Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/06/2021

Le 12 juin, marchons pour les droits et les libertés

Huma extreme droite.jpgAPPEL DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Notre pays vit un moment particulièrement dangereux.

Exploitant les peurs qu'a aggravées l'épidémie de Covid-19, les replis que provoquent les licenciements et la précarité, les divisions d'une société que ravagent les reculs de la République et la casse des services publics, l'insécurité qui mine le vivre-ensemble et le terrorisme islamiste qui endeuille régulièrement la nation, le pouvoir macronien et la droite se livrent une surenchère calamiteuse avec l'extrême droite. Ils nourrissent les divisions de la société française en remettant en cause les libertés publiques, en concentrant toujours plus les pouvoirs institutionnels et économiques, en criminalisant les militant·e·s syndicaux et associatifs et en alimentant les assignations identitaires qui favorisent le racisme et l'antisémitisme, la stigmatisation de secteurs entiers de la population en raison de leurs origines, religions, de leur genre ou de leur orientation sexuelle.

Cette surenchère a un objectif : désigner des boucs-émissaires aux difficultés des Françaises et des Français. Ainsi, sont épargnés ceux qui sont à la tête de grandes fortunes, de multinationales, des banques et assurances et qui ont vu leur fortune augmenter de 170 milliards d'euros sur la seule dernière année. Et pour qu'ils continuent d'accumuler des profits, ils s'en prennent aux droits des privé·e·s d'emploi avec la réforme de l'assurance-chômage, aux droits de tou·te·s les salarié·e·s, affaiblissent la culture si essentielle à l'émancipation de chacun·e, intensifient leurs attaques contre de grandes conquêtes populaires, creusent les inégalités, à commencer par les inégalités femmes-hommes.

À courir derrière les thèmes démagogiques mis en avant par l'extrême droite depuis de nombreuses années, c'est elle qui en profite et c'est la démocratie que l'on met en péril. Au point que des généraux en retraite et des appels fascisants puissent aujourd'hui en appeler à la remise en ordre musclée de la France par une intervention de l'armée. 

Il est temps de dire « stop » à ces dérives et d'emprunter un tout autre chemin pour relever le défi des jours heureux. 

Pour mettre en échec leur offensive contre les libertés et les droits sociaux, le Parti communiste français appelle les forces de gauche et le mouvement social, tou·te·s les progressistes, à engager la contre-offensive pour répondre véritablement aux problèmes du pays.

Oui, nos concitoyennes et concitoyens ont le droit à la tranquillité et à la sécurité que remettent en question les trafics, la délinquance, les incivilités de toute sorte. Cela nécessite à la fois une Justice qui ne saurait être l'objet d'un procès en laxisme et qui soit dotée de réels moyens et une Police nationale exerçant ses missions de service public au plus près de la population, qui ne soit plus l’objet d’agressions inadmissibles et dont l’action ne soit plus entachée par les violences de certains policiers. Et il faut simultanément s'attaquer aux racines de la violence, aux politiques capitalistes qui génèrent le désordre, favorisent la loi du plus fort, détruisent les liens sociaux et creusent sans fin les inégalités, entretiennent les discriminations et le racisme pour tirer les droits de toutes et tous vers le bas.

APPEL DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Ainsi, le combat pour la sécurité et la tranquillité publique est inséparable de la promotion des droits et des libertés, de la cité à l'entreprise. Il est inséparable d'une grande ambition démocratique au sein des institutions, des services publics et des lieux de travail. C'est le sens de la mobilisation des communistes pour défendre les principes aujourd’hui menacés de la République, dans la perspective d’une nouvelle République sociale et démocratique, laïque, écologiste, féministe et antiraciste.

Il est plus que temps de s'attaquer au chômage, à la précarité, aux salaires indignes de celles et ceux qui produisent les richesses du pays, à l'austérité, au démantèlement de nos services publics, à l'affaiblissement de l'école publique, à la ghettoïsation des quartiers populaires, au recul de notre souveraineté industrielle ou sanitaire, à l'abaissement de la citoyenneté. Cela implique une autre utilisation de l'argent public, des banques et des entreprises et de nouveaux droits d'intervention de la cité à l'entreprise des citoyen·ne·s et des salarié·e·s.

Pour balayer les manœuvres de diversion qui visent à faire oublier l'essentiel au pays, ce sont ces questions que les communistes ont l'ambition de remettre au centre du débat public. 

La République doit être synonyme de sécurisation de toutes les dimensions et de tous les âges de la vie.

C'est sur ces bases que le PCF appelle à participer à la journée de manifestations du 12 juin en faveur des libertés.

10:04 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : appel, extrême droite | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

08/09/2014

Une de Minute: l'extrême droite aboie, la France continue d'avancer

belkacem_0.png

Alors que le directeur de Minute est cité à comparaître le 24 septembre devant le tribunal correctionnel pour injure à caractère racial, pour avoir titré "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane", voilà que l'hebdomadaire d'extrême droite récidive en invectivant Najat Vallaud Belkacem avec une une  à caractère raciste et islamophobe : "Une marocaine musulmane à l'éducation nationale, la provocation Vallaud Belkacem".

Cette une laisse entendre que l'origine et la religion de cette femme posent problème pour accéder à une fonction ministérielle: c'est intolérable.Par deux fois, ce sont des femmes qui ont été prises à partie. Visiblement, pour Minute, la politique est une affaire réservée aux hommes blancs.

Le débat démocratique permet la confrontation d'idées et  la contestation des choix gouvernementaux, mais il n'autorise pas ces dérapages nauséabonds !

L'immigration est constitutive de l'identité de la France :  hier Emile Zola, Léon Gambetta, Henri Krasucki, Pablo Picasso... aujourd'hui Eva Joly, Anne Hidalgo, Rama Yade, Najat Vallaud Belkacem.

Ces noms nous rappellent que des étrangers ont fait la France, qu'il en est ainsi aujourd'hui et qu'il en sera de même demain.

L'extrême droite aboie, la France continue d'avancer.

Le 3 septembre 2014

Fabienne HALOUI, Commission Droits et Libertés du PCF

03/02/2014

Alexis Tsipras à Paris: "Nous serons la surprise" des européennes"

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,pierre laurent,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube for

Le candidat du Parti de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, Alexis Tsipras, a rencontré les électeurs français ce lundi soir au siège du PCF, à l'invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube forLe président de Syriza est arrivé ce lundi matin à Paris pour une visite de deux jours dans le cadre de sa candidature à la présidence de la Commission européenne au nom du Parti de la gauche européenne (PGE). Temps fort de sa venue en France, Alexis Tsipras a tenu une rencontre publique à l'invitation de Pierre Laurent, Président du PGE, ce lundi soir, au siège du Parti communiste français, devant une salle comble

"Nous allons faire ensemble le voyage de l'espoir et du changement pour changer l'Europe mais aussi pour changer nos vies", a promis le candidat à la présidence de la Commission europénne. "Nous pouvons envahir la Bastille du néolibéralisme global qu'est l'actuelle Europe néolibérale. " Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel", Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande était différent, je pense que toute l'Europe aujourd'hui serait différente."

Europe des peuples

direct,live,pierre laurent,tsiprars,union européenne,grèce,pcf,austérité,front de gauche,pge,syriza,alexis tsipras,européennes 2014,extrême droite,parti de la gauche européenne,aube for"Nous devons demander avec force aux socialistes: êtes vous avec l'Europe des marchés et du capital ou avec l'Europe des peuples?", demande le leader de Syriza qui pose d'emblée les ambitions du Parti de la gauche européenne: "Nous avons besoin d'une transformation écologique et politique totale de l'Union européenne, particulièrement en ce qui concerne l'immigration." A propos du drame de Lampedusa et, plus récemment, des migrants rejetés par la police grecque le long de côtes turques: "Nous ne voterons pas une Europe qui tuent des gens

Condamnant "l'extrême droite populiste qui représente le plus grand drame de l'Europe", particulièrement en Grèce où "Aube Dorée prétend être une force anti-système mais n'est rien d'autre que le bras armé du système", le candidat du PGE affirme: "Le 25 mai (soir des élections européennes, ndlr) nous serons la surprise parce que vos luttes sont nos luttes et les notres sont les votres

"La vraie gauche"

Un peu plus tôt ce lundi, lors d'une visite au siège du Parti de gauche, le leader de Syriza avait affirmé que "la vraie gauche", est en mesure d'emporter les scrutins aussi bien européens que locaux en Grèce. "Les Européennes sont importantes pour rompre avec l’austérité et ses destructions sociales. La seule alternative est à gauche, la vraie gauche. Elle ne se trouve pas auprès d'une droite extrême populiste, non plus chez les socialistes qui sont en train de se transformer en conservateurs néolibéraux, non plus à droite qui nous a menés dans la crise actuelle. La seule manière pour sortir de cette crise, c’est la lutte unie avec toutes les valeurs de la gauche

Quant aux municipales et régionales grecques du mois de mai, "la perspective de l’arrivée au pouvoir de Syriza fait peur à l’establishment grec et européen", explique Alexis Tsipras ce lundi. La semaine dernière, il explicitait lors d'un discours devant le comité central de son parti: "Le retournement dont nous rêvions, pour lequel nous nous sommes battus afin de délier le pays du mémorandum (d'austérité) est à notre portée. L'heure des comptes (est arrivé pour) un système politique usé, une élite économique corrompue qui a mené la Grèce et son peuple à la tragédie d'aujourd'hui. L'heure du peuple et du Syriza est arrivée", a-t-il ajouté.


Rencontre avec Alexis Tsipras le 3 février 2014 par CN-PCF