11/06/2012
Déclaration de Roland Muzeau, député des Hauts-de-Seine
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Nous venons de vivre une élection législative qui bouleverse la vie politique en même temps qu’elle renforce le bipartisme dans notre pays.
Nous venons de vivre les effets collatéraux du présidentialisme qui est ressorti de l’inversion du calendrier électoral voulue par Lionel Jospin.
La personnalisation de la vie politique a pris le pas sur les contenus et c’est particulièrement grave.
Alors que le Front de gauche a réussi une réelle percée il y a un mois, nous voyons tous ses députés sortants progresser et pourtant un certain nombre d’entre eux sont devancés par leur concurrent socialiste et leurs alliés.
A Gennevilliers, je progresse en voix et, avec 51,32%, en pourcentage de 2%.
A Villeneuve, je progresse de 4,4% et également en voix.
A Colombes, je progresse de 2,74% et aussi en voix.
Tous ces progrès ont eu lieu malgré la présence de 18 candidats sur la circonscription.
Ces résultats remarquables dans nos 3 villes n’ont malheureusement pas suffi. Le candidat du Président nous devance.
Vous connaissez combien j’ai mis toutes mes forces à représenter votre voix dans l’hémicycle. Ce combat que nous avons partagé avec enthousiasme et émotion, je le continuerai à la place du militant communiste que je suis et resterai, en tant que militant du Front de gauche dont je souhaite le développement.
Je place plus haut que tout, les valeurs de justice sociale et de lutte contre les discriminations. Je sais que le Front de gauche affaibli à l’Assemblée, ce sont vos revendications qui en souffriront :
Le SMIC à 1700 €
L’interdiction des licenciements boursiers
La contestation de cette Europe du fric insolent
Demain sera difficile pour nos concitoyennes et concitoyens. Je vous assure de toute ma fidélité.
En cet instant, je tiens à remercier tous mes électeurs et tous mes amis et camarades qui se sont tant dévoués et dont je mesure la peine.
Je souhaite que nationalement se réalise un rassemblement pour battre la droite et l’extrême droite dimanche prochain.
Enfin, je remercie ma famille, mon épouse et mes enfants, qui ont tous ces derniers mois subi mon emploi du temps. Pour la patience et le soutien qu’ils m’ont apportés.
A vous tous merci de tout mon cœur.
13:43 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Législatives Evry-Corbeil, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, pcf, muzeau, genevilliers | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
04/06/2012
EVRY : ELECTION DU NOUVEAU MAIRE - DECLARATION DU GROUPE COMMUNISTE-FRONT DE GAUCHE
L’élection d’un nouveau maire, n’est pas un acte anodin dans la vie d’une municipalité
Dans une ville comme la nôtre, la charge est considérable et nécessite une présence permanente.
Le non cumul est une mesure de bon sens, nous y sommes attachés.
Il est logique qu’un ministre de la république se consacre pleinement à la lourde tâche qui est la sienne. Nous lui souhaitons bonne route, d’autant que l’attente du pays, après des années de régressions de sa situation économique et sociale, est infinie.
Le groupe majoritaire propose comme c’est la règle Francis Chouat, au poste de Maire, et Pacôme Adjourouvi comme premier maire adjoint. Nous respectons évidemment ce choix et nous voterons en conséquence.
« Tout le monde veut gouverner, personne ne veut être citoyen. Où est-donc la cité » disait St Just.
Le groupe communiste-front de gauche, sera dans la cité, continuera à s’inscrire pleinement dans la majorité municipale et à y assumer les responsabilités qui sont les siennes, attentif, comme toujours, à faire valoir notre différence.
Nous serons citoyens, aux cotés des habitants et nous partagerons leurs luttes, pour protéger leurs emplois, comme à la faculté des métiers, ou leurs droits à une vie de famille même et surtout le dimanche, comme à Evry2, par exemple.
Notre ville ne peut se développer que dans le cadre de sa diversité culturelle et sociale en bannissant tous ghettos, tous communautarismes. C’est le seul choix possible.
Nous continuerons à dire, avec raison, comme l’a démontré un rapport soigneusement occulté par le précédent ministre, que l’internat dit d’excellence ne correspond en rien aux besoins de l’éducation nationale.
« Le malheur a habituellement deux effets: souvent il éteint toute affection envers les malheureux, et, non moins souvent, il éteint chez les malheureux toute affection envers les autres »
Cela commence à changer, cela n’est déjà plus réellement vrai. La solidarité et le partage reviennent en force dans les préoccupations des français. Frankfurt, Bruxelles ou Wall Streets, n’ont pas à diriger nos vies. Ce pouvoir n’appartient qu’au peuple. Nous devons tous et toutes êtres vigilants et donner à ce mouvement les moyens de s’amplifier, au risque de laisser les portes ouvertes à l’extrémisme « bleu marine ».
Le groupe communiste-front de gauche, veillera avec la même attention au développement et au rayonnement de notre ville et de son agglomération, dans le souci constant de faire de l’humain notre première préoccupation.
Nous resterons des partenaires exigeants, motivés, pour agir et améliorer la vie de nos concitoyens à Evry.
Elise Yagmur pour le groupe des élus communistes
13:38 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maire, evry, front de gauche, pcf, chouat, yagmur | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
01/06/2012
INTERNAT D’EXELLENCE : NOUS AVIONS RAISON !
Les élus communistes et du Front de Gauche au conseil municipal d’Evry mais également au conseil général se sont opposés avec la FCPE, la FSU, les enseignants à la création d’un internat d’excellence au collège du village d’Evry en prenant en compte le coût exorbitant et le peu de résultat pédagogique attendu pour nos enfants. Un rapport ministériel tenu secret et publié aujourd’hui prouve que nous avions raison.
LE RAPPORT
Parmi les dix-sept rapports qui viennent de sortir des placards du ministère, il en est un qui restera particulièrement cruel pour Luc Chatel et consorts : celui sur les internats d’excellence. Lancées en 2008, ces structures voulues par Nicolas Sarkozy étaient censées symboliser pour la droite le concept d’égalité des chances en accueillant des élèves « méritants » de quartiers populaires afin de leur permettre de bénéficier de conditions d’apprentissage optimales.
Une politique d’affichage au coût exorbitant. Comme le souligne le rapport, les douze internats d’excellence ont bénéficié d’un budget de 200 millions d’euros dans la loi de finances rectificative 2010 ! Chaque place en internat d’excellence coûte, hors masse salariale, entre 2 000 et 10 000 euros, selon que l’internat est ou non adossé à un établissement scolaire existant. « La soutenabilité financière est incertaine pour des projets qui exigent des moyens exorbitants du droit commun », souligne entre autres les rapporteurs.
Surtout que ces derniers mettent clairement en doute l’efficacité de ces internats qui ne concernent au final que quelques milliers de jeunes. Il faut dire que – surprise – la part d’élèves boursiers dans ces internats d’excellence n’y est que de… 60 % en moyenne et même de 50 % dans l’établissement pilote de Sourdun ! De plus, le taux d’abandon en cours de route y est très important, ce qui relativise la qualité pédagogique de ces structures : entre 10 et 30 % de l’effectif des internats d’excellence ne termine pas l’année. Notamment en raison de règles de vie ultra-strictes et d’un temps libre « réduit au minimum ».
Que vont devenir ces structures dont Nicolas Sarkozy proposait de doubler le nombre de places d’accueil, en les passant de 10 000 à 20 000 ? « Il est encore trop tôt pour décider de leur sort », explique le ministère.
L. M.
RAPPEL, COMMUNIQUE DU PCF PUBLIE EN JANVIER 2012
Internat d’excellence à Evry (communiqué)
L'école de la république est d'abord l’école de tous et si un internat dit d'excellence à Evry peut avoir un intérêt, il ne peut exister qu'au sein d’une éducation nationale, priorité de tous et disposant de tous les moyens nécessaires, nous sommes bien loin du compte avec un gouvernement qui a supprimé près de 100 000 postes d’enseignants en 5 ans.
