Violences : force doit rester au débat et à la démocratie (19/10/2010)

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DECLARATION DE PIERRE LAURENT SECRETAIRE NATIONAL DU PCF

Au nom du PCF, je veux dire toute mon inquiétude devant les scènes de violence auxquelles on assiste depuis ce matin dans plusieurs villes de France.

Elles ne peuvent que desservir l’imposant mouvement populaire que connait notre pays contre la réforme  Depuis plusieurs jours, le gouvernement multiplie les provocations policières et joue délibérément la carte de l’exaspération, de la tension et du pourrissement du conflit. Raison de plus pour avoir du sang froid pour deux.

La violence n’est pas le bon chemin, même si Nicolas Sarkozy et son gouvernement, par leur refus d’entendre le mouvement populaire, en portent la responsabilité.

La présence policière devant les établissements, qui sert de prétexte à des débordements, doit être levée. Les violences doivent cesser. Elles ne profitent qu’au gouvernement qui cherche à instrumentaliser le conflit dans le but de diviser le mouvement social.

J’appelle les salarié-e-s, les élu-e-s, les parents d’élèves, les jeunes à s’unir et à travailler main dans la main pour empêcher tous nouveaux affrontements.

Force doit rester au débat et à la démocratie. C’est uni et rassemblé que le mouvement est devenu majoritaire dans le pays, c’est uni et rassemblé qu’il triomphera.

Paris, le 18 octobre 2010.

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