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31/01/2016

Liberté pour Wafa Charaf !

waffa.jpg

Wafa doit s’acquitter d’une somme de  5500 euros. Sa famille au revenu modeste,  n’a pas les moyens de payer cette somme. Les organisations et les personnes de son comité  de soutien ont ouvert une souscription pour l’aider financièrement à s’acquitter de son amende.

wafaa.jpgWafa Charaf est jeune militante associative  et politique marocaine  emprisonnée le  27 avril  2014  à Tanger au Nord du Maroc puis condamnée le 11 août 2014 à un an de prison ferme et à 5000dh ( 500 euros) d’amende et 50 000dh (5000€) de dommages pour « mensonges et diffamation », au cours d’un procès inéquitable.

Le tribunal doublera la peine de Wafa en appel, elle sera condamnée à deux ans de prison. Les amendes et dommages maintenus. Rappelons que Wafa a été arrêtée suite à sa plainte pour enlèvement. En effet, à la suite d’une manifestation pacifique en soutien aux syndicalistes de la zone franche de Tanger arbitrairement licenciés, Wafa a été enlevée et menacée du fait de son action en soutien aux ouvrier-e-s licencié-e-s.

Les parrains et marraines de Wafa et des organisations françaises ont conduit une mission au Maroc. Les délégués n’ont pas obtenu de réponse à leur demande de visite à la militante, mais ils ont pu rencontrer ses proches à Tanger.
Courageusement Wafa Charaf a entamé des études de droit en prison et reste très déterminée. Elle est actuellement à la prison de Larache où elle a été transférée l’été 2015. Elle a été délibérément éloignée de sa famille et de ses amis.
Nous rappelons qu’elle doit s’acquitter d’une somme de  5500 euros. Sa famille au revenu modeste,  n’a pas les moyens de payer cette somme. Les organisations et les personnes de son comité  de soutien ont ouvert une souscription pour l’aider financièrement à s’acquitter de son amende.
Le lien pour souscrire est : https://www.lepotcommun.fr/pot/ue7mu6lo
C’est le prix de sa liberté que notre solidarité doit l’aider à retrouver.
 
Nous demandons la libération de Wafa Charaf ainsi que l’arrêt des poursuites contre elle. Comme Wafa, nous demandons l’instruction de sa plainte pour l’enlèvement  dont elle a été la victime.
Marie –Christine Vergiat, députée Européenne
L’AFASPA, Association Française d’amitié et de Solidarité avec les peuples d’Afrique.
L’organisation femmes-égalité
L’association AILES femmes du Maroc, association interculturelle pour la laïcité , légalité et la solidarité avec les femmes du Maroc
Le MRAP, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples.
LE PCF, Parti Communiste Français
AMF, Fédération des Associations des Marocains de France 
L’ATMF, Association des Travailleurs Maghrébins de France
CORELSO, Comité pour le respect des libertés au Sahara  occidental
APEL-Égalité.
Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie
ASDHOM, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc.
l'AFAPREDESA, Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis
La voie démocratique – Région Europe.
Gilles Manceron, historien ; Dr Irene Fernández-Molina, University of Exeter(UK); Mercedes Jiménez , Université de Barcelone.
 
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07/08/2012

SEVIL SEVIMLI LIBEREE !

sevil1.jpgTrois mois après son emprisonnement dans les prisons de Turquie, l'étudiante franco-turque a été libérée lundi 6 août.

Elle doit néanmoins rester en Turquie jusqu'à son procès qui doit se dérouler en Septembre.

Elle encourait douze ans de prison pour avoir participé au défilé du 1er mai, pourtant légal, à Istanbul, et avoir assisté à un concert du groupe Yorum, engagé à gauche.

Cette libération est le fruit d’une importante mobilisation en particulier à l’initiative de l’Union des Etudiants Communiste, de Pierre Laurent, du PCF et d’un comité de soutien à l’initiative d’une pétition qui avait déjà été signée par plus de 13 000 personnes envoyée au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et à la ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem et relayée par notre blog.

Le comité de libération indiquait notamment :

« Certes Sevil n'est pas la seule dans son cas, loin de là, des centaines de personnes, journalistes, universitaires, étudiants et intellectuels sont sous les verrous en Turquie en vertu des lois d'exception censées lutter contre le terrorisme. L'ennui est que ces lois sont devenues un moyen pour le pouvoir de museler toute contestation. Sevil est un cas symbolique car l'injustice dans son cas est criante, les faits qui lui sont reprochés sont insignifiants au regard de l'accusation d'"appartenance à un groupe terroriste". La Turquie, pays en cours d'adhésion à l'Union Européenne, se targue d'être un modèle pour les pays du Moyen-Orient. Quel modèle? Faire pression sur les autorités pour Sevil montrera à celles-ci qu'elles ne peuvent ainsi bafouer les Droits de l'Homme sans provoquer de réactions du reste du monde. Si Sevil est une terroriste, nous sommes tous des terroristes. »

L’Union des Etudiants communiste ajoutait : 

"Nous nous mobilisons pour exiger sa liberté comme nous l’avons fait pour Salah Hamouri. Si l’UEC, comme l’ensemble du mouvement communiste répondent toujours présent lorsqu’il s’agit de faire sortir du silence et de l’oubli ces jeunes victimes de l’arbitraire, faisant pression sur le gouvernement français pour qu’il prenne ses responsabilités, c’est pour faire la lumière sur tous ce que nos camarades, jeunes comme étudiants subissent au quotidien"

02/11/2011

SOLIDARITE AVEC CHARLIE HEBDO

charlie hebdo,presse,liberté,l'humanité

Je proteste énergiquement contre l’acte politique et criminel de destruction des locaux de notre confrère Charlie Hebdo. Voilà qui rappelle de tristes souvenirs et de tristes méthodes. Au débat contradictoire, à la confrontation d’idées, certains préfèrent le cocktail molotov contre toute idée, tout journal qui ne leur plaît pas.

Ceux qui brûlent des journaux, brûlent la liberté et la démocratie. Il faut se mobiliser pour le refuser, protéger la liberté d’informer et l’existence des journaux qui concourent à la vie démocratique et sont un rempart contre les sociétés de grisaille et emmurées.

Que toute l’équipe de Charlie Hebdo, toutes celles et ceux qui sont attachés à ce journal, trouvent ici l’expression de notre solidarité active.

patrick-le-hyaric.jpgPatrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, député Front de Gauche au Parlement Européen

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02/03/2011

Cantonales : les enseignants sont sommés de renoncer à leur liberté d’opinion

revodeclr.jpgDéclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».
 

Question écrite publiée au JO le 1er mars 2011 :

chassaigne.jpgM. André Chassaigne attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la légalité des injonctions faites au personnel de l’éducation nationale de s’abstenir de participer à des manifestations publiques avant les élections cantonales.

En effet, les personnels du ministère de l’éducation nationale, et notamment les chefs d’établissements et directeurs d’école, ont reçu de la part des inspecteurs d’académie de leur département un courrier leur demandant de « s’abstenir de participer à des manifestations publiques entre le 7 mars et le 27 mars inclus » dans le cadre « de la période de réserve » et « en application des instructions de Monsieur le ministre de l’intérieur ».

Ces mêmes courriers précisent « qu’il convient dès le 14 février 2011, d’apprécier, au cas par cas, l’opportunité de votre présence lors de manifestations susceptibles de présenter un caractère préélectoral, soit par les discussions qui pourraient s’y engager, soit en raison de la personnalité des organisateurs ou de leurs invités, et de soumettre à mon arbitrage toute situation appelant une interrogation de votre part ».

Quelques semaines avant les élections cantonales, les enseignants sont donc sommés par leur hiérarchie de renoncer à leur liberté d’opinion, en contradiction avec l’article 10 de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, qui vaut pour les fonctionnaires comme pour tout citoyen : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».

Cette injonction vient également remettre en cause l’article 6 de la loi Le Pors du 13 juillet 1983 sur les droits et obligations des fonctionnaires qui rappelle cette liberté fondamentale : « La liberté d’opinion est garantie aux fonctionnaires ». En tant que citoyens, ces personnels sont donc au contraire appelés à participer aux débats et confrontations d’idées qui s’instaureront dans la période, notamment sur la politique à conduire en matière d’éducation dans notre pays.

Par conséquent, il lui demande comment il compte démentir les injonctions faites par voie hiérarchique aux personnels de l’éducation nationale dans les plus brefs délais.

10:55 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chassaigne, liberté, enseignants | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!