10/09/2014
L'IMPOT JUSTE CE N'EST PAS L'ENNEMI DU PEUPLE !
Jour de libération fiscal : le poujadisme 2.0
Les antifiscalistes célèbrent dans les médias et sur internet le « jour de libération fiscale », qu'un obscur institut économique, très proche des mouvements ultralibéraux, avait fixé au lundi 28 juillet.
On pourrait s’appesantir sur la méthode de calcul qui, entre approximations et mauvaise-foi délibérée, confond pêle-mêle TVA, cotisations patronales et salariales, foyers fiscaux et contribuables, le tout en feignant d'ignorer qu'une écrasante majorité des prélèvements est redistribuée sous forme de revenus (aide aux entreprises, prestations sociales...)
Mais le plus intéressant demeure son fond idéologique à peine voilé. L'impôt serait un racket d'Etat, et le salarié un otage accablé. On ne peut qu'en conclure que les économistes à l'origine de cet indicateur grotesque doivent vivre à l'écart du monde.
Dans le cas contraire, ils se seraient aperçu que l'impôt leur permet de se faire soigner à l'hôpital, d'envoyer leurs enfants à l'école, d'utiliser le réseau routier français ou de pouvoir compter sur les forces de l'ordre en cas de besoin, entre autres prestations.
Cette version 2.0 du poujadisme préfère remettre en cause un des fondements de la solidarité nationale, plutôt que de poser la question des garanties de l'efficacité et de l'équité de celle-ci.
Le PCF défend une refonte en profondeur de le fiscalité en faveur d'un impôt plus juste, instaurant notamment une taxation des activités spéculatives, un calcul progressif de l'impôt sur le revenu et de l'impôt sur les sociétés, ou encore un calcul de ce dernier à partir du chiffre d'affaire...
L'inégalité est un fléau, pas la solidarité.
10:55 Publié dans ACTUALITES, Economie, Idées, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fiscalité, impôt, tva | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
04/01/2013
Marie-George Buffet: "C'est le moment de travailler à une fiscalité qui soit vraiment progressive"
La députée communiste Marie-George Buffet a invité à rebondir, suite à la censure par le Conseil constitutionnel de la taxe à 75%, et d'en profiter pour "travailler à la grande réforme de la fiscalité dont nous avons besoin".
"Transformons cette décision, que l'on peut regretter, en une chance pour la gauche. Puisque les 75% sont retoqués, c'est le moment de travailler à la grande réforme de la fiscalité dont nous avons besoin", a déclaré Marie-George Buffet sur RFI. L’ancienne secrétaire nationale du PCF a toutefois contesté la composition du Conseil constitutionnel, trop politique : "cet organisme n’est pas représentatif de notre nation. Ceci dit, transformons cette décision en une chance pour la gauche".
"C'est le moment de travailler à une fiscalité qui soit vraiment progressive, qui ne touche pas simplement les revenus du foyer mais qui touche aussi le capital". "Allons-y ! Travaillons ! Mettons-nous sur le chantier ! L'Assemblée nationale va bientôt reprendre, on peut y travailler tout de suite", a-t-elle conclu.
Le Conseil constitutionnel avait censuré samedi l'impôt à 75% sur la tranche de revenus supérieurs à un million d'euros, contenu dans le projet de loi de finances 2013, estimant qu'il souffrait d'une "méconnaissance de l'égalité devant les charges publiques".
18:33 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, austérité, front de gauche, assemblée nationale, fiscalité, impôt, marie-george buffet, conseil constitutionnel | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/12/2012
HOLLANDE : LES PROMESSES OUBLIEES
Dans des vœux parodiques mis en ligne, le Parti communiste français rappelle au chef de l’État quelques engagements du candidat, abandonnés depuis son élection.
La lecture de cette vidéo déjà vue par plus de 350 000 internautes à ce jour pulvérise déjà tous les records d'audience (en 2011, l'ancien record, les voeux satiriques du Pcf avaient été lus par 227 171 personnes sur Dailymotion à la fin de l'année).
Avant les vrais premiers vœux de François Hollande à l’Élysée, lundi prochain, les vœux parodiques du PCF rappellent quelques engagements non tenus du candidat, et pour certains même abandonnés. Sur fond de rires enregistrés qui font de moins en moins sourire à mesure que défilent des extraits de meetings ou d’interviews du candidat Hollande, le PCF égrène les bonnes résolutions oubliées. La culture sera « sanctuarisée », promis-juré, affirmait le candidat socialiste. Ce sera avec un budget en baisse de 4,3 %, souligne le PCF.
Santé, droit de vote des étrangers « promis depuis trente ans, reporté depuis trente ans », tout y passe. La hausse de la TVA, forcément « injuste » dans la bouche d’un candidat en campagne, débute l’année à un taux en augmentation de 3 %. Le futur « Moi, président… » promettait encore l’instauration de la proportionnelle aux législatives, à l’arrivée, la dose de proportionnelle pourrait s’établir à… 10 %. « C’est ça la démocratie ? » s’insurgent les auteurs de la vidéo mise en ligne hier.
Un sort particulier est réservé à la fameuse phrase prononcée lors du premier grand meeting de la campagne, au Bourget : « mon véritable adversaire, scandait alors François Hollande, il n’a pas de nom, il n’a pas de visage, pas de parti, il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne, cet adversaire, c’est le monde de la finance ». Recrudescence de rires enregistrés pour cette phrase qui fut la plus populaire de sa campagne, cet « adversaire » à qui l’on fait cadeau de 20 milliards d’euros de crédit d’impôt, quand les plans sociaux s’abattent littéralement sur l’image d’un président, submergé peu à peu par les annonces de suppressions d’emplois chez PSA, Bouygues Telecom, Thales, Doux… « 1 500 emplois sont détruits en France chaque jour, et ça ne nous fait pas rire », conclut le PCF. Le slogan « Le changement, c’est maintenant » s’en trouve grignoté un peu plus à chaque fois, jusqu’à ce qu’il n’en reste… rien.
19:22 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pcf, tva, budget, austérité, arcelormittal, françois hollande, emplois, thalès, fralib, arkema, traité européen, impôt, petroplus, sodimédical, technicolor, doux, rapport gallois, budget de la culture | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
23/02/2010
HARO SUR LA VEUVE ET L’ORPHELIN !
Dès cette année, 3,2 millions de contribuables, dont plusieurs milliers d’Evryens (en particulier les personnes âgées et veuves) le gouvernement supprimera le bénéfice d’une demi-part supplémentaire pour le calcul de l’impôt.
Jusqu’alors, tout contribuable vivant seul, qu’il soit célibataire, divorcé ou veuf, bénéficiait d’une demi-part supplémentaire s’il avait élevé un enfant. Cette disposition tenait compte du coût de la vie, plus élevé pour une personne vivant seule par rapport à ceux vivant en couple.
À partir de 2010, cet avantage est subordonné à une nouvelle condition : pour avoir droit à la demi-part, le contribuable doit avoir élevé seul un enfant pendant au moins cinq années depuis qu’il vit seul. Ce qui exclut de nombreuses personnes, qui se sont retrouvées seules, suite au décès de leur conjoint ou à une séparation, et qui ont bien assumé la charge d’un enfant, mais en couple.
La suppression de la demi-part va avoir pour conséquence soit de rendre imposable des contribuables qui ne l’étaient pas, soit d’augmenter, jusqu’à plus de 800 euros, le montant de leur impôt sur le revenu (voir tableau ci-dessous). Au total, le fisc devrait ainsi récupérer la bagatelle de 1,2 milliard d’€ (à comparer avec les 15 milliards du bouclier fiscal pour les riches).
Pour nombre de contribuables, la perte de cet avantage entraînera des conséquences en cascade. En devenant imposables, ou en voyant leur revenu fiscal de référence augmenter, ils perdront le bénéfice de l’exonération ou d’allégements d’impôts locaux (ainsi que de la redevance télé). Des retraités, qui en étaient jusque-là exonérés, seront assujettis à une cotisation maladie sur leur pension. Des aides pourront aussi être supprimées : prise en charge d’une aide ménagère, cartes TICE, réduction voyages ou restauration…
La Municipalité d’Evry étudie actuellement la refonte du calcul du quotient familial. Les élus communistes demandent que pour les prestations servies par la Mairie une clause de sauvegarde soit instaurée pour que au moins pour les seniors et les familles les réductions actuelles soient maintenues malgré cette réforme de l’Etat UMP.
Le groupe des élus communistes d’Evry (C Chaduteau, D Diaz, C Pigaglio, E Yagmur).
Article publié dans le bulletin municipal de la ville d'Evry.
11:41 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : impôt, demi-part, ump, pcf, élus | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
27/01/2009
NON A LA SUPPRESSION DE LA DEMI PART
COMMUNIQUE DE L'UNAF
La loi de finances 2009 comporte une disposition votée par la commission mixte paritaire Sénat - Assemblée nationale, qui supprime le bénéfice de la demi-part de quotient familial aux personnes qui ne pourront pas prouver qu'elles ont élevé seules un enfant pendant au moins cinq ans. Rappelons que jusqu'à présent, toute personne vivant seule, ayant élevé un enfant, mais ne l'ayant plus à charge, continuait à bénéficier d'une demi-part supplémentaire (plafonnée à 855euros) de quotient familial dans le calcul de son impôt sur le revenu.
Dès l'annonce de cette nouvelle disposition de la loi de finances 2009, qui supprime l'avantage fiscal à plus de 4 millions de personnes, veuves, veufs et parents isolés, l'UNAF a réagi en s'adressant par courrier, au Président de la République, au Premier ministre et à la Secrétaire d'État chargée de la Famille.
L'UNAF attend aujourd'hui que cette disposition soit retirée lors d'un prochain collectif budgétaire. Elle encourage à se mobiliser auprès des parlementaires et des préfets pour que cette disposition soit purement et définitivement supprimée de la loi de finances 2009.
L'UNAF dénonce la façon "cavalière" de retirer brutalement, par le biais d'un amendement, sans aucune information ni concertation préalables, un droit consenti aux familles qui ont élevé des enfants. Cette mesure est inacceptable et nuit gravement à la politique familiale de notre pays.
20:32 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famille, femme, travail, impôt | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
03/11/2006
IMPOTS LOCAUX
Manifestation nationale de L’Assemblée nationale à Matignon
Paris samedi 18 novembre 2006 à 14 heures
Chaque jour, et dans tout le pays, communes, départements, régions, rendent des services essentiels aux habitants et aux entreprises : crèches, écoles, restauration scolaire, centres de loisirs et de vacances, équipements culturels et sociaux, centres sportifs, vie associative, aide aux personnes âgées, action sociale et de prévention, voirie, espaces verts, aménagements urbains, routes et transports… Ces collectivités, en investissant pour répondre aux besoins, créent des richesses, des emplois. Ce sont doncdes dépenses utiles socialement et efficaces pour la croissance et l’emploi. Pour les assurer, il y a besoin de recettes suffisantes avec une fiscalité partagée équitablement entre les utilisateurs des services publics locaux : habitants et entreprises.
Aujourd’hui, un grave déséquilibre est en train de s’instaurer. Le gouvernement a décidé :
● les transferts de charges insupportables de l’État vers les collectivités locales ;
● la baisse des dotations de l’État ;
● le plafonnement des recettes de taxe professionnelle ;
● la disparition progressive de la taxe du foncier non bâti.
Ainsi, sont programmés l’étranglement financier des collectivités, l’explosion des impôts locaux, la disparition ou la privatisation de nombreux services publics locaux. Il est possible d’inverser cette spirale infernale. Il y a de l’argent dans ce pays, mais il va toujours plus à la finance : 30 milliards d’euros ont été distribués en 2005 aux actionnaires des entreprises du CAC 40 ! les profits sont à des niveaux records !
Ensemble, refusons cette politique d’injustice et de soumission aux marchés financiers. Exigeons que les actifs financiers des entreprises (5000 milliards d’euros en 2003) soient mis à contribution.Taxés à 0,5 %, 25 milliards d’euros seraient disponibles pour les collectivités. C’est la proposition de loi des parlementaires communistes, républicains et citoyens.
ENSEMBLE, CHANGEONS LA DONNE !
Élus, habitants, personnels, syndicats, associations, défenseurs des services publics, dans tous les villages, villes, départements et régions, rassemblons-nous pour stopper l’étranglement financier des collectivités, exiger une réforme profonde des finances et de la fiscalité locale qui taxe les actifs financiers et allège les impôts ménages. Assez des marchés financiers qui explosent et des finances locales étranglées ! Priorité aux besoins humains et aux services publics !
Osons la justice, la solidarité et l’efficacité en taxant les actifs financiers !
19:15 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : IMPOT, PCF, ELUS, MANIFESTATION | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |