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28/12/2012

HOLLANDE : LES PROMESSES OUBLIEES

pcf,tva,budget,austérité,arcelormittal,françois hollande,emplois,thalès,fralib,arkema,traité européen,impôt,petroplus,sodimédical,technicolor,doux,rapport gallois,budget de la cultureDans des vœux parodiques mis en ligne, le Parti communiste français rappelle au chef de l’État quelques engagements du candidat, abandonnés depuis son élection.

La lecture de cette vidéo déjà vue par plus de 350 000 internautes à ce jour pulvérise déjà tous les records d'audience (en 2011, l'ancien record, les voeux satiriques du Pcf avaient été lus par 227 171 personnes sur Dailymotion à la fin de l'année).

Avant les vrais premiers vœux de François Hollande à l’Élysée, lundi prochain, les vœux parodiques du PCF rappellent quelques engagements non tenus du candidat, et pour certains même abandonnés. Sur fond de rires enregistrés qui font de moins en moins sourire à mesure que défilent des extraits de meetings ou d’interviews du candidat Hollande, le PCF égrène les bonnes résolutions oubliées. La culture sera « sanctuarisée », promis-juré, affirmait le candidat socialiste. Ce sera avec un budget en baisse de 4,3 %, souligne le PCF.

Santé, droit de vote des étrangers « promis depuis trente ans, reporté depuis trente ans », tout y passe. La hausse de la TVA, forcément « injuste » dans la bouche d’un candidat en campagne, débute l’année à un taux en augmentation de 3 %. Le futur « Moi, président… » promettait encore l’instauration de la proportionnelle aux législatives, à l’arrivée, la dose de proportionnelle pourrait s’établir à… 10 %. « C’est ça la démocratie ? » s’insurgent les auteurs de la vidéo mise en ligne hier.

Un sort particulier est réservé à la fameuse phrase prononcée lors du premier grand meeting de la campagne, au Bourget : « mon véritable adversaire, scandait alors François Hollande, il n’a pas de nom, il n’a pas de visage, pas de parti, il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne, cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Recrudescence de rires enregistrés pour cette phrase qui fut la plus populaire de sa campagne, cet « adversaire » à qui l’on fait cadeau de 20 milliards d’euros de crédit d’impôt, quand les plans sociaux s’abattent littéralement sur l’image d’un président, submergé peu à peu par les annonces de suppressions d’emplois chez PSA, Bouygues Telecom, Thales, Doux… « 1 500 emplois sont détruits en France chaque jour, et ça ne nous fait pas rire », conclut le PCF. Le slogan « Le changement, c’est maintenant » s’en trouve grignoté un peu plus à chaque fois, jusqu’à ce qu’il n’en reste… rien.


2013, rallumons les étoiles par CN-PCF