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Les chiffres officiels indiquent avec brutalité l’ampleur du désastre attendu pour la rentrée scolaire 2012/2013.
1er degré : 55 suppressions en Essonne dont 16 intervenants en langue, alors que 1000 élèves sont attendus en plus !
Pour l'académie de Versailles : 260 postes supprimés. Source : CTSD 91 du 24 janvier pour le 1er degré.
2n degré : Lycées professionnels : 62 postes supprimés sur un total de 749 postes en Essonne
Lycées généraux et technologiques : 57 suppressions sur 3001 postes en Essonne
Collèges : 51 suppressions sur 3497 postes en Essonne (alors que 333 élèves supplémentaires sont attendus) Source : CTSD 91du 21/03/2012
Pour l'académie de Versailles : 495 ETP supprimés dans le second degré au total.
Tous les secteurs de l’éducation sont ainsi concernés et partout enseignants, parents d’élèves, étudiants avec des actions diverses sont à l’offensive contre ces décisions aux conséquences désastreuses.
Les LEP professionnels sont les plus touchés avec près de 10 % de suppressions de postes. Les enseignants des lycées professionnels d’Evry Baudelaire et Perret avec le soutien des élèves et des élus en particulier les élus communistes très présents sont engagés dans une lutte depuis plusieurs semaines sous des formes multiples comme l’occupation de nuit des établissement où l’opérations « enseignants morts » à l’Agora du centre commercial d’Evry.
Ils ont réussi à populariser cette juste colère contre la suppression de plusieurs dizaines de postes qui vont priver les élèves d’un enseignement de qualité permettant l’intégration professionnelle et sociale. Les informations largement relayés par la presse comme le Républicain, Le Parisien, FR3 (voir reportage en cliquant sur cette ligne), France Info…témoignent de cette mobilisation.
Le PCF, ses élus, le Front de Gauche, son candidat à l’élection présidentielle Jean Luc Mélenchon, les candidats aux législatives Ulysse Rabaté et Elise Yagmur au-delà de ce soutien proposent une politique éducative totalement différente repris dans le programme « l’Humain d’abord » qui donne une priorité à l’éducation nationale essentielle pour l’avenir de notre pays.
Une équipe de la Télévision Suisse Italienne avait décidé de suivre les militants du Front de Gauche d’Evry, de la ville préfecture à Paris.
Le matin ils ont réalisé un reportage au marché des Loges d’Evry où était présent une dizaine de militants. Ils ont interrogés plusieurs personnes qui ont témoigné en indiquant « le Front de Gauche porte des idées crédibles, pour les autres candidats c’est du réchauffé », « Jean Luc Mélenchon : il m’a convaincu ».
Notre camarade Elise Yagmur, conseillère municipale communiste d’Evry, et candidate suppléante du Front de Gauche à l’élection législative sur la marché, mais également à l‘occasion de la marche sur la Bastille a également été interrogé .
Celle-ci a rappelé le mouvement important d’adhésion de la population aux idées du Front de Gauche et l’importance d’un score élevé de son candidat Jean-Luc Mélenchon, candidat aussi des « indivisibles », de ceux qui souffrent, des salariés, des chômeurs, des retraités, des jeunes… Plus que jamais une alternance est nécessaire face à la politique désastreuse menée par Sarkozy.
Le reportage c’est terminé par des images du rassemblement grandiose à la Bastille devant plus de 100 000 personnes.
PRESENTATION DU REPORTAGE PAR LA TELEVISION SUISSE
Jean-Luc Mélenchon candidat à l’élection française présidentielle de l’extrême gauche est en hausse dans les intentions de vote. Aux rencontres pompeuses de Sarkozy et Hollande, il préfère les marches civiques comme celle-là qui aujourd'hui à Paris a rassemblé 30 000 personnes pour une symbolique, prise de la Bastille.
Alors que le droit au logement est un droit fondamental reconnu par les engagements internationaux de la France, plus de 100 000 expulsions locatives sont prononcées chaque année, et pour certaine alors même qu’aucun relogement n’est prévu.
Alors que le gouvernement a défini un droit opposable au logement, aujourd’hui des familles entières se trouvent jetées à la rue n’ayant plus d’autre choix que celui de l’exclusion.
Demain, à l’issue de la trêve hivernale, la pratique barbare et fortement traumatisante des expulsions locatives va pourtant pouvoir reprendre. Nous y sommes clairement opposés.
Nous avions déposé et fait débattre une proposition de loi pour interdire ces pratiques d’un autre âge.
Nous n’avions pas pu faire adopter cette loi en mai dernier dans un sénat à droite, le ministre Apparu jugeant qu’il s’agissait d’un mauvais signe envoyé aux propriétaires, alors même que dans ce cadre un fonds d’indemnisation des propriétaires existe. Nous avons tout entendu, et notamment que cette loi serait inconstitutionnelle. Pourtant, le droit au logement est un droit fondamental, reconnu par le conseil constitutionnel.
Déterminés, nous avons redéposé un amendement en ce sens concernant les prioritaires DALO et reprenant les préconisations de la fondation Abbé Pierre, lors de la discussion du projet de loi « consommation ». Or, il a manqué quelques voix à gauche pour adopter cet amendement. C’est regrettable.
Sur le fond, nous maintenons qu’il faut en finir avec de telles pratiques qui ne respectent pas la dignité humaine. Qu’il faut très clairement réorienter la politique du logement pour la sortir, enfin, de la sphère marchande en permettant le respect des droits fondamentaux, dont celui d’avoir un toit, fait parti.
Des manifestations et arrêts de travail contre l'austérité se sont déroulés en France, mais aussi dans toute l’Europe, à l’appel de la Confédération syndicale européenne (CES), sur le thème "trop, c'est trop !"
Refus de l’austérité, refus des nouveaux traités européens, cette journée marque une vraie rupture entre l’Europe sociale et l’Europe de la finance.
En France à l’appel de l’ intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) 160 rassemblements et manifestations interprofessionnelles se sont déroulés simultanément avec la participation de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
A Paris entre la Bastille et la Nation des milliers de manifestants ont défilés notamment à l’appel de la CGT et la présence de Bernard Thibault.
Les militants du NPA et du Front de Gauche avaient tenu à saluer le défilé avec la présence remarqué de Marie George Buffet et Pierre Laurent pour le PCF et celle de Jean Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche.
Le Parti socialiste dont les parlementaires en s’abstenant ont permis le vote à l’assemblée nationale du Mécanisme Européen de Stabilité dont l’application est, et sera désastreuse pour les peuples de l’Europe à l’image de la Grèce était totalement absent de ses manifestations.
La Confédération Européenne des Syndicats a décidé de poursuivre ce mouvement sous d’autres formes pour empêcher que l’austérité devienne la règle générale dans le vieux continent.
Au cours du débat, les députés du Front de Gauche ont assuré le spectacle et les socialistes fait profil bas. Le Sénat, majoritairement à gauche, doit encore approuver le texte, dans une semaine.
Le débat sur le mécanisme européen de stabilité (MES) a duré une bonne partie de l'après-midi et de la soirée, mardi 21 février, à l'Assemblée nationale. Il s'est conclu par un vote favorable au MES avec 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions. 146 élus étaient absents.
Article 136
Après sa signature par les gouvernements le 2 février à Bruxelles, la France est ainsi le premier pays de la zone euro à se prononcer sur ce fonds.
L’Assemblée a aussi approuvé la modification de l’article 136 du Traité de Lisbonne, qui fait tomber les derniers obstacles juridiques à la création du « fonds monétaire européen » comme certains le surnomment.
« PS : Abstention dynamique !!! »
Pressé par le Front de Gauche qui n’a de cesse de dénoncer un texte qui dépossède les peuples européens de leur souveraineté et les condamne à l’austérité, le Parti socialiste a choisi l’abstention.
Le chef de file des socialistes à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a justifié cette décision au nom d’une « abstention dynamique ». A la tribune du Palais Bourbon, la députée PS Elisabeth Guigou a reconnu que son parti n’était pas contre la création d’un « mécanisme de solidarité » entre les membres de la zone euro mais qu’en l’état actuel des choses, le MES et le nouveau traité international sur la surveillance budgétaire étaient « profondément déséquilibrés ».
Le Parti socialiste réclame la renégociation d'une partie des textes pour que l'accent soit mis sur la relance de la croissance.
Une vingtaine de députés socialistes, dont Henri Emmanuelli, partisan du "non" au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne, ont voté contre les traités instaurant un mécanisme européen de stabilité, ce mardi soir, à l'Assemblée nationale, suivant ainsi les 18 élus du Front de gauche qui ont rejeté ce mécanisme européen lié au futur traité fiscal "Merkozy".
Outre Henri Emmanuelli, les députés du groupe socialiste et radical de gauche, qui ont voté contre l'un ou l'autre des deux textes instaurant le MES sont Julien Dray, Olivier Dussopt, Pascal Terrasse, Christophe Bouillon, Guy Delcourt, Martine Faure, Pierre Forgues, Pascale Got, Sandrine Hurel, Régis Juanico, Gilbert Le Bris, Kléber Mesquida, Philippe Plisson, Catherine Quéré, Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo et Jacques Valax.
A droite, le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan et les députés du Mouvement pour la France (fondé par Philippe de Villiers) Véronique Besse et Dominique Souchet ont voté contre. L'accord permettant la création d'un Mécanisme européen de stabilité (MES) a été approuvé par 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions, et le traité fixant les modalités de fonctionnement du MES par 261 pour, 44 contre et 133 abstentions.
Le député Front de gauche Jean-Pierre Brard a quant à lui dénoncé le lien entre la possibilité pour les Etats d'être secouru et la ratification du traité sur la surveillance budgétaire.
Il a par ailleurs fustigé un « fédéralisme (européen) caporalisé » solidaire uniquement avec les banques et les riches.
La colère monte dans les établissement scolaires face aux mesures gouvernementales de suppression massive et sauvage d’enseignants et d’éducateurs dans les écoles primaires, collèges, lycées de l’Essonne.
La rentrée scolaire 2012 s'annonce difficile. En primaire, malgré une augmentation de 1018 élèves, des postes seront supprimés (101 fermetures de classe contre 72 ouvertures à ce jour). Les RASED et les ZEP vont être affaiblis de 91 postes!
Dans les collèges: 333 élèves en plus pour 131 postes d'enseignants en moins
Dans les lycées où des filières (STG) et des enseignements sont en disparition, des mobilisations sont déjà en cours.
TEMOGNAGES D’UNE NUIT OU LA COLERE S’EST EXPRIMEE
PREFECTURE 17H00
A l’occasion du comité départemental de l’Éducation nationale qui s’est tenu à la préfecture d’Évry une manifestation a eu lieu à 17 heures à l’appel de l’ensemble des syndicats et des associations de Parents d’élèves. Plusieurs centaines de participants ont porté témoignage de la situation catastrophique dans lequel se trouvait déjà nombre d’établissements, dégradation qui va être amplifiée à la rentrée.
Ulysse Rabaté, candidat du Front de Gauche pour la première circonscription de l’Essonne (Evry-Corbeil) était présent pour soutenir ce rassemblement.
CHAMPTIER DU COQ 18H30
Rencontre entre une soixantaine d’enseignants et parents d’élèves des collèges Montesquieu et du Village dans une salle du conseil de quartier. La situation des effectifs est abordée avec en particulier le manque de surveillants qui est noté et le non remplacements des enseignants qui est souligné. Dans un quartier sensible de la ville tous s’accordent pour souligner l’importance de classes dont les effectifs doivent être limité avec moins de 25 élèves pour permettre un accompagnement et une réussite de tous.
Diego Diaz, Maire adjoint communiste de la ville était présent pour apporter son soutien à toutes ses revendications.
Tous les participants se déclarent d’accord pour rester mobilisés.
LYCEE PROFESSIONNEL AUGUSTE PERET 20H00
Près d’une centaine de parents d’élèves, de lycéens, d’enseignants, d’élus étaient présents pour soutenir l’action des professeurs qui depuis une semaine occupent ce lycée pour protester contre la suppression envisagée d’une dizaine de postes à la rentrée ce qui aurait des conséquences dramatiques pour le suivi des élèves dans ce lycée classé sensible. Les professeurs du lycée Baudelaire voisin, à cet occasion ont annoncé qu’ils se joignaient à ce mouvement.
Elise Yagmur, conseillère municipale PCF, et candidate du Front de Gauche aux législatives était présente également pour soutenir cette action légitime ainsi que des élus PS et Verts.
La nuit s’est terminée comme depuis le début de la semaine par l’occupation pacifique pendant toute la nuit de cet établissement.
Ce mouvement de colère doit dans les jours à venir s’amplifier placé sous le contrôle de la population et avec pour fond des perspectives politiques nouvelles portées en particulier par le Front de Gauche.
En voulant rassurer la finance britannique, François Hollande ne nous rassure pas du tout.
Dans son interview au Gardian, il se vante en effet que "la gauche au pouvoir pendant 15 ans" ait "libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations" en concluant " Il n’y a rien à craindre".
Il est vrai que devant une telle ambition, les marchés financiers n'ont rien à craindre. Mais le peuple de gauche, lui, a de quoi s'inquiéter s'il doit passer sous leurs fourches caudines.
Et aujourd'hui, il a envie de croire en la gauche. Ce n'est pas parce que Meryl Streep redore la beauté de Margaret Thatcher qu'il faut se laisser séduire par les sirènes du libéralisme.
La gauche ce n'est pas ça. La gauche c'est l'intérêt du peuple confondu avec l'intérêt général. Et pour l'instant, celui qui l'incarne le mieux c'est Jean-Luc Mélenchon.