12/02/2011
EGYPTE : NI DICTATURE NI DIKTAT
Les égyptiens viennent de démontrer au terme de plus de quinze journées d’une insurrection unie que ce sont les peuples qui font l’histoire. Cela nous réjouit. Les dictateurs ne peuvent leur résister. Avec eux, nous accueillons avec joie et espoir la démission de M. Moubarak.
Les portes blindées du régime viennent de sauter, c’est une belle étape, un premier succès. Le peuple égyptien a besoin du soutien actif de tous les démocrates de tous les progressistes pour démanteler les structures du régime, sa corruption, sa police politique, ses mécanismes de domination et de pillage. Tout ceci doit disparaitre à jamais.
Il ne faut ni remplacer une dictature dure par une dictature douce, ni laisser l’impérialisme dicter ses volontés au monde arabe. Les forces progressistes européennes doivent se porter aux côtés de ce mouvement populaire révolutionnaire. Les institutions européennes et le gouvernement français doivent réexaminer totalement les rapports de nos pays et de l’Europe avec la Tunisie, l’Egypte et tout le monde arabe pour en inventer de nouveaux, basés sur la coopération et au service des peuples.
Patrick Le Hyaric, député Front de Gauche/Pcf au parlement européen, directeur de l'Humanité
13:04 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : egypte, le hyaric | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
07/02/2011
JUSTICE / LE RAS LE BOL !
En charge des affaires judiciaires, les magistrats et les personnels subissent depuis 2002 les interventions répétées de Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Intérieur puis Président de la République.
Près de deux lois par an sont votées dans le seul but d'aggraver les sanctions pénales. Cette multitude de lois est si significative de la volonté ultra-sécuritaire du Président et de sa majorité – à chaque drame, une loi – qu’elles se succèdent sans aucune évaluation ni bilan de leur mise en œuvre et de leur efficacité.
Pourtant, les professionnels tirent la sonnette d’alarme sur l’indigence des moyens de la justice : le budget de la France est au 37ème rang européen. La justice française manque de magistrats, de greffiers, de personnels pénitentiaires. Les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP) ont besoin en urgence de 1 000 postes supplémentaires, ne serait-ce que pour appliquer la loi pénitentiaire ! Facile pour le Président de la République de désigner les magistrats, les policiers et les conseillers d’insertion et de probation comme boucs émissaires, quand, à Nantes, ces derniers doivent suivre en moyenne chacun 135 personnes, alors que les préconisations sont de 50 à 60. Au Canada, il y a un agent pour 40 personnes, en Suède un pour 25. Nicolas Sarkozy et sa majorité sont responsables de cette situation désastreuse.
Le Président Sarkozy doit cesser de faire de chaque drame une affaire d'État. Il doit par contre, prendre en compte la question de la justice qui est, elle, l’affaire de l'État.
Nicole Borvo-Cohen-Seat, sénatrice de Paris, Responsable des questions de Justice pour le PCF
23:39 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, sarkozy | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
04/02/2011
PCF/Essonne : Solidarité avec les personnels de l'Hôpital Joffre - Dupuytren de Draveil
Les personnels de l’Hôpital Joffre Dupuytren de Draveil sont très inquiets de la non réalisation de 240 lits par la direction de l’AP HP, de la fermeture de services et d’autres lits. C’est la conséquence de la loi Sarkoy/Bachelot, LOI HPST, qui a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier » et qui ne parle plus que « d’Etablissement de Santé ».
Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise. Pour être rentable, l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales ?. !
Comme vous le savez aussi, Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux. Les salariés de Joffre-Dupuytren viennent donc d’apprendre que les 240 lits prévus ne seront pas construits ; c’est inacceptable !
Voilà les méfaits concrets de la loi Sarkozy/Bachelot, visant à démanteler le secteur hospitalier public au profit des établissements du privé, réduisant ainsi l'offre publique de soin des territoires et de fait, l’un des piliers de notre système de santé solidaire, par la réduction des coûts et des effectifs.
La direction de l’AP HP, a annoncé vouloir économiser 300 millions d’euros sur trois ans ! En vidant nos hôpitaux de leur substance et de leur capacité singulière à développer les avancées médicales. 4000 postes seraient supprimés, et des services entiers sont menacés dans 37 établissements de l’AP HP.
S’ajoute en Essonne, la menace sur l’hôpital Clémenceau à Champceuil, la suppression de la maternité et de la chirurgie de Juvisy sur Orge, la fusion pour des raisons exclusivement financières des hôpitaux d’Evry- Sud Francilien avec déjà la fermeture du seul service de radiothérapie public de notre département et les suppressions d'emplois afférents, et des hôpitaux d’Etampes et Dourdan qui se solderait à terme par la fermeture de ce dernier.
C’est tout le maillage de santé publique qui est menacé.
Les personnels de santé de Joffre Dupuytren, comme ceux des autres établissements, peuvent compter sur la solidarité et le soutien du Parti Communiste Français, des élus communistes, vent debout contre la loi Sarkozy/Bachelot et pour ensemble défendre « notre hôpital ».
Corbeil-Essonnes, le 3 février 2011
Communiqué de Philippe CAMO, secrétaire départemental du PCF de l'Essonne
09:54 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital, joffre, pcf, camo | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
02/02/2011
Logement: projet de loi du Front de Gauche
Les députés PCF et du Parti de gauche vont déposer, le 15 mars prochain, une proposition de loi (PPL) pour lutter contre la crise du logement, notamment en proposant un encadrement des loyers.
"Malgré les fanfaronnades du secrétaire d'Etat au logement, le constat est lourd et confirme l'aggravation de la crise du logement dans notre pays", indique un communiqué des députés communistes et du Parti de gauche après la publication du rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre. Ce rapport indique que près de 10 millions de personnes sont confrontées à une situation de mal-logement. Les députés communistes et du parti de gauche "entendent répondre à l'appel lancé par la fondation Abbé Pierre (...) et déposeront, le 15 mars prochain, jour de la fin de la trêve hivernale, une proposition de loi susceptible de lutter contre la crise du logement notamment par un encadrement des loyers, une relance de la construction de logements sociaux et l'interdiction des expulsions", indique encore le texte.
Le mal-logement touche plus de 8 millions de personnes
Selon le 16e rapport sur le mal-logement de la Fondation Abbé Pierre publié aujourd'hui, la crise économique a plongé des milliers de ménages, jusqu'à présent épargnés, dans des difficultés pour se loger décemment, un problème qui concerne aussi les propriétaires.
"Les plus fragiles sont renvoyés vers des solutions de logement toujours plus indignes et plus fragiles, et ceux sur le fil ont commencé à basculer", résume Christophe Robert, directeur des études de la Fondation. Selon son rapport, fin 2010, plus de 3,6 millions de personnes étaient très mal logées (cabanes, familles nombreuses en chambres d'hôtel...) voire sans abri (33.000) et plus de 5 millions "en situation de réelle fragilité à court ou moyen terme". Pour résoudre le problème, "Il faudrait produire environ 500.000 logements par an pendant plusieurs années", estime-t-il.
Mais le nombre de mises en chantier ne cesse de diminuer depuis 2007 (environ 350.000 en 2010 contre 435.000 en 2007). Dans ces conditions la crise s'aggrave, les services d'hébergement d'urgence sont "sous pression", les plus démunis, s'enfoncent un peu plus: ils se réfugient dans des cabanes, des caves, des parkings, alimentant une "zone grise" du logement, ou se rassemblent sur "des territoires d'exclusion", générant une "tiers-mondisation" du parc de logements. Solutions "indolores pour les politiques publiques, ce qui n'incite pas la société civile à se mobiliser", dénonce M. Robert.
Parallèlement, de plus en plus de ménages sur le fil avant la crise basculent à l'occasion d'un licenciement, d'une rupture familiale. Parmi eux, des salariés aux rémunérations "faibles ou même moyennes", des chômeurs, "mais aussi des retraités, des commerçants, des intermittents du spectacle, des auto-entrepreneurs" qui ne peuvent plus répondre à l'explosion des prix de l'immobilier. "C'est le monde des (...) 15 millions de personnes dont les fins de mois se jouent à quelques dizaines d'euros près, selon le Médiateur de la République", précise le rapport.
Témoin de la dégradation, l'Union sociale pour l'habitat (USH) estime que "les impayés de plus de trois mois ont augmenté de plus de 13% entre fin 2008 et fin 2009". "Les décisions de justice prononçant l'expulsion n'ont jamais été aussi nombreuses depuis dix ans (106.938 en 2009)", note aussi la Fondation Abbé Pierre.
Article publié par l'Humanité
17:47 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, pcf, député | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/01/2011
EVRY : BUDGET, INTERVENTION DES ELUS COMMUNISTES
Le budget primitif de la ville d’Evry proposé se caractérise par une importante stabilité par rapport à 2010 tant dans les domaines de l’investissement que celui du fonctionnement, celui des dépenses et bien sûr celui des recettes situé globalement à plus de 95 millions d’€ .
Les dépenses sont maitrisées, les recettes beaucoup moins parce qu’elles sont liées comme dans toutes les communes aujourd’hui aux 2/3 à des flux extérieurs comme les dotations, les subventions très encadrées par l’Etat et en diminution pour une période annoncée d’au moins 3 ans en prenant en compte l‘inflation aujourd‘hui situé pour les municipalités à plus de 3 % par an. Cela concerne toutes les collectivités comme les départements, les régions, les communautés d’agglomération. Certaines sont déjà placés dans des situations financières critiques. Par exemple 30 départements se trouvent déjà dans un cadre d’ équilibre budgétaire désespéré.
Les villes sont de plus en plus tributaires de budgets contraints avec un impôt local injuste, des marges de manœuvre fiscales très limitées. 4 % d’augmentation d’impôts locaux, c’ est à peine 1 % de recettes fiscales supplémentaires.
Rappelons également que certaines recettes restent incertaines et fluctuantes comme celle sur le droit de mutation lié aux transactions immobilières, où les recettes sur nos services soumises au niveau des revenus de nos habitants globalement et fiscalement en baisse qui ont diminuées de 5 % en 2010 en prenant en compte les dégrèvements sociaux appliqués justement par le biais des quotients familiaux et l‘ inflation.
Malgré ces incertitudes ce budget proposé est à essence dynamique et permet de renforcer nos actions dans des domaines comme l’éducation, l’enfance, le sport, la culture, la solidarité…et bien d’ autres.
Cela nous donne satisfaction. En même temps nous notons des évolutions inquiétantes liés aux incertitudes des budgets à venir déterminés par l’Etat dans un cadre de rigueur qui n’ existe pas par ailleurs pour les plus riches.
Nous estimons que la politique salariale, celle de la gestion des effectifs atteint des limites. Cela ne peut à l’échelle des collectivités, ou à l’échelle de l’Etat où 100 000 emplois, dont la moitié à l’éducation nationale ont été supprimés en 3 ans, constituer la variante d’ ajustement des budgets.
Dans un pays qui compte plus 4 millions de sans emplois, où la fonction publique tant dans les domaines de l’investissement comme des emplois sert de référence au secteur privé et d’ amplificateur économique et social, cela devient suicidaire socialement, économiquement et politiquement.
Par ailleurs même si nous comprenons les efforts que la Municipalité déploie pour assurer la sécurité des citoyens, nous déplorons le désengagement de l’Etat dans ce domaine qui est pourtant de sa compétence illustré par exemple par la suppression de 5000 postes de policiers en 3 ans. Nous pensons également que l’équipement de la ville en caméras de surveillance, devrait au nom de l’égalité de tous les citoyens de notre pays au même niveau de sécurité être pris en compte intégralement tant en fonctionnement qu’ en investissement par le gouvernement.
En 2011 avec les élections cantonales, en 2012 avec les élections présidentielles et législatives les français pourront exprimer une autre orientation politique nationale plus juste, plus humaine pour les citoyens, et permettre aux collectivités locales moteurs de l'activité sociale et économique de notre pays de retrouver des moyens renforcés pour tenir mieux ce rôle, c’est en tout cas en cela que les communistes s’ emploieront.
10:59 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élus, evry, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
24/01/2011
EXPULSION DE ROMS / LETTRE AU PREFET
Nous venons d’être informés de l’imminence d’une expulsion de 13 familles roms, près de 45 personnes avec des enfants en bas âge, dont certains sont scolarisés, du Château de Rosières à Brétigny sur Orge.
Ces familles qui sont sur ce site depuis plusieurs mois, sans nier les problématiques posées, risquent donc de se retrouver à nouveau sur les routes de notre département, seront contraintes de reformer ou de rejoindre d’autres campements, en plein hiver, dans des conditions déplorables.
Dans ces conditions, il nous semble humainement souhaitable de suspendre cette expulsion, durant cette période, ce qui donnerait du temps pour tenter de trouver une solution plus pérenne à leur situation.
Nous savons que dans l’agglomération du Val d’Orge, dont fait partie la ville de Brétigny sur Orge, chaque ville s’est engagée à œuvrer à une solution intégrative, à l’égard d’une famille roumaine suite à l’évacuation du campement de Fleury-Mérogis.
N’est-il pas temps de réfléchir à des solutions allant dans ce sens, plutôt que retrouver ces populations s’établissant de ville en ville dans des conditions toujours plus difficiles et vivant dans l’attente et la crainte de leur prochaine évacuation. Des associations y travaillent, déployant de gros efforts pour aider à répondre à l’urgence et proposant des alternatives, qui doivent être examinées.
La table ronde déjà demandée par des élus locaux confrontés à ces situations, est plus que jamais d’actualité et plus que jamais nécessaire.
Nous réitérons donc notre demande de surseoir à l’expulsion des 13 familles de Brétigny sur Orge, et nous renouvelons cette exigence d’une table ronde consacrée à ce sujet grave, avec tous les acteurs concernés.
Dans l’attente, recevez Monsieur le Préfet, l’assurance de mes sentiments respectueux.
Philippe CAMO Conseiller régional Front de Gauche/Pcf d’ile de France
13:52 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roms, expuslion, philippr camo | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
22/01/2011
PENIBILITE / LE MEPRIS DU GOUVERNEMENT
La communication par le gouvernement d’un projet de décret concernant la prise en charge de la pénibilité, faisant suite à l’adoption de la loi portant réforme des retraites confirme la conception du gouvernement quant à la reconnaissance de la pénibilité.
Une conception que les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG avaient dénoncée comme se bornant à une simple reconnaissance de la situation d’invalidité des salarié-es.
Ainsi, les projets de décrets transmis aux partenaires sociaux, dont celui qui prévoit que pour les seuils d’incapacité compris entre 10 et 20%, aucun départ anticipé à la retraite ne pourrait être envisagé si le salarié ne fait pas la démonstration d’une exposition de 17 ans à des facteurs de risque, témoigne de cette volonté cynique de ne pas prendre en compte l’altération de al santé des salarié-es du fait de leur travail.
Pour Annie DAVID, Sénatrice du groupe CRC-SPG – vice-présidente de la commission des affaires sociales – en charge des questions liées au travail, «cette restriction considérable, qui n’était pas prévue dans la loi et qui n’a jamais été précisée dans les débats, ne vise qu’à réduire le nombre de salarié-es pouvant disposer de ce dispositif. Le gouvernement poursuit dans le dogme qui l’a guidé tout au long des débats sur le soi-disant « nécessaire allongement de la durée de cotisation et de travail » sans se soucier de la santé des salarié-es, comme l’atteste d’ailleurs l’examen le 27 janvier prochain de la proposition de loi réformant la médecine du travail, qui place celle-ci sous la tutelle exclusive du patronat, avec les risques que l’on devine ».
Dans ce contexte, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG demandent au gouvernement de respecter les partenaires sociaux, contrairement à ce qu’il avait fait durant la réforme des retraites – et qu’il accepte enfin de concevoir la prise en charge de la pénibilité comme ouvrant droit à un départ anticipé à la retraite afin de compenser la diminution de l’espérance de vie des salarié-es résultant de leur activité professionnelle.
Communiqué du groupe communiste, républicain citoyen et des sénateurs du parti de gauche
18:18 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, pénibilité, pcf, sénateurs | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |