

Dans son communiqué publié ce mardi, le Syndicat de la magistrature apporte son "soutien" au juge lyonnais en poste au Tribunal de grande instance que certains auraient projeté d'enlever. Le syndicat déplore d’ailleurs que des médias aient "cru utile de révéler le nom de ce magistrat faisant l'objet d'une protection policière depuis plusieurs jours". Le syndicat "exprime son total soutien à Albert Lévy, camarade engagé depuis toujours dans le combat syndical (...) qui n'a déjà été que trop éprouvé, dans le passé, par des attaques antisémites en provenance de l'extrême droite".

Puis le syndicat se réfère au chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, en affirmant: "A l'instar d'Albert Lévy, le SM n'acceptera aucune récupération politique (...) de cette affaire déjà instrumentalisée par le président-candidat". "Dès vendredi, s'érigeant en autorité judiciaire, il annonçait en effet les résultats des perquisitions sur les ondes, pour s'en attribuer le bénéfice, et promettait de nouvelles opérations sans avoir la moindre légitimité pour ce faire". Le syndicat "s'étonne que de nouvelles fuites soient intervenues aujourd'hui (mardi), au risque de compromettre l'instruction conduite par deux magistrats parisiens et la sécurité" de M. Lévy.

Treize islamistes radicaux interpellés vendredi sont présentés mardi aux juges antiterroristes, en vue d'une mise en examen, notamment pour détention d'armes. Certains d'entre eux sont soupçonnés d'avoir évoqué en septembre 2011 un "projet" d'enlèvement du magistrat lyonnais Albert Lévy, selon des sources proches de l'enquête. Le procureur de Paris François Molins avait auparavant déclaré devant la presse qu'un projet d'enlèvement d'un magistrat lyonnais, un "juge d'instruction", avait "été évoqué au cours d'une réunion à Lyon en septembre 2011". Mais le procureur avait relativisé le degré d'avancement de ce projet, évoquant un "projet intellectuel" sans "tentative de commencement d'exécution".

Le Syndicat de la magistrature s’était déjà indigné de l’instrumentalisation politique de l’affaire Merah par le candidat-président. Le syndicat avait surtout pris position contre les mesures annoncées : « Va t’on aller jusqu’à créer une liste de pays par nature terroristes ? Va t’on organiser une surveillance générale de tous les internautes ? Aura-t-on une définition officielle de ce qu’est « une idéologie extrémiste » ? » Avant de conclure : « Dans cette épreuve, la République et ses citoyens méritent mieux que des lois dictées par une émotion - certes légitime - au service d’une communication électoraliste. »

05/03/2012

Gérard Aschieri « Le prof bon à tout faire n’a pas de sens »

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriGérard Aschieri (1), responsable du collectif éducation au conseil de campagne du Front de gauche, dénonce une mesure de diversion pour éviter la question du nombre de personnels.

Comment réagissez-vous à la proposition sarkozyste d’allongement du temps de présence des enseignants au sein des établissements scolaires ?

Gérard Aschieri. Il s’agit d’une mesure de diversion pour éviter d’affronter la question du nombre de personnels suffisant pour encadrer les élèves.

Cet encadrement est le fait d’équipes pluriprofessionnelles, faites de conseillers principaux d’éducation, de conseillers d’orientation psychologues, d’infirmières, de surveillants, etc.

Ce que nous propose Nicolas Sarkozy n’est rien d’autre que d’alourdir la charge de travail des enseignants, pour les rendre encore plus polyvalents au détriment de leur métier. Le prof bon à tout faire est un non-sens.

Cela revient à pointer du doigt les enseignants en laissant entendre à l’opinion qu’ils seraient des bons à rien, des paresseux, alors que la réalité est tout autre : les enseignants travaillent beaucoup, près de quarante heures par semaine dans le second degré, et ce n’est pas en chargeant encore la barque qu’on va résoudre les problèmes à l’école.

Cela serait possible si on leur donnait le temps et les moyens de mieux exercer leur métier, de se former, de travailler en équipe, de se concerter, etc.

education, nicolas sarkozy, enseignants, présidentielle 2012, gérard aschieriCela rejoint la proposition du Front de gauche pour « l’école de l’égalité », qui propose de redonner son sens au métier d’enseignant, d’assurer sa liberté pédagogique, de ne pas alourdir la tâche, et de mieux le former.

Le discours de Sarkozy fait aussi la part belle au retour à l’autorité du maître contre l’élève placé au « centre » de l’école…

Gérard Aschieri. Cette vision relève d’une fable. L’autorité, pour le candidat de la droite se résume à brandir un gros bâton et se faire respecter par le rapport de forces. En matière d’enseignement, 
ça ne marche pas.

Pour faire preuve d’autorité, et il en faut, il est nécessaire que les enseignants se sentent soutenus face à leurs difficultés avec des élèves. Les sanctions sont utiles en cas de problèmes, mais il y a surtout besoin de formation, de temps pour travailler collectivement. Tout ce que Nicolas Sarkozy a démantelé depuis cinq ans.

Entretien réalisé par Sébastien Crépel pour l’Humanité

Gérard Aschieri sera présent le lundi 12 mars, à 20h30 à la réunion publique organisée par le Front de Gauche à Corbeil, bourse du travail, rue Emile Zola.

30/01/2012

SARKOZY : DES REFORMES INJUSTES

Nicolas Sarkozy, crise, austéritéLa prestation télévisée de Nicolas Sarkozy, durant une heure et sur six chaînes ce dimanche soir, aura au moins connu un premier résultat: l'union de la gauche contre ces annonces effectuées en direct. "Plan d'austérité", "saignée", "mensonge éhonté", les qualificatifs ne manquent pas, du Front de gauche, aux socialistes en passant par les écologistes, pour rejeter les mesures annoncées par le futur candidat de l'UMP.

LA REACTION DE MARIE GEORGE BUFFET, DEPUTEE PCF DE LA SEINE ST DENIS

Nicolas Sarkozy, crise, austéritéQue nous a dit le président de la République travaillez plus,gagner moins et payer plus cher les biens de consommations. Les seuls qui ne vont rien payer ce sont les amis du président, les actionnaires. pas d'autre solution qu'une reprise en main des marchés et une nouvelle république avec la candidature du Front de gauche

LA REACTION DE PIERRE LAURENT, SECRETAIRE NATIONAL DU PCF

Nicolas Sarkozy, crise, austéritéJe suis scandalisé par les annonces de Nicolas Sarkozy ce soir.

Au terme d'un quinquennat qui a poussé le pays dans la récession et saccagé l'emploi industriel, il décide, à quelques semaines des élections, deux énormes nouveaux cadeaux au patronat.

Premier cadeau : un allègement de 13 milliards d'euros de cotisations sociales patronales essentiellement payé par une hausse de la TVA, autrement dit un coup de poignard dans le pouvoir d'achat populaire.

Second cadeau : la possibilité pour le patronat d'échapper à toute durée légale du temps de travail par le biais d'accords dits de compétitivité.

Tout le reste est à l'avenant : matraquage mensonger sur le coût du travail, règle d'or pour les collectivités locales, nouvelle mesure de déréglementation du marché immobilier sous prétexte de crise du logement.

Tout cela n'est que l'énième et dernier coup de force présidentiel. Les privilégiés et les financiers auront été servis jusqu'au bout.

Les salariés n'ont plus rien à attendre de ce pouvoir. C'est maintenant à la gauche de construire une alternative solide et le Front de gauche va y consacrer toutes ses forces.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du Conseil national de campagne du Front de gauche

Paris, le 29 janvier 2012.

07/05/2009

CONTRE LA TRICHE

ump.jpgLe PCF veut imputer les frais du meeting de Sarkozy aux comptes de campagne de Dominique Baudis et saisit la commission nationale des comptes de campagne

Nicolas Sarkkozy a prononcé hier un discours lors d’un meeting, soi-disant républicain, devant quelques 3000 militants UMP dont les candidats UMP à Nicolas à l'élection européenne.

Pour l’ensemble des spectateurs et des commentateurs, le meeting d’hier soir à Nîmes, et alors qu’a démarré la campagne officielle, était sans aucun doute possible celui de l’UMP.

Pourtant, malgré la décision qui s’impose au CSA de comptabiliser le temps de parole du Président de la République dans celui de la majorité, il semble qu’en vertu « d’une phase d’expérimentation », le discours du Président serait découpé de façon totalement subjective pour ne retenir que certaines phrases.

Non seulement le temps de parole de Nicolas Sarkozy doit être intégralement comptabilisé dans celui de la majorité, mais de plus, et surtout, le coût du meeting doit être imputé aux comptes de campagnes de l’UMP. Le détournement des moyens de l’Etat à des fins partisanes et personnelles est un scandale qui n’a que trop duré !

Nous demandons officiellement que cesse ce régime d’exception, et que le compte de campagne de la liste UMP conduite par Dominique Baudis dans le Sud-Ouest soit imputé de l’ensemble des frais engagés lors de ce meeting. Le PCF entend interroger, dès aujourd’hui, la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) à ce sujet. Chaque jour, le Président de la République s’exonère un peu plus de la loi et des règles élémentaires de la démocratie, cette situation doit cesser.

Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

Paris, le 6 mai 2009