20/10/2020
Combattre le terrorisme islamiste
COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
Combattre le terrorisme islamiste. Faire triompher la République démocratique et sociale
Le terrorisme islamiste a encore frappé. Il vient de s’attaquer à l’École et donc à l’avenir de nos enfants et de notre pays. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’abominable assassinat de Samuel PATY, professeur d’histoire et d’enseignement civique de Conflans-Sainte-Honorine.
Le Parti communiste français s’associe au deuil de la famille, des proches et des élèves de cet enseignant. Il assure ses collègues, le monde enseignant, la jeunesse du pays, aujourd’hui sous le choc, de son entière solidarité dans l’épreuve.
Jusque dans la méthode utilisée pour assassiner Samuel PATY, la décapitation qui rappelle les moyens les plus barbares mis en œuvre par le jihadisme, le terrorisme islamiste vient de nous rappeler qu’il menait une guerre de tous les instants contre les valeurs fondamentales de la République : la séparation intransigeante des religions et de l’État ; la laïcité qui garantit la liberté de conscience et de critique ; la liberté d’expression, de création et le droit à la critique de toute religion ; l’égalité entre des citoyennes et des citoyens que ne doivent distinguer ni leurs origines, ni leurs religions, ni leurs convictions intimes.
Ce terrorisme islamiste a un objectif : répandre la terreur sur toutes et tous, s’attaquer à la démocratie et à l’École publique. Ce faisant, il cherche à s’imposer aux musulmans qui sont aussi ciblés par ses discours et actes meurtriers, diviser les Français en suscitant une nouvelle guerre de religion, encourager les réactions racistes et identitaires qui peuvent venir légitimer son projet théologico-politique.
Comme l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine le démontre, ce terrorisme s’appuie sur des réseaux se revendiquant d’un islamisme politique, qui se prétend sans lien avec le jihadisme, mais dont la propagande l’alimente. Cette menace doit être combattue sans réserve.
Évidemment, de tels actes apportent de l’eau au moulin des forces les plus réactionnaires, qui y trouvent une nouvelle justification de leurs discours autoritaires et de leurs politiques sécuritaires, de leurs appels à la discrimination envers les musulmans, les réfugiés, les immigrés. Ce discours de haine peut à son tour conduire à des crimes et à des attentats à caractère raciste.
Nos compatriotes de confession musulmane, dans leur immense majorité, sont meurtris par les entreprises des forces obscurantistes car ils vivent leur foi dans le respect des lois de la République qui leur garantissent ce droit.
Engager une politique intérieure à la hauteur de la menace qui pèse sur nos concitoyens en préservant les droits et libertés.
Ceux qui ont soutenu ou contribué à l’assassinat de Samuel PATY doivent être identifiés et sans délai déférés devant la justice. Les prêcheurs de haine, les fanatiques qui appellent au meurtre, les jihadistes doivent être poursuivis, mis hors d’état de nuire, condamnés sévèrement.
La protection de la population doit se faire en préservant les libertés publiques et la démocratie. Sinon, ce serait donner raison aux terroristes qui par leurs discours et leurs actes meurtriers s’attaquent à la liberté elle-même.
Les moyens doivent être donnés aux pouvoirs publics, au renseignement, à la police et à la justice de déjouer les campagnes haineuses, telle celle dont a été l’objet Samuel PATY jusqu’à son assassinat. Avant de décider de nouvelles lois, il faut avant tout évaluer notre corpus juridique actuel. Plusieurs enjeux doivent être instruits et des mesures prises pour protéger nos concitoyens des individus radicalisés ou déjà condamnés, faire respecter la loi sur tout le territoire et sur les réseaux sociaux, ou encore répondre efficacement à l’hybridation de profils criminels et terroristes.
Ainsi, concernant le futur projet de loi sur le « séparatisme islamiste », nous refuserons toute mesure opportuniste qui ne donnerait pas d’instrument supplémentaire au pays pour agir. Nous ne laisserons pas le pouvoir, sous la pression des forces de droite et d’extrême droite, instrumentaliser la laïcité. Nous défendrons la loi de 1905 qui est un pilier de notre République.
Le ministre de l’Intérieur vient en outre d’annoncer sa volonté de dissoudre diverses associations. Le nécessaire combat contre l’idéologie islamiste développée à travers certaines structures ne saurait toutefois s’affranchir de l’État de droit. Une décision de dissolution doit donc être fondée sur des considérants juridiques incontestables, et s’opérer, comme le veut la Constitution, sous le contrôle de l’institution judiciaire.
Pour les communistes, la sécurité passe par une politique permettant d’assécher le terreau auquel s’alimentent l’intégrisme et le terrorisme.
Répondre à la hauteur de ce crime, c’est surtout engager une politique de justice sociale et d’égalité réelle entre les citoyens, de développement des services publics, de perspectives d’emploi pour la jeunesse, de lutte contre les discriminations, le racisme qui mine le vivre-ensemble et la ghettoïsation de certains quartiers et villes. C’est par une nouvelle démocratie donnant effectivement les moyens au peuple dans toute sa diversité de construire son avenir que nous combattrons le plus efficacement ce terrorisme. Ensemble, faisons triompher une République démocratique et sociale.
Alors que l’école de la République vient de subir une attaque meurtrière, nous réaffirmons avec force la liberté pédagogique des enseignants et notre ambition pour le renforcement de l’école publique, à laquelle il est donné mission de former la jeunesse à l’esprit critique. À l’école, rien n’est objet de croyance mais tout est au service des savoirs et de leur transmission. Plus que jamais, portons l’ambition d’une culture commune de haut niveau au sein d’une école émancipatrice pour toutes et tous, donnant à tous les jeunes les moyens de maîtriser leur avenir.
Depuis des mois, le gouvernement s’attaque à l’école publique. Profitant de la crise sanitaire, il affaiblit les programmes, réduit les disciplines, favorise l’individualisation des parcours. Le repli identitaire est favorisé comme l’enseignement privé. C’est à la racine du mal qu’il faut s’attaquer.
Pour cela, il faut en finir avec l’austérité qui a affaibli tout l’enseignement, de l’École jusqu’à l’Université, au gré des politiques mises en œuvre par les gouvernements successifs. Des moyens supplémentaires doivent lui être accordés pour lui permettre de déjouer les offensives intégristes de tous bords. Un plan d’embauches est nécessaire. Et nos enseignants doivent pouvoir bénéficier d’une formation de qualité, adaptée aux nouvelles missions qu’ils ont à accomplir. Ils doivent être soutenus par leur hiérarchie face à toutes les entreprises obscurantistes.
Ce combat contre les reculs de la République exige également une autre politique internationale de la France, car le jeu des grandes puissances, à commencer par la France, a largement fait le jeu des courants intégristes, d’origine wahhabite ou salafiste. Les gouvernements successifs, dont le pouvoir actuel, ont une responsabilité en la matière, en ayant apporté soutien politique et aide militaire à des États liés au terrorisme dans le but de permettre aux grandes firmes capitalistes de conquérir des marchés et de réaliser des nouveaux profits.
Ensemble, combattons l’intégrisme d’où qu’il vienne ainsi que le terrorisme islamiste, sans céder un pouce de terrain aux menées qui cherchent à profiter du contexte pour encourager les stigmatisations racistes ou religieuses.
Organisations syndicales, associations démocratiques et laïques, partis de gauche, nous étions avec les enseignants, dans tout le pays, ce dimanche 18 octobre. A toutes et tous et à nos concitoyens, nous proposons d’agir ensemble pour faire reculer la terreur obscurantiste et faire progresser les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de solidarité, de laïcité qui fondent notre République.
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26/09/2014
L'Etat Islamique est d'abord une entreprise qui fait des profits financiers grâce à la terreur."
Hommage à la mémoire d'Hervé Gourdel
La lutte contre le terrorisme est une priorité pour les communistes. Le meurtre de notre compatriote, Hervé Gourdel, nous rappelle que des groupes structurés sont prêtsà tout pour faire régner la peur etla haine.
Les communistes participerontà tous les hommages nationaux ou locaux en la mémoire d'Hervé Gourdel dans le respect strict des volontés exprimé par sa famille.
Les communistesyparticiperontpour apporter à la famille et aux proches de la victime toute leur solidarité dans ce moment si difficile et douloureux pour eux. Nous réaffirmons notreindignation face à la cruauté et l'inhumanité des assassins d'Hervé Gourdel et face à celles de tous ceux qui se réclament du djihadisme.
Les communistes y participeront pour réaffirmer que face à ce déchaînement de violence et de haine, ils travailleront sans relâche à la cohésion de notre peuple dans toutes ses composantes et sans discrimination dans la lutte pour l'égalité, la justice et la solidarité.
Les Français ne tomberont pasdans le piège tendu par les terroristes, ou certains extrémistes de l'ordre nouveau. Aucune religion ne prône le recours à une telle barbarie et ne peut servir à justifier de tels actes de terreur. Nous saluonstoutes celles et tous ceux qui se lèvent pour manifester leur liberté de conscience et dire non au terrorisme.
« Guerre » contre le terrorisme ou « lutte » contre le terrorisme ?
Le meurtre d'Hervé Gourdel met en premier plan la lutte contre les organisations terroristes. La sémantique n'est pas neutre. La « guerre » contre le terrorisme préconiséepar le président de la République fait référence aux mots et à la politiquede G.W. Bush après le 11-Septembre.
13 ans plus tard, nous voyons bien que cette stratégie est un échec et un désastre.
Un échec car elle nie que la structuration de ces groupes terroristes aété et est encoreaidéepar despuissances internationales etrégionales comme l'Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et les Etats-Unis eux-mêmes tant qu'ils servaient leursintérêts ou servaient à diviser les peuples sur lesquels l'« Occident » prétend maintenir sa domination. Aujourd'hui les monstres échappent à leurs créateurs.
Un désastre parce que les 4 000 milliards de dollars mis dans cette « guerre » ont ont pour résultat d'être passé d'1foyer de djihadistes dans le monde à 13.
Il faut donc changer de politique. Le PCF souhaite qu'une véritablestratégie de lutte contre le terrorisme se mette en place. Cela nécessite d’avoir des objectifs clairs et les moyens financiers et humains d’agir sans compromettre les libertés individuelles. Cela suppose de sortir d'une logique de domination économique, politique et militaire au profit d'une logique de coopération, de développement, de démocratie.
Les meurtres antisémites d’un Merah ouencore le cafouillage du week-end dernier à l'arrivée de 3djihadistes en provenance de Turquiemontrent que notre système de renseignements et de sécurité intérieur ont de sérieuses lacunes.
Les renseignements généraux etles services anti terroristes ont-ils lesmoyens techniques ethumains pour remplir leurs missions ? et surtout quelles sont les priorités et modalités de leur mission ? Le dispositif juridique et législatif de notre pays est suffisant pour répondre à la menace terroriste, il faut encore l'appliquer, et ce dans le respect des droits et libertés.
Le Parlement n'est pas assez associé aux objectifs et moyens mis en œuvre. C'est indispensable pour éviter toute tentation de dérives autoritaires.
Non à la guerre, oui à des mesures coercitives contre Daesh
Est-ce que les frappes aériennes menées par la France en Irak et par les Etats-Unis en Syrie vont empêcher ce qui s'est passé en Algérie avecle meurtre d'Hervé Gourdel ? A l'évidence non ! La France doit êtreunie derrière la famille d'Hervé Gourdel. Dans unmoment tel que celui-là, la recherche de cohésions'impose, mais ellene peut se traduire par taire le débat qui existe sur la manière de mener efficacement ou non la lutte contre le terrorisme, et sur l'aide à apporter à ceux qui en Irak et en Syrie combattent l' « Etat islamique ».
La force du mouvement Daesh, c'est à la fois de s'appuyer sur une base territoriale et une stratégie économique. Les objectifs militaires de la France au moyende « frappes » en Irak, même ciblées, sont inefficacesdans la durée. Au lieu de dépenser des millions dans des frappes militaires, il serait plus utile d’aider de manière plus importante les combattants kurdes en Irak et en Syrie, et d'aider l'Irak à reconstruire son armée et son État.
Le terrorisme c'est d'abord une entreprise de la terreur et de conflits
Le terrorisme c'est d'abord une entreprise qui cherche à faire des profits financiers en faisant régner la terreur. Le chiffre d'affairesde Daesh dépasse le milliard de dollars par an. Des mesures internationales doivent êtreprises pour agir sur les Étatsde la région qui arment et achètent aux groupes terroristes du pétrole, pour agir sur les finances des « émirs » chefs de bandes qui utilisent le terrorisme comme moyen de s’enrichir, et pour agir enfin sur les marchands d’armes qui profitent des trafics.
Parti communiste français, le 26 septembre 2014
Les djihadistes ne nous diviseront pas
Rassemblement ce dimanche 28 septembre à 14h30 - Place de la République à Paris
"Ni guerre de religions, ni guerre de civilisation. Nous invitons nos compatriotes à ne pas tomber dans le piège tendu par les terroristes ou certains extrémistes de l'ordre nouveau. Unis, croyant ou non , pour la lutte contre le terrorisme, nous devons être."
PCF Paris
Ils appellent au rassemblement : SOS Racisme, Conférence des Imams de France, Banlieues du Monde, Black Caucus France , CGT, Club Islam des lumières, CM 98, Collectif «Non à Guerlain! Non à la négrophobie!», Collectif Van, Comité Femme Fer (C.F.F), EGAM - le mouvement antiraciste Européen, FCPE 93, Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne, Fédération Total Respect (Tjenbé Rèd), France Syrie Démocratie, France Terre d'Asile, Franco-Algériens républicains et rassemblés, Huffington Post, Ibuka, IFRAV, IREA-Maison de l’Afrique , JCALL, Jeunes Radicaux de Gauche, la M.A.C (Mazzacca - Afro - Caraïbeenne), La Paix Maintenant, La Règle du jeu, L'Association Française des Victimes du Terrorisme, Le Cégom, LGBT/OM , LICRA, L'UFAT (Union Française des Associations Tsiganes), Mouvement des élus de France pour l'égalité , Mouvement des Jeunes Socialistes, MRAP, Ni Putes Ni Soumises, Onzième Dom, Paroles de femmes, Parti Communiste Français, Rainbow Caucus France, Shechora Ani Venava , UJ2FOM, UNEF, Union des Etudiants Juifs de France, Union Nationale Lycéenne, Urgence Darfour, Cimade
18:13 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hervé gourdel, terrorisme, armes, terreur, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
03/04/2012
Des magistrats accusent Sarkozy d’instrumentaliser la lutte contre le terrorisme
Le Syndicat de la magistrature a accusé le président Sarkozy d'"instrumentaliser" l'affaire des islamistes radicaux de Forsane Alizza. Une récidive, puisque le syndicat avait déjà condamné le candidat-président suite à l’affaire Merah.
Dans son communiqué publié ce mardi, le Syndicat de la magistrature apporte son "soutien" au juge lyonnais en poste au Tribunal de grande instance que certains auraient projeté d'enlever. Le syndicat déplore d’ailleurs que des médias aient "cru utile de révéler le nom de ce magistrat faisant l'objet d'une protection policière depuis plusieurs jours". Le syndicat "exprime son total soutien à Albert Lévy, camarade engagé depuis toujours dans le combat syndical (...) qui n'a déjà été que trop éprouvé, dans le passé, par des attaques antisémites en provenance de l'extrême droite".
Puis le syndicat se réfère au chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, en affirmant: "A l'instar d'Albert Lévy, le SM n'acceptera aucune récupération politique (...) de cette affaire déjà instrumentalisée par le président-candidat". "Dès vendredi, s'érigeant en autorité judiciaire, il annonçait en effet les résultats des perquisitions sur les ondes, pour s'en attribuer le bénéfice, et promettait de nouvelles opérations sans avoir la moindre légitimité pour ce faire". Le syndicat "s'étonne que de nouvelles fuites soient intervenues aujourd'hui (mardi), au risque de compromettre l'instruction conduite par deux magistrats parisiens et la sécurité" de M. Lévy.
Treize islamistes radicaux interpellés vendredi sont présentés mardi aux juges antiterroristes, en vue d'une mise en examen, notamment pour détention d'armes. Certains d'entre eux sont soupçonnés d'avoir évoqué en septembre 2011 un "projet" d'enlèvement du magistrat lyonnais Albert Lévy, selon des sources proches de l'enquête. Le procureur de Paris François Molins avait auparavant déclaré devant la presse qu'un projet d'enlèvement d'un magistrat lyonnais, un "juge d'instruction", avait "été évoqué au cours d'une réunion à Lyon en septembre 2011". Mais le procureur avait relativisé le degré d'avancement de ce projet, évoquant un "projet intellectuel" sans "tentative de commencement d'exécution".
Le Syndicat de la magistrature s’était déjà indigné de l’instrumentalisation politique de l’affaire Merah par le candidat-président. Le syndicat avait surtout pris position contre les mesures annoncées : « Va t’on aller jusqu’à créer une liste de pays par nature terroristes ? Va t’on organiser une surveillance générale de tous les internautes ? Aura-t-on une définition officielle de ce qu’est « une idéologie extrémiste » ? » Avant de conclure : « Dans cette épreuve, la République et ses citoyens méritent mieux que des lois dictées par une émotion - certes légitime - au service d’une communication électoraliste. »
21:48 Publié dans ACTUALITES, Dessins de l'Huma, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sécurité, nicolas sarkozy, syndicat, terrorisme | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
02/05/2011
Qu’en sera-t-il du terrorisme ?
« Justice est faite », a affirmé ce matin George Bush, répété mot pour mot par l’Elysée. Eh bien non ! Si personne ne plaindra Oussama Ben Laden inspirateur d’attentats les plus atrocement meurtriers, les racines du terrorisme n’ont pas été arrachées dans la villa proche d’Islamabadqu’ont investie les forces spéciales américaines. Durant la dernière décennie, Washington en a semé de nouvelles graines en proclamant la guerre des civilisations, en semant le chaos en Irak ou en bloquant le processus d’émancipation du peuple palestinien. Pour ne pas parler de la calamiteuse et interminable guerre en Afghanistan… L’administration Obama conçoit-elle la liquidation de cet homme comme une page tournée sur la rhétorique de l’axe du bien face aux forces du mal et sur les aventures qui l’accompagnait ? Peut-être.
A l’heure où l’ennemi public numéro un est éliminé, il n’est d’ailleurs pas inutile de rappeler que, comme la créature de Frankenstein, il a échappé à ceux qui l’avaient lancé dans le grand bain du terrorisme, c'est-à-dire la CIA qui l’a piloté durant de nombreuses années.
L’espérance d’un dépérissement du terrorisme trouve plus d’élan dans les révolutions arabes que dans cette opération militaire. Un autre monde reste à construire qui rende aberrant les jeux de massacre. La justice reste à faire.
Patrick Apel-Muller, l'Humanité
13:48 Publié dans ACTUALITES, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ben laden, attentats, terrorisme | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |