26/11/2011
Violences faites aux femmes : l'État doit assurer l'application de la loi de 2010
Le 5 novembre dernier, le PCF était mobilisé dans les rue pour dénoncer le fléau que constitue les violences faites aux femmes. Aujourd’hui, journée nationale contre les violences faites aux femmes, le PCF est de toutes les initiatives pour alerter sur ce phénomène et améliorer la loi obtenue de haute lutte en 2010.
En effet, cette loi doit comporter des mesures de prévention plus conséquentes et l'État doit véritablement en assurer l’application par l’attribution de moyens sur l’ensemble du territoire. Avec le Collectif National Droits des Femmes, dont le PCF est membre, nous militons pour l’application d’une véritable loi-cadre contre les violences faites aux femmes. L’actualité récente, et les commentaires qu’elle a inspirée, nous démontre une fois de plus le poids des mentalités rétrogrades qui pèse sur notre Société.
Le respect des femmes, l’égalité dans la sphère publique comme privée passe par l’adoption de lois avec les moyens de leur application en matière d'éducation, de prévention et d'information. C’est ce que porteront nos candidat-e-s, au sein du Front de gauche, pour les échéances électorales de 2012.
Pour une véritable égalité femmes-hommes, le Front de gauche, dans son programme « L'humain d'abord », prône la mise en place d'un ministère des Droits des femmes et de l'Egalité, placé directement auprès du (de la) Premier-e ministre. Un texte de loi anti-sexiste sera élaboré, définissant moyens et sanctions, condamnant les discriminations et insultes à caractère sexiste. Parce que les communistes se battent pour une transformation de la Société portant la satisfaction des besoins humains, l'égalité et la démocratie en son cœur, cette lutte contre les violences est fondamentale.
Laurence Cohen, sénateur du Val de Marne, responsable « Droits des femmes/ Féminisme » au Parti Communiste Français
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24/11/2011
LA CAF FERMEE : LA COLERE DE LA CGT ET DU PCF
Le scandale de la fermeture au public de la CAF Essonne pendant deux semaines
Encore une fois, la Caisse d’Allocations Familiales de l’Essonne fait les frais d’un sous-effectif chronique ; submergée par l’afflux d’allocataires, de plus en plus nombreux, qui viennent pour le renouvellement de leurs droits.
Depuis le 21 novembre 2011, la CAF de l’Essonne est fermée au public pendant deux semaines. Cette nouvelle dégradation du service public de la protection sociale est particulièrement choquante dans un département comme l’Essonne, car le nombre d’allocataires percevant les minimas sociaux y est très élevé.
Les allocataires n’ont pas eu le droit à la moindre explication, et nombreux sont ceux qui se « cassent le nez » devant la porte fermée.
La direction a en plus choisi le moment où se mettait en place l’accueil sur rendez-vous.
La raison ?
Le retard pris dans la gestion des dossiers. Il n’y a tout simplement pas assez d’effectifs pour traiter les dossiers, et les retards s’accumulent : certains allocataires ont eu plusieurs mois de retard dans leurs versements.
Les dossiers s’entassent, et leur traitement prend du retard, ce qui suscite le mécontentement des usagers pour qui l’argent de la Caisse d’Allocations Familiales est vital. Alors le plus simple, c’est de fermer l’accueil pendant deux semaines complètes, pour tenter de résorber le retard.
C’est ce que vient de décider la direction de la CAF de l’Essonne, et cette situation n’est pas unique.
Bel exemple d’absence d’anticipation : on confie de nouvelles tâches aux CAF, dont la gestion complexe du RSA. Après avoir beaucoup tergiversé, le gouvernement l’autorise à recruter, mais les nouveaux recrutés ont besoin d’être formés.
Les administrateurs n’ont pas été consultés, mais simplement informés en fin de conseil d’administration. Faut-il rappeler que « le conseil d’administration a en charge la promotion des intérêts des allocataires… Il veille également à la qualité du service rendu… Il définit les moyens accordés pour cette politique. »
L’Union Départementale CGT de l’Essonne, les administrateurs CGT et le syndicat CGT du personnel de la CAF de l’Essonne dénoncent cette situation inadmissible et exigent les moyens d’une politique qualitative, tant pour le traitement des dossiers que pour l’offre de service.
LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SES ELUS TOTALEMENT SOLIDAIRES
Pour les communistes de la section du PCF d'Evry et ceux du département de l'Essonne, pour ses élus, cette fermeture est scandaleuse. Elle va concerner les populations les plus en difficultés dans une période où de part la politique menée par le pouvoir Sarkozien le chômage et la misère explosent, où l'injustice comme vient de le démontrer les données de l'INSEE n'a jamais été aussi choquante avec des riches de plus en riches et des pauvres de plus en plus pauvres.
Cette fermeture est la conséquence directe de la mise en cause du service public avec la suppression de dizaines de milliers d'emplois à la Caisse d'allocations Familliales, mais aussi à Pôle Emplois, à la Sécurité Sociales, au Trésor Public, dans les Préfectures, dans les commissariats, dans l'Enseignement...
Nous ne laisserons pas faire, et les communistes avec le Front de Gauche s'associeront à toutes les initiatives pour que ce scandale cesse !
Evry, le 24/11/2011
18:35 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SECTION DU PCF D'EVRY, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : caf, fermeture, pcf, evry, front de gauche | |
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23/11/2011
Rroms : aucune expulsion sans solution alternative ! (PCF 91)
L’expulsion annoncée des familles Rroms occupant l’ancienne gendarmerie de Viry-Châtillon, propriété du Conseil général de l’Essonne, est une mesure que nous condamnons avec la plus grande fermeté.
Ces femmes, ces hommes et leurs enfants, déjà soumis à une extrême précarité de survie, en termes notamment d’habitat salubre, d’alimentation, d’accès aux soins et d’éducation, méritent respect et dignité dus à tout citoyen quelle que soient son origine et sa condition.
L’amélioration de leur situation vitale et sociale nécessite surtout détermination humaniste et courage politique. Plutôt que de promulguer des lois liberticides, tenir des discours discriminatoires, l’Etat, le gouvernement, devraient prendre leurs responsabilités.
Nous prenons acte que les bâtiments occupés par les familles Rroms sont voués à la démolition afin que soit réalisé un programme d’habitat social prévu de longue date.
Pour autant, nous refusons que les familles Rroms soient rejetées sans qu’un accompagnement conduisant à leur insertion soit mis en oeuvre.
La ville de Viry-Châtillon accompagne déjà des familles Rroms en veillant à la scolarisation des enfants, l’octroi d’aide alimentaire, leur intégration par l’emploi et l’habitat.
Ces mesures locales, si elles sont adaptées aux besoins des familles concernées et aux capacités sociales de la commune, ne peuvent suffire.
C’est pourquoi nous soutenons la démarche initiée par les maires de Viry-Châtillon, de Morsang-sur-Orge et de Briis-sous-Forges, de convoquer sous la responsabilité du Préfet, une table ronde associant les communes concernées, le Conseil général, les Rroms et leur association de défense, et les services de l’Etat afin que la question de l’insertion de cette catégorie de population soit mise à l’étude dans le respect des personnes et des politiques sociales des collectivités territoriales.
Philippe CAMO
Conseiller régional
Secrétaire départemental du PCF
Jean-Pierre MORVAN
Adjoint au maire de Viry-Châtillon, PCF
16:51 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rroms, expulsion, communistes, viry | |
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21/11/2011
Espagne : la percée historique d'Izquierda Unida
Malgré un système électoral qui privilégie les partis nationalistes régionaux face aux petites formations nationales, les écolos-communistes d’Izquierda Unida occuperont onze sièges contre deux auparavant, au Congrès, la puissante chambre basse du Parlement où elle va constituer un groupe parlementaire.
"Nous n'allons pas devenir une institution. Nous allons continuer dans la rue", assurait dimanche Cayo Lara, candidat d’IU à la présidence du gouvernement. Avec 700 000 voix en plus par rapport aux législatives de 2008, Izquierda Unida qui comptait deux députés jusqu'à présent, a ainsi réussi à se frayer un chemin et occupera onze sièges au Congrès. "Vous ne pouvez pas imaginer comme cela fait plaisir que la joie entre, de temps en temps, dans la maison des pauvres", a ajouté Coyo Lara. Une percée qui fait écho au mouvement des Indignados, né il y a six mois en Espagne et sonne comme un avertissement aux grands partis dont la crédibilité s'effrite sous l'effet de la crise.
Et ce en dépit d'un système électoral complexe, résultant de la forte décentralisation de l'Etat espagnol, qui privilégie les partis nationalistes régionaux face aux petites formations nationales. En nombre de voix, Izquierda Unida est la troisième formation espagnole, derrière les socialistes.
Sous l'effet des nouvelles mesures d'austérité qui se profilent, la mobilisation sociale pourrait gagner en ampleur, alors que le chômage reste à un niveau record (21,52%). "L'axe central du discours de campagne d'IU passait par une opposition frontale aux politiques du gouvernement et aux coupes budgétaires à venir", souligne le politologue Anton Losada. "La période qui s'ouvre va voir les syndicats et les partis politiques de gauche jouer un rôle très actif", ajoute-t-il.
"Après le 20 novembre, la lutte se poursuit dans la rue", annonçait, comme en écho, une grande affiche placardée dimanche soir sur la Puerta del Sol, la place au centre de Madrid qui a vu naître les "indignés" au printemps. "Nous pouvons nous attendre à un grand mouvement social", assure Manolo Nolla, 64 ans, l'une des têtes les plus visibles de la commission économique des "indignés" madrilènes.
Publié par l'Humanité
16:18 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espagne, front de gauche, izquierda unida | |
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14/11/2011
EVRY : LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS REND HOMMAGE AU GROUPE MANOUCHIAN
La fédération de l’Essonne du Parti communiste français, la section d’Evry, les élus communistes ont rendu un vibrant hommage à Manouchian et à son groupe à Evry sur le lieu même où il a été arrêté.
(photo, dépôt de gerbe par Nathalie Charot secrétaire adjointe de la Section du Pcf d'Evry, et Elise Yagmur conseillère municipale communiste d'Evry).
Dénoncé par un traître, il est arrêté en gare d'Évry Petit-Bourg, le 16 novembre 1943, avec Joseph Epstein . Il est torturé pendant plusieurs mois, puis fusillé au fort du Mont-Valérien avec 28 autres résistants, le 11 avril 1944.
Il a incarné la résistance face à la haine de l’occupant qui avait alors tenté en diffusant la fameuse « affiche rouge » de créer une opposition de la population contre les résistants et contre les étrangers sans succès. Beaucoup de français avaient alors inscrits sur ces affiches : « Mort pour la France ».
Philippe Camo secrétaire départemental du PCF a rappelé à cette occasion que c’est le même esprit de résistance qui guide aujourd’hui les communistes contre la politique d’austérité de Sarkozy, et la haine raciste venant du Front National et d'ailleurs.
INAUGURATION DE LA STELE EN L’HONNEUR DE JOSEPH EPSTEIN
Après le Parti communiste français et ses militants, la Municipalité a commémoré AUSSI le groupe Manouchian sur les lieux même de son arrestation près de le gare d’Evry Petit Bourg. A cette occasion une nouvelle stèle a été inaugurée en mémoire à Joseph Epstein arrêté le 16 novembre 1943 en même temps que Manouchian. Son fils était présent à cette cérémonie (voir photo).
JOSEPH EPSTEIN
Joseph Epstein, dit Colonel Gilles, né à Zamosc en Pologne le 16 octobre 1911 et fusillé au fort du Mont Valérien le 11 avril 1944, est un militant communiste et résistant.
Joseph Epstein appartient à une famille aisée de culture yiddish. Dès son plus jeune âge, il participe, dans les rangs du Parti communiste de Pologne, à la lutte contre le gouvernement de Józef Piłsudski. Il poursuit par ailleurs des études de Droit à l'université de Varsovie. En 1931, il doit s'exiler et choisit la France pour terminer ses études.
En 1936 durant la guerre d'Espagne, il combat aux côtés des républicains espagnols dans les brigades internationales et il est grièvement blessé. Pendant sa guérison, il participe à l'action de la compagnie maritime « France Navigation », laquelle est chargée du transport de l'aide à l'Espagne républicaine. De retour en Espagne, il est affecté à la compagnie d'artillerie « Anna Pauker ». Il participe à la bataille de l'Èbre et il est cité à l'ordre de l'Armée. À son retour en France en 1939, il est emprisonné au camp de Gurs. Il est libéré en juillet 1939.
Engagé dans la Légion étrangère, il est fait prisonnier pendant la campagne de 1940. Il est envoyé dans un Stalag en Allemagne, près de Leipzig, d'où il s'évade en décembre 1940 et rejoint la lutte clandestine en France auprès des Francs-tireurs et partisans (FTP).
Tout d'abord principal responsable, en 1942, des groupes de sabotage et de destruction (GSD) créés par les syndicats CGT dans les entreprises travaillant pour l'occupant, il prend la direction de l'ensemble des FTP de la région parisienne, en mai 1943, sous le nom du colonel Gilles1. Il a l'idée d'engager des commandos de quinze combattants à Paris, permettant de réaliser un certain nombre d'actions spectaculaires qui n'auraient pas été possibles avec les groupes de trois qui étaient la règle dans l'organisation clandestine depuis 19402. Il instaure ainsi une tactique de guérilla urbaine que mettent en œuvre les Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI).
Publié par Wikipédia
09:20 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Histoire, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jodeph epstein, pcf, manouchian, evry | |
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29/10/2011
Intervention de Nicolas Sarkozy: réactions
"Le président a menti aux français", pour le PCF, une"prestation pitoyable" selon Jean-Luc Mélenchon, un "président de la République déboussolé" pour Martine Aubry, il a "joué au marchand de sable" pour Roland Muzeau ou encore une "fuite en avant" improvisée pour François Hollande, la prestation de Nicolas Sarkozy sur France 2 et TF1 a déclenché une volée de bois vert dans l'opposition.
Parti communiste français :
"Que faut-il retenir de cette leçon présidentielle ? Tout va bien, tout est sous contrôle, nous avons eu raison de faire la réforme des retraites car les retraités étaient responsables de la dette, il n'y a pas eu de baisse de salaires et de retraites en France. Mais qui peut croire à une fable pareille? Les souffrances des Français étaient absentes de tout le propos présidentiel. En fait, il s'agissait de répéter les mêmes slogans de campagne comme le travailler plus... auquel plus aucun Français ne peut croire, les mêmes promesses sur la fin des bonus des banquiers plusieurs fois annoncée mais jamais réalisée (...) Le président, qui avait promis un exercice de vérité. Pendant une heure, il a menti aux Français"
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle :
"C'est assez pitoyable, nous méritons mieux que de nous entendre dire: cela va mal, c'est de la faute des retraités, c'est de la faute des fonctionnaires, c'est de la faute de tout le monde, sauf de ce qu'il fait lui-même, et en particulier des accords qu'il conclut au niveau de l'Europe". (...) Mais de fait la tradition des interventions du Président est respectée, un nouveau cadeau pour les riches est annoncé, avec la suppression de l'ISF et du bouclier fiscal : 3 milliards de ristournes pour les plus riches."
Roland Muzeau, porte-parole des député-e-s communistes et citoyens :
"Ce soir, le président de la République, a joué au marchand de sable. Le numéro auquel il s'est livré, avait pour seul objectif de tenter d'endormir les françaises et les français afin de mieux leur faire avaler les effets désastreux d'une crise qui résulte directement de la soumission de l'Europe et de la France au diktat des marchés".
10:03 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy, front de gauche, pcf | |
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21/10/2011
Jean-Claude Sandrier « La dette de l’État n’est pas due à la dépense publique »
Jean-Claude Sandrier, député (PCF) du Cher, dénonce les arguments d’un gouvernement qui se plie aux injonctions des marchés financiers et appelle à chercher vers les riches de nouvelles recettes.
Comment réagissez-vous à l’injonction de l’agence de notation américaine Moody’s envers la France ?
Jean-Claude Sandrier. On est en pleine déchéance quand on se retrouve à la merci d’agences privées, gérées par des responsables des marchés financiers. Mettre des États sous la coupe de telles agences est insupportable. Voilà des agents des marchés financiers qui jugent de la politique des États en fonction de leurs seuls intérêts. Le monde marche sur la tête.
Le gouvernement semble prévoir un nouveau train de mesures d’austérité…
Jean-Claude Sandrier. Le budget dont on discute était bâti sur une croissance de 1,75 %. Or les économistes pensent quelle sera au mieux à 1,2 %, au pire à 0,8 %. Le gouvernement va être dans l’obligation, avant la fin de l’année de trouver 27 milliards d’euros en 2012 soit 15 de plus que ce qu’il avait prévu. Le problème c’est qu’il n’a qu’une recette : s’attaquer à la dépense publique donc à l’école, la santé, la protection sociale, à nouveau la retraite… Il existe une véritable menace de régression sociale.
C’est un cercle infernal où la seule issue présentée serait la rigueur, l’austérité.
Jean-Claude Sandrier. Le gouvernement nous dit, il n’y a qu’une seule solution, la sienne. Il le dit d’autant plus fort qu’il se refuse à faire payer les marchés financiers et tous ceux qui accumulent profits et dividendes. Ce choix politique le conduit à faire payer notre peuple et en particulier les catégories populaires et les couches moyennes. Or, aujourd’hui, il faut aller chercher l’argent là où il est pour le mobiliser en faveur de la croissance et l’emploi.
L’argent aurait-il disparu…
Jean-Claude Sandrier. L’argent existe. Il faut en finir avec l’ensemble des cadeaux fiscaux aux plus riches qui représentent 146 milliards d’euros, de même que les exonérations sociales pour les entreprises et dont la cour des comptes nous dit qu’elles ne servent pas l’emploi. Et l’on pourrait ajouter la lutte contre les évasions fiscales, la taxation des revenus du capital au même niveau que les salaires... L’argent existe bien.
Que répondre à François Baroin pour qui toute autre politique enfoncerait la France dans la crise ?
Jean-Claude Sandrier. Le gouvernement veut nous faire croire, en utilisant un chantage scandaleux sur l’avenir de nos enfants ou bien en affirmant que nous vivrions au-dessus de nos moyens qu’il n’y a pas d’autres choix que la diminution de la dépense publique alors que ce n’est pas la dépense publique qui est responsable de la situation de déficit et de la dette mais le manque de recette que ce gouvernement n’a fait que baisser depuis des années au seul profit des plus riches.
18:38 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dette, budget, sandrier | |
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