04/09/2011
EDUCATION : L’HECATOMBE ET LA LUTTE !
L'Association nationale des élus communistes et républicains appelle à une semaine d'actions à travers toute la France à partir du 5 septembre pour dénoncer la détérioration du service public dans l'éducation.
Pour Marie-Hélène Amiable, député-maire PCF de Bagneux (Hauts-de-Seine) ce sont 16.120 suppressions de postes supplémentaires" pour cette rentrée 2011–2012, ce qui porte à plus de 65.000 le nombre de suppressions de poste programmées par les budgets successifs de l'Education nationale depuis 2007.
Au sein du collectif budgétaire qui sera examiné le 6 septembre à l'Assemblée, Mme Amiable a comptabilisé 10 millions d'annulation de crédits pour l'enseignement scolaire et quelque 50 millions pour l'enseignement et la recherche.
Mme Amiable et la sénatrice communiste des Hauts-de-Seine Brigitte Gonthier-Maurin ont annoncé que les élus communistes demanderaient la constitution d'une "commission d'enquête sur l'état de l'école et sur les conséquences de cinq ans de présidence de Sarkozy".
Outre la semaine d'actions du 5 au 11 septembre contre "la casse de l'école", l'association des élus communistes soutiendra l'appel à la grève lancé par les syndicats de l'éducation pour le 27 septembre.
L'école maternelle est particulièrement touchée en cette rentrée par les restrictions budgétaires.
Les suppressions de postes dans l’Education nationale entraînent en effet un effondrement de la scolarisation des enfants de deux ans, dont la part est passée de 34,5% en 2000 à 12,6% à la rentrée 2010 en moyenne nationale, avec de fortes disparités géographiques.
Sur les 16.000 suppressions d’effectifs prévues à la rentrée, près de 9.000 sont des postes d’enseignants dans les écoles publiques, qui accueilleront simultanément 4.900 élèves de plus.
Un tiers des 1.500 classes supprimées concerne les maternelles et ce sont les élèves de moins de trois ans qui servent en priorité de variable d’ajustement.
La formation initiale est aujourd’hui inexistante pour les futurs enseignants des maternelles.
Les suppressions de postes ont aussi pour effet d’augmenter les effectifs par classe.
A Evry par exemple les classes sont pratiquement toutes à effectifs maximum à 30 élèves avec un taux d’encadrement qui à fortement diminué avec la suppression d’enseignants et de postes d’aides maternelles et qui concerne plus de 7000 élèves.
19:04 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : école, élèves, enseignants | |
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04/08/2011
QUE VALENT CES DEUX MILLIONS D'ENFANTS ?
Que valent ces deux millions d’enfants, la plupart décharnés, souvent contre la poitrine tout aussi amaigrie de leur maman, sous un soleil de plomb, dans la poussière de la Somalie ou de l’Éthiopie en proie au bourdonnement de nuées de mouches ?
Combien valent, mesdames et messieurs les puissants de ce monde, douze millions d’êtres humains encerclés par la mort qui rôde pendant que vous tenez réunion après réunion à Rome, à Nairobi ou ailleurs ? Certes, vous faites de beaux discours avec des trémolos dans la voix, mais vous ne faites rien ! Il vous arrive même de visiter la désespérance, les douleurs, l’horreur, l’agonie dans vos costumes trois pièces pour quelques minutes dans les camps de réfugiés. Puis, vous parlez. Vous parlez encore et toujours pour les télévisions, de manière proportionnelle à votre inaction concrète.
Oui, dites nous, combien valent-ils ces enfants, ces femmes, ces hommes qui, en perdant leurs troupeaux, morts de faim et de soif, ont tout perdu et sont devenus eux aussi la proie de cette atroce mort ? Combien valent-ils ? Dix millions d’euros a répondu le gouvernement français. Honteux ! C’est le montant de la contribution de la France à la solidarité.
Dix millions ! C’est beaucoup moins élevé que le prix de n’importe quel hôtel particulier de Neuilly qui abrite n’importe lequel de ces maîtres de l’oligarchie française. Certes, on va encore nous rétorquer, sur le ton de ces donneurs de leçon qui mangeront langouste et caviar le weekend prochain sur leur yacht, que c’est la crise.
De quelle crise parle-t-on ? La France dépense chaque jour plus de deux millions d’euros dans d’inutiles et imbéciles guerres en Libye ou en Afghanistan. Le budget militaire des Etats-Unis dépasse les 600 milliards de dollars. Mais, cette famine pour eux, ça vaut vingt millions de dollars ! Alors qu’ils viennent de décider qu’ils peuvent s’octroyer 2100 milliards de dollars supplémentaires de dette. Or, l’Organisation des Nations-Unies réclame moins de deux milliards de dollars pour augmenter l’aide d’urgence à ces populations.
Alors, que valent douze millions d’êtres humains pour la nouvelle aristocratie mondiale dont les noms figurent au palmarès des plus grandes fortunes de la terre ? Les trois premières d’entre elles sur le podium de l’ultra-richesse disposent à elles seules d’un patrimoine plus élevé que la richesse totale des 50 pays les moins développés.
Que valent alors ces douze millions d’êtres humains qui agonisent dans la suffocante chaleur africaine ? Certes, il y sévit la plus grande sécheresse depuis 60 ans. Mais comment peut-on aller sur la lune, explorer la planète Mars à la recherche de traces d’eau et être incapable de construire des usines de dessalement de l’eau de mer pour douze millions d’êtres humains ?
Cette famine n’est pas d’origine essentiellement technique. Elle prend sa source, comme les multiples maux qui minent désormais les équilibres et la vie sur notre planète, dans des décisions politiques au seul service de la finance. Oui, des décisions, des choix qui refusent de constituer des stocks publics mondiaux de céréales contre la spéculation sur les matières premières agricoles. Qui laissent des pays entiers mourir à petit feu pour satisfaire les institutions financières internationales qui se nourrissent de la dette de ces pays et de ses intérêts, sans pouvoir produire.
Qui préconisent et organisent le libre-échangisme intégral et cette concurrence prétendument libre et totalement inégale et faussée, ces deux mamelles du capitalisme mondialisé. Ce système favorise l’agriculture des terres fertiles au détriment des terres moins riches et soumises aux aléas climatiques. Au nom d’on ne sait quelle écologie, il privilégie la production d’agro-carburants au détriment de cultures vivrières en Afrique pour alimenter demain les réservoirs de nos voitures.
Il oblige des paysans d’Éthiopie ou du Kenya devenus esclaves modernes à produire des fleurs qui sont réexportées en Europe. Un système, le capitalisme mondialisé et financiarisé, incapable de concevoir que l’argent dilapidé dans la course aux armements et dans la guerre soit consacré à la recherche sur le climat, l’agronomie, l’eau ou les semences pour nourrir durablement une population mondiale qui va encore considérablement augmenter.
Tout aussi incapable de concevoir un monde dans lequel l’eau, l’énergie et la production agricole seraient, comme l’air que l’on respire, des biens publics mondiaux, avec la possibilité pour chaque peuple de décréter les moyens de sa souveraineté alimentaire. L’urgence est l’aide à apporter. Saluons et félicitons les organisations de solidarité, les bénévoles qui se dévouent pour aider ces populations. En même temps, une réflexion sur l’avenir s’impose.
La crise de ce système et le niveau atteint par la civilisation appellent partout coopération et partage. Mais, la course à la rentabilité capitaliste s’y oppose. Parce qu’il s’agit d’enjeux planétaires, parce qu’il s’agit de chaque être humain, de son environnement, il faut sortir de cette loi de la jungle, de la concurrence de tous contre tous, au profit de la solidarité et de la coopération. Coopération entre équipes de chercheurs et partage des savoirs. Coopération, réorientation et partage des richesses ; nouvelle manière de produire celles-ci.
Coopération internationale et droits des peuples à disposer de leur souveraineté économique, politique, énergétique, alimentaire ; droits des peuples à penser un autre avenir, plaçant l’humain au cœur de tous les choix et gérant ensemble par de nouvelles institutions démocratiques, la planète au service de tous et non plus pour l’argent de quelques-uns qui détruit tout et sème la misère, la pauvreté, la mort partout.
Le monde aujourd’hui a besoin de ce nouvel humanisme, de ce communisme de liberté, de solidarité et de partage à inventer, dans un processus démocratique inédit qui permette de redonner leur immense valeur humaine aux douze millions d’êtres humains qui agonisent dans la canicule africaine.
Patrick Le Hyaric, député au parlement Européen, directeur du journal l'Humanité
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18/07/2011
VERS UN FICHAGE GENERALISE DE TOUTE LA POPULATION !
Les députés ont voté la proposition de loi relative à la carte nationale d’identité sécurisée. Cette carte nationale d’identité organise le fichage administratif de 45 millions de personnes de plus de 15 ans en France. Une proposition de loi qui aura été votée
en session extraordinaire, un 7 juillet, dans un hémicycle fort de 11 députés.
Pour le groupe des députés communistes et du Parti de Gauche, Jean Paul Lecoq, député communiste de la Seine Maritime a donné l’explication de vote négatif du groupe.
EXTRAITS
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la proposition de loi d’origine sénatoriale qui nous est présentée aujourd’hui se fixe pour ambition de lutter concrètement contre le phénomène de l’usurpation d’identité, dont les statistiques indiquent qu’il est en constante augmentation.
Nul ne conteste la réalité du phénomène et la gravité de ses conséquences, le traumatisme que représente cette infraction, le désarroi et les difficultés auxquels sont le plus souvent confrontées les victimes et leurs familles. La nécessité de lutter efficacement contre l’usurpation d’identité et de réparer les dommages subis par les victimes fait, me semble-t-il, consensus sur l’ensemble de ces bancs.
La présente proposition de loi ne nous satisfait toutefois ni sur la forme ni sur le fond. Vous tirez en effet prétexte des atteintes à la vie quotidienne des victimes d’usurpation pour remettre sur le tapis la proposition de mise en place d’une carte nationale d’identité électronique. Elle serait équipée de deux composants électroniques : une puce dite « régalienne », contenant les données d’identité et les données biométriques relatives au titulaire de la carte, authentifiée grâce à son enregistrement sur une base centrale, et une puce facultative de services dématérialisés, permettant notamment de réaliser les signatures électroniques sur internet.
Comme ses promoteurs le soulignent sans ambiguïté, le présent texte vise en réalité à la mise en œuvre d’une base unique et centralisée pour recenser, confronter et vérifier les informations afin de permettre d’identifier avec certitude les demandeurs de titres en confrontant leurs empreintes avec toutes celles qui ont été précédemment enregistrées dans la base de titres électroniques sécurisés déjà utilisée pour les passeports biométriques.
Nous sommes pour notre part franchement hostiles à un tel projet et partageons les réserves exprimées par le Conseil d’État et la CNIL sur les fichiers contenant des données biométriques.
Nous pouvons d’ailleurs nous interroger : n’est-ce pas pour contourner l’avis du Conseil d’État que votre majorité privilégie le véhicule législatif de la proposition de loi, de la même façon que le Gouvernement a contourné le Conseil d’État en autorisant par décret la création du passeport biométrique ?
Rappelons en effet que, si l’on excepte la regrettable décision intervenue en octobre dernier et autorisant le fichage biométrique des Roms et de tous les étrangers bénéficiant de l’aide au retour, le Conseil d’État a toujours exprimé des réserves sur la mise en œuvre d’un fichier de portée générale…
Nous considérons en effet que les fichiers constitués sous prétexte de lutte contre la délinquance présentent en l’état actuel un caractère manifestement trop intrusif. Ainsi en a également jugé le Conseil constitutionnel dans sa décision du 10 mars dernier concernant la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite LOPPSI 2, en modifiant les conditions d’utilisation de certains fichiers. Ceux-ci contenaient pourtant des données beaucoup moins sensibles que celles qui pourraient être rassemblées dans le fichier national qui serait constitué à la suite de l’adoption de la présente proposition de loi.
Il faut en outre rappeler que les cartes de nouvelle génération que vous prévoyez de créer ne sont elles-mêmes pas sans risques. Des groupes de pirates informatiques sont parvenus, en Allemagne comme au Royaume-Uni, à pirater leurs propres cartes biométriques en moins de douze minutes, accédant ainsi à tout leur contenu, qu’ils ont d’ailleurs modifié avec aisance.
Vous voyez, le risque zéro n’existe pas, les pirates sont plus talentueux que les industriels. Il nous faut donc avoir à l’esprit, chers collègues, que, compte tenu de la sensibilité des données recueillies, la mise en œuvre d’une carte d’identité biométrique pourrait présenter à l’avenir des risques beaucoup plus importants que ceux constatés avec l’actuelle carte d’identité.
En ce qui concerne la création de la seconde puce, optionnelle, visant à permettre à l’État de garantir l’authenticité de la signature et de sécuriser les transactions commerciales, nous exprimons, là aussi, les plus vives réserves, car il y a manifestement confusion des genres. Vous nous dites que c’est optionnel, mais il existe de nombreuses cartes optionnelles – des cartes de fidélité, par exemple – dont, au bout d’un certain temps, on nous explique que, sans elles, on ne peut pas obtenir tel ou tel service, si bien que, en fin de compte, on est contraint de les prendre. Cette pratique devient même systématique.
En voulant faire de la carte d’identité à la fois un document administratif et un document à portée commerciale, vous encouragez une dérive libérale, réduisant le citoyen à la figure du consommateur, un consommateur d’autant plus choyé que le citoyen est surveillé.
Comme le soulignait déjà la Ligue des droits de l’homme en 2005, « ce soudain intérêt porté par le ministère de l'intérieur aux désirs des consommateurs et son ingérence dans ce domaine masquent en réalité sa volonté d’imposer un outil de contrôle policier, sous couvert de prétendus bienfaits pour ses détenteurs ».
Nous nous refusons à cautionner cette utopie dangereuse d’un individu totalement transparent, tant pour les autorités publiques que pour les opérateurs commerciaux. Avec ce texte, vous répondez à vos pulsions naturelles, qui vous poussent à vouloir tout savoir sur chacun et, dans le même temps, à servir les milieux d’affaires que vous choyez…
la proposition de loi ne présente aucune solution aux victimes qui, pourtant, vivent un drame – nos collègues de l’UMP et vous-même, monsieur le ministre, l’avez dit. Il aurait été bon que cette proposition de loi pense aux victimes. Ce n’est pas le cas.
Vous avez préféré instrumentaliser cette question pour justifier un fichage biométrique généralisé, en dépit des risques évidents qu’un tel fichage comporte en termes de libertés publiques. Les députés communistes, républicains et du parti de gauche voteront en conséquence contre cette proposition de loi.
19:42 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cni, contrôle, lecoq, pcf | |
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L’eau à l’agglomération d’Evry : le choix d’une régie publique !
COMMUNIQUE
L'eau est un bien commun, indispensable à la vie et pourtant elle n'est toujours pas un droit universel réel. Oui, domestiquer l'eau a un coût. Mais parce que c'est une ressource vitale qui doit devenir universelle il n'y a pas de raison d'y ajouter la rémunération d'un actionnaire, quel qu'il soit !
A l’occasion de la campagne des Cantonales, nous avions lancé le débat. C’est pourquoi je me félicite de la décision prise par la communauté d’agglomération, une gestion en régie publique de l’eau potable qui offrira de nombreux avantages. L’étude a mis en valeur l’intérêt de ce modèle économique, tant du point de vue de la baisse des tarifs pour les usagers, que de l’équilibre général financier de ce mode de gestion publique.
Approuvée à l'unanimité lors de la conférence des maires de l'agglomération lundi, cette décision fera l'objet d'une délibération en conseil d'agglomération le 26 septembre mais elle démontre dès à présent, que seul le service public peut être source de progrès social pour tous et d'égalité de traitement, et une réalité économique.
Christian Pigaglio, conseiller communautaire, Président du groupe communiste au conseil municipal d’Evry, conseiller national de l’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains
POUR RAPPEL, NOTRE PETITION MISE EN LIGNE LE 03/02/2011
A l'attention de Président de la communauté d'Evry Centre
La délégation du service public de l’eau de la communauté d’agglomération d’Evry Centre arrive à son terme.
Les citoyennes et les citoyens vont enfin pouvoir donner leur avis.
Si comme nous vous souhaitez que la gestion de l’eau soit publique, que son prix soit réduit pour les besoins vitaux, que de véritables économies soient programmées, vous pouvez signer cette pétition :
Depuis la création de la ville nouvelle d‘Evry, la gestion de l’eau est privatisée. Elle a été confié à la Société des Eaux de l’Essonne, de la Lyonnaise des eaux, du groupe Suez Environnement dont les résultats net au premier semestre 2010 s‘établissent à + 121 %.
Le tarif au m3 était de 3,78 € en 2010, pratiquement un des plus chers de l’Ile de France (tarifs situés en moyenne à 3,33 €, 2,89 à Paris).
D’ici 2015 les prévisions de hausse dans la région Parisienne sont de plus de 15 %.
« L’eau n’est pas une marchandise, c’est un bien commun de l’humanité, nous exigeons sa gestion publique en régie municipale.
Pour arrêter le gaspillage, pour une tarification sociale, nous souhaitons une gestion transparente sous contrôle des citoyens.
Pour cela, nous demandons que la communauté d’agglomération d’Evry centre diligente une étude indépendante, comparative entre le privé et le public. »
Pétition soutenue pas : PARTI COMMUNISTE FRANCAIS –JEUNESSE COMMUNISTE-GROUPE DES ELUS COMMUNISTES DE L'AGGLOMERATION D'EVRY….
10:25 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, régie, evry, pcf | |
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13/07/2011
L'EAU C'EST LA VIE !
12:57 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, evry, régie publique | |
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07/07/2011
RENEE PAGES, RESISTANTE, PREMIERE FEMME A AVOIR SIEGE A UN CONSEIL MUNICIPAL
Renée Pagès n’est pas la première femme élue à un conseil municipal, mais c’est la première a avoir siégé officiellement à un conseil municipal à Ajaccio.
La première élue de la République fût Joséphine Pencalet (1886-1972) élue en 1925 à Douardenez en qualité de conseillère municipale sur la liste du communiste Daniel Le Flanchec, dans cette ville qui fut la première municipalité communiste de France.
Les femmes n'étant pas encore pourvues de droit de vote en cette époque et encore moins celui d'être élue, le scrutin sera tout bonnement invalidée.
RENEE PAGES
C’était la sœur de Danièle Casanova, responsable des jeunesses communistes, décédée au camp d’Auschwitz.
Renée Pagès, comme sa sœur est rentrée très tôt en résistance dans sa Corse natale où elle fut de tous les combats jusqu’à la libération de la Corse en septembre 1943.
Elle fut dirigeante des Comités clandestins de femmes, et responsable d’établir les liaisons entre la direction de la résistance et celle du Parti communiste Français.
Son courage et son héroïsme lui valurent d’être décorée de la Croix de guerre et de la médaille de la résistance.
Alors que le droit de vote et l’éligibilité des femmes n’existe pas encore, Renée Pagès, héroïne reconnue par la résistance est désignée au conseil municipal d’Ajaccio. Elle sera ainsi la première femme à siéger dans une assemblée communale avant même que le droit de vote et l’éligibilité ne soient accordés quelques mois plus tard en 1945.
Elle reprendra à la libération son métier d’enseignante en mathématiques à la libération.
A sa disparition le 22 décembre 2005 ses amis lui rendirent un vibrant hommage pour celle qui comme sa sœur est rentrée dans l’histoire des hommes, pour toujours.
Références de l’article : Héroique, femmes en résistance T2, Antoine Porcu, Geai bleu éditions
10:25 Publié dans ELUS COMMUNISTES, Histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : renée pagès, pcf, ajaccio, résistante, joséphine pencalet | |
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26/06/2011
Faux témoignage au 13h de TF1 !
Une attachée de presse du Conseil Général des Alpes-Maritimes a joué la comédie pour les besoins d'un reportage du JT de 13h de TF1.
"J'ai un enfant qui ne va plus à l'école, qui commence à sécher. Je suis un peu inquiète, l'éducation m'a alertée", assure face caméra la fausse jeune maman. Pas de bol, Jacques Victor, président du groupe communiste au Conseil Général des Alpes-Maritimes, regarde la télé à ce moment-là. Constatant la supercherie manifeste, il alerte aussitôt France Info qui révèle l'affaire sur son site internet.
“Je n’étais pas au courant ” déclare, furieux, Eric Ciotti. “C’est une faute professionelle”. L'attachée de presse est intervenue “ à la demande de TF1 ”, assure-t-il.
A TF1, c'est l'effroi, et la colère. Car ce sujet a été réalisé par des correspondants locaux de la chaîne, journalistes à Nice Matin, et non par la rédaction nationale. "On a subi un préjudice assez important, a déclaré à l'AFP Catherine Nayl, la directrice de l'information de TF1. Je suis en colère par rapport à la façon dont les journalistes de Nice Matin, qui travaillent dans le cadre de nos accords avec la presse quotidienne régionale, ont réalisé leur reportage (...) Je ne peux pas accepter ça sur l'antenne de TF1". "Il n'y a pas eu de faute à la rédaction à Paris. Le rédacteur en chef ne pouvait absolument pas se douter de quoi que ce soit, c'est une séquence d'illustration qui dure quelques secondes", a-t-elle insisté, concluant, en colère : "Le préjudice, c'est nous qui le supportons".
TF1 a demandé un rapport écrit aux journalistes qui ont tourné le sujet. L'attachée de presse, elle, a présenté sa démission, qui a été acceptée par le Conseil Général des Alpes-Maritimes.
15:52 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tf1, faux témoignage | |
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