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Au cours du débat, les députés du Front de Gauche ont assuré le spectacle et les socialistes fait profil bas. Le Sénat, majoritairement à gauche, doit encore approuver le texte, dans une semaine.
Le débat sur le mécanisme européen de stabilité (MES) a duré une bonne partie de l'après-midi et de la soirée, mardi 21 février, à l'Assemblée nationale. Il s'est conclu par un vote favorable au MES avec 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions. 146 élus étaient absents.
Article 136
Après sa signature par les gouvernements le 2 février à Bruxelles, la France est ainsi le premier pays de la zone euro à se prononcer sur ce fonds.
L’Assemblée a aussi approuvé la modification de l’article 136 du Traité de Lisbonne, qui fait tomber les derniers obstacles juridiques à la création du « fonds monétaire européen » comme certains le surnomment.
« PS : Abstention dynamique !!! »
Pressé par le Front de Gauche qui n’a de cesse de dénoncer un texte qui dépossède les peuples européens de leur souveraineté et les condamne à l’austérité, le Parti socialiste a choisi l’abstention.
Le chef de file des socialistes à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a justifié cette décision au nom d’une « abstention dynamique ». A la tribune du Palais Bourbon, la députée PS Elisabeth Guigou a reconnu que son parti n’était pas contre la création d’un « mécanisme de solidarité » entre les membres de la zone euro mais qu’en l’état actuel des choses, le MES et le nouveau traité international sur la surveillance budgétaire étaient « profondément déséquilibrés ».
Le Parti socialiste réclame la renégociation d'une partie des textes pour que l'accent soit mis sur la relance de la croissance.
Une vingtaine de députés socialistes, dont Henri Emmanuelli, partisan du "non" au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne, ont voté contre les traités instaurant un mécanisme européen de stabilité, ce mardi soir, à l'Assemblée nationale, suivant ainsi les 18 élus du Front de gauche qui ont rejeté ce mécanisme européen lié au futur traité fiscal "Merkozy".
Outre Henri Emmanuelli, les députés du groupe socialiste et radical de gauche, qui ont voté contre l'un ou l'autre des deux textes instaurant le MES sont Julien Dray, Olivier Dussopt, Pascal Terrasse, Christophe Bouillon, Guy Delcourt, Martine Faure, Pierre Forgues, Pascale Got, Sandrine Hurel, Régis Juanico, Gilbert Le Bris, Kléber Mesquida, Philippe Plisson, Catherine Quéré, Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo et Jacques Valax.
A droite, le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et les députés du Mouvement pour la France (fondé par Philippe de Villiers) Véronique Besse et Dominique Souchet ont voté contre. L'accord permettant la création d'un Mécanisme européen de stabilité (MES) a été approuvé par 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions, et le traité fixant les modalités de fonctionnement du MES par 261 pour, 44 contre et 133 abstentions.
Le député Front de gauche Jean-Pierre Brard a quant à lui dénoncé le lien entre la possibilité pour les Etats d'être secouru et la ratification du traité sur la surveillance budgétaire.
Il a par ailleurs fustigé un « fédéralisme (européen) caporalisé » solidaire uniquement avec les banques et les riches.
La colère monte dans les établissement scolaires face aux mesures gouvernementales de suppression massive et sauvage d’enseignants et d’éducateurs dans les écoles primaires, collèges, lycées de l’Essonne.
La rentrée scolaire 2012 s'annonce difficile. En primaire, malgré une augmentation de 1018 élèves, des postes seront supprimés (101 fermetures de classe contre 72 ouvertures à ce jour). Les RASED et les ZEP vont être affaiblis de 91 postes!
Dans les collèges: 333 élèves en plus pour 131 postes d'enseignants en moins
Dans les lycées où des filières (STG) et des enseignements sont en disparition, des mobilisations sont déjà en cours.
TEMOGNAGES D’UNE NUIT OU LA COLERE S’EST EXPRIMEE
PREFECTURE 17H00
A l’occasion du comité départemental de l’Éducation nationale qui s’est tenu à la préfecture d’Évry une manifestation a eu lieu à 17 heures à l’appel de l’ensemble des syndicats et des associations de Parents d’élèves. Plusieurs centaines de participants ont porté témoignage de la situation catastrophique dans lequel se trouvait déjà nombre d’établissements, dégradation qui va être amplifiée à la rentrée.
Ulysse Rabaté, candidat du Front de Gauche pour la première circonscription de l’Essonne (Evry-Corbeil) était présent pour soutenir ce rassemblement.
CHAMPTIER DU COQ 18H30
Rencontre entre une soixantaine d’enseignants et parents d’élèves des collèges Montesquieu et du Village dans une salle du conseil de quartier. La situation des effectifs est abordée avec en particulier le manque de surveillants qui est noté et le non remplacements des enseignants qui est souligné. Dans un quartier sensible de la ville tous s’accordent pour souligner l’importance de classes dont les effectifs doivent être limité avec moins de 25 élèves pour permettre un accompagnement et une réussite de tous.
Diego Diaz, Maire adjoint communiste de la ville était présent pour apporter son soutien à toutes ses revendications.
Tous les participants se déclarent d’accord pour rester mobilisés.
LYCEE PROFESSIONNEL AUGUSTE PERET 20H00
Près d’une centaine de parents d’élèves, de lycéens, d’enseignants, d’élus étaient présents pour soutenir l’action des professeurs qui depuis une semaine occupent ce lycée pour protester contre la suppression envisagée d’une dizaine de postes à la rentrée ce qui aurait des conséquences dramatiques pour le suivi des élèves dans ce lycée classé sensible. Les professeurs du lycée Baudelaire voisin, à cet occasion ont annoncé qu’ils se joignaient à ce mouvement.
Elise Yagmur, conseillère municipale PCF, et candidate du Front de Gauche aux législatives était présente également pour soutenir cette action légitime ainsi que des élus PS et Verts.
La nuit s’est terminée comme depuis le début de la semaine par l’occupation pacifique pendant toute la nuit de cet établissement.
Ce mouvement de colère doit dans les jours à venir s’amplifier placé sous le contrôle de la population et avec pour fond des perspectives politiques nouvelles portées en particulier par le Front de Gauche.
En voulant rassurer la finance britannique, François Hollande ne nous rassure pas du tout.
Dans son interview au Gardian, il se vante en effet que "la gauche au pouvoir pendant 15 ans" ait "libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations" en concluant " Il n’y a rien à craindre".
Il est vrai que devant une telle ambition, les marchés financiers n'ont rien à craindre. Mais le peuple de gauche, lui, a de quoi s'inquiéter s'il doit passer sous leurs fourches caudines.
Et aujourd'hui, il a envie de croire en la gauche. Ce n'est pas parce que Meryl Streep redore la beauté de Margaret Thatcher qu'il faut se laisser séduire par les sirènes du libéralisme.
La gauche ce n'est pas ça. La gauche c'est l'intérêt du peuple confondu avec l'intérêt général. Et pour l'instant, celui qui l'incarne le mieux c'est Jean-Luc Mélenchon.
Alors que le Président de la République annonce que la formation et l’apprentissage sont des priorités comme en écho la direction de la faculté des métiers d’Evry propose au comité d’entreprise la suppression de 68 postes sur les 342 actuels dont 48 concernent les postes administratifs, 15 des formateurs d’enseignement généraux et 5 la section de formation au tourisme.
Créé en 2004 cette faculté devait accueillir 3100 apprentis, elle en accueille aujourd’hui 2460 et vient d’enregistrer une baisse de 400 apprentis.
Financé de manière opaque à partir de subventions croisés et sans projet pédagogique solide et prévisionnel le déficit pour 2011 s’est établi à 4,3 millions d’€ compensé exceptionnellement par la Région, la chambres consulaires, l’Etat. Le climat social est délétère avec déjà la succession de 2 plans sociaux janvier et décembre 2011 et un troisième aujourd’hui.
Les organisations syndicales notamment la CGT considèrent que cette situation dramatique démontre que la délégation du service public de la formation à des structures du droit privé est une erreur économique et sociale. Elles demandent à ce que la gestion de la Faculté des métiers d’Evry relève du domaine public.
Le Parti communiste et le Front de Gauche soutiennent cette proposition mais considèrent que de manière globale c’est le principe de l’organisation de la formation des apprentis qui doit être revu.
La référence permanente à l’Allemagne qui compte 1,2 millions d’apprentis est faussée. A la fin de leur contrat 40 % ne sont pas embauchés et se retrouvent sans emploi. Sans formation initiale solide ils se retrouvent dans la précarité et le chômage.
En France les 400 000 contrats d’apprentissage ne permettent pas aux jeunes qui pour l’écrasante majorité proviennent des couches sociales les plus défavorisées, le plus souvent, de réelles perspectives professionnelles.
Le Front de Gauche propose un pilotage unique des enseignements professionnels sous l’autorité de l’Etat qui permettra à un jeune de pousser le plus loin possible son niveau de qualification sanctionné par des diplômes d’Etat, moyen de reconnaissance dans les conventions collectives, et de paiement dans le cadre des grilles de salaire.
Il propose que la formation initiale en particulier à partir d’une formation allant jusqu’au bac professionnel puisse permettre aux futurs salariés une capacité d’évolution et de promotion permanente.
C’est à Lisses que la section locale de l’agglomération d’Evry du PCF et les élus communistes ont présenté leurs vœux pour cette année.
Gérard Birebent pour la section et Christian Pigaglio pour les élus sont intervenus pour rappeler les enjeux politiques de 2012 où tout peut « basculer » avec la défaite du Président des riches.
Le véritable changement politique, économique et social ne peut intervenir qu’à partir d’une transformation profonde du système où les logiques libérales du profit laisseront la place à « l’Humain ».
Le programme du Front de Gauche proposé par Jean Luc Mélenchon à l’élection présidentielle et ses candidats aux élection législatives permet seul cette révolution nécessaire. La simple défaite de Nicolas Sarkozy ne sera pas la garantie d’une amélioration du sort des gens.
