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08/08/2011

Note USA : la confirmation que ce sont les marchés financiers qui commandent et qu'il faut leur briser les reins !

crise-bourse-05.jpgEn abaissant aussi vite la note sur la dette à long terme des Etats-Unis, l'agence de notation Standard & Poor's (S&P) ne crée pas la surprise puisque les rumeurs allaient bon train pendant les pourparlers entre Républicains et Démocrates au Sénat américain.

Il s'agit certes d'une première dans l'histoire des USA et la manœuvre vise aussi à accréditer l'idée qu'aucune nation, pas même une des premières puissances mondiales n'est à l'abri. C'est surtout la confirmation que ce sont les marchés financiers qui commandent.

La décision de S&P va aggraver les comptes publics américains et cela ne peut que renforcer une politique d'austérité budgétaire pour des Américains, dont les plus pauvres et les plus modestes ont déjà vu leurs conditions de vie se détériorer dramatiquement en quelques années.

Les répercussions sur l'économie mondiale vont être terribles et ce n'est pas une réunion du G7 qui mettra un terme à cette danse macabre, car plus les gouvernements et les États se plient à la loi des marchés et plus ces derniers en exigent.

Il faut donc regarder ailleurs ! Vers une refonte complète des institutions financières internationales, une monnaie commune mondiale pour briser les reins de la spéculation financière, la taxation des transactions de capitaux et profits financiers et le pouvoir aux citoyens et pas aux marchés !

De Madrid à Tel-Aviv, en passant par Athènes, les peuples aujourd'hui s'élèvent contre la connivence de leurs dirigeants politiques et des banquiers et spéculateurs.

L'avenir est sans conteste de leur côté. En France, Nicolas Sarkozy en fidèle serviteur de la grande finance projette d'imposer sa "règle d'or" dans la constitution pour rendre l'austérité des politiques publiques pérenne. Le Parti communiste français avec le Front de gauche contribueront à l'en empêcher et appellent, pour cela, toutes les voix de gauche à se rassembler dans cet objectif.

Parti communiste français

12:23 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marchés, usa, finance, france, économie, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/09/2010

Budget 2011 : une note salée pour les foyers modestes et les classes moyennes

marche.jpgAprès avoir communiqué pendant plusieurs mois sur un grand « rabotage des niches fiscales », le rétablissement des finances publiques et le respect des engagements européens de la France, Christine Lagarde vient de présenter un projet de budget qui ne tient aucune de ces promesses. Ce budget s’inscrit dans la continuité de la politique menée depuis 2007. Pire, ne tirant aucune leçon sérieuse de la crise, le gouvernement présente un budget de rigueur qui enfoncera durablement le pays dans la crise en amputant encore davantage le pouvoir d’achat des foyers modestes et des classes moyennes. Ce budget est celui du dogmatisme et de l’injustice.

Plutôt que de faire du déficit un prétexte pour s’en prendre aux services publics et à la Sécurité sociale, il est grand temps que le gouvernement prenne la mesure des coûts de sa propre politique. Ainsi, la fraude fiscale prive l’Etat d’au moins 25 milliards par an, la suppression de la taxe professionnelle coûtera 11 milliards d’euros chaque année, le taux de TVA ramené à 5,5% dans la restauration représente un manque à gagner de 3 milliards, le bouclier fiscal fait, tous les ans, un cadeau de 700 millions d’euros aux plus riches.

Il est grand temps d’imposer un autre cap. Il faut aujourd’hui d’urgence rétablir une réelle progressivité de l’impôt sur le revenu, s’attaquer aux niches fiscales extrêmement coûteuses qui permettent aux grands groupes (comme Danone, Suez, Bolloré ou le Crédit agricole) d’échapper à l’impôt sur les sociétés, il faut enfin s’attaquer aux paradis fiscaux et à la fraude. Il faut mettre un terme à la financiarisation de l’économie, au « système casino » qui conduit aux délocalisations, au chômage de masse et aux crises à répétition.

Roland Muzeau, porte parole des députés communistes.

13:44 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : muzeau, pcf, budget, marchés | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/02/2010

les banques spéculent sur les difficultés des gens

money.gifOn nous dit, à propos des difficultés de l’euro, de la Grèce, de l’Espagne, des problèmes de financement des dettes publiques que les “ marchés défient les États”.

Mais qui donc se cache derrière cet inti­tulé ? Les marchés financiers sont des marchés sur lesquels se vendent et s’achè­tent des titres financiers. Ces actifs peu­vent être de court ou de plus long terme. Les quatre principales catégories de titres sont représentées par les titres du marché monétaire, les actions, les obligations et les produits dérivés. Ces derniers sont les moins connus alors même qu’ils sont devenus les plus importants. Ils se sont développés particulièrement pour se pré­munir des risques : risques sur les parités entre monnaies, risque d’évolution des taux d’intérêt, risques sur les crédits effec­tués ou contractés, etc.

En principe, les obligations d’État, qui sont des titres de dette publique, sont par­ticulièrement recherchées, car elles offrent une certaine garantie. Il est plus rare qu’un État fasse faillite. Qui en sont les acteurs ? Il y a les banques, y compris les banques centrales, les assurances, les institutions financières comme la Caisse des dépôts, les fonds de pension et d’investissement, les entreprises et les particuliers.

En quoi ces intervenants défient-ils les États ? Pour éviter l’écroulement du sys­tème financier mondial, la puissance publique a volé à son secours, pris en charge la dette privée au prix d’une très forte hausse de la dette publique, baissé les taux d’intérêt, inondé de liquidités les banques commerciales, et celles-ci, aujourd’hui, spéculent sur les dettes publi­ques avec l’argent bon marché qui leur a été prêté. C’est particulièrement vrai en Europe. Les détenteurs de capitaux met­tent le couteau sous la gorge aux pays les plus en difficultés: « Si vous voulez que l’on vous prête de l’argent, il vous faut augmenter vos taux d’intérêt », leur disent-ils en quelque sorte. Ils spéculent sur le malheur des peuples, ils poussent à l’austérité en alourdissant la charge de la dette. Ces maîtres chanteurs n’appartien­nent pourtant pas au clan des Siciliens, ce sont des établissements bancaires très res­pectables qui ont pignon sur rue. La dette extérieure grecque est détenue à 85 % par des investisseurs européens, particulière­ment allemands et français. Celle du Portugal l’est à 82 %. La proportion est de 76 % pour l’Espagne et de 56 % pour l’Irlande. Cela montre qu’il s’agit en grande partie d’une affaire domestique et que l’Europe a les moyens de régler les problèmes de l’Europe autrement que sur le dos des peuples européens

11:39 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banques, marchés, europe | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!