19/10/2012
Florange : « Jouyet a perdu une occasion de fermer son bec »
Quel mépris pour les salariés de Florange qui se battent depuis des mois pour sauver leur emploi et leur site qui, doit-on le redire ici, est tout à fait rentable. Le récent rapport commandé par Arnaud Montebourg l'atteste.
Cette sortie est finalement peu surprenante de la part de quelqu'un qui a déjà montré sa grande aptitude à se retrouver régulièrement du bon coté du manche. Un temps ministre d'ouverture de Nicolas Sarkozy voilà qu'aujourd'hui, à peine investi par François Hollande, il vole au secours de la Multinationale sidérurgique Mittal en reprenant ses arguments mensongers sur Florange.
Le PCF condamne avec fermeté ces propos insultants et irresponsables à l'égard des salariés qui ont donné leur vie à leur entreprise et qui aujourd'hui sont à deux doigts de tout perdre. A parler de canard boiteux, Jouyet a cette fois perdu une occasion de fermer son bec.
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16/10/2012
Budget : un combat qui manque sa cible
André Chassaigne, porte-parole des Député-e-s Front de gauche
Jean Marc Ayrault avait parlé d’un budget de combat en présentant, fin septembre à l’issue du Conseil des ministres, la loi de finances dont l’examen commence demain à l’Assemblée nationale. Venant d’un Premier ministre de gauche, on pouvait imaginer que le combat serait dirigé en particulier contre les forces de l’argent et ceux qui tuent l’emploi et le pouvoir d’achat du plus grand nombre pour servir grassement les actionnaires.
Mais force est pourtant de constater que, au delà de timides avancées, le compte n’y est pas : le Medef et ses troupes ne perdront pas beaucoup de plumes dans la bataille !
Faute d’une véritable réforme de l’imposition des entreprises, favorisant celles qui créent de l’emploi, investissent dans la recherche, la formation et les salaires, et pénalisant celles qui préfèrent distribuer des dividendes, le gouvernement se prive des recettes nouvelles qui permettraient de financer les dépenses publiques utiles pour nos concitoyens et facteur de relance de l’économie nationale.
Ce sont ainsi quelques 50 milliards qui pourraient rentrer dans les caisses de l’Etat, si le gouvernement décidait, comme le proposent les Député-e-s Front de gauche, de mettre fin aux dispositifs d’optimisation fiscale dont usent et abusent les grands groupes, d’intégrer dans le calcul de l’impôt tous les revenus du capital au même titre que ceux du travail, de taxer les placements spéculatifs et d’accroitre la part des impôts progressifs pour réduire celle des impôts les plus injustes comme la TVA.
Sans ces recettes nouvelles, le gouvernement sera malheureusement mais naturellement, conduit à procéder à des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Quelle qu’en soit l’appellation, c’est une politique d’’austérité qui est inscrite dans le projet de loi de finances 2013, conformément à l’’esprit même du Traité Sarkozy-Merkel.
Les Député-e-s Front de gauche s’’emploieront à modifier ces choix, pour porter les attentes et les besoins de toutes celles et tous ceux qui ont permis l’’élection d’une majorité de gauche en France.
09:41 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chassaigne, budget, nation | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
13/10/2012
Pierre Laurent: "Le prix Nobel à l'UE va conforter Bruxelles dans ses choix d'austérité"
Propos recueillis par Catherine Gouëset, pour l'Express
Le secrétaire national du PCF regrette l'attribution, ce vendredi, du prix Nobel de la Paix à l'Union européenne, un piètre artisan de la paix, selon lui.
LE PRIX NOBEL A L'UNION EUROPEENNE - "Certains prix sont restés dans l'histoire et d'autres sont tombés dans l'oubli. Ce sera sans doute le cas pour le prix 2012", estime Pierre Laurent.Pourquoi qualifiez-vous "d'humour noir" l'attribution du prix Nobel à L'Union européenne?
Ce prix ressemble à une mauvaise blague dans les conditions qui sont celles de l'Union européenne aujourd'hui. S'il s'agissait de saluer l'idée de solidarité des peuples, l'attribution du Nobel de la paix à l'Union aurait dû arriver beaucoup plus tôt. Le prix a été décerné uniquement en référence à l'idée de la construction européenne, comme si c'était une abstraction. Les déclarations du jury passent complètement sous silence les enjeux actuels. On semble oublier par exemple qu'Angela Merkel, à l'occasion de sa visite en Grèce cette semaine s'est retrouvée dans une capitale grecque en état de siège en raison de la terrible cure de rigueur infligée au peuple grec.
Les membres du comité Nobel ont peut-être au contraire avoir voulu alerter, prévenir les dangers à venir pour l'Europe?
Ce n'est pas l'interprétation qu'en ont donné les membres du Comité. Les réactions des dirigeants européens comme le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou le président du Conseil de l'UE Herman Van Rompuy ne vont pas non plus dans ce sens. Ce prix risque au contraire de conforter Bruxelles dans ses choix d'austérité, de confiscation de la souveraineté alors que l'Europe a plutôt besoin d'une refondation pour retrouver un esprit de paix et de solidarité.
Le comité Nobel a quelque fois été bien inspiré, mais il a aussi commis beaucoup d'erreurs. Certains prix sont restés dans l'histoire et d'autres sont tombés dans l'oubli. Ce sera sans doute le cas pour le prix 2012. Il aurait mieux valu choisir des militants qui agissent dans le silence pour la paix, pour le progrès social plutôt qu'une institution dont les choix politiques conduisent à l'appauvrissement des peuples, la montée des tensions et du nationalisme.
L'UE est en plus un piètre artisan de la paix. La question de la partition de Chypre, très mal gérée par Bruxelles, n'a toujours pas été résolue et pourtant, Chypre assure en ce moment la présidence de l'Union. Le traitement de la question des Roms par les 27 est aussi catastrophique. Chacun se renvoie ces déshérités de l'Europe. On devrait avancer vers une Europe de paix et de prospérité, mais le chemin sur lequel s'est engagé l'Union est celui de la dureté, de la violence envers les peuples, du chaos politique. C'est cela que vient d'encourager le prix Nobel.
11:05 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, ce, prix nobel | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
12/10/2012
Malala : non à la terreur et à l’obscurantisme !
Au nom du Parti Communiste Français, je tiens à exprimer mon indignation vis-à-vis de l’acte barbare commis par les Talibans contre la jeune Malala.
Cette jeune adolescente de 14 ans se rendait à l’école, quand les terroristes l’ont volontairement prise pour cible, en voulant la tuer. Cette jeune fille défend depuis plusieurs années, les droits des femmes et la laïcité, en dénonçant la terreur perpétuée par les Talibans qui notamment ferment ou brûlent les écoles de filles. Malala a d’ailleurs reçu l’an dernier, de la part du gouvernement pakistanais, le premier Prix national pour la paix.
Un acte lâche, commis contre une jeune fille inoffensive mais aux idées offensives et qui dérangent leur idéologie terroriste.
J’apporte toute ma solidarité à Malala, et espère que son état de santé va rapidement s’améliorer. En attendant, j’appelle tous les démocrates, tous les progressistes à lui apporter leur soutien en exigeant notamment qu’elle puisse bénéficier d’une protection contre les extrémistes qui ont réitéré leur menace de mort à son encontre.
Laurence Cohen, responsable PCF Droits des Femmes/Féminisme, sénatrice du Val de Marne
15:28 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : malala, pcf, cohen | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
11/10/2012
RETRAITES EN COLERE DANS LA RUE
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manfifesté à Paris et dans plusieurs villes de province pour indiquer colère, inquiétude et revendications à l'appel de plusieurs syndicats dont la CGT, la CFDT, la FSU. A Paris Bernard Thibault le secrétaire général de la CGT avait tenu à être parmi les manifestants.
Le pouvoir d’achat, l’accès aux soins (la question du prix des mutuelles, notamment) et la prise en charge de la perte d’autonomie. Telles sont les revendications des retraités . « Concernant l’accès aux soins, on s’aperçoit aujourd’hui que de nombreux retraités n’ont plus de complémentaire et se soignent mal. Certains doivent choisir entre la nourriture, les loisirs ou les soins. On constate aussi qu’ils sont de plus en plus nombreux aux portes des CCAS, pour demander des aides pour le chauffage, par exemple », précise François Thiery-Cherrier, secrétaire général de l’UCR-CGT. Selon lui, il devient aussi urgent de préparer une loi sur l’aide à l’autonomie : « Roselyne Bachelot avait lancé un chantier qui n’a pas abouti. Et aujourd’hui, Michèle Delaunay (ministres aux Personnes âgées) envisage une loi pour 2014. Mais on ne peut plus attendre. »
Quant à la question du pouvoir d’achat, elle est plus que jamais d’actualité. « Nous demandons un rattrapage immédiat de 300 euros, lâche François Thiery-Cherrier. C’est une revendication que nous portons en parallèle avec celle d’aucune retraite complète en dessous du Smic, soit 1 700 euros. » Le gouvernement va en effet instaurer un nouveau prélèvement sur les retraites de 0,15 % en 2013 (puis de 0,3 % en 2014) pour renflouer les comptes de la Sécurité sociale. Au total, plus des deux tiers des retraités la paieront, soit 10 millions de personnes.
De fait, il s’agit de soumettre certains retraités à la contribution solidarité autonomie (CSA), créée en 2004 pour financer la dépendance des personnes âgées, alors qu’ils en sont actuellement exemptés. Les retraités assujettis à la taxe seront ceux qui sont imposables à la CSG au taux réduit de 3,8 % (qui ne payent pas l’impôt sur le revenu mais s’acquittent de la taxe d’habitation), soit 15 % des retraités ; ainsi que les retraités imposables à la CSG au taux de 6,6 % (qui payent l’impôt sur le revenu), soit 55 % d’entre eux, a-t-on indiqué dans l’entourage de la ministre.
17:15 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraités, manifestation, cgt, fsu, bernard thibault | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
10/10/2012
Traité européen : Explication du vote contre le texte des députés du Front de Gauche par André Chassaigne
Mardi 9 octobre, l’Assemblée a adopté par scrutin public le projet de loi autorisant la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire. 477 députés ont voté pour, 70 ont voté contre et 21 se sont abstenus.
Explication du vote contre le texte des députés du Front de Gauche par André Chassaigne :
Tout au long du débat sur ce Traité de l’austérité, vous avez balayé, d’un revers de la main ou par des raisonnements fallacieux, nos arguments justifiant le rejet de ce texte.
Mais nous restons convaincus – et vous n’avez pas réussi à nous démontrer le contraire – que l’adoption de ce Traité ne résoudra pas la crise économique, financière et sociale en Europe. Elle ne fera que l’exacerber et à quel prix pour notre souveraineté !
Je reprendrai donc ici les réponses les plus emblématiques qui nous ont été faites pour tenter, une ultime fois dans cet hémicycle, d’éclairer nos collègues qui hésitent encore, à quelques minutes du scrutin, ou qui se sont résignés trop vite à respecter les consignes partisanes.
Concernant notre demande de référendum, les arguments que vous nous avez opposés Monsieur le Ministre des Affaires européennes relèvent de la mauvaise foi. Et ils n’ont aucune valeur juridique. Vous nous dîtes : « On ne peut pas organiser un référendum chaque fois qu’un sondage montre que les Français le souhaitent ». C’est une évidence. Vous savez bien qu’il ne s’agit pas de cela.
Si nous le demandons, c’est parce que ce Traité est fondamental : notre pays ne pourra plus décider seul de ses choix économiques et devra se soumettre aux consignes des fonctionnaires de Bruxelles. Ne croyez-vous pas que, dans pareil cas, le peuple a son mot à dire ? Qu’il a le droit de décider s’il souhaite ou non que ses institutions démocratiques soient démantelées pour confier leurs compétences politiques à des institutions techniques qui échappent à tout contrôle démocratique ? Pour refuser de consulter le peuple, vous vous appuyez sur le Conseil Constitutionnel, qui a rendu une décision politique en jugeant qu’il n’y avait pas d’abandon de souveraineté. Pourtant, et malgré cette décision, la Constitution vous autorise à organiser ce référendum, puisqu’elle prévoit dans son article 11 que « Le Président de la République […] peut […] soumettre au référendum tout projet de loi […] tendant à autoriser la ratification d’un Traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions ».
Si vous ne le faites pas, ce n’est pas pour des raisons juridiques ou constitutionnelles, mais parce que vous craignez un vrai débat démocratique et le verdict du peuple.
Vous n’avez certainement pas tort car ce débat mettrait en évidence que le pseudo pacte de croissance n’est qu’un rideau de fumée. Il a été mis en avant par le Président de la République et son Gouvernement pour faire passer la pilule du Traité de l’austérité signé par Nicolas Sarkozy. Son niveau est tellement faible face à l’ampleur des pactes d’austérité … Tellement ridicule face aux efforts qui ont été consentis pour sauver les banques. ..Pire encore, il ne fait que reprendre des projets déjà engagés, soumis à des contraintes aussi austéritaires qu’ultra-libérales : casse du code du travail, ouverture à la concurrence des secteurs du transport et de l’énergie, mise à mal de notre système de retraite…
Enfin, j’en terminerai par votre argument massue. Il a été mis en avant notamment par notre présidente de la Commission des affaires étrangères : « ce Traité n’ajoute pas grand-chose aux règles en vigueur et au droit européen existant. Il n’y a donc pas lieu de nous affoler ». En quelque sorte un couteau sans manche qui aurait perdu sa lame ! Mais si ce n’est rien, pourquoi en passer par la solennité d’un Traité et par une loi organique ? Cette minimisation ne traduirait-elle pas plutôt une prise de conscience que les plaidoyers en faveur de l’austérité ont de plus en plus de mal à passer, et surtout auprès des électeurs de gauche ?
Mes chers collègues, il faut refuser cette persévérance à poursuivre dans l’erreur. Refuser de croire que seules des politiques d’austérité peuvent réduire les déficits et relancer la croissance. L’austérité n’entraîne que la récession et ne peut que plonger les économies européennes dans le cercle vicieux de la crise aux dépens des peuples.
Et quelle terrible erreur de penser que l’austérité nous met à l’abri des attaques des marchés financiers ! Elle va au contraire renforcer leur tutelle au prix de l’abandon de toutes les grandes avancées sociales du siècle précédent et du dessaisissement démocratique des citoyens et des peuples.
Les députés du Front de Gauche voteront résolument contre ce texte et appellent à un large front du refus pour le rejeter.
Pacte budgétaire - Explication de vote des... par andrechassaigne
15:59 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : front de gauche, andré chassaigne, pcf, pacte européen | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
09/10/2012
Le PCF salue la très belle victoire de Chavez
Le PCF salue la très belle victoire de Hugo Chavez à l'élection présidentielle qui a obtenu le meilleur de ses résultats en rassemblant presque 8 millions de voix.
Avec une participation historique, le peuple vénézuélien s'est mobilisé massivement pour affirmer son choix d'aller plus loin sur la voie de la transformation sociale et démocratique.
Cette victoire est un acte politique fort, face aux campagnes de dénigrement menées par la droite vénézuélienne qui a reçu tout le soutien politique et matériel des adeptes du néolibéralisme étasunien et européen. Une nouvelle étape pleine d'espoirs s'ouvre pour le peuple vénézuélien.
Le PCF se réjouit des résultats de cette élection présidentielle et réaffirme toute sa solidarité avec le peuple vénézuélien qui construit son avenir d'indépendance et progrès.
16:19 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chavez, vénézuela, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |