24/12/2012
ARAGON - 30 ANS
"Adieu au grand poète français notre camarade" titrait l’Humanité au lendemain de sa mort le 25 décembre 1982. Un titre qui résonne à la mémoire de tous ceux qui, ce jour-là, ont ressenti une immense tristesse. Étrange destinée que celle de ce poète romancier – et quel romancier ! – qui ne se contenta pas de considérer son siècle de haut mais au contraire s’y impliqua jusqu’à sa fin, soldat dans les tranchées de 1914-1918, résistant sous l’Occupation.
De ce siècle, il a épousé tous les espoirs et toutes les désillusions, les ombres et les lumières. Aragon était communiste, ce n’est pas un secret. Il n’était pas ce « poète officiel du Parti communiste » comme le qualifiaient, et le qualifient encore aujourd’hui, certains de ses détracteurs. Un poète de cette envergure ne peut être que libre. Même si, parfois, il a su se plier à une discipline justement consentie.
Il faut lire et relire Aragon pour mesurer les aspects de sa grandeur ; pour éprouver jusque dans la chair la fulgurance de son écriture. Ses vers puissants et doux et ses romans aux accents à la fois épiques et intimes sont toujours d’aujourd’hui et seront de demain parce qu’il est décidément, par essence, un grand moderne.
Trente ans après sa mort, parcourir quelques-uns de ses poèmes, s’attarder sur un vers, relire des chapitres du Paysan de Paris, ses envolées lyriques pour évoquer, derrière les arcanes du métier d’artisan coiffeur, toute la sensualité de la chevelure féminine ; relire Aurélien, l’histoire d’un amour impossible… Dadaïste, surréaliste, ses alexandrins rivalisaient d’audace, ses vers libres jouaient les équilibristes, ses romans embrasaient le monde, déjouaient les convenances, brisaient les conventions de la littérature avec une désinvolture qui cloua le bec à plus d’un.
Aragon a été l’acteur et le témoin de cette longue, belle, contradictoire et parfois tragique histoire entre le Parti communiste et les intellectuels, dans une époque fertile en tourments où se mêlèrent l’attirance et la méfiance, la fraternité et le déchirement. Le temps passé permet de porter là-dessus un regard apaisé et, pourquoi pas, un tant soit peu nostalgique. Non qu’il faille regretter ici l’époque des « compagnonnages » comme on pleurerait un paradis perdu mais bien de considérer qu’aujourd’hui autant qu’hier, la place des poètes, des intellectuels, des artistes, des écrivains dans le champ politique est essentielle.
Dans les temps bouleversés que nous vivons, que nous traversons, nous avons besoin de beauté, de puissance et de grâce, de lumières. Quand l’horizon semble à ce point si sombre, tous les feux, toutes les audaces, tous les éclairages nous seront nécessaires pour essayer d’y voir clair. Et continuer d’avancer. « La poésie est l’ambition d’un discours qui soit porteur de plus de sens et mêlé de plus de musique que le langage ordinaire n’en peut porter », écrivait Paul Valéry. Il y a urgence.
Pour finir, ces quelques vers d’Aragon qui sonnent comme un appel, un encouragement, extraits des Poètes :
« (…) Je vous laisse à mon tour comme le danseur
[qui se lève une dernière fois
Ne lui reprochez pas dans ses yeux s’il trahit déjà
[ce qu’il porte en lui d’ombre
Je ne peux plus vous faire d’autres cadeaux
[que ceux de cette lumière sombre
Hommes de demain soufflez sur les charbons
[À vous de dire ce que je vois »
Aujourd’hui autant qu’hier, la place des poètes, des intellectuels, des artistes, des écrivains dans le champ politique est essentielle.
Louis Aragon : sa biographie
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22/12/2012
LE BLOG PCF-EVRY EN VERSION MOBILE
Le blog Pcf-Evry peut maintenant être aussi visualisé en version mobile sur tous les Smartphones (1), c’est-à-dire avec un temps de chargement très rapide et en vision beaucoup plus claire.
La version mobile d’un site internet ou d’un blog est par définition une variante de ce dernier dont la lecture est adaptée pour les Smartphones.
Selon Mary Meeker, dans les 3 à 5 années à venir, la majorité du trafic web viendra des mobiles et non plus de nos classiques PC. Quand on sait qu’en France, nous avons déjà dépassé les 10 millions de smartphones vendus cela constitue un enjeu important.
Pourquoi des pages spécifiques pour mobiles ?
Un site classique n’est pas adapté aux contraintes d’affichage et de débit des smartphones.
En effet, les pages doivent être pensées et conçues différemment selon si elles seront lues sur un mobile ou sur un ordinateur. Cet affichage ce fait automatiquement. Le serveur est configuré pour détecter le support de l’internaute et renvoi la bonne version.
Des Smartphones (1) intelligents :
Savez-vous qu’un numéro de téléphone peut-être composé en cliquant sur une page web ? Que ce même numéro de téléphone peut être ajouté dans le carnet d’adresses ? Idem pour les adresses e-mail… Qu’une page peut lancer votre outil de navigation GPS ? Les constructeurs ont compris qu’ils devaient offrir des fonctionnalités complètement adaptées à la mobilité.
(1) Un smartphone, ordiphone ou téléphone intelligent, est un téléphone mobile disposant aussi des fonctions d'un assistant numérique personnel.
La saisie des données se fait par le biais d'un écran tactile ou d'un clavier. Il fournit des fonctionnalités basiques comme : l'agenda, le calendrier, la navigation sur le web, la consultation de courrier électronique, de messagerie instantanée, le GPS, etc. À partir de fin 2007, le marché des Smartphones (iPhone et d'autres)1 s'étend considérablement jusqu'à dépasser en quelques années celui des téléphones mobiles classiques2.
L'adresse mobile :
18:14 Publié dans ACTUALITES, Blog, SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : smartphone, mobile, bolg pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/12/2012
Doha, la crise climatique passe encore après la finance…
Copenhague, Cancun, Durban et maintenant Doha : les conférences sur le changement climatique se suivent… sans que les engagements internationaux en matière de réduction des émissions de CO2 ne progressent vraiment. Pourtant, à chaque fois, les hypothèses les plus pessimistes des scientifiques sur l’accroissement de la température moyenne de la planète se confirment. Les signaux sont tous au rouge. La banquise a atteint son plus bas niveau jamais enregistré en septembre. Les évènements climatiques extrêmes se multiplient. La montée du niveau de la mer est toujours plus rapide. Les réfugiés climatiques se comptent déjà par dizaines de millions.
Même la Banque mondiale s’alarmait en novembre dernier d’un risque de hausse de la température mondiale de + 4°C d’ici 2060, soit près du double du plafond de + 2° C retenu par la communauté internationale pour limiter tout risque d’emballement climatique et d’effets non maîtrisables. Et quand le Président des Etats-Unis, fraîchement réélu, ose à nouveau publiquement s’inquiéter des menaces sur son pays liées « au pouvoir destructeur d’une planète qui se réchauffe », on se disait que la conférence de Doha pouvait permettre de sortir enfin du brouillard de la politique climatique…
Mais les résultats de 15 jours de tractations sont particulièrement décevants. La prolongation des accords de Kyoto jusqu'en 2020, actée en fin de sommet pour ne pas sortir à vide de cette conférence, ne concerne plus que 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Au final donc, une coquille vide, sans réelles contraintes, ni précisions chiffrées. Et aucun autre objectif contraignant envisagé pour les principaux pays émetteurs. Quant aux moyens de financer l’aide des Pays du Sud en faveur de la lutte et de l’adaptation au changement climatique, elle demeure dans le flou. La finance du Nord avant tout !
Devant de tels échecs successifs, l’attitude de la France et de l’Union européenne doit être exemplaire. En demandant d’abord que la crise du capitalisme mondialisé ne serve plus de prétexte au renoncement politique, et d’alibi pour continuer à masquer aux peuples l’ampleur des dangers que cette position hypocrite fait peser sur l’avenir de l’humanité et des plus pauvres. Notre pays doit aussi pousser vers une action diplomatique résolue pour faire avancer l’ensemble des Etats sur la voie de la responsabilité commune et des engagements internationaux contraignants. Avec aussi comme exigence fondamentale la concrétisation d’un droit fondamental de tous les êtres humains à l’énergie « décarbonée », c’est-à-dire une énergie non productrice de gaz à effet de serre. Un tel objectif implique de définir une grande politique de coopération énergétique mondiale pour limiter très rapidement et drastiquement le niveau de nos émissions.
Voilà quelques pistes à défricher dès maintenant pour un Gouvernement qui cherche à faire de Paris le siège de la conférence des Nations-Unies sur le climat en 2015. Cette conférence sera chargée de parvenir à un nouvel accord cadre mondial. Saura-t-elle répondre aux enjeux ?
Chronique du député André Chassaigne publiée dans la journal La Terre.
18:38 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doha, environnement, pcf, andré chassaigne | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
16/12/2012
Les communistes veulent rallumer les étoiles
Les adhérents du Parti communiste français étaient appelés aux urnes ce 14 et 15 décembre 2012 afin de déterminer leur base commune de discussion pour leur 36ème congrès, qui se tiendra du 7 au 10 février 2013 à Aubervilliers. Dans un processus de travail qui commence à prendre son essor, 54,19% des inscrits se sont déplacés pour départager les quatre propositions qui étaient en débat.
Le texte proposé par le Conseil national du PCF, « Il est grand temps de rallumer les étoiles - Humanifeste du Parti communiste à l'aube du siècle qui vient », a été adopté à 73,15% des suffrages exprimés. Le texte alternatif numéro 1, « Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur » a obtenu 11,08% ; le texte alternatif numéro 2, « Combattre l'austérité, en finir avec le capitalisme », a obtenu 9,95% : et le texte alternatif numéro 3, « Un parti résolument communiste dans l'affrontement de classe ni abandon ni effacement », a obtenu 5,82%.
Ce résultat marque une forte volonté des communistes de poursuivre et amplifier la dynamique engagée depuis leur dernier congrès. Il témoigne également du souffle et de l'ambition par lesquels ils veulent nourrir leur combat face à la crise et au capitalisme, dans une Révolution citoyenne plus que jamais nécessaire.
Le texte adopté est désormais le bien commun de l'ensemble des communistes. Mais ce vote est loin de clore les débats. Il ouvre une nouvelle phase de notre réflexion qui doit nous permettre d'approfondir et de préciser nos analyses comme nos orientations. Qui doit nous permettre également nous rassembler plus encore. Dans les semaines qui viennent, nous appelons les communistes à poursuivre le travail engagé afin d'enrichir cette base commune et de faire de notre congrès un évènement politique retentissant pour notre peuple.
Pierre Dharréville, membre du Conseil national du PCF, responsable de la commission du texte,
11:10 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, congrès | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
12/12/2012
Un hold-up de 20 milliards pour la finance
PAR ANDRE CHASSAIGNE DEPUTE PCF DU PUY DE DOME
Je l’avais dit en expliquant notre choix d’abstention lors du discours de politique générale du Gouvernement en juin dernier : les députés du Front de Gauche voteront pour les mesures qui vont dans le sens du progrès social et du changement, ils s’opposeront à celles qui constituent de nouveaux reculs, en présentant à chaque fois des alternatives politiques.
Nous nous en tenons à cette ligne de conduite lorsque nous rejetons par exemple le nouveau projet de loi de finances rectificatif, qui décide, par la voie de deux amendements, d’introduire les mesures fiscales du « pacte de compétitivité » présenté par le Premier ministre. Deux amendements pour acter la baisse de 20 milliards d’euros des prélèvements sur les entreprises ! La méthode est détestable au regard des sommes concernées. Et surtout elle ne nous semble pas une mesure de nature à favoriser le redressement productif que nous appelons tous de nos vœux.
L’opposition à cette mesure des parlementaires du Front de gauche n’est-elle pas justifiée quand, pendant 5 années, à nos côtés, nos collègues socialistes et verts ont dénoncé les cadeaux faits aux plus riches, comme les 30 millions d’euros versés à Liliane Bettencourt avec le bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy ? Notre opposition n’est-elle pas légitime quand le Premier ministre choisit, sous la pression du MEDEF, de faire bénéficier ces mêmes actionnaires, de nouvelles largesses sans contreparties en terme d’emploi. En 20 ans, le total de ces exonérations est passé de 1,9 milliard d’euros à 30 milliards, sans effet tangible sur la croissance et l’emploi. Quelle indécence de faire croire l’inverse aux Français ! Où se cache la justice dans une mesure qui va offrir des ristournes de plusieurs dizaines de millions d’euros à des groupes qui licencient en réalisant d’énormes bénéfices, comme SANOFI-Aventis ? Ou à ceux qui gagnent sur tous les fronts comme ArcellorMittal ?
C’est au contraire le poids des prélèvements financiers opérés sur la richesse produite qui pénalisent l’investissement et l’emploi. Deux constats illustrent cette réalité : en trente ans, le montant des dividendes versés aux actionnaires a été multiplié par vingt, au détriment des salaires ; depuis 2003, le montant de ces dividendes dépasse celui des investissements réalisés dans les entreprises. Cette triste courbe s’est nourrie de cadeaux toujours plus généreux aux grandes entreprises, distribués officiellement au nom de l’emploi et favorisant, en réalité, les seuls intérêts financiers.
Pis encore, une telle décision est compensée par de nouvelles mesures touchant au pouvoir d’achat avec la hausse de la TVA, et aux investissements publics, avec 10 milliards de coupes budgétaires supplémentaires. Contrairement à ce qui est affirmé, cette hausse de TVA touchera bien des produits de première nécessité. Je ne prendrai que deux exemples qui concernent plus particulièrement le monde rural : le bois de chauffage, qui est déjà passé de 5,5 % à 7 % de TVA sous Sarkozy, se verra désormais appliqué un taux de 10 % ; il en sera de même pour l’alimentation du bétail ou la paille alors que l’augmentation du coût des céréales a déjà des conséquences graves pour nos éleveurs.
Voilà pourquoi nous nous efforçons, sur chaque texte, de privilégier la force de la raison et la recherche de l’intérêt général, face aux pressions des intérêts personnels.
18:08 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré chassaigne, budget, députés | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
10/12/2012
Nicolas Sansu « C’est tout sauf changer les règles du jeu »
Pour Nicolas Sansu, député PCF du Cher, le gouvernement contredit ses propres engagements et place les salariés en situation difficile avec le pacte de compétitivité.
Quelle est l’appréciation des députés communistes sur le projet de loi de finances rectificative contenant le pacte de compétitivité du gouvernement ?
Nicolas Sansu. On reste toujours dans les mêmes recettes, qui ont toujours lamentablement échoué. On va transférer des prélèvements des entreprises vers les ménages, en espérant que cette soi-disant baisse du coût du travail servira l’emploi. Or, ça fait trente ans que cette logique est à l’œuvre, avec les résultats que l’on connaît. Ce qui est extraordinaire, c’est qu’en juillet, toute la gauche s’était retrouvée pour battre en brèche le projet de Sarkozy de mettre en place la TVA dite antidélocalisations, qui prévoyait une baisse des cotisations sociales compensée par une hausse de la TVA. Si les dispositions ne sont pas exactement les mêmes, c’est exactement le même principe qui est adopté aujourd’hui : on promet aux entreprises une baisse de la masse salariale, sans aucune contrepartie, et on reporte le coût sur les ménages de deux façons. D’abord, par la TVA et la « fiscalité écologique », et ensuite par la baisse des dépenses publiques. Le gouvernement crée une situation un peu paradoxale : vérité en deçà des vacances d’été, erreur au-delà…
La commission des Finances a quand même apporté des précisions sur la transparence et confié aux partenaires sociaux le soin de définir les contreparties…
Nicolas Sansu. Le seul changement qui a eu lieu est l’introduction de quelques règles pour la négociation sociale sur les contreparties. Comprenez bien : ce ne sont pas les parlementaires qui vont fixer les contreparties. C’est invraisemblable : il ne suffit pas d’écrire que l’on préférerait que ces mesures servent à l’emploi, qu’on ne veut pas que les dividendes augmentent. Cela sert juste à fixer le champ des négociations sociales, ça ne fixe rien. Et les salariés partent avec un gros handicap dans ces négociations : le gouvernement a conforté le patronat face à eux.
Mais l’objectif du gouvernement est pourtant celui de renverser la vapeur, concernant l’emploi, et d’arriver à 300 000 nouveaux emplois fin 2013…
Nicolas Sansu. Pour cela, il faudrait moduler les cotisations sociales et l’impôt sur les sociétés en fonction de l’utilisation des profits. Nos dispositifs doivent favoriser l’emploi, la formation et les salaires, et pénaliser la spéculation, les charges financières, etc. Un dispositif aussi uniforme que celui qui nous est présenté, c’est tout sauf changer les règles du jeu. Il y a aujourd’hui des entreprises qui jouent le jeu et qui peinent à avoir accès au crédit (même si la BPI va prochainement être créée), peinent à trouver des salariés formés, et leurs impôts sont les mêmes que les impôts de celles qui ne jouent pas le jeu.
La divergence avec le gouvernement dépasse donc les mesures du pacte de compétitivité. Elles portent sur le diagnostic même…
Nicolas Sansu. Bien sûr ! Mais nous avons des divergences avec le gouvernement de décembre, nous étions d’accord avec celui de juillet. Nous étions tous d’accord pour supprimer la TVA antidélocalisations. Il faut vraiment que le gouvernement se souvienne de ce pour quoi il a été élu. En cédant à chaque fois que Mme Parisot fronce les sourcils, on ne met pas les syndicats de salariés dans une bonne position de négociation. Sans doute y a-t-il des membres de la majorité gouvernementale insatisfaits. Je sais très bien que ça renâcle dans les rangs du PS. Mais seuls les actes comptent et, en l’occurrence, les actes ce sont leurs votes.
18:59 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, budget, loi de finances, compétitivité-emploi, nicolas sansu, fiscalité des entreprises, crédit d'impôt | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
09/12/2012
Mittal : le PCF veut un contrôle public
Pierre Laurent, son secrétaire national, réaffirme également son soutien au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Trois questions à...
Lundi, vous serez à Florange (Moselle). Le dossier n'est pas clos ?
Il ne s'agit pas seulement de sauver 600 emplois, mais de l'avenir de la filière sidérurgique en France. Parce que tous les grands secteurs industriels sont consommateurs d'acier, nous avons besoin de maîtriser cette filière, et d'investir. L'État devrait donc mettre en place un contrôle public. Il faut aussi mobiliser les banques, les groupes industriels clients de la filière sidérurgique... J'ai aussi proposé au Premier ministre d'élargir la composition et la mission du comité de suivi, dont il a annoncé la création.
Vous soutenez le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ?
Oui, même si nous aurions préféré une autre solution que celle du partenariat public-privé. Cet équipement est nécessaire au développement économique du grand Ouest, alors que l'activité est en repli dans les chantiers navals, dans l'activité aéronautique et d'autres secteurs industriels. Le développement économique nécessite des infrastructures, en intégrant à cette vision la préservation de l'environnement. Et sans renoncer au projet, il faut sortir de la confrontation.
Est-ce aussi une manière d'exister dans le Front de gauche, face à Jean-Luc Mélenchon qui est opposé au projet ?
La position des communistes dans ce dossier est bien antérieure à l'existence du Front de gauche. Nous n'avons pas déterminé notre position en fonction de telle ou telle posture. Nous avons appris à dialoguer sans ériger des barrières entre nous.
12:56 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, acelor | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |