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21/01/2015

Massaman doit rester en France : Sa situation doit être régularisée !

konta.jpgMassaman Konta est né au Mali à Bamako en 1995.

Sa mère a dû quitter précipitamment le Mali en 1998, elle l'a confié à sa grand-mère mais a continué à s'occuper de lui depuis la France en l'appelant régulièrement au téléphone, en lui envoyant de l'argent.

Quand Massaman a été victime à Bamako d’une violente agression qui l’a laissé dans le coma pendant 1 mois, sa maman, extrêmement inquiète, l'a fait venir auprès d'elle en France en Août 2011.

Depuis cette date : Massaman vit avec sa maman et ses frères à Corbeil-Essonnes, Massaman poursuit ses études au lycée A. Perret puis depuis au 2013 lycée Baudelaire d’Evry.

Lycéen assidu et aux résultats scolaires brillants, il est membre élu du Conseil académique à la vie lycéenne, Massaman pratique l’athlétisme au club de Corbeil-Essonnes (ASCE); il a été sacré champion départemental du 100 mètres, du saut en longueur et du 60m indoor, champion d’Ile de France, au championnat de France junior 2014 en saut en longueur.

En août dernier, la préfecture d'Evry a refusé de donner un titre de séjour à Massaman estimant que la durée de son séjour en France est trop courte et lui a délivré une obligation à quitter le territoire français.Malgré la mobilisation du personnel du lycée et de ses camarades, d’amis de la famille, de ses partenaires du club, la préfecture de l’Essonne a refusé fin décembre de revenir sur sa décision.

Massaman ne doit pas être expulsé ;

Sa vie, ses projets sont en France, avec sa famille, avec ses camarades du lycée, du club d’athlétisme, avec nous !

Avec Réseau Education sans Frontières (R.E.S.F.), nous, élus communistes d'Evry, demandons à la préfecture de l’Essonne de retirer l’obligation à quitter le territoire et d’engager les procédures de régularisation de Massaman.

Vous pouvez signer cette pétition en cliquant sur cette ligne

17:11 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expulsion, mali, konta | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

14/01/2012

ROMS : EXPULSION, EVACUATION, DES MAUX POUR LE DIRE

roms.jpgAu petit matin à Evry une centaine de gendarmes mobiles ont expulsé après avoir détruit méthodiquement les baraquements provisoires installés au rond point du CNES à Evry une centaine de Roms dont une trentaine d’enfants de bas âge sur décision du préfet, c’est-à-dire du gouvernement en application malheureusement d’un arrêté de la municipalité rédigé à la demande du représentant de l’Etat.

Je peux témoigner de tout cela parce alerté par les associations humanitaires et de solidarité dont l’ASEFRR qui coordonne l’aide aux familles de Roms du 91 et présidé par S Guichard j’étais présent.

J’ai été frappé par la dignité et la détresse de toutes ses familles ballotées au gré de toutes ces opérations inhumaines décidées par le pouvoir public. J’ai été frappé en voyant cet alignement impeccable de ces gendarmes cernant le camp des Roms rappelant (et la comparaison s’arrête là) des images d’archives où des « parias de l’époque » étaient regroupés avant d’être évacués vers d’autres camps.

A l’occasion, évacué est d’ailleurs le terme mensonger employé par TF1 et d’autres médias relatant cet évènement malheureux. Expulser est le terme plus juste employé par le Secours Catholique et l’ASEFRR.

Le dictionnaire est clair sur les définitions :

- Evacuer : faire sortir, transporter quelqu’un dans un autre endroit.

- Expulsion : action d’expulser. Expulsion d’un indésirable.

Et là aussi je peux en témoigner, il s’agit bien en plein hiver d’une expulsion sauvage et illégale pratiquée par l’Etat puisque aucune solution de relogement n’a été proposée à ces familles. Avec les associations j’ai d’ailleurs moi-même accompagné ces familles à la Maison de la Solidarité du conseil général pour qu’une solution au moins provisoire puisse être trouvée.

La situation des familles Roms à Evry et dans tout le pays doit trouver une issue durable et humaine en ce qui concerne notamment le logement.

Le 27 mars 2010 une résolution émanant de 7 groupes politiques du Parlement Européen dont les communistes, les socialistes, les Verts et la Droite excepté son extrême demandait aux Etats à propos du sort des citoyens de l’Union d’origine rom « de respecter la chartre et les droits fondamentaux de l‘UE, notamment en fournissant une aide et un suivi appropriés ».

diegomanou.jpgC’Est-ce combat du respect de l’humain qu’il est important de mener pour les familles Roms, mais également pour toutes les familles qui souffrent de la misère, du racisme, de l’exclusion engendrés aujourd’hui par l’Europe libérale et le gouvernement Sarkozyste.

Diego Diaz, maire adjoint communiste d’Evry

23/11/2011

Rroms : aucune expulsion sans solution alternative ! (PCF 91)

100_7400.JPGL’expulsion annoncée des familles Rroms occupant l’ancienne gendarmerie de Viry-Châtillon, propriété du Conseil général de l’Essonne, est une mesure que nous condamnons avec la plus grande fermeté.

Ces femmes, ces hommes et leurs enfants, déjà soumis à une extrême précarité de survie, en termes notamment d’habitat salubre, d’alimentation, d’accès aux soins et d’éducation, méritent respect et dignité dus à tout citoyen quelle que soient son origine et sa condition.

L’amélioration de leur situation vitale et sociale nécessite surtout détermination humaniste et courage politique. Plutôt que de promulguer des lois liberticides, tenir des discours discriminatoires, l’Etat, le gouvernement, devraient prendre leurs responsabilités.

Nous prenons acte que les bâtiments occupés par les familles Rroms sont voués à la démolition afin que soit réalisé un programme d’habitat social prévu de longue date.

Pour autant, nous refusons que les familles Rroms soient rejetées sans qu’un accompagnement conduisant à leur insertion soit mis en oeuvre.

La ville de Viry-Châtillon accompagne déjà des familles Rroms en veillant à la scolarisation des enfants, l’octroi d’aide alimentaire, leur intégration par l’emploi et l’habitat.

Ces mesures locales, si elles sont adaptées aux besoins des familles concernées et aux capacités sociales de la commune, ne peuvent suffire.

C’est pourquoi nous soutenons la démarche initiée par les maires de Viry-Châtillon, de Morsang-sur-Orge et de Briis-sous-Forges, de convoquer sous la responsabilité du Préfet, une table ronde associant les communes concernées, le Conseil général, les Rroms et leur association de défense, et les services de l’Etat afin que la question de l’insertion de cette catégorie de population soit mise à l’étude dans le respect des personnes et des politiques sociales des collectivités territoriales.

Philippe CAMO
Conseiller régional
Secrétaire départemental du PCF

Jean-Pierre MORVAN
Adjoint au maire de Viry-Châtillon, PCF

10/08/2007

Chute d'Yvan: Le PC exige "la fin des rafles"

04ed0a9e89c5da28ef58d67702b048e4.gifLe Parti communiste français a vivement réagi après la chute d'un jeune tchétchène de douze ans jeudi du 4e étage d'un immeuble, alors qu'il tentait de fuir la police avec son père, venue l'interpeller avec sa famille pour procéder à leur expulsion.

"Quel est donc le crime si odieux qui conduit un enfant, par peur, à fuir au péril de sa vie, à la seule évocation de l'arrivée de la police ? Il ne s'agit pas d'un fait divers à propos d'une victime de la misère, il s'agit d'un enfant qui a sauté par la fenêtre du quatrième étage, alors qu'il croyait trouver protection en France", déclare le parti communiste dans un communiqué avant d'en appeler à la lucidité de Nicolas Sarkozy. "le chef de l'Etat serait bien inspiré de retrouver la lucidité et l'humanité indispensable à tout homme d'Etat."

Le parti communiste met directement en cause la fermeté de la politique d'immigration du gouvernement Fillon: "Il s'agit bien là d'un pouvoir nommé terreur, qui a poussé un enfant à commettre une geste désespéré." "Le Parti communiste français exige que cesse ces rafles qui plongent dans la terreur des familles entières", conclu le commmuniqué.