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12/03/2016

L'EUROPE DOIT CHANGER !

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Le Premier ministre grec et Pierre Laurent, président du Parti de la gauche européenne, ont choisi de faire front commun pour parler d’Europe. Sous le slogan "L’Europe doit changer!", les deux hommes ont tenu une conférence, aux côtés de l’eurodéputée allemande Ska Keller (écologiste), de son homologue portugaise Marias Matias (bloc de gauche) et de Cayo Lara, le coordinateur de la gauche unie espagnole. 

"L’Europe est fermée à la misère et ouverte à la rigueur", a dénoncé Alexis Tsipras, qui a parlé, comme Pierre Laurent, d’un "moment critique" pour une Union européenne "à la croisée des chemins". "L’heure n’est pas à ériger des murs, des frontières, mais à une politique ambitieuse de paix et d’accueil", a complété le communiste français, dénonçant une nouvelle fois les récents propos - "indignes d’un pays comme la France" - de Manuel Valls en Allemagne.

"Illégal, immoral et irresponsable"
Sur l’accueil des réfugiés, "la France peut faire plus et bien mieux", a déclaré Ska Keller, qui espère que Paris "reverra sa position". Tous ont aussi plaidé pour que la Grèce ne soit pas laissée seule dans la gestion de la crise migratoire. "Les migrants ont moins de droits qu’une boîte à chaussures, que de la marchandise", a dénoncé Cayo Lara. Pour lui, refuser d’accueillir les réfugiés est "illégal, immoral et irresponsable". 

Outre la question des réfugiés, celle des politiques économiques a également été abordée. "A chaque fois qu’on a mis plus de flexibilité dans le marché du travail, nous avons vu un échec patent de cette politique", a dénoncé Alexis Tsipras. "En aucun cas, la flexibilité ne renforce la compétitivité de nos économies", a fait valoir le leader de Syriza. Et à ceux qui choisissent les thèses néolibérales, comme François Hollande, il lance une mise en garde : "Cette logique a été imposée en Grèce (...) et cela a ramené au Moyen-Age les relations du travail", a ajouté M. Tsipras. "Tous ceux qui veulent imposer ce genre de réforme doivent réfléchir et peut être étudier le cas grec", a-t-il ajouté.

"A chaque fois qu'on a instauré ce genre de politique de flexibilité, les résultats ont été catastrophiques", a commenté le chef du gouvernement d'Athènes.

"En aucun cas, cela ne renforce la compétitivité de nos économies (...) sinon le Bangladesh aurait la meilleure économie du monde", a-t-il ironisé.

"Notre mission est de créer une Union sociale, pas un simple marché", a estimé Ska Keller. "Ces politiques ont nourri un monstre, celui de l’extrême droite, du facisme, qui grandit près de nous", a complété Alexis Tsipras.

"Nous continuerons à lutter à l’intérieur de l’Europe"
Les leaders européens de la gauche radicale et écologiste ont tenu à faire passer un message : une autre Europe est possible. "Nous continuons de croire à la nécessité absolue d’une Europe différente et solidaire. Nous y travaillons", a assuré Pierre Laurent. "Même si aujourd’hui, nous sommes désespérés devant la politique menée,  nous continuerons à lutter à l’intérieur de l’Europe, pas en la quittant", a lancé Alexis Tsipras, qui veut "sonner l’alarme". 

"Changer d’Europe n’a rien d’impossible, mais il nous faut trouver des majorités politiques", a résumé Ska Keller. "Un pays seul ne peut pas changer le cours" des choses, a également plaidé Cayo Lara, qui a apporté son soutien, comme tous les intervenants, à ceux qui, en France, s’opposent en ce moment à la loi Travail. "Il faut se battre pour préserver nos acquis."

D'après article de Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr

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22/07/2015

PIERRE LAURENT RENCONTRE SYRIZA ET ALEXIS TSIPRAS

pltsip2.jpg

J'étais à Athènes pour évaluer avec Alexis Tsipras la nouvelle situation, en Grèce et en Europe, après l'accord du 13 juillet, extorqué au gouvernement grec par la droite dure et les créanciers.

J'ai rencontré aussi Tasos Koronakis, le Secrétaire général de Syriza, et les deux représentants du parti au bureau exécutif du Parti de la gauche européenne, Yiannis Bournous et Natasa Theodorakopoulou.

C'était un premier geste urgent de solidarité du PGE et des communistes français.

La lucidité et le courage politique de nos camarades sont remarquables. Pour eux comme pour nous, le combat continue pour "libérer les Grecs et les européens de la prison de l'austérité" (AT).

Nous allons, ensemble et dans nos pays respectifs, prendre le temps de tirer toutes les leçons de ce tournant historique en Europe.

Notre conviction partagée est que cette réflexion est indispensable, après le choc, pour se fixer de nouveaux objectifs communs et que nous devons penser les conditions d'une élévation générale du débat d'idées et du rapport de forces européen.

Quelques pistes, comme la proposition d'un observatoire "troïka watch" sous l'égide du Parlement européen, sont déjà sur la table.

RDV à la Fête de l'Huma où la délégation de Syriza sera nombreuse et de haut niveau, contente de dialoguer avec nous.

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05/04/2014

La gauche retrouve ses voix le 12 avril

alexis tsipras, gauche, alternative économique, marche contre l'austérité

Deux cents personnalités appellent à une marche nationale, pour d’autres choix à gauche. Une première riposte pour exiger un autre cap après la sanction des municipales.

Après s’être réfugiée dans l’abstention aux municipales, la colère de gauche retrouvera-t-elle sa voix en reprenant la rue ? C’est le pari que font les organisateurs de la marche du 12 avril, parmi lesquels des syndicalistes de diverses confédérations (CGT, FSU, FO, Solidaires…), des intellectuels et artistes comme l’altermondialiste Susan George, le chanteur Nilda Fernandez, l’écrivain et cinéaste Gérard Mordillat, les sociologues ­Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, des animateurs du mouvement ­social (Jean-Baptiste Eyraud, du DAL ; la féministe Maya ­Surduts ; ­Janette Habel, de la Fondation Copernic ; Marie-Laure ­Brival, de la maternité des Lilas, etc.) et des responsables et élus politiques du Front de gauche, anticapitalistes, écologistes et socialistes, dont Dominique Adenot, André Chassaigne, Éliane Assassi, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, Patrick Le Hyaric (Front de gauche), Liem Huang Ngoc (PS), Jean-Luc Touly (EELV), Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA). Dans un texte publié dans l’Humanité du 20 mars, les deux cents signataires (liste complète sur humanite.fr) appellent « à une marche nationale d’espoir à gauche, contre l’extrême droite, pour l’abandon du pacte de responsabilité, pour une juste distribution des richesses », à Paris.

Ce sera la première riposte de l’après-municipales contre la droite et l’extrême droite qui s’apprêtent à surjouer la victoire, mais aussi contre toute tentative de la part du pouvoir de dévoyer ou d’ignorer le message des urnes, marqué par le désarroi des électeurs qui ont voté majoritairement pour le changement à la présidentielle et aux législatives de 2012.

Défense des acquis ­sociaux

« Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale et sur le droit de vote des étrangers scandalisent », écrivent les signataires, qui visent le pacte de responsabilité et ses 35 milliards d’allégement de cotisations que le pouvoir n’entend pas remettre en cause, en dépit de la défaite électorale de dimanche. « Dans la ligne de mire, la Sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy », rappellent les deux cents personnalités.

Le texte n’oublie pas la dimension européenne de « la rigueur budgétaire et de l’austérité » imposées aux peuples, alors que les élections au parlement de Strasbourg se profilent à la fin mai, et que la France doit présenter, à la mi-avril, son programme de « retour à l’équilibre » des finances publiques et le calendrier de « réformes » pour y parvenir. « Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis ­sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent », dénoncent les signataires. Un programme qui contient aussi les fameux 50 milliards d’économies sur les dépenses publiques, que les signataires appellent à combattre en descendant dans la rue le 12 avril.

Alexis tsipras à paris, le 12. Lancée à l’occasion de la venue à Paris d’Alexis Tsipras, 
reçu par le président du Parti de la gauche européenne (PGE), Pierre Laurent, le 3 février dernier, la marche du 12 avril devrait compter parmi ses participants le leader de la coalition de 
la gauche radicale grecque Syriza et candidat à la présidence 
de la Commission européenne présenté par le PGE. Avant cela, 
les préparatifs de la marche, de la place de la République à celle 
de la Nation, à Paris, s’accélèrent. Demain matin, les organisations signataires de l’appel « Maintenant ça suffit ! Marchons contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses » tiendront une conférence de presse, avec la participation de Pierre Laurent.

Sébastien Crépel

20/02/2014

TSIPRAS, NOUVELLE DONNE DE LA GAUCHE EUROPÉENNE

tsop1.jpg"CON TSIPRAS,PER CAMBIARE !" (Avec Tsipras ,pour changer!) titrait récemment le quotidien de gauche italien "Il Manifesto". "TSIPRAS RIANIMA LA SINISTRA" (Tsipras réanime la gauche ) constatait , de son côté, le grand journal libéral de Turin, La Stampa.

Un mouvement aussi inattendu qu’encourageant – bien qu’encore en discussion- est en train de se dessiner en Italie autour de la candidature d’Alexis Tsipras à la présidence de la Commission européenne.

Rappelons qui est Tsipras : leader du parti Syrisa – devenu,au travers des luttes récentes du peuple grec contre la chape de plomb austéritaire et autoritaire de la "troïka", la première force de la gauche, voire du pays- il est susceptible d’être, en cas d’élections anticipées, appelé à diriger le gouvernement d’Athènes !

Vice-Président du Parti de la Gauche Européenne (PGE), il a été désigné il y a tout juste deux mois – sur proposition de Pierre Laurent, qui préside le PGE- pour représenter la gauche critique européenne dans la bataille des élections du 25 mai prochain.

pge1.jpgLe 3 février dernier, il était accueilli, sous les ovations d’un très large public, au siège du Parti communiste français. Que cet authentique progressiste européen soit reçu en ami et chaleureusement soutenu par les sympathisants du Front de gauche en France comme par leurs semblables dans toute l’Union européenne, c’est bien. Mais particulièrement intéressant et prometteur est de constater que le fait -nouveau- d’avoir un porte-parole de notre "famille" politique à l’échelle européenne pour ces élections, et le choix d’un dirigeant de la gauche grecque, combatif et rassembleur, pour jouer ce rôle, éveille intérêt et adhésion très au-delà de notre sphère d’influence traditionnelle. Le cas de l’Italie est, à cet égard, particulièrement significatif .

Ravagé par des années de populisme sous Berlusconi et ses alliés racistes et xénophobes , ce pays a connu, ces dernières années, une véritable descente aux enfers des anciennes forces de gauche, le "Parti démocrate " se déconsidérant dans des compromissions sans fin et le "Parti de la Refondation communiste" perdant, sous l’effet de divisions successives, toute représentation parlementaire .

C’est dans ce contexte que plusieurs événements politiques viennent de se produire qui méritent toute notre attention. D’abord, nombre d’anciens responsables de "Refondation communiste" qui s’étaient éloignés – comme Fausto Bertinotti ou Luciana Castellina- ont apporté leur soutien à Alexis Tsipras, comme leurs anciens camarades.

Ensuite,un groupe de six personnalités indépendantes – dont la philosophe et journaliste Barbara Spinelli, fille d’une figure de la Résistance antifasciste , qui fut,du temps d’Enrico Berlinguer, député apparenté communiste au Parlement européen- a décidé de tenter de recueillir les 150 000 signatures nécessaires à la présentation d’une liste aux élections européennes dès lors qu’on ne s’appuie sur aucune force présente au Parlement .

Et il a annoncé que cette liste viendrait en soutien au combat d’Alexis Tsipras. Enfin, jour après jour, la liste des soutiens à ce mouvement ne cesse de s’allonger (14 000 signatures en moins de neuf jours) -parmi lesquels des personnalités éminentes et respectées comme Gustavo Zagrebelsky, Président émérite de la Cour constitutionnelle d’Italie et Président honoraire de l’association "Liberté et Justice".

Certes, ce processus ne fait pas de ces personnes des alliés du PGE ni des partisans de toutes ses orientations politiques.

Loin s’en faut. Mais le processus en cours n’en est que plus intéressant à suivre: des femmes et des hommes aux sensibilités fort diverses et parfois aux positions partiellement contradictoires peuvent aujourd’hui se retrouver derrière le porte-parole du PGE dans une campagne très politique, sur la base de convergences aussi essentielles que "l’engagement concret à renégocier les traités et (à défendre) un projet authentiquement européen qui s’oppose (à la volonté) de soumettre l’Europe à la même logique que celle de la "grande coalition" allemande"(Déclaration des six personnalités).


wurtz.pngDécidément, la désignation d’Alexis Tsipras crée une nouvelle donne pour la gauche européenne.

Francis Wurtz, député honoraire au parlement européen

03/02/2014

Alexis Tsipras à Paris: "Nous serons la surprise" des européennes"

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Le candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, Alexis Tsipras, a rencontré les électeurs français ce lundi soir au siège du PCF, à l'invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube forLe président de Syriza est arrivé ce lundi matin à Paris pour une visite de deux jours dans le cadre de sa candidature à la présidence de la Commission européenne au nom du Parti de la gauche européenne (PGE). Temps fort de sa venue en France, Alexis Tsipras a tenu une rencontre publique à l'invitation de Pierre Laurent, Président du PGE, ce lundi soir, au siège du Parti communiste français, devant une salle comble

"Nous allons faire ensemble le voyage de l'espoir et du changement pour changer l'Europe mais aussi pour changer nos vies", a promis le candidat à la présidence de la Commission europénne. "Nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global qu'est l'actuelle Europe néolibérale. " Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel", Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande était différent, je pense que toute l'Europe aujourd'hui serait différente."

Europe des peuples

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube for"Nous devons demander avec force aux socialistes: êtes vous avec l'Europe des marchés et du capital ou avec l'Europe des peuples?", demande le leader de Syriza qui pose d'emblée les ambitions du Parti de la gauche européenne: "Nous avons besoin d'une transformation écologique et politique totale de l'Union européenne, particulièrement en ce qui concerne l'immigration." A propos du drame de Lampedusa et, plus récemment, des migrants rejetés par la police grecque le long de côtes turques: "Nous ne voterons pas une Europe qui tuent des gens

Condamnant "l'extrême droite populiste qui représente le plus grand drame de l'Europe", particulièrement en Grèce où "Aube Dorée prétend être une force anti-système mais n'est rien d'autre que le bras armé du système", le candidat du PGE affirme: "Le 25 mai (soir des élections européennes, ndlr) nous serons la surprise parce que vos luttes sont nos luttes et les notres sont les votres

"La vraie gauche"

Un peu plus tôt ce lundi, lors d'une visite au siège du Parti de gauche, le leader de Syriza avait affirmé que "la vraie gauche", est en mesure d'emporter les scrutins aussi bien européens que locaux en Grèce. "Les Européennes sont importantes pour rompre avec l’austérité et ses destructions sociales. La seule alternative est à gauche, la vraie gauche. Elle ne se trouve pas auprès d'une droite extrême populiste, non plus chez les socialistes qui sont en train de se transformer en conservateurs néolibéraux, non plus à droite qui nous a menés dans la crise actuelle. La seule manière pour sortir de cette crise, c’est la lutte unie avec toutes les valeurs de la gauche

Quant aux municipales et régionales grecques du mois de mai, "la perspective de l’arrivée au pouvoir de Syriza fait peur à l’establishment grec et européen", explique Alexis Tsipras ce lundi. La semaine dernière, il explicitait lors d'un discours devant le comité central de son parti: "Le retournement dont nous rêvions, pour lequel nous nous sommes battus afin de délier le pays du mémorandum (d'austérité) est à notre portée. L'heure des comptes (est arrivé pour) un système politique usé, une élite économique corrompue qui a mené la Grèce et son peuple à la tragédie d'aujourd'hui. L'heure du peuple et du Syriza est arrivée", a-t-il ajouté.


Rencontre avec Alexis Tsipras le 3 février 2014 par CN-PCF

15/12/2013

Congrès du PGE : une force et un espoir pour la gauche européenne et pour une Europe solidaire

pge.jpgPleine réussite à Madrid, pour un congrès qui fera date dans l'histoire du Parti de la gauche européenne (PGE), de la gauche européenne et pour une Europe solidaire.

Le 4e Congrès du Parti de la gauche européenne (PGE) vient de s'achever à Madrid. Les 300 délégués venus de toute l'Europe, de pays membres ou non de l'Union européenne, ont décidé de faire du PGE dans les années qui viennent un acteur majeur du combat politique en Europe contre les politiques d'austérité, les régressions démocratiques et pour construire un front social et politique européen offrant aux forces sociales, politiques, de la culture, de la création et citoyennes du continent une alternative de gauche en Europe.

Un front qui permettra d'ouvrir les chemins du rassemblement et de l'espoir des peuples européens pour refonder une construction régionale de nations et de peuples souverains, libres et associés au plan régional pour le progrès social, démocratique, économique, écologique, la paix et fondée sur les principes des respects des souverainetés et de la richesse culturelle, politique et sociale.

Le PCF s'engage dans la réussite des trois grandes initiatives décidées par le PGE : 1- la grande campagne de sensibilisation et d’action pour mettre en échec le projet de Grand marché transatlantique (TAFTA) ; 2- en mars prochain à Bruxelles un sommet sur la dette ; 3- la tenue chaque année du « forum européen des alternatives », un nouvel espace politique ouvert à toutes les forces politiques, sociales et syndicales qui veulent travailler avec nous et dont la première édition pourrait se tenir à l’automne 2014

pierre_laurent_pge_0.jpgLe Parti communiste français salue la réélection de Pierre Laurent à la tête de la présidence collégiale du Parti de la gauche européenne (PGE) composée d'Alexis Tsipras (Syriza, Grèce), Marisa Mattias (Bloco, Portugal), Maïte Mola (PCE-IU, Espagne) et de Margarita Mileva (Bulgarian Left, Bulgarie), et du trésorier Diether Dehm (die Linke, Allemagne) dont le travail engagé en 2010 a permis, en 3 ans, de renforcer l'unité et l'action du PGE.

pierre laurent,parti de la gauche européenne,pge,alexis tsiprasLe Parti communiste français se félicite du choix de présenter la candidature d'Alexis Tsipras, président de Syriza, député grec et vice-président du PGE, à l'élection de la présidence de la Commission européenne. « Alexis Tsipras portera la voix de la résistance et de l'espoir » de la gauche dans la dynamique des échéances électorales européennes du printemps 2014.

29/10/2012

Tsipras : "Le PGE est solidaire et va agir pour renverser cette politique d’austérité"

grèce, pcf, europe, allemagne, pierre laurent, austérité, france, die Linke, syriza, alexis tsipras, traité budgétaire européen, Samedi se sont réunis au siège du PCF des parlementaires du Parti de la gauche européenne autour de leur président, Pierre Laurent. 14 pays étaient représentés dans le but de se mettre d'accord sur les batailles à mener tant au niveau européen que localement, en lien avec les mouvements sociaux. En ligne de mire : les politiques d'austérité et le traité Merkozy.

Le rassemblement de la gauche européenne s'appuie et se fédère sur deux constats, présentés par Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et président du PGE, en ouverture de la conférence de presse qui a suivi la réunion. "Les politiques d’austérité, les plans d’austérité menés dans toute l’Europe ne font qu’amplifier la crise dans tous les pays et dans certains pays nous n’en sommes même plus à une crise sociale et à un développement du chômage mais à une crise humanitaire." Crise sociale qui s'accompagne d'une véritable crise politique et démocratique. Ce que Gabi Zimmer, représentante de Die Linke a exprimé, en affirmant qu'il faut "défendre les droits des parlements nationaux à déterminer leurs budgets ; dans chacun des Etats, les parlements doivent décider combien l’Etat doit consacrer aux dépenses sociales, écologiques, économiques. Le parlement européen doit avoir davantage la possibilité de contrôler les décisions, souvent prises à huis clos, alors que les parlementaires n’ont plus leur avis à donner. Il faut que les parlementaires européens retrouvent davantage de droits." Elle a également insisté sur l'importance de bien mieux coordonner les différentes échelles de la représentation : locale, nationale et européenne.
Second constat posé par Pierre Laurent, plus positif cette fois, les représentants des 14 pays européens présents ont "la conviction et la volonté de construire ensemble des convergences renforcées pour promouvoir des alternatives sociales, financières, politiques à cette situation".

De nombreuses propositions communes

Cette réunion a ainsi permis de rassembler les différents partis de gauche européens autour de propositions communes. Les différents partis du PGE ne s'accordent pas que sur le constat, également sur les solutions.Ces propositions, chaque parti va aller les porter au Parlement européen, mais aussi et surtout localement, en accompagnant les mobilisations et revendications sociales. "L’objectif de cette rencontre est de porter dans des campagnes européennes des propositions communes pour remettre en cause le paiement de la dette tel qu’il est organisé aujourd’hui en faisant payer les peuples. […] Nous proposons donc de remplacer cette politique par une politique qui donne la priorité au redressement productif, à l’investissement dans les services publics, à l’investissement industriel, à la transition écologique, donc concentrer les financements sur la création de richesses utiles et sur une meilleure répartition des richesses. Et c’est pour cela que nous proposons de reprendre le contrôle des circuits bancaires et financiers, que nous proposons de changer le rôle central de la BCE, que nous proposons la création d’une banque publique européenne exclusivement consacrée au financement social et écologique." a ainsi expliqué Pierre Laurent.

Et Alexis Tsipras, leader de la coalition Syriza en Grèce de conclure la rencontre : "Il y a deux choix devant nous : soit on suit la voie qui mène à la soumission des règles du marché, qui n’a rien à voir avec ce que nous avons comme acquis sociaux, comme idée de l'Europe et de la démocratie, ou alors nous allons vers un retour à ces valeurs fondatrices de l’UE – démocratie, cohésion sociale, droit du travail."

Les 14 pays européens représentés au PGE sont : France, Espagne, Portugal, Allemagne, Luxembourg, Grèce, Belgique, Danemark, Moldavie, République Tchèque, Autriche, Bulgarie, Biélorussie