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11/08/2017

Lettre ouverte au président de la république. Revenez sur l’annulation des crédits « politique de la ville » du budget 2017 de l’État

Monsieur le président de la République,

versailles manif PCF.jpg

Élus communaux et intercommunaux, nous sommes stupéfaits et atterrés par l’annonce de l’annulation des 46,5 millions d’euros de crédits du programme 147 du budget 2017 de l’État non encore engagés au 1er juillet, destinés aux programmes d’actions des associations intervenant, dans le cadre des « contrats de ville », en faveur des populations les plus fragiles du pays résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

Ces actions concourent à rétablir l’égalité républicaine par la fraternité solidaire de la nation, s’appuyant sur une stratégie de « cohésion des territoires » à laquelle vous avez choisi de dédier un ministère. Elles se déclinent en programmes vers l’économie et l’emploi, la formation, la lutte contre l’illettrisme, l’éducation scolaire et des temps libres, l’accès aux sports et à la culture, la solidarité, la prévention sanitaire et la santé, le vivre-ensemble dans la cité, les mobilités, la vie sociale de l’habitat, la prévention de la délinquance et des radicalisations, l’accès à la justice et au droit, l’aide aux victimes, la citoyenneté, notamment celle des conseils citoyens, et la démocratie de proximité.

En plein milieu d’exercice budgétaire, les conséquences du décret 2017-1182 du 20 juillet du ministre de l’Action et des Comptes publics, conduisant à la perte de 11 % des crédits découlant de l’engagement contractuel de l’État, peuvent être catastrophiques pour la survie des associations qui garantissent la cohésion sociale, pour les bénéficiaires de leurs actions, et plus globalement pour les 5 millions d’habitants des QPV, ainsi que, par voie de conséquence, pour les populations des territoires urbains qui les abritent.

Elles risquent en outre d’entraîner, dans certains territoires, un désengagement de collectivités cosignataires des « contrats de ville » qui accroîtra le danger de rupture grave du climat urbain.

Nous sommes d’autant plus préoccupés que, outre le programme 147, le même décret annule dangereusement les crédits de nombre d’autres missions de l’État indispensables à la prévention de la fracture sociale : l’embauche dans les petites et moyennes entreprises (– 80 millions d’euros), l’intégration et l’accès à la nationalité française (– 40,5 millions d’euros), la police nationale, dont les réservistes volontaires (– 110 millions d’euros), les concours financiers aux communes, dont la « dotation politique de la ville » destinée à soutenir les villes pauvres abritant des populations pauvres (– 209 millions d’euros), l’amélioration de l’habitat (– 130,5 millions d’euros), l’accès au droit et à la justice (– 10 millions), la protection judiciaire de la jeunesse (– 16,8 millions d’euros), l’égalité entre les femmes et les hommes (– 7,5 millions d’euros), la prévention, la sécurité sanitaire et l’offre de soins (– 24,5 millions d’euros), les politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative (– 69,7 millions d’euros), les services de transport (– 194,7 millions d’euros), la démocratisation de la culture (– 39 millions d’euros).

En cette année 2017, où l’État a chargé le commissariat général à l’Égalité des territoires (CGET) de célébrer le 40e anniversaire de la politique de la ville, nous tenons à vous rappeler que, la seule année, 2005, en quatre décennies où les quartiers populaires ont eu à subir pareil désengagement de la puissance publique, a été celle qui les a vus s’enflammer et connaître les violences urbaines sans précédent qui demeurent dans les mémoires.

Nous vous demandons donc solennellement de faire revenir dans l’urgence le gouvernement sur sa décision d’annulation de ces crédits indispensables à l’équilibre républicain des territoires.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le président de la République, l’expression de notre haute considération.

Les signataires :

Gérard Allard, maire de Rezé, Marie-Hélène Aimable, maire de Bagneux, Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes, François Asensi, maire de Tremblay-en-France, Françoise Baud, maire de Valenton, Patrice Bessac, maire de Montreuil, Jean-Pierre Bosino, sénateur maire de Montataire, Philippe Bouyssou, maire d’Ivry-sur-Seine, Patrick Braouezec, conseiller municipal de Saint-Denis, Damien Carême, maire de Grande-Synthe, Alain Cazabonne, maire de Talence, Gérard Cosme, maire du Pré-Saint-Gervais, Meriem Derkaoui, maire d’Aubervilliers, Patrick Douet, maire de Bonneuil-sur-Marne, Driss Ettazaoui, conseiller municipal d’Évreux, Patricia Fernandez-Pédinielli, maire de Port-de-Bouc, Michel Fourcade, maire de Pierrefitte-sur-Seine, Patrick Jarry, maire de Nanterre, Jean-Claude Kennedy, maire de Vitry-sur-Seine, Bertrand Kern, maire de Pantin, André Laignel, maire d’Issoudun, Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, Gilles Leproust, maire d’Allonnes, Jean-Michel Longueval, maire de Bron, Françoise Marhuenda, maire des Ulis, J ean-Louis Marsac, maire de Villiers-le-Bel, Christian Métairie, maire d’Arcueil, André Molino, maire de Septèmes-les-Vallons, Jean-Marc Nicolle, maire du Kremlin-Bicêtre, Michèle Picard, maire de Vénissieux, Marie-Line Pichery, maire de Savigny-le-Temple, Gilles Poux, maire de La Courneuve, Bernard Pasciuto, maire de Cournon-d’Auvergne, François Pupponi, député maire de Sarcelles , Marjolaine Rauze, maire de Morsang-sur-Orge, Philippe Rio, maire de Grigny, Clément Rossignol-Puech, maire de Bègles, Christophe Rouillon, maire de Coulaines, Laurent Russier, maire de Saint-Denis, Nicolas Sansu, maire de Vierzon, Renzo Sulli, maire d’Échirolles, Azzédine Taïbi, maire de Stains , Rodolphe Thomas, maire d’Hérouville-Saint-Clair, Frédéric Vigouroux, maire de Miramas, Jean-Claude Villemain, maire de Creil, Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer, Gérard Weyn, maire de Villers-Saint-Paul.

Les élus communistes et républicains d'Evry s'associent totalement à cet appel

09/09/2015

ACCUEILLIR LES MIGRANTS ET DONNER AUX COLLECTIVITES LOCALES DES MOYENS POUR LE FAIRE !

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La France doit donner asile à plus de réfugiés et accueillir les migrants sans discriminations

le 7 septembre, après des mois de déni et de tergiversations et faisant mine de répondre à l'urgence du drame des réfugiés et migrants, François Hollande a annoncé que la France accueillerait finalement 24 000 réfugiés mais dans les deux années à venir et alors que le Haut commissariat aux réfugiés demande aux États européens de se mobiliser de façon exceptionnelle pour « augmenter les possibilités de relocalisation à 200 000 places »

Tout le monde le sait : la décision du chef de l’État n'est pas à la hauteur de la responsabilité des pays européens de porter secours et assistance aux réfugiés et correspond en fait aux calculs de la Commission européenne et de son président JC Juncker appelant depuis le printemps dernier les États européens à « répartir » l'accueil de 40 000 personnes dans l'UE.

Ces « comptes d'apothicaires » sont indignes. De même que l'obsession à vouloir « trier » réfugiés et migrants qui, ensemble, fuient, la guerre et la misère.

En une année, plus de 300 000 personnes venues de Syrie, d'Irak, de Libye, d’Érythrée, d'Afghanistan et du Soudan ont subi violences, humiliations, exploitations et souffrances physiques sous les yeux des caméras du monde entier et près de 3 000 femmes, hommes et enfants ont trouvé la mort sur le chemin de l'exil.

En Grèce, en Italie, en Autriche, en Allemagne, en Irlande, en France, ainsi qu'en Hongrie alors que sa police s'est illustrée par sa violence et son gouvernement par sa xénophobie, les citoyens de notre continent ont ouvert leurs bras et leurs portes aux migrants et réfugiés de tout pays.

Ce large mouvement européen citoyen et populaire soutien aux migrants et réfugiés exprime en actes l'idée que les peuples se font de l'Europe, un espace de solidarité et de fraternité alors que ses institutions et principaux dirigeants l'ont, eux, conduit à la faillite morale et politique.

Le PCF demande au chef de l’État d'engager la France dans une mobilisation exceptionnelle et d'allouer les crédits nécessaires aux services de l’État comme aux villes, villages, localités et collectivités territoriales.

Le gouvernement est resté silencieux sur la question des moyens alors que le ministre des affaires étrangères annonçait hier pour sa part que 25 millions d'euros seraient consacrés aux victimes des persécutions religieuses et ethniques au Moyen-Orient ».

Pour sa part le PCF, réaffirme qu'il faut premièrement mettre un coup d'arrêt aux mesures d'austérité qui frappent les budgets publics des municipalités, régions et départements et qui représentent une coupe 7 milliards d'euros en 2016 et en 2017. Et deuxièmement, engager un plan d'aide et d'accueil d'ampleur, estimé dans un premier temps à 4 milliards d'euros dont au moins la moitié devra revenir aux collectivités pour leur permettre d'assurer leurs missions de proximité.

Les réponses à l'urgence doivent être accompagnées, comme y invite le HCR de remises à plat complètes

- des politiques migratoires européennes en commençant par abroger les directives de Dublin,- des politiques d'aide au développement,- et de la conception même des échanges économiques et commerciaux entre l'UE et les pays du pourtour méditerranéen. Et, dans le cadre d'une refonte de la politique des visas en France et en Europe, c'est le moment de régulariser les sans-papiers qui, depuis trop longtemps, vivent des situations insupportables dans notre pays alors qu'ils y ont toute leur place.

Les communistes ont participé au cours de l'été dans de nombreuses villes comme Paris et Calais à la mobilisation solidaire avec les réfugiés et les migrants, et continueront à être de toutes ces initiatives.

Le PCF appelle à faire du 21 septembre prochain, journée mondiale de la paix, une journée de mobilisation extraordinaire à travers tout le pays de solidarité et soutien aux réfugiés et migrants.
 
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26/12/2012

« Après la crise, la crise continue »

crise1.jpgAujourd’hui, encore la crise économique et financière démarrée en 2008 n’en finit pas de produire ses métastases partout en Europe. Il ne s’agit pas là d’une mystérieuse épidémie mais bien d’une économie déséquilibrée par le poids de la finance.

Au sein de cette spirale, les collectivités locales sont à la fois les premières victimes mais elles peuvent aussi être un barrage efficace.Victimes car la lisibilité des budgets à venir reste des plus incertaines. En effet le gouvernement projette de baisser de plus de deux milliards les dotations aux collectivités, dans la poursuite obstinée de faire redescendre les déficits publics en dessous des 3 %. Obstinations dangereuses !

 Si l’objectif inatteignable doit être atteint coûte que coûte, ce sera au prix de réajustements brutaux, évalués à plus de 20 milliards d’euros, qui risquent de plonger un peu plus notre économie dans la récession et, au bout du compte, d’accroître encore l’endettement public, comme le montrent l’Italie, l’Espagne ou la Grèce.

C’est la croissance qui nous permettra de réduire nos déficits, et non l’inverse. Dans le contexte actuel, marqué par un niveau record du chômage et une situation de l’emploi qui risque encore de se dégrader l’an prochain, faire de la réduction de la dette l’unique priorité est déraisonnable.

la France et l’Europe sont malades du capitalisme financier. On ne pourra pas sortir du marasme sans une vigoureuse politique de relance visant à soutenir l’emploi, les salaires et l’investissement, dont les collectivités demeurent malgré tout l’un des premiers acteurs. Leurs investissements font travailler bon nombres d’entreprises, et sont, elle, source de croissances.Une seule question intéresse ceux qui nous ont fait confiance et attendent un réel changement : est-ce que les priorités affichées vont se traduire par un mieux-vivre de nos concitoyens ? Est-ce que les budgets proposés pour le pays, pour la sécurité sociale, et, par ricochet, pour les collectivités locales, vont permettre de sortir de la crise ? Voilà les questions à poser.Tribune publiée dans le bulletin municipal

Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry

C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR

15/12/2009

COLLECTIVITES / MANIF LE 19 JANVIER

manifelu.jpgREFORME TERRITORIALE - TAXE PROFESSIONNELLE  : RIEN N’EST JOUE  !
LA MOBILISATION DOIT S’AMPLIFIER ! LE 19 JANVIER 2010 à PARIS

Réuni ce jour, mercredi 9 décembre, le bureau national de l’Association nationale des élus communistes et républicains a pris acte de la mobilisation grandissante qui se développe dans le pays pour faire échec à l’attaque historique portée aux collectivités locales, aux services publics, à l’intervention publique dans toutes ses dimensions.

Dans les villes et villages, départements et régions, les trois échelons institutionnels qui permettent de dégager l’intérêt général en lien avec les habitants, les résistances s’organisent sous diverses formes.

Des débats, des réunions publiques, des motions dans les assemblées, des délégations dans les préfectures, des rassemblements devant les sièges du MEDEF… de nombreuses initiatives se développent , pèsent sur le rapport de force et illustrent les formidables possibilités de résistance et de convergences.

Oui, rien n’est joué !

Pour amplifier le rassemblement le plus large possible, donner un nouvel élan national, après le congrès des maires et la rencontre nationale des conseillers généraux,

L’ANECR appelle à une manifestation ouverte à tous, le 19 janvier 2010, jour d’ouverture du débat au Sénat, sur le projet de loi.

Un appel national sera disponible dans les prochains jours.

Sans attendre, réservons la date du 19 janvier prochain.

Partout faisons preuve d’audace et d’ouverture. Que tous les élu(e)s communistes, républicains et progressistes s’engagent pour la réussite de cette manifestation !

17:29 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : taxe professionnelle, collectivités | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

25/11/2009

TRIBUNE DE GROUPE

mairie1.JPGUne machine infernale est en marche, qui accentuera les inégalités

 

Elle a pour nom : réforme territoriale.

Ce que vise cette machine : éliminer les collectivités qui sont des lieux d’expression des exigences démocratiques, de résistance, au capitalisme.

La « concurrence libre et non faussée » doit s’emparer du pactole que représentent l’action, des collectivités et leurs investissements. Cette casse de nos institutions démocratique va être dramatique pour les citoyens !

Et cerise sur le gâteau : Le mode de scrutin uninominal à un tour doublé d’une pincée de proportionnelle, va conduire aux combines politiciennes pour des sièges et à l’abstention, l’écœurement des citoyens.

 

L’action des élus, leurs réalisations sont concrètes :

Écoles, crèches, logements, équipements sociaux, culturels, sportifs, de santé, environnement, transports etc.…

Ils emploient 1 800 000 agents, réalisent 73 % des investissements publics qui ont permis le maintien et la création de centaines de milliers d’emplois.

 

La suppression de la taxe professionnelle, l’agonie des collectivités

Au lieu de la moderniser, notamment par la taxation du capital financier, de s’assurer d’abord de la santé financière des comptes publics, elle est supprimée à la hussarde.

La taxe professionnelle représente 50 % des ressources fiscales. Les ménages contribuent pour les autres à 50 %. Avec la réforme, les recettes fiscales proviendront à 75 % des ménages et 25 % des entreprises.

On en rigole encore au MEDEF !

 

Priorité à plus de pouvoirs aux citoyens et au vivre ensemble Plus de moyens pour satisfaire les droits humains et plus de justice sociale

Sortir de l’asphyxie financière par des moyens financiers solidaires et une fiscalité progressive responsabilisant la sphère de l’économie Encourager les collectivités à promouvoir  un nouveau mode de développement, une écologie populaire

Mettre au cœur des politiques locales, des partenariats, des coopérations, un aménagement du territoire fondé sur la solidarité, complémentaire d’une construction urbaine, économe en ressources naturelles.

Il ne faut pas laisser passer cette entreprise de démolition de notre démocratie de proximité

 

Groupe des élus Communistes de la Ville d'Evry 
C. CHADUTEAU - D.DIAZ – C.PIGAGLIO – E.YAGMUR
elus@evry91.pcf.fr 


Tribune publiée dans le bulletin municipal de décembre de la ville d'Evry

10:56 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, evry, collectivités | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!