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01/09/2010

DEPUTES COMMUNISTES OFFENSIFS

deputepcf1.jpgLes élus remettront notamment à l'Assemblée nationale "plus de 100.000 pétitions" contre le projet de réforme des retraites

Les députés PCF et apparentés ont annoncé mardi 31 août qu'il feront "tout" pour "contraindre le gouvernement à battre en retraite" sur son projet de réforme des retraites, qui doit être débattu à partir du 7 septembre à l'Assemblée nationale.

Roland Muzeau, porte-parole des députés PCF souligne que les élus du groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine) "qui remettront dans l'hémicycle plus de 100.000 pétitions contre le projet Sarkozy-Fillon-Woerth, ne laisseront aucun répit à ceux qui veulent mettre en cause le principe même d'un système de retraite solidaire".

Selon lui, "a retraite à 60 ans à taux plein, sans allongement de la durée de cotisation ni baisse des pensions est un droit qu'il est possible et nécessaire de garantir, y compris en tenant compte du nombre grandissant des retraités" via "la mise à contribution des revenus financiers".


"Implosion du système de retraite"

"Alors que le 7 septembre s'annonce comme une journée de forte mobilisation sociale", les élus GDR "feront tout pour faire capoter le projet gouvernemental d'implosion du système des retraites", prévient encore Roland Muzeau.

Et d'ajouter : le ministre du Travail Eric Woerth "empêtré dans les affaires (l'affaire Bettencourt, ndlr) est particulièrement mal placé pour venir donner des leçons de morale aux salariés qui n'accepteraient pas de travailler plus longtemps au prétexte que l'espérance de vie a augmenté".

Le projet de réforme des retraites prévoit notamment le recul de 60 à 62 ans, à l'horizon 2018, de l'âge légal de départ en retraite.

L'ensemble des confédérations syndicales ont appelé à une journée nationale d'action le 7 septembre au nom de la défense des retraites.

(Nouvelobs.com avec AFP)

14:33 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

23/08/2010

DES JOURS DECISIFS

100_6888.jpgUne autre réforme des retraites est possible et nécessaire : le PCF a fait des propositions alternatives et les forces de gauche doivent être partie prenante du débat national que demandent nos concitoyens.

 

A quelques jours de l’examen par l’Assemblée Nationale de la réforme des retraites voulue par le gouvernement, Si Sarkozy comptait sur l’été pour nous faire oublier la réforme des retraites, il s’est trompé. Car non seulement le mouvement populaire n’a pas relâché la pression depuis la grande manifestation du 24 juin dernier, mais il s’est élargi.

Le 7 septembre, toutes les organisations syndicales et politiques de gauche seront dans la rue.

Du coup, quoi de mieux qu’un discours sécuritaire, discriminant, pour détourner notre attention. Nous assistons à une véritable course aux propos les plus odieux. :

En déclarant, que « chacun sait qu’il y a des liens entre immigration et délinquance », Frédéric Lefebvre a porté la parole du gouvernement. Depuis des mois, la majorité présidentielle se lâche, entre un Ministre de l’intérieur condamné pour propos racistes, un Président de la République qui remet clairement en cause le principe d’égalité et un porte-parole de l’UMP qui affirme que les « étrangers sont des délinquants » !.

Il existe en France, une délinquance très grave, celle du racisme et cette violence là est condamnable par la loi. Ces propos ne sont pas tolérables et il faut qu’ils soient condamnés.

Dans ce contexte, la campagne autour du projet de loi déposé par les parlementaires du PCF tombe à pic, pour enfin parler de ce qui intéresse nos compatriotes: l’avenir de leurs retraites et donc aussi du pouvoir d’achat.

Les communistes ont multiplié partout pendant la trêve estivale les initiatives de résistance face à la cure d’austérité que le pouvoir veut imposer à notre peuple.

Sans attendre la rentrée, les sections prennent des dispositions et multiplient les initiatives

 

Rendez-vous à la fête de l’Huma pour toutes ces raisons aussi !!!

Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry 
C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR
elus@evry91.pcf.fr 
http://pcfevry.hautetfort.com

10:39 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

09/07/2010

Réforme territoriale : N. Borvo Cohen-Seat demande son retrait et un nouveau débat associant élus et population

élus.jpgLe Sénat vient d’adopter de justesse, par 166 voix contre 160, le projet de réforme des collectivités territoriales. Nicole Borvo Cohen-Seat (CRC-SPG), demande son retrait et un nouveau débat associant élus et populations.

Elle s’explique dans une interview à l’Humanité du 9 juillet.

Pour la présidente du groupe communiste, républicain et citoyen et des sénateurs du parti de gauche, "ce projet, qui repasse en septembre à l’Assemblée nationale est un fiasco législatif. Nul ne peut se satisfaire de cet embrouillamini.

Nous demandons son retrait. Il ne fait pas, loin s’en faut, consensus. Le gouvernement doit remettre l’ouvrage sur le métier en associant enfin les élus et les populations.

Elle rappelle que "son groupe a fait voter un amendement pour garantir la compétence générale à toutes les collectivités. Le gouvernement a obtenu lors d’un second vote, l’annulation de notre amendement sans cependant réussir à imposer le type de compétence pour chaque collectivité. Question trop sensible et dont la résolution est remise à une prochaine loi. Sachant qu’il est déjà acquis que le gouvernement devra faire des exceptions, car sinon, dans nombre de domaines, la gestion serait impraticable."

"Par ailleurs est confirmé le report de la décision sur le mode de scrutin des futurs conseillers territoriaux. Conseillers qui sont pourtant l’une des clés de voûte du projet gouvernemental". Enfin, "la consultation des citoyens sur les regroupements de collectivités, que l’Assemblée avait supprimée, est réintroduite dans le texte".

"Ce projet a été critiqué par toutes les associations d’élus locaux, dont bon nombre ont écrit aux sénateur pour vilipender cette réforme. Beaucoup dénoncent une régression de la décentralisation démocratique, l’évaporation annoncée des communes et des départements, une volonté de concentration des pouvoirs, la multiplication des structures qui transforme le mille-feuille en pudding indigeste"

16:37 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : collectivités locales | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

03/07/2010

MORALITE : PROJET DE LOI

richevalise.jpgLes sénateurs du groupe CRC-SPG (communistes et Parti de gauche), annoncent avoir déposé pour la deuxième fois jeudi une proposition de loi "tendant à garantir l'indépendance du président de la République et des membres du gouvernement vis-à-vis du pouvoir économique".

Les sénateurs proposent d'interdire au président de la République et aux ministres "de recevoir les avantages en nature ou en espèces, sous quelque forme que ce soit, d'une façon directe ou indirecte, procurés par des personnes morales" ainsi que "le fait, pour ces personnes morales, de proposer ou de procurer ces avantages".

La proposition, déjà déposée en juin 2007, veut également imposer que soient soumis à une déclaration publique annuelle les dons consentis par des personnes physiques (hors donations familiales) quand ils dépassent 4.600 euros par an.

Dénonçant un "vide juridique", les sénateurs du CRC-SPG relèvent que l'interdiction pour les personnes morales de prendre part au financement de la vie politique (...) ne porte que sur le financement des campagnes électorales et des partis politiques".

"Une fois les candidats élus, rien n'empêche une personne physique ou une personne morale d'octroyer certains avantages, financiers ou en nature, de façon directe ou indirecte, aux parlementaires, aux membres du gouvernement ou encore au président de la République", soulignent-ils dans l'exposé des motifs de leur proposition de loi.

13:03 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/06/2010

RENTREE SCOLAIRE : QUESTION AU CONSEIL MUNICIPAL DU 24 JUIN DU GROUPE COMMUNISTE

 Monsieur le Maire,

cm.jpgL’année scolaire se termine et celle de 2010 – 2011 se prépare dans l’inquiétude des parents, des enseignants et des élus.

Le gouvernement dans un document interne annonce des mesures drastiques sur le non-remplacement des enseignants, l’augmentation des effectifs dans les classes, et le refus quasi-systématique d’accepter la scolarisation des enfants de 2 ans, premier pas avant la suppression des écoles maternelles qui seraient remplacées par des « jardins d’éveil » financés par les collectivités locales et les parents et dont le principe vient d’être acté avec la parution au Journal officiel du décret du 7 juin 2010 relatif aux établissements et services d'accueil des enfants de moins de six ans qui  entérine l’existence de ces jardins.

Pour Evry une augmentation sensible du nombre d’enfants à scolariser est prévisible. L’ouverture de plusieurs classes est nécessaire. Nous souhaiterions connaître ces prévisions et les propositions actuelles de l’inspection académique ainsi que celle de notre municipalité.

cm2.jpgLa Municipalité comme chaque année va réaliser un certain nombre de travaux et d’aménagements dans les locaux scolaires dont nous avons la charge cet été, pourrions nous avoir une récapitulation globale.

Une réflexion doit aussi être engagé sur les rythmes scolaires et la ville d’Evry veut être pilote dans cette démarche, pourrions nous en connaître les lignes directrices et l’organisation de la consultation prévue.

En vous remerciant M. le Maire pour vos réponses.

GROUPE DES ELUS COMMNISTES (Claudette Chaduteau, Diego Diaz, Christian Pigaglio, Elise Yagmur)

REPONSES

Pour plus de 200 demandes de scolarisation d’enfants de deux ans, 50 à 60 seulement seront scolarisés.

A la rentrée 6 800 enfants vont être accueillis dans les écoles primaires et maternelles d’Evry contre 6 600 actuellement avec l’ouverture officielle de deux classes, soit une classe pour 100 enfants supplémentaires (ouverture à Nicolas Conté, Condorcet et Poule Rousse et une fermeture à Leclerc).

Deux ouvertures sont en suspens aux Parc aux Biches et à la Communale liées aux « comptage à la rentrée », mais surtout à l’action des parents et des élus. Les élus communistes évidemment seront offensifs devant une dégradation générale qui s’annonce.

Pour ce qui concerne les travaux une liste a été annoncée aux conseillers municipaux.

En ce qui concerne la consultation sur les rythmes scolaires les modalités seront précisées à la rentrée.

19:51 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/06/2010

Réforme des retraites ou quand se lève le rideau .... de fumée

retaffPCF.jpgLa mise en scène n’y a rien changé : le plan de réforme des retraites présenté ce matin par le Ministre du travail est digne du "menu découverte" proposé par certains restaurants. Aucun des plats servis en "formule du jour" tout au long des dernières semaines ne fait défaut, du recul de l’âge de la retraite à l’allongement de la durée de cotisation sans oublier l’alignement du public sur le privé et la délivrance sur ordonnance d’un certificat individuel de "travailleur usé".

Quant à la contribution des hauts revenus, des stock options ou des retraites chapeau, la mesure est comme prévu ... homéopathique puisqu’elle représente quelques centaines de millions d’euros. Et en plus, les entreprises bénéficieraient de nouvelles exonérations pour embauche de séniors.

Le Medef peut crier victoire en saluant ce que sa Présidente a qualifié de "grand pas en avant" et ce qu’Eric Woerth ose présenter comme une réforme "juste et équitable". Le monde du travail, pour sa part, a la confirmation qu’il serait le seul à trinquer financièrement et socialement dans le cadre de ce recul social sans précédent.

Mais les salariés, les chômeurs et les retraités n’ont pas dit leur dernier mot. Leur mobilisation contre une réforme aussi injuste qu’inefficace peut conduire à la sortie de route d’un gouvernement dont François Fillon s’est un peu vite vanté qu’il ait fait "un sans faute aux essais".

Paris, le 16 Juin 2010, Roland Muzeau, porte-parole du Groupe des Député-e-s Communistes, Républicains et du Parti de Gauche

16:14 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraite, pcf, pg, gouvernement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

13/06/2010

Nous manquons de juges, de greffiers et de tribunaux

Intervention de la Sénatrice Nicole Borvo Cohen Seat

justicedame.jpg"La loi du 5 mars 2007 tendant à renforcer l’équilibre de la procédure pénale a instauré la collégialité de l’instruction, suite à l’affaire d’Outreau.

À nos yeux, cette réforme était peu ambitieuse, mais inscrire dans la loi le principe de la collégialité était positif. Son entrée en application était prévue pour cette année, mais c’était oublier le manque persistant de personnels de justice et la volonté du Président de la République et du Gouvernement de supprimer les juges d’instruction pour rendre le parquet maître des procédures.

Madame la ministre d’État, la contestation soulevée par votre projet de réforme vous a, pour l’heure, amenée à surseoir à son examen. Dans ces conditions, quid des dispositions de la loi de 2007 ? La question des moyens de la justice demeure criante et récurrente. L’application de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 illustre parfaitement ce fait.

La suppression des tribunaux d’instance éloigne le citoyen de la justice, l’aide juridictionnelle demeure dramatiquement inadaptée, et les crédits du programme « Accès au droit et à la justice » ont même été réduits dans la loi de finances de 2010. Le budget de la justice, l’un des plus faibles d’Europe, a augmenté de 3,5 % en 2010 : c’est bien peu, et de surcroît magistrats et greffiers n’ont rien vu venir !

Promouvoir une justice plus efficace et plus rapide, comme vous aimez à le répéter ? Oui, mais sauf à renoncer à ce qu’elle soit égale pour tous, cela nécessite d’accroître les crédits qui lui sont alloués !

Madame la ministre d’État, la justice continuera-t-elle à s’appauvrir, sous l’effet de la révision générale des politiques publiques, la RGPP, et de la diminution accrue des dépenses publiques ? N’estimez-vous pas urgent de permettre à la justice de disposer de moyens suffisants, décents ? Dans le cas contraire, ce serait obérer sciemment toute possibilité de mettre en œuvre une réforme permettant de rendre la justice plus accessible et compréhensible pour nos concitoyens !

M. le président. La parole est à Mme la ministre d’État.

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État. Madame le sénateur, il est vrai que la justice a été abandonnée pendant près d’un siècle par les gouvernements successifs et n’a pas bénéficié des augmentations de crédits et d’effectifs qu’ont connues d’autres départements ministériels.

Mais, depuis 2002, la justice fait l’objet d’un traitement favorable tout particulier. C’est ainsi l’un des très rares ministères qui ont vu leur nombre d’emplois augmenter dans le cadre de la RGPP.

Cela continuera, car nous avons effectivement besoin de moderniser notre justice, afin de répondre aux évolutions de notre société, qui connaît notamment une judiciarisation croissante. À cette fin, nous avons mis en place toute une série de réformes, portant sur la carte judiciaire, la procédure pénale, l’aide judiciaire ou la procédure civile. L’objectif est de mettre la justice en mesure de répondre aux demandes des justiciables et, surtout, de remplir son rôle dans le maintien de l’unité de la société. À cet égard, j’entends développer la médiation et la conciliation, qui sont des moyens d’éviter d’aller jusqu’au contentieux.

Contrairement à un certain nombre de gouvernements du passé, y compris ceux que votre formation politique soutenait, madame Borvo Cohen-Seat, nous agissons avec détermination pour moderniser notre justice et notre système pénitentiaire.

M. le président. La parole est à Mme Nicole Borvo Cohen-Seat, pour la réplique.

Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. Je n’ignore pas que la justice est délaissée depuis fort longtemps, mais je constate que, ces dix dernières années, notre pays est passé du vingt-septième au vingt-neuvième rang européen en matière de dépenses publiques consacrées à la justice.

Madame la ministre d’État, je ne partage pas forcément votre point de vue sur l’augmentation des crédits et la judiciarisation de la société. Quoi qu’il en soit, les moyens de la justice sont tout à fait insuffisants.

À cet égard, la réforme envisagée des cours d’assises, dont la presse s’est fait l’écho, nous fait frémir. On dit que ces juridictions sont trop lentes, mais nous manquons de juges, de greffiers et de tribunaux. Dans ces conditions, il est un peu fort de prétendre que le remède à la lenteur des cours d’assises serait la suppression des jurys populaires ! Bien que la justice soit une mission régalienne de l’État s’il en est, va-t-on en arriver à recourir à des partenariats public-privé, non seulement pour construire des bâtiments, mais également pour payer les magistrats ?"

 

 

10:49 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justice, sénateur | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!