16/10/2012
Budget : un combat qui manque sa cible
André Chassaigne, porte-parole des Député-e-s Front de gauche
Jean Marc Ayrault avait parlé d’un budget de combat en présentant, fin septembre à l’issue du Conseil des ministres, la loi de finances dont l’examen commence demain à l’Assemblée nationale. Venant d’un Premier ministre de gauche, on pouvait imaginer que le combat serait dirigé en particulier contre les forces de l’argent et ceux qui tuent l’emploi et le pouvoir d’achat du plus grand nombre pour servir grassement les actionnaires.
Mais force est pourtant de constater que, au delà de timides avancées, le compte n’y est pas : le Medef et ses troupes ne perdront pas beaucoup de plumes dans la bataille !
Faute d’une véritable réforme de l’imposition des entreprises, favorisant celles qui créent de l’emploi, investissent dans la recherche, la formation et les salaires, et pénalisant celles qui préfèrent distribuer des dividendes, le gouvernement se prive des recettes nouvelles qui permettraient de financer les dépenses publiques utiles pour nos concitoyens et facteur de relance de l’économie nationale.
Ce sont ainsi quelques 50 milliards qui pourraient rentrer dans les caisses de l’Etat, si le gouvernement décidait, comme le proposent les Député-e-s Front de gauche, de mettre fin aux dispositifs d’optimisation fiscale dont usent et abusent les grands groupes, d’intégrer dans le calcul de l’impôt tous les revenus du capital au même titre que ceux du travail, de taxer les placements spéculatifs et d’accroitre la part des impôts progressifs pour réduire celle des impôts les plus injustes comme la TVA.
Sans ces recettes nouvelles, le gouvernement sera malheureusement mais naturellement, conduit à procéder à des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Quelle qu’en soit l’appellation, c’est une politique d’’austérité qui est inscrite dans le projet de loi de finances 2013, conformément à l’’esprit même du Traité Sarkozy-Merkel.
Les Député-e-s Front de gauche s’’emploieront à modifier ces choix, pour porter les attentes et les besoins de toutes celles et tous ceux qui ont permis l’’élection d’une majorité de gauche en France.
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13/10/2012
Pierre Laurent: "Le prix Nobel à l'UE va conforter Bruxelles dans ses choix d'austérité"
Propos recueillis par Catherine Gouëset, pour l'Express
Le secrétaire national du PCF regrette l'attribution, ce vendredi, du prix Nobel de la Paix à l'Union européenne, un piètre artisan de la paix, selon lui.
LE PRIX NOBEL A L'UNION EUROPEENNE - "Certains prix sont restés dans l'histoire et d'autres sont tombés dans l'oubli. Ce sera sans doute le cas pour le prix 2012", estime Pierre Laurent.Pourquoi qualifiez-vous "d'humour noir" l'attribution du prix Nobel à L'Union européenne?
Ce prix ressemble à une mauvaise blague dans les conditions qui sont celles de l'Union européenne aujourd'hui. S'il s'agissait de saluer l'idée de solidarité des peuples, l'attribution du Nobel de la paix à l'Union aurait dû arriver beaucoup plus tôt. Le prix a été décerné uniquement en référence à l'idée de la construction européenne, comme si c'était une abstraction. Les déclarations du jury passent complètement sous silence les enjeux actuels. On semble oublier par exemple qu'Angela Merkel, à l'occasion de sa visite en Grèce cette semaine s'est retrouvée dans une capitale grecque en état de siège en raison de la terrible cure de rigueur infligée au peuple grec.
Les membres du comité Nobel ont peut-être au contraire avoir voulu alerter, prévenir les dangers à venir pour l'Europe?
Ce n'est pas l'interprétation qu'en ont donné les membres du Comité. Les réactions des dirigeants européens comme le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou le président du Conseil de l'UE Herman Van Rompuy ne vont pas non plus dans ce sens. Ce prix risque au contraire de conforter Bruxelles dans ses choix d'austérité, de confiscation de la souveraineté alors que l'Europe a plutôt besoin d'une refondation pour retrouver un esprit de paix et de solidarité.
Le comité Nobel a quelque fois été bien inspiré, mais il a aussi commis beaucoup d'erreurs. Certains prix sont restés dans l'histoire et d'autres sont tombés dans l'oubli. Ce sera sans doute le cas pour le prix 2012. Il aurait mieux valu choisir des militants qui agissent dans le silence pour la paix, pour le progrès social plutôt qu'une institution dont les choix politiques conduisent à l'appauvrissement des peuples, la montée des tensions et du nationalisme.
L'UE est en plus un piètre artisan de la paix. La question de la partition de Chypre, très mal gérée par Bruxelles, n'a toujours pas été résolue et pourtant, Chypre assure en ce moment la présidence de l'Union. Le traitement de la question des Roms par les 27 est aussi catastrophique. Chacun se renvoie ces déshérités de l'Europe. On devrait avancer vers une Europe de paix et de prospérité, mais le chemin sur lequel s'est engagé l'Union est celui de la dureté, de la violence envers les peuples, du chaos politique. C'est cela que vient d'encourager le prix Nobel.
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10/10/2012
Traité européen : Explication du vote contre le texte des députés du Front de Gauche par André Chassaigne
Mardi 9 octobre, l’Assemblée a adopté par scrutin public le projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire. 477 députés ont voté pour, 70 ont voté contre et 21 se sont abstenus.
Explication du vote contre le texte des députés du Front de Gauche par André Chassaigne :
Tout au long du débat sur ce Traité de l’austérité, vous avez balayé, d’un revers de la main ou par des raisonnements fallacieux, nos arguments justifiant le rejet de ce texte.
Mais nous restons convaincus – et vous n’avez pas réussi à nous démontrer le contraire – que l’adoption de ce Traité ne résoudra pas la crise économique, financière et sociale en Europe. Elle ne fera que l’exacerber et à quel prix pour notre souveraineté !
Je reprendrai donc ici les réponses les plus emblématiques qui nous ont été faites pour tenter, une ultime fois dans cet hémicycle, d’éclairer nos collègues qui hésitent encore, à quelques minutes du scrutin, ou qui se sont résignés trop vite à respecter les consignes partisanes.
Concernant notre demande de référendum, les arguments que vous nous avez opposés Monsieur le Ministre des Affaires européennes relèvent de la mauvaise foi. Et ils n’ont aucune valeur juridique. Vous nous dîtes : « On ne peut pas organiser un référendum chaque fois qu’un sondage montre que les Français le souhaitent ». C’est une évidence. Vous savez bien qu’il ne s’agit pas de cela.
Si nous le demandons, c’est parce que ce Traité est fondamental : notre pays ne pourra plus décider seul de ses choix économiques et devra se soumettre aux consignes des fonctionnaires de Bruxelles. Ne croyez-vous pas que, dans pareil cas, le peuple a son mot à dire ? Qu’il a le droit de décider s’il souhaite ou non que ses institutions démocratiques soient démantelées pour confier leurs compétences politiques à des institutions techniques qui échappent à tout contrôle démocratique ? Pour refuser de consulter le peuple, vous vous appuyez sur le Conseil Constitutionnel, qui a rendu une décision politique en jugeant qu’il n’y avait pas d’abandon de souveraineté. Pourtant, et malgré cette décision, la Constitution vous autorise à organiser ce référendum, puisqu’elle prévoit dans son article 11 que « Le Président de la République […] peut […] soumettre au référendum tout projet de loi […] tendant à autoriser la ratification d’un Traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions ».
Si vous ne le faites pas, ce n’est pas pour des raisons juridiques ou constitutionnelles, mais parce que vous craignez un vrai débat démocratique et le verdict du peuple.
Vous n’avez certainement pas tort car ce débat mettrait en évidence que le pseudo pacte de croissance n’est qu’un rideau de fumée. Il a été mis en avant par le Président de la République et son Gouvernement pour faire passer la pilule du Traité de l’austérité signé par Nicolas Sarkozy. Son niveau est tellement faible face à l’ampleur des pactes d’austérité … Tellement ridicule face aux efforts qui ont été consentis pour sauver les banques. ..Pire encore, il ne fait que reprendre des projets déjà engagés, soumis à des contraintes aussi austéritaires qu’ultra-libérales : casse du code du travail, ouverture à la concurrence des secteurs du transport et de l’énergie, mise à mal de notre système de retraite…
Enfin, j’en terminerai par votre argument massue. Il a été mis en avant notamment par notre présidente de la Commission des affaires étrangères : « ce Traité n’ajoute pas grand-chose aux règles en vigueur et au droit européen existant. Il n’y a donc pas lieu de nous affoler ». En quelque sorte un couteau sans manche qui aurait perdu sa lame ! Mais si ce n’est rien, pourquoi en passer par la solennité d’un Traité et par une loi organique ? Cette minimisation ne traduirait-elle pas plutôt une prise de conscience que les plaidoyers en faveur de l’austérité ont de plus en plus de mal à passer, et surtout auprès des électeurs de gauche ?
Mes chers collègues, il faut refuser cette persévérance à poursuivre dans l’erreur. Refuser de croire que seules des politiques d’austérité peuvent réduire les déficits et relancer la croissance. L’austérité n’entraîne que la récession et ne peut que plonger les économies européennes dans le cercle vicieux de la crise aux dépens des peuples.
Et quelle terrible erreur de penser que l’austérité nous met à l’abri des attaques des marchés financiers ! Elle va au contraire renforcer leur tutelle au prix de l’abandon de toutes les grandes avancées sociales du siècle précédent et du dessaisissement démocratique des citoyens et des peuples.
Les députés du Front de Gauche voteront résolument contre ce texte et appellent à un large front du refus pour le rejeter.
Pacte budgétaire - Explication de vote des... par andrechassaigne
15:59 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, andré chassaigne, pcf, pacte européen | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
30/09/2012
PIERRE LAURENT : L'AUSTERITE MENE A UNE IMPASSE
Vous appartenez à la majorité et vous manifestez dans la rue. Quel est le sens de votre action ?
« Nous refusons la ratification du traité budgétaire européen signé par Nicolas Sarkozy en mars dernier. Pour nous, il est caduc avec le changement de majorité. Nous sommes les dépositaires de l’engagement de François Hollande de le renégocier. »
François Hollande a obtenu qu’y soit ajouté un pacte de croissance, ce n’est pas suffisant ?
« Le pacte de croissance n’a pas la force juridique de contrecarrer le traité. Il n’est qu’une annexe sans valeur contraignante ! Par ailleurs, il porte sur des sommes très faibles qui n’ont rien à voir avec ce qui est nécessaire. Si nous voulons qu’une politique efficace de lutte contre la crise soit menée, il faut rompre avec l’austérité. C’est aux forces de gauche de le faire. »
Le gouvernement et François Hollande ne sont pas de gauche ?
« Le président Hollande n’a pas le courage de faire ce qu’avait promis le candidat Hollande en disant : “Notre adversaire, c’est la finance.” Nous ne renonçons pas à cet objectif. Nous sommes en train de constituer un front unitaire pour modifier le cap de la politique gouvernementale. En faisant du désendettement l’objectif unique et central dans un moment où il n’y a déjà plus de croissance, l’exécutif enfonce le pays dans la récession et développe les inégalités. L’austérité mène à une impasse. »
Vous allez voter contre le budget ?
« Nous allons batailler pour le modifier. Nous croyons au rôle du Parlement. J’appelle le gouvernement à sortir de son sectarisme. La majorité qui a permis le changement est diverse. Les objectifs d’austérité doivent être revus de manière profonde. »
Vous vous définissez comme l’opposition de gauche à François Hollande ?
L’opposition est un mot qui ne fait pas partie de notre vocabulaire. Il y a une opposition de droite qui cherche à ramener le pays en arrière et au sarkozysme. Nous marchons plutôt devant la gauche pour éclairer les voies d’une politique qui puisse réussir.
Entretien accordé au Bien Public
10:48 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, pacte, gouvernement | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/09/2012
Lettre ouverte d'élus de l'Essonne contre la ratification du traité Sarkozy-Merkel
Traité européen : le peuple doit avoir la parole, exigeons un référendum
Madame, Monsieur,
Cher(e) collègue,
Le nouveau traité Européen d’austérité budgétaire a été initié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.
Intitulé « Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance », il n’a pas été renégocié et pourtant François Hollande a décidé de le faire ratifier par le Parlement au mois d’octobre.
Or, il engage notre pays, comme tous les pays européens, dans des politiques d’austérité renforcée, réduisant encore les moyens pour les services publics, pour l’action sociale, l’éducation, la santé, les transports…
Ces politiques d’austérité imposent déjà à nos voisins européens (Grecs, Espagnols, Portugais, Italiens) des mesures d’une brutalité insupportable qui ne font qu’aggraver la récession et le chômage. Ce traité est bon pour la finance, il n’est pas bon pour les peuples !
Ce traité prévoit aussi des dispositions « contraignantes et permanentes » pour les Etats ne parvenant pas aux objectifs imposés en matière de réduction drastique des déficits publics qui ne devront pas dépasser 0,5 % de leur Produit Intérieur Brut.
C’est alors la Commission de Bruxelles qui prendra la main sur leurs budgets et déterminera l’orientation de leurs dépenses publiques. Ce traité transférerait ainsi des pans entiers de souveraineté à un organe supranational non élu, au mépris de la démocratie parlementaire et des peuples Européens.
En tant qu’administrations publiques, cette règle des 5% va également affecter gravement le fonctionnement des collectivités territoriales, avec encore moins de moyens pour investir, répondre aux besoins des populations, et un contrôle pouvant remettre en cause leur libre administration.
Ce traité est donc très dangereux.
Mais qui le sait ? Qui connaît ses objectifs, son contenu ? Peu, trop peu de monde.
Pourquoi ce silence assourdissant sur ce traité ? Hélas nous avons trop l’expérience que ce qui ne se discute pas, ne se décide pas, avec le peuple se retourne à chaque fois contre lui.
C’est donc au peuple d’en débattre et de décider en toute connaissance de cause. 72 % des Français souhaitent un référendum sur l’approbation ou non de ce traité.
Aussi nous lançons cet appel à la tenue d’un débat public sur le contenu de ce traité et une consultation populaire pour créer les conditions d’une renégociation, prélude à une réorientation de la construction européenne.
De quelle formidable autorité serait investi François Hollande s’il se rendait à Bruxelles ou à Berlin fort du vote d’une majorité de Français blackboulant la perspective d’une austérité permanente
Cette question engage l’avenir de la France et marquera ce que sera ou pas, demain, la politique du changement pour laquelle les Français ont voté en mai dernier… La démocratie et la transparence doivent être les maîtres mots.
Déjà, de nombreuses personnalités du monde politique, syndical, associatif et culturel, ont répondu à cet appel et s’engagent dans la préparation d’un large rassemblement à la fin de ce mois pour faire entendre la voix démocratique.
Dans cet esprit, nous vous invitons à faire votre cet appel, qui en s’élargissant peut créer les conditions d’être entendu. Merci de vous faire connaître soit par mail à appelpourunreferendum@laposte.net soit par téléphone au 01 60 88 48 58 (à l’attention de Laurence).
Premiers signataires :
Gabriel AMARD, Conseiller municipal Viry-Châtillon, président de l’agglomération des Lacs de l’Essonne, Djelloul ATIG, Maire adjoint Grigny, Laurence AUFFRET DEME, Maire adjointe Saulx les Chartreux, Annie BELLET, Maire adjointe Saint Germain Les Arpajon, Mounia BENAILI, Maire adjointe Viry-Châtillon, Gérard BIREBENT, Conseiller municipal Lisses, Jean-Pascal BONSIGNORE, Conseiller municipal Draveil, Daniel BOUCHON, Maire adjoint Sainte Geneviève des Bois, Jacqueline BOULANGER, Maire adjointe Morigny Champigny, Philippe CAMO, Maire adjoint Brétigny/Orge, Conseiller régional, Claudette CHADUTEAU, Conseillère déléguée Evry, Robert CHAMBONNET, Maire adjoint Brétigny/Orge, Patrice CHAUVEAU, Conseiller municipal Angerville, Philippe CHRISTMANN, Conseiller municipal Saulx les Chartreux, Alain COURTOIS, Maire adjoint Montgeron, Hervé CORZANI, Conseiller municipal Fleury-Mérogis, Paul DA SILVA, Conseiller général, François DELAPIERRE, Conseiller régional, Diego DIAZ, Maire adjoint Evry, Mélina DUFRAISSE GUYOT, Conseillère municipale Fleury-Mérogis, Elisabeth ETE, Maire adjointe Grigny, Jean FLEGEO, Maire de Saulx Les Chartreux, Daniel HAUTEM, Conseiller municipal Chalo Saint Mars, François JOUSSET, Conseiller municipal Etampes, Michel HUMBERT, Conseiller municipal Fleury-Mérogis, Alain LAMOUR, Maire-Adjoint Longpont-sur-Orge, Véronique LATAPIE, Conseillère municipale Montgeron, Yveline LE BRIAND, Maire adjointe Grigny, Annick LE POUL, Maire adjointe Les Ulis, Emmanuelle LEULLIER, Conseillère municipale Morsang/Orge, Jean LOPEZ, Maire adjoint Sainte Geneviève des Bois, Odile MAUREILLE, Conseillère municipale Grigny, Mireille MORISSEAU, Conseillère municipale, Jean-Pierre MORVAN, Maire adjoint Viry-Châtillon, Maryse MOUVEROUX, Conseillère municipale Les Ulis, Evelyne PASCARD, Conseillère municipale Saulx les Chartreux, Christian PIGAGLIO, Conseiller délégué Evry, Bruno PIRIOU, Conseiller municipal Corbeil-Essonnes, Vice-président du Conseil général, Pascale PRIGENT, Conseillère municipale Corbeil-Essonnes, Marjolaine RAUZE, Maire de Morsang/Orge, Vice-présidente du Conseil général, Philippe RIO, Maire de Grigny, Raymonde ROGOW, Maire adjointe Grigny, Annie SALTZMANN, Conseillère municipale Fleury-Mérogis, Monique TROALEN, Maire adjointe Les Ulis, Claude VAZQUEZ, Maire adjoint Grigny, Conseiller général, Bernard VERA, Maire de Briis Sous Forges, Dominique VINCENT, Conseiller municipal Fleury-Mérogis, Elise YAGMUR, Conseillère déléguée Evry, Abdel YASSINE, Conseiller municipal Fleury-Mérogis, …
18:02 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : traité budgétaire européen, mobilisation du 30 septembre | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
18/09/2012
Le changement, vraiment ?
Nous sommes en septembre, c’est la rentrée et il y a plus de cent jours que le gouvernement de F HOLLANDE est aux affaires et peu de changement, au regard de l'attente et de l'espoir, que l'alternance de mai a suscité…
Si peu pour nos salaires, hormis cette dérisoire augmentation du smic.
Si peu pour les loyers, si ce n’est un vague encadrement des augmentations et encore pas partout.
Bien peu pour le carburant, la dérisoire baisse de quelques centimes, et encore pour quelques mois au mieux, compte à peine. !
Peu,.... sauf pour le traité européen sur l’encadrement des budgets nationaux, qui devait être renégocié absolument !
Mais cela c’était avant l’élection !
Aujourd’hui, il doit être voté et en prime on y rajoutera la règle d’or si importante pour Parisot et le MEDEF.
Les députés de la majorité qui auraient des états d’âmes sont priés de rentrer dans le rang !
Car, bien sur, on ne consultera pas le pays sur un sujet aussi important pour son avenir, alors que selon un sondage CSA/l’Humanité 72% des français veulent un référendum.
Retrouvons nous le :
30 SEPTEMBRE 2012 à Paris.
Pour marcher contre le traité et exiger un REFERENDUM.
(Pour mémoire, le 9 octobre, la CGT, organisera une manifestation nationale pour l'emploi)
Le candidat Hollande avait fustigé cette "finance qui a pris le contrôle de l'économie, de la société et même de nos vies", il est regrettable que le président, désigné par le peuple continue à donner des gages à cette même finance.
Ce qui doit être entendu, c’est le besoin de justice entre les hommes au plan du travail, des salaires, de l’éducation, de la santé, etc…
N’est ce pas cela le vrai changement ?
Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry
C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR
elus@evry91.pcf.fr
Tribune du Groupe Pcf publié dans le bulletin municipal de Septembre
16:32 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, evry, élus, front de gauche, changement, référendum | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
12/09/2012
FETE DE l’HUMA 2012 : UN BON CRU !
La fête de l’Humanité 2012 a attiré un public plus nombreux, plus diversifié, plus politique qu’en 2011. Plusieurs centaines de milliers de personnes, dont de très nombreux jeunes, ont pu assister aux nombreux concerts organisés dont la palette a été très multicolore allant de la musique classique, au Jazz, à la variété, au rock.
La présence de Salah Hamouri arraché aux geôles d’Israël, et des représentants de centaines de salariés en lutte a donné un relief particulier de solidarité et de lutte à cette fête.
Patrick Le Hyaric, député Européen, et directeur de l’Humanité, est intervenu pour soutenir ces salariés, indiquer l’importance du rôle de l’Humanité dans ce soutien, et appelé à la grande manifestation parisienne du 30 septembre pour exiger un référendum sur le nouveau pacte européen qui veut imposer l’austérité à vie.
23:38 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Fête de l'Huma 2012, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête de l'humanité 2012, hamouri, le hyaric, front de gauche, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |