Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/05/2021

Fabien Roussel : droit à la sécurité

violence,insécurité,pcf,fabien roussel

Dans une tribune adressée à l'Humanité, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français et candidat à la présidentielle, estime que la gauche "doit prendre à bras-le-corps les questions d’insécurité qui gangrènent l’existence de tant de villes et quartiers populaires".

J’ai défendu l’idée que la gauche devait prendre à bras-le-corps les questions d’insécurité qui gangrènent l’existence de tant de villes et quartiers populaires. C’est la raison pour laquelle j’ai participé, avec d’autres parlementaires et élus du PCF au rassemblement des syndicats de policiers, le 19 mai, devant l’Assemblée nationale. Oui, il y a des fonctionnaires de police qui espèrent voir la gauche à leurs côtés. Nous ne laisserons jamais les questions de sécurité aux mains d’incendiaires qui ne cessent de nourrir une très dangereuse instrumentalisation avec des surenchères liberticides.

Je propose une réponse progressiste et républicaine offrant à la fois la sécurité et l’égalité, la tranquillité pour toutes et tous, et de nouveaux progrès sociaux.

"Oui, il y a des fonctionnaires de police qui espèrent voir la gauche à leurs côtés".

Partout dans le pays, les élus locaux des quartiers et des villes populaires savent combien les problèmes d’insécurité, de délinquance, de trafic sont un véritable poison.  La sécurité est un droit fondamental qui doit être garanti à tous nos concitoyens, quel que soit leur lieu d’habitation. C’est un service public qui ne peut pas être vendu à des sociétés privées comme le prévoit la loi « sécurité globale » du gouvernement. Nous proposons la création d’une véritable police nationale de proximité, avec le recrutement de 30 000 agents, formés, bien encadrés, correctement rémunérés. Nous contestons la politique du chiffre imposée par ce gouvernement comme les choix faits en matière de maintien de l’ordre. Le procès sur le prétendu laxisme de la réponse judiciaire sert aujourd’hui de prétexte pour ne plus parler de l’indigence des moyens accordés à notre Justice.  Ce gouvernement, comme les précédents, a provoqué de véritables déserts judiciaires ! Je garde en mémoire ces rassemblements des robes noires, avec tous ces avocats qui dénonçaient la fusion des tribunaux et la réforme Belloubet. Nous sommes les baudets de l’Union européenne avec 11 juges pour 100 000 habitants soit deux fois moins que la moyenne européenne (rapport publié par la commission européenne en octobre 2020) ! Quant au code pénal, il n’a cessé d’être durci au cours dernières années : il ne saurait satisfaire un désir de vengeance, il doit sanctionner justement les délits et les crimes tout en visant à la réinsertion du maximum de condamnés.

Cette démarche, pour permettre à la Police et à la Justice d’exercer pleinement leurs missions au service des principes de la République et de l’État de droit, ne saurait être dissociée d’une réponse forte et claire en matière d’éducation, de justice sociale, d’insertion sociale et professionnelle, d’égalité réelle.

Des territoires de notre République ne sont pas « perdus ». Ils ont été délaissés et même abandonnés du fait des politiques d’austérité menées au fil des derniers quinquennats et aggravées par l’actuel pouvoir alors que les populations qui y vivent ont justement besoin de plus de politiques publiques pour affronter les conséquences du chômage, des bas salaires et de la précarité. Ce qui tient encore est le résultat d’une combativité intacte et d’un courage exceptionnel d’élus locaux, de bénévoles associatifs, d’agents des services publics, de familles, de citoyennes et citoyens qui sont la richesse de notre pays. Ils sont les experts de leur territoire. Ils savent comment faire. A chacune de mes rencontres, ils me disent combien des solutions sont à portée de main. A chaque fois, il est question de service public, de leur indispensable retour et de leur développement, de réponse au plus près des populations, en prenant à bras le corps l’ensemble des problématiques de vie. Un exemple : on parle en ce moment des enjeux démographiques. Eh bien, nous avons besoin de crèches publiques, d’une grande politique publique de la petite enfance.

Il n’y a pas d’un côté, les questions de sécurité et de l’autre, les revendications sociales car, on le sait bien, à ce jeu-là, c’est insécurité générale qui progresse et l’horizon qui s’obscurcit avec de lourdes menaces pour notre vie démocratique.

La République doit, par conséquent, sécuriser toutes les dimensions et tous les âges de la vie. C’est ainsi que nous relèverons le défi des jours heureux.

27/02/2019

Stop à l'escalade de la violence au Venezuela

venezuela violence.jpg

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

La crise au Venezuela prend une dimension dangereuse: intimidations, violences aux frontières colombienne et brésilienne, déclarations du secrétaire d’État américain exprimant sa volonté de « passer aux actes » … Toutes les conditions ont été créées par les États-Unis et ses alliés pour justifier une nouvelle intervention dans cette région du monde, la 68eme de son histoire.

Le peuple vénézuélien est totalement oublié et pris en étau par la politique américaine de Trump, aidée par de nouveaux alliés en Amérique latine, tous avides de disposer de nouvelles réserves pétrolières.
Cette stratégie porte le risque d’un bain de sang et d’un embrasement de toute la région. Le prétexte humanitaire, que le Comité international de la Croix Rouge lui-même a refusé de cautionner, relève du chantage politique et d’une stratégie d’ingérence dans les décisions politiques du Venezuela, violation intolérable de la souveraineté du pays et de la charte de l’ONU.
La communauté internationale doit réagir pour empêcher une nouvelle intervention militaire des États-Unis sur ce continent.
La France doit s’opposer à l’ingérence américaine dans les affaires vénézuéliennes d’une part, et travailler, comme membre permanent du Conseil de sécurité, à légitimer le rôle de l’ONU dans la résolution de cette crise majeure.
Elle peut contribuer, avec d’autres, à résoudre les graves difficultés économiques auxquelles sont confrontés le Venezuela et son peuple, dont Washington, le pompier pyromane, porte aussi une responsabilité sur le plan économique.
Le Parti communiste français appelle au respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, au devoir de non ingérence en politique internationale, au respect de la charte de l’Onu. Il appelle le gouvernement français à appuyer les efforts du groupe constitué autour du Mexique pour imposer le dialogue.

Le Parti communiste français appelle ses militants à manifester sous toutes les formes leur solidarité avec le peuple vénézuélien et son gouvernement légitime. Il leur demande de rester vigilants et mobilisés pour la paix et la solidarité entre les peuples. 

18:14 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vénézuela, violence, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/04/2016

Bernard Cazeneuve doit faire preuve de sang froid et s'interdire tout amalgame

manirepression.jpg

Ainsi donc, François Hollande et son gouvernement ont très clairement fait le choix de la provocation et des violences policières hier, dans plusieurs villes, lors de la journée de mobilisation pour le retrait de la loi El Khomri.

Cela ne date pas d'hier, nous avions déjà, lors des dernières mobilisations, alerté sur des comportements et des actes indignes d'une police qui doit agir dans le respect des valeurs de notre République, qui plus est quand il s'agit d'intervenir auprès de jeunes.

La journée du 28 avril marque une inacceptable surenchère qui, pour avoir été constatée en de si nombreux endroits, ne peut qu'avoir été décidée par le ministre de l'Intérieur avec des instructions pour créer un climat de tension.

Ceci est d'abord le signe de l'extrême fébrilité de l'exécutif face aux mobilisations et aux convergences pour le retrait de la loi El Khomri.

Bernard Cazeneuve doit faire preuve de sang froid et s'interdire tout amalgame. Les casseurs, doivent être arrêtés et présentés à la justice, et les jeunes manifestants, les salariés, les représentants des organisations syndicales et de jeunesse qui agissent dans le cadre d'un mouvement social et citoyen doivent pouvoir manifester en toute sécurité. Un peu de discernement ! Il n'est pas très compliqué de faire la différence entre des jeunes avec des pancartes et porteurs d'exigences pour leur vie, et des casseurs cagoulés et équipés pour en découdre avec les forces de l'ordre.

L'exécutif doit se ressaisir, ne pas faire le choix du pourrissement, en décidant du retrait de la loi dite "travail", rejetée par une écrasante majorité, et en acceptant un vrai dialogue pour de vraies solutions.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

26/11/2011

Violences faites aux femmes : l'État doit assurer l'application de la loi de 2010

femmesbattus.jpgLe 5 novembre dernier, le PCF était mobilisé dans les rue pour dénoncer le fléau que constitue les violences faites aux femmes. Aujourd’hui, journée nationale contre les violences faites aux femmes, le PCF est de toutes les initiatives pour alerter sur ce phénomène et améliorer la loi obtenue de haute lutte en 2010.

En effet, cette loi doit comporter des mesures de prévention plus conséquentes et l'État doit véritablement en assurer l’application par l’attribution de moyens sur l’ensemble du territoire. Avec le Collectif National Droits des Femmes, dont le PCF est membre, nous militons pour l’application d’une véritable loi-cadre contre les violences faites aux femmes. L’actualité récente, et les commentaires qu’elle a inspirée, nous démontre une fois de plus le poids des mentalités rétrogrades qui pèse sur notre Société.

Le respect des femmes, l’égalité dans la sphère publique comme privée passe par l’adoption de lois avec les moyens de leur application en matière d'éducation, de prévention et d'information. C’est ce que porteront nos candidat-e-s, au sein du Front de gauche, pour les échéances électorales de 2012.

Pour une véritable égalité femmes-hommes, le Front de gauche, dans son programme « L'humain d'abord », prône la mise en place d'un ministère des Droits des femmes et de l'Egalité, placé directement auprès du (de la) Premier-e ministre. Un texte de loi anti-sexiste sera élaboré, définissant moyens et sanctions, condamnant les discriminations et insultes à caractère sexiste. Parce que les communistes se battent pour une transformation de la Société portant la satisfaction des besoins humains, l'égalité et la démocratie en son cœur, cette lutte contre les violences est fondamentale.

cohen.jpgLaurence Cohen, sénateur du Val de Marne, responsable « Droits des femmes/ Féminisme » au Parti Communiste Français

19/10/2010

Violences : force doit rester au débat et à la démocratie

violence.jpg

DECLARATION DE PIERRE LAURENT SECRETAIRE NATIONAL DU PCF

Au nom du PCF, je veux dire toute mon inquiétude devant les scènes de violence auxquelles on assiste depuis ce matin dans plusieurs villes de France.

Elles ne peuvent que desservir l’imposant mouvement populaire que connait notre pays contre la réforme  Depuis plusieurs jours, le gouvernement multiplie les provocations policières et joue délibérément la carte de l’exaspération, de la tension et du pourrissement du conflit. Raison de plus pour avoir du sang froid pour deux.

La violence n’est pas le bon chemin, même si Nicolas Sarkozy et son gouvernement, par leur refus d’entendre le mouvement populaire, en portent la responsabilité.

La présence policière devant les établissements, qui sert de prétexte à des débordements, doit être levée. Les violences doivent cesser. Elles ne profitent qu’au gouvernement qui cherche à instrumentaliser le conflit dans le but de diviser le mouvement social.

J’appelle les salarié-e-s, les élu-e-s, les parents d’élèves, les jeunes à s’unir et à travailler main dans la main pour empêcher tous nouveaux affrontements.

Force doit rester au débat et à la démocratie. C’est uni et rassemblé que le mouvement est devenu majoritaire dans le pays, c’est uni et rassemblé qu’il triomphera.

Paris, le 18 octobre 2010.

20:12 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : violence, pcf, pierre laurent | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!