« Si nous avons renversé un trône, ce n’est sans doute pas pour inaugurer la dictature des discours impuissants. » disait avec juste raison Baudelaire.
FRONT DE GAUCHE : LE DEBAT
Ces vœux ont été suivi d’un large débat organisé par le Front de Gauche en présence de Ian Brossat conseiller de Paris, d’Ulysse Rabaté et Elise Yagmur candidats à l’élection législative de la première circonscription de l’Essonne.
Les sujets sur la dette, l’immigration, le financement du programme du Front de Gauche, le danger des idées nauséabondes défendues par le Front National, sur l’intervention citoyenne, ont été notamment abordés par les personnes présentes avec des argumentions très riches.
L’importance de l’augmentation du SMIC, des salaires, des retraites, dans un pays où plus de la moitié de la population à moins de 1500 € pour survivre, ou 8 millions de personnes ont moins de 1000 € de revenus a été soulignée en constatant que seul le Front de Gauche portait cette revendication rejetée par le candidats François Hollande et Eva Joly à Gauche.
Des témoignages émouvants sur la situation des Roms (ni mendiants, ni voleurs mais des citoyens de la communauté européenne interdits de travail, des êtres humains dignes…) ont été donnés également par des militants associatifs.
Une soirée conviviale et d’échange organisée par le Front de Gauche qui a fait honneur à la politique.
Un espoir s'est levé en Birmanie après tant d'années de répression, d'une dictature militaire féroce bafouant les libertés impitoyablement et méprisant la sanction des urnes. La libération de nombreux prisonniers politiques témoigne réellement de la restauration d'un climat démocratique avec la préparation des prochaines élections législatives.
Le Parti communiste français et ses élus ont soutenu en permanence le peuple birman dans sa lutte pour la démocratie et la liberté. Ils ont multiplié les interventions pour contribuer à la libération d'Aung San Suu Kyi et des autres prisonniers politiques. Il se réjouissent du processus de libération en cours.
Le PCF salue les efforts déployés actuellement pour ouvrir un dialogue réel avec toutes les composantes de cette société multiethnique. Il demande que les derniers prisonniers politiques encore détenus soient libérés immédiatement et sans condition. Il se félicite du cessez-le-feu que le gouvernement vient de signer avec l'Union Nationale Karen marquant la perspective d'un processus de paix avec l'ensemble des groupes ethniques pour asseoir l'unité du pays dans le respect des droits des minorités.
Le Parti communiste français soutient toutes les forces birmanes qui agissent pour un changement démocratique et pour que les élections législatives partielles prévues en avril prochain se déroulent dans des conditions conformes aux pratiques d’un Etat de droit.
Au petit matin à Evry une centaine de gendarmes mobiles ont expulsé après avoir détruit méthodiquement les baraquements provisoires installés au rond point du CNES à Evry une centaine de Roms dont une trentaine d’enfants de bas âge sur décision du préfet, c’est-à-dire du gouvernement en application malheureusement d’un arrêté de la municipalité rédigé à la demande du représentant de l’Etat.
Je peux témoigner de tout cela parce alerté par les associations humanitaires et de solidarité dont l’ASEFRR qui coordonne l’aide aux familles de Roms du 91 et présidé par S Guichard j’étais présent.
J’ai été frappé par la dignité et la détresse de toutes ses familles ballotées au gré de toutes ces opérations inhumaines décidées par le pouvoir public. J’ai été frappé en voyant cet alignement impeccable de ces gendarmes cernant le camp des Roms rappelant (et la comparaison s’arrête là) des images d’archives où des « parias de l’époque » étaient regroupés avant d’être évacués vers d’autres camps.
A l’occasion, évacué est d’ailleurs le terme mensonger employé par TF1 et d’autres médias relatant cet évènement malheureux. Expulser est le terme plus juste employé par le Secours Catholique et l’ASEFRR.
Le dictionnaire est clair sur les définitions :
- Evacuer : faire sortir, transporter quelqu’un dans un autre endroit.
- Expulsion : action d’expulser. Expulsion d’un indésirable.
Et là aussi je peux en témoigner, il s’agit bien en plein hiver d’une expulsion sauvage et illégale pratiquée par l’Etat puisque aucune solution de relogement n’a été proposée à ces familles. Avec les associations j’ai d’ailleurs moi-même accompagné ces familles à la Maison de la Solidarité du conseil général pour qu’une solution au moins provisoire puisse être trouvée.
La situation des familles Roms à Evry et dans tout le pays doit trouver une issue durable et humaine en ce qui concerne notamment le logement.
Le 27 mars 2010 une résolution émanant de 7 groupes politiques du Parlement Européen dont les communistes, les socialistes, les Verts et la Droite excepté son extrême demandait aux Etats à propos du sort des citoyens de l’Union d’origine rom « de respecter la chartre et les droits fondamentaux de l‘UE, notamment en fournissant une aide et un suivi appropriés ».
C’Est-ce combat du respect de l’humain qu’il est important de mener pour les familles Roms, mais également pour toutes les familles qui souffrent de la misère, du racisme, de l’exclusion engendrés aujourd’hui par l’Europe libérale et le gouvernement Sarkozyste.