Cet internat dont les élèves seront originaires de 20 collèges du département de l‘Essonne, concernerait à terme 42 élèves, mais que faire du 43e ; 45e etc.…
C'est pourquoi, le groupe communiste du conseil municipal d’Evry, s’interroge avec les parents et les enseignants sur la pertinence d’une telle création dont le coût global sera de 1 680 000 €(40 000 par élève) dont la moitié à la charge du conseil général alors que des moyens financiers et humains manquent cruellement partout.
L’excellence, tous les élèves doivent y avoir droit.
Avec le parti communiste et le front de gauche, construisons une éducation pour tous qui permette aux meilleurs comme au moins bons de s’épanouir pleinement.
Evry, le 10 janvier 2012
17:43 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école publique, internat d'excellence, evry, élus, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
17/05/2012
MANUEL VALLS MINISTRE : COMMUNIQUE DU GROUPE DES ELUS COMMUNISTES D'EVRY !
Manuel Valls, Maire de notre ville vient d’être nommé ministre de l’intérieur.
Les élus communistes d’Evry tiennent à le féliciter pour cette nomination.
Les urgences du pays sont grandes et l’espoir est immense.
Rapidement des mesures devront être prises dans les différents domaines et nous souhaitons que son action au sein du gouvernement contribue à répondre à ses attentes.
Les exemples ne manquent pas : relèvement du SMIC à 1 700 € et des salaires, le pouvoir d’achat, retour à la retraite à 60 ans à taux plein, blocage des loyers… Nous sommes particulièrement attachés à une relance des services publics (Education Nationale, Police de proximité, Santé…), la formation et l’emploi des jeunes, la suppression de la TVA sociale. Tout cela constituerait sans aucun doute l’envoi de messages forts.
Un score le plus élevé possible de nos candidats à l‘élection législative sur la circonscription d‘Evry, Corbeil, Ulysse Rabaté et Elise Yagmur seront des atouts indispensables pour que la gauche réussisse et réponde pleinement aux attentes exprimées le 06 mai en changeant de politique pour entreprendre les réformes structurelles nécessaires, et en agissant pour la réorientation indispensable de la construction européenne.
Il est primordial de disposer d'un groupe de députés du Front de Gauche suffisamment nombreux qui nous permettra de peser pour soutenir nos revendications et agir afin qu’elle réponde bien aux attentes populaires.
Le groupe des élus communistes de la ville d’Evry : Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur
Photo exclusive E-Mosaïque
12:07 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valls, ministre, evry, communiqué, groupe pcf evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/04/2012
CE N’EST QU’UN DEBUT, CONTINUONS LE COMBAT …
Le front de gauche et les organisations qui le compose viennent avec leur candidat JL Mélenchon de démontrer, nettement (11,13) son implantation et le désir des électeurs d’espoir et de solidarité.
Le résultat de ce premier tour ne doit pas nous faire oublier que la situation des plus faibles et démunis est pire que jamais !
Même si tout doit être fait pour empêcher N Sarkozy de continuer son œuvre de destruction du socle social de notre pays surtout ne nous leurrons pas ! Il ne suffira pas de changer de président pour modifier les habitudes des plus riches, enfants chéris de l’UMP !
Plus nous serons présents au 2e tour, plus nous serons à même d’éviter au candidat socialiste la tentation de céder au dictat de Frankfurt ou de Bruxelles
C’est pourquoi, dès le 1er mai prochain, c’est dans la rue que débutera le troisième tour social, nécessaire pour porter et imposer nos revendications.
Porter l’augmentation de notre pouvoir d’achat afin que la fin du mois ne commence pas le lendemain de la paie. Imposer un service public de santé ou chacun est soigné selon son état et non pas selon ses revenus. Porter le besoin d’éducation pour tous, imposer le droit à une culture de qualité.
Simplement porter et imposer le besoin d’humain et de respect des personnes.
Ni dieu, ni césar, ni tribun l’avenir ne doit pas et ne peut pas s’écrire sans nous
Le pouvoir appartient au peuple et ne peut venir que de lui.
Ne laissons à personne l’occasion de l’oublier.
Christian Pigaglio, président du groupe communiste-front de gauche au conseil municipal d'Evry
LES RESULTATS SUR L'AGGLOMERATION D' EVRY
EVRY : 18 175 exprimés. JL Mélenchon : 14,93 %, F Hollande : 46,49, N Sarkozy : 15,37, M Le Pen : 11,11, E Joly : 2,29 %
COURCOURONNES : 5726 exprimés. JL Mélenchon : 11,89, F Hollande : 43,8, N Sarkozy : 20,38, M Le Pen : 11, E Joly : 1,92 %
BONDOUFLE 5210 exprimés : JL Mélenchon : 9,81 %, F Hollande : 28,27, N Sarkozy : 27,5, M Le Pen : 17,7, E Joly : 1,96 %
LISSES 4239 exprimés : JL Mélenchon : 13,47 %, F Hollande : 31,55, N Sarkozy : 21,75, ML Pen : 18,9 %
12:44 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Législatives Evry-Corbeil, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, élections, evry, courcouronnes, bondoufle, lisses, présidentielle, mélenchon, sarkozy, hollande | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/04/2012
LES ONZE RAISONS DE VOTER FRONT DE GAUCHE ET JEAN LUC MELENCHON
Par Thomas Maurice / Doctorant en philosophie
En cette fin de campagne, le Parti socialiste fait bien plus une campagne contre le Front de gauche que pour les idées qu'il défend (et on comprend pourquoi, puisqu'il n'y en a aucune qui puisse changer concrètement la vie des gens, mises à part les promesses répétées de "régler le problème des déficits publics", c'est-à-dire de capituler devant les marchés, en faisant s'abattre des plans d'austérité injustes et cruels sur la population).
Voici dix arguments pour ne pas se laisser avoir par cette propagande assez grossière, qui rappelle sur bien des points la peur panique qui a saisi la pensée dominante, quelques semaines avant le référendum de 2005.
1. Le "vote utile" est inutile
Le vote utile, on a déjà donné en 2007 et on a vu à quel point c'était utile ! Ça n'a servi qu'à décrédibiliser le vote de gauche et à le vider de sa substance, en obligeant les gens à se ranger derrière une personne qui appelait de ses vœux une alliance avec le centre.
Qui plus est, il n'y a plus aucun risque de voir le FN au second tour, cette fois-ci.
"En suivant la logique de ceux-là mêmes qui accordent du crédit aux sondages et qui s'inquiètent des performances du Front national, et en raisonnant à partir des pires hypothèses concernant la nature des transferts de voix au Front de gauche, on arrive donc à cette conclusion : quand on vote pour Jean-Luc Mélenchon, on n'empêche pas François Hollande d'être au second tour, sauf dans le cas où c'est Jean-Luc Mélenchon lui-même qui s'y trouve."
Le vote utile, c'est donc le vote pour de vraies idées de gauche. C'est le vote Front de gauche.
2. Le "vote efficace" est le vote pour des idées
Ce qui nous a fait perdre en 2007, c'est justement le fait que Royal ne défendait clairement aucune position de gauche, toute obnubilée par son objectif d'alliance au centre. C'est aussi Lionel Jospin qui déclarait en 2002, quelques semaines avant le premier tour : "Le projet que je propose au pays n’est pas un projet socialiste." C'est enfin François Hollande qui va expliquer à la City qu'il n'est pas "dangerous".
Le vote "efficace" est donc le vote pour des idées de gauche, vraiment de gauche, les seules qui peuvent emporter la conviction des classes populaires. D'autant plus que tout ce qui est à peu près de gauche dans le programme de Hollande (et c'est bien peu) est de toute façon inapplicable par lui-même, puisqu'il a dit et répété qu'il ne sortirait pas du traité de Lisbonne. Or, ce traité interdit purement et simplement les quelques réformettes de "gôche" qui se trouvent çà et là dans son programme.
La seule loi préconisée par le traité de Lisbonne est la "concurrence libre et non-faussée" et non pas l'intérêt général et la souveraineté populaire. Il n'y a que le Front de gauche qui assume de vouloir sortir du traité de Lisbonne, sans sortir de l'Europe, pour pouvoir appliquer son programme de conquêtes sociales.
3. Le "vote dynamique" est un mythe
Par ailleurs, il n'est pas non plus question d'un vote "dynamique", puisque telle a été, un temps, la lubie des argumentaires solfériniens. Le fait d'arriver en tête au premier tour n'a jamais impliqué quoi que ce soit comme certitude d'être élu au second ! Jospin était de loin en tête au premier tour en 1995 et Mitterrand était loin derrière Giscard en 1981. Cette nouvelle marotte d'un soi-disant "vote dynamique" est au contraire une manière de nier que le premier tour est un moment pour voter pour ses idées et ceux qui les représentent le mieux.
Ce qui compte avant tout, c'est de pouvoir rassembler au second tour. Et pour cela, il faut pouvoir bénéficier de réserves de voix. Et non pas dilapider ses forces dans un attroupement sur une candidature fantoche et vide dès le premier tour, censée réunir tout le monde autour du plus petit dénominateur commun, mais qui ne fera que repousser ceux qui étaient déjà dégoûtés par les combines politiciennes indignes. C'est cette stratégie suicidaire qui a conduit au délitement total de la gauche italienne, en la menant vers des alliances insensées avec le centre.
4. Le "vote gagnant" est le vote Front de gauche
La toute nouvelle trouvaille du PS, son élément de langage inédit, c'est d'appeler au "vote gagnant". C'est tout de même un comble pour une formation politique qui n'a pas été fichue de gagner une seule élection nationale depuis Mitterrand, incapable de convaincre les électeurs sur un vrai programme de gauche !
Par contre, ceux qui ont remporté une élection majeure, il n'y a pas si longtemps que ça, ce sont les tenants de la gauche du non au référendum de 2005. Or, le Front de gauche, c'est justement le projet politique qui vient donner un programme à ce non. C'est l'horizon républicain et de conquêtes sociales qui donnera corps à la souveraineté du peuple, afin qu'il soit en mesure de s'opposer à la dictature des marchés financiers en Europe.
Voter Front de gauche, c'est faire gagner le non et triompher la gauche. C'est constituer un front du peuple.
5. Les meilleurs rassembleurs de la gauche
De plus, il y a une vieille tradition républicaine qui fait que, quel que soit le candidat de gauche le mieux placé au second tour, toute la gauche vote pour lui, afin de faire barrage à la droite. Même le NPA a dit qu'il appellerait à battre Sarkozy, c'est dire ! Donc, il n'y a aucun danger que des voix de gauche manquent à l'appel. En principe…
En principe, car justement, c'est le Front de gauche qui se place comme le meilleur rassembleur des voix de gauche. En effet, Hollande ne cesse de répéter sur tous les tons et à longueur d'émission que son programme est non négociable et qu'il ne sera pas question d'en modifier une virgule, quand bien même le Front de gauche ferait un très haut score. Alors que Mélenchon, lui, a dit et redit que, si c'était le Front de gauche qui arrivait en tête, il négocierait avec le PS, les verts et l'extrême-gauche.
Qui, dès lors, est en position de rassembler toute la gauche, afin qu'aucune voix ne fasse défaut pour battre Sarkozy ? Celui qui dit "je ne discuterai pas, mon programme est à prendre ou à laisser" (dixit Cahuzac) ou ceux qui déclarent que leur mission est de parler à toute la gauche et de respecter toutes les formations qui la composent pour battre la droite et accéder au pouvoir pour le rendre au peuple ?
6. Le rempart contre le Front national
Par ailleurs, s'il n'y a plus de danger Le Pen au second tour et si nous pouvons à nouveau voter pour des idées, ce n'est certainement pas grâce aux socialistes, qui passent plus de temps à mépriser les autres partis de gauche (que ce soit à travers des insultes pures et simples ou grâce à des compromis pourris et humiliants, qui n'engagent que ceux qui les croient) qu'à attaquer l'extrême-droite.
Ceux qui se sont chargé de stopper la progression du FN et de le faire reculer partout, dans les têtes et dans les usines, c'est les militants du Front de gauche. C'est notre stratégie front contre front qui a fait s'évaporer l'épouvantail Le Pen, qui permettait au système de s'auto-entretenir dans un bipartisme pépère, en jouant sur la peur du 21 avril.
Le vote Front de gauche, c'est dès lors le vote qui permet de mettre le Front national loin derrière la gauche.
7. Le PS a trahi le peuple
Puisqu'on en est à ce que le PS ne fait pas, voilà, par contre, ce qu'il a fait : trahir le peuple, par trois fois déjà ! Le oui au TCE en 2005 ; le vote scélérat du traité de Lisbonne en 2007, à Versailles (bonjour le symbole !), dans le dos du peuple qui avait voté non ; enfin, l'abstention coupable au Parlement, qui a permis de faire passer le Mécanisme européen de stabilité qui n'est ni plus, ni moins qu'un putsch financier en Europe ( voici ce qu'en a dit Mélenchon dans "Libération" ).
Ce sont cette attitude et ces trahisons à répétition qui font perdre la gauche en lui retirant tout crédit auprès de la population. Le vote Front de gauche, lui, ouvre la voie à une véritable souveraineté du peuple par la vertu d'une VIe République, conquise contre les marchés qui veulent en finir avec la démocratie en Europe.
8. Préparer une vague rouge à l'Assemblée dès le premier tour
Par ailleurs, si le but est aussi de préparer les législatives, eh bien, justement, un haut score du Front de gauche déclenchera une dynamique et permettra de poser les conditions de possibilité d'une "vague rouge" à l'Assemblée. Ce n'est qu'avec un Mélenchon fort que nous pourrons avoir le tremplin nécessaire pour conquérir le Parlement et former une majorité.
Et c'est ce qui va permettre d'effectuer le tournant nécessaire pour se sortir de l'impasse dans laquelle ce système nous entraîne inéluctablement, en faisant avancer nos idées, la République sociale et la planification écologique par exemple, et ce même si nous ne sommes pas élus au second tour de l'élection présidentielle. En République, le peuple en arme, c'est la loi républicaine. L'Assemblée est donc le barillet de cette souveraineté populaire.
9. Imaginons le débat de second tour
De manière certes un peu facétieuse, mais diablement efficace, imaginons donc un instant à quoi pourrait bien ressembler le débat de second tour. Imaginons d'une part un Hollande-Sarkozy : ils sont d'accord sur quasiment tout du point de vue économique, approuvent l'austérité à appliquer aux peuples, promettent de rembourser la dette, quels que soient les taux d'intérêt et son détail, etc. Souhaitons-nous vraiment un débat qui porte sur le hallal ou sur le permis de conduire ? Ça va être passionnant.
Maintenant, imaginons d'autre part un débat Mélenchon-Sarkozy. À votre avis, qui a le plus de chance de plier Sarko en dix mille ? "Flamby" ou l'homme qui a fait baisser les yeux à l'extrême-droite devant des millions de téléspectateurs ? La réponse est dans la question, n'est-ce pas ?
10. Jetons un œil du côté de nos voisins européens
Dès lors, au vu de tous ces arguments, la question n'est plus du tout "Y aura-t-il un candidat de gauche au second tour ?", mais bel et bien "Quel type de gauche voulons-nous au second tour ?". Cela change drastiquement les données du problème.
Car, en effet, que voulons-nous : une gauche de capitulation, qui vire à la collaboration avec les marchés ? Ou une gauche de conquête sociale et d'implication populaire ? Et parler de capitulation et de collaboration, en ce qui concerne la social-démocratie, n'est pas une exagération !
Regardons autour de nous, en Europe. Ce sont chaque fois des sociaux-démocrates qui ont permis aux rapaces de la finance de s'abattre sur les populations, déjà exsangues, et de martyriser leur pays : Papandréou en Grèce (président de l'Internationale socialiste !), Zapatero en Espagne, Socrates au Portugal… Ils n'ont même pas résisté deux minutes face aux marchés et aux banques !
Hollande au second tour, c'est une autoroute pour un gouvernement "Hollandréou", si le Front de gauche ne fait pas un très haut score. Ajoutons, de manière un peu amère, que la vive protestation du PS français, face à la collaboration du PS grec avec l'extrême-droite au sein du même gouvernement, se fait encore attendre.
Et en cadeau Bonux, voici un onzième et dernier argument !
11. Et si c'était Sarkozy le troisième homme ?
Et puis, il faut bien se demander quelque chose : et si Sarkozy était honteusement surestimé dans les sondages ? Et si, en fait, on pouvait, en votant pour le Front de gauche dès le premier tour, foutre une raclée à la droite et à l'extrême-droite et leur barrer la route pour le second tour ? Est-ce que ça ne serait pas savoureux de pouvoir leur infliger cette défaite cuisante et cette humiliation publique, comme nous l'avons eue nous-mêmes en 2002 ?
Cette situation électorale permettrait en plus de régler un problème, de façon définitive, au sein de la gauche. En effet, un deuxième tour Hollande-Mélenchon (et de plus en plus de gens et de journalistes commencent à envisager cette hypothèse) permettrait de trancher la question : quel est le vrai visage de la gauche, le social-libéralisme ou le socialisme républicain ?
En votant pour le Front de gauche, dès le premier tour, nous donnons une chance à un vrai débat d'idées à gauche – ce que le PS esquive depuis le début de la campagne en agitant l'incantation du vote utile et en refusant toute discussion publique avec nous.
23:03 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, Législatives Evry-Corbeil | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, vote utile, rouge | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
29/03/2012
PETITION DE SOUTIEN AUX ENSEIGNANTS DES LP PERRET ET BAUDELAIRE D’EVRY MOBILISES DEPUIS LE 10 FEVRIER POUR LE MAINTIEN DE CONDITIONS D’ETUDES DIGNES POUR LEURS ELEVES
Pétition proposées par les enseignants et soutenue par la section du PCF et les élus communistes d’Evry :
Nous soutenons les enseignants mobilisés des LP Auguste Perret et Charles Baudelaire d’Evry qui occupent leurs établissements depuis le 13 février ; ils utilisent tous les moyens en leur possession pour refuser qu’on prenne le plus à ceux qui ont le moins, c’est à dire aux élèves des lycées professionnels.
Nous demandons : le rétablissement des moyens supprimés pour la rentrée 2012, soit environ 72 heures (4 postes) par établissement.
Puisque la direction académique de l’Essonne refuse d’entendre ses personnels et ses élèves nous en appelons à l’arbitrage du ministère.
La pétition en ligne :
http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2012N22654
Elle a déjà recueilli plus de 243 signatures en moins de 48 heures parmi lesquelles CGT Educ'action Versailles, CGT Educ'action 91, CGT Educ'action 92, SNFOLC, Francis Chouat (1er adjt au maire d'Evry, 1er vice-pdt PS du Conseil Général de l'Essonne), Christian Pigaglio (conseiller municipal, président du groupe communiste au conseil municipal d'Evry), Diego Diaz (maire adjt communiste d'Evry), Marianne Louis (adjte au maire d'Evry, conseillère régionale IDF, PS), Danielle Valero (maire-adjte d'Evry, EELV), Elise Yagmur (conseillère municipale communiste, Evry, candidate Front de Gauche aux législatives), Francis Couvidat (conseiller municipal Evry, NPA), Marjolaine Rauze (maire de Morsang sur Orge, conseillère générale communiste de Fleury et Morsang), Bruno Piriou (conseiller municipal Corbeil, vice-pdt communiste du Conseil Général), Philippe Camo (conseiller régional communiste), Ulysse Rabate (candidat Front de Gauche aux législatives, 1ère circonscription, Evry-Corbeil).
FRANCE INFO A DIFFUSE UN REPORTAGE SUR LA SITUATION DES LEP BAUDELAIRE ET AUGUSTE QUE VOUS POUVEZ ECOUTER EN CLIQUANT SUR CETTE LIGNE
19:00 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pétition, lep, perret, baudelaire, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |