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11/12/2014

"La singularité 
de l’Humanité"

  • humasouscription.jpg

     par Blaise Magnin, Action-
Critique-Médias (Acrimed), (www.acrimed.org)
Comme nombre de titres de la presse quotidienne nationale, l’Humanité connaît depuis près de vingt ans des difficultés ­financières chroniques liées à ­l’érosion de son lectorat.
 
manifpal6.jpgSi l’Humanité ne fait pas figure d’exception au sein du paysage économiquement désolé de la « grande » presse d’information politique et générale, le quotidien centenaire tranche pourtant par ses orientations éditoriales et apparaît même comme une certaine garantie de pluralisme dans une offre d’informations écrites d’une uniformité et d’une médiocrité globalement désolantes.
 
Du point de vue de l’orientation politique générale de la ligne éditoriale, d’abord. Les bribes vaporeuses d’orientation progressiste qui restaient au Monde s’évaporent à chaque nouvelle formule, ce quotidien cherchant à concurrencer le Figaro sur le terrain de l’actualité des affaires et de la vie des entreprises.
 
Libération, de son côté, se complaît depuis de nombreuses années déjà dans des postures radical chic et se délecte du « réalisme » et de la conversion au libéralisme le plus brutal de la gauche de gouvernement, souvent au mépris des préoccupations des luttes du mouvement social. Et leurs difficultés économiques respectives, gravissimes dans le cas de Libération, en les mettant à la merci des capitalistes les plus ambitieux, ne risquent pas de favoriser une réorientation éditoriale.
 
Si l’on complète ce tableau des grands quotidiens généralistes nationaux par la Croix, Aujourd’hui en France-le Parisien et le Figaro, on mesure à quel point la diversité des informations et la pluralité des opinions sont mises à mal et l’Humanité est indispensable… Quoi que l’on pense de son orientation politique, l’Humanité se singularise aussi par le type de journalisme qu’il propose.
 
humafonct.jpgAlors qu’en dehors des mobilisations ou des « plans sociaux » suffisamment massifs pour attirer les caméras du 20 Heures, l’actualité sociale a quasiment disparu des colonnes de ses concurrents, l’Humanité est le seul quotidien à tenter de rendre compte non seulement de l’actualité des luttes – autrement que pour les dénigrer –, mais aussi de l’état général des rapports de forces dans le monde du travail.
 
Et l’un des seuls quotidiens également à pratiquer encore un réel journalisme d’enquête sociale, et à ne pas déléguer le traitement de ces questions à des rédacteurs compilant des données institutionnelles ou à des experts interchangeables. On sait aussi gré à l’Humanité de refuser les recettes éditoriales dont les médias les plus mercantiles font leur miel, avec comme principaux ingrédients l’usage frénétique des sondages d’opinion et des faits divers.
 
Face à la crise structurelle et généralisée que connaît la presse écrite imprimée, les pouvoirs publics restent pour l’essentiel inertes. Plutôt que de procéder à une refonte globale des dispositions législatives et financières qui, dans un paysage bouleversé par la révolution numérique, offrent de moins en moins de garanties au pluralisme et à la survie de la presse écrite généraliste, l’État perpétue un système d’aides à la presse incohérent, archaïque, opaque, injuste et inefficace.
 
Pour le reste, les gouvernements successifs semblent déterminés à laisser jouer les forces du marché, quitte à ce qu’à terme la presse écrite, exclusivement détenue par de grands groupes financiers ou industriels, se partage entre « gratuits » indigents et titres « d’élite » inabordables. Et tant pis pour la presse indépendante et celle dont les opinions ne sont pas conformes aux exigences éditoriales et de rentabilité du marché.

15:34 Publié dans MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : souscription pour l'humanité | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

09/12/2014

Écologie politique, sociale et sexuée

coiffeur.jpg"Ce n’est pas parce que les lois sont générales qu’elles sont sexuellement neutres. Elles n’ont pas le même effet sur les femmes et sur les hommes, parce que les hommes et les femmes ne connaissent pas les mêmes situations sociales."

Ce n’est pas parce que les lois sont générales qu’elles sont sexuellement neutres.

Elles n’ont pas le même effet sur les femmes et sur les hommes, parce que les hommes et les femmes ne connaissent pas les mêmes situations sociales.

Légiférer sur le temps partiel, c’est toucher 82 % de femmes et 18 % d’hommes.

Allonger la durée de cotisation en vue de la retraite, c’est poser davantage de problèmes pour les femmes. Elles ont plus souvent des carrières hachées, car elles diminuent plus souvent leur temps de travail pour élever leurs enfants, donc elles cotisent moins.

Les questions écologiques sont non seulement sociales mais aussi sexuées, comme le rappellent la Fondation Abbé-Pierre, la Croix-Rouge et le Secours catholique.

La « précarité énergétique » touche plus de huit millions d’habitants : ceux qui consacrent plus de 10 % de leurs ressources à leurs factures d’énergie, quand le taux moyen des dépenses énergétiques des Français est voisin de 5,5 %. Les associations constatent que, parmi ceux qui ont du mal à payer leurs factures ou qui se privent de chauffage, les individus vivant seuls en milieu rural et les familles monoparentales sont surreprésentés. Leur santé se dégrade, leur isolement s’accroît. Or il s’agit là essentiellement de femmes.

Cette réalité humaine du terrain se lit aussi dans les chiffres, même s’il n’existe pas aujourd’hui de statistiques sexuées portant directement sur la précarité énergétique. Déjà, parmi les personnes vivant sous le seuil de pauvreté, les femmes sont 4,7 millions, les hommes 3,9 millions. Ce qui rend d’autant plus probable qu’elles aient du mal à payer leurs factures.

De même, parmi les précaires énergétiques, on trouve un grand nombre de familles monoparentales et de personnes âgées isolées. Or, plus de 85 % de ces « familles monoparentales » sont constituées élevant seules leurs enfants. Quant aux personnes de plus de quatre-vingts ans habitant seules, ce sont des femmes, à 73 %. Elles sont aussi plus pauvres que les hommes du même âge, car leurs pensions sont inférieures de près de 40 %.

romagnan.jpgIl ne faut pas oublier que réduire la précarité énergétique contribue à l’atteinte de nos objectifs en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de protection du climat, à l’égalité, en général, et entre les hommes et les femmes, en particulier.

La chronique de Barbara Romagnan publié dans l'Humanité

07/12/2014

MOSAIK RADIO : MUSIQUES ET INFORMATIONS

Le groupe E-Mosaïque se renforce avec une nouvelle radio présente sur tous ses blogs et qui diffusera essentiellement de la musique d'ambiance, très diversifiée et des informations "couleurs du temps et de la vie"

L'objectif pour son maintien impératif est d'obtenir une audience cumulée d'au moins 300 heures par période de 24h. Nous comptons bien sûr sur vous pour atteindre cet objectif. L'idée est également que chacun d'entre vous devienne programmateur de cette nouvelle radio en proposant chanteurs et chansons.

Mosaik Radio, la radio de toutes les musiques !

04/12/2014

DEPORTATION : Lettre de Diego DIAZ au Président de la République

déportationpetition.jpeg

Courrier de Diégo DIAZ, conseiller municipal d’Evry, délégué aux anciens combattants et au travail de mémoire à F. Hollande lui demandant que le 27 janvier 2015, un hommage particulier de la Nation soit rendu à l’occasion du 70ème anniversaire de la libération d’Auschwitz et de donner un lieu de mémoire correspondant à la véritable ampleur de cette tragédie :

Monsieur Le Président de la République,

La Seconde Guerre mondiale fit 55 millions de morts, dont une majorité de civils. Aux victimes militaires, celles de la répression (résistants, otages et personnes massacrées) et celles des bombardements, s’ajoutent les morts des persécutions nazies (Juifs, Tziganes, les personnes homosexuelles, handicapées physiques et mentales).

Pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, la destruction d’un peuple fut programmée sur les bases d’une haine antisémite qui allait conduire à un génocide massif et industrialisé d’au moins 5,2 millions de Juifs d’Europe. 2 700 000 personnes furent assassinées dans les chambres à gaz des centres de mise à mort, 1 300 000 par les Einsatzgruppen ; 800 000 moururent de privations dans les ghettos.

En France, la « solution finale » entraîna la déportation de près de 75 000 Français, par 74 convois, entre mars 1942 et août 1944. Moins de 5 000 revinrent.

Au total, ce sont 162 000 personnes, de toutes confessions, de toutes sensibilités politiques et de tous âges, qui furent déportés.

Du 27 mars 1942 au 23 juin 1943, quarante-deux convois de déportation du camp de Drancy sont partis de la gare du Bourget-Drancy (réseau Nord), essentiellement pour Auschwitz.

Les 21 convois de déportation de Drancy, partis du 18 juillet 1943 au 17 août 1944, l’ont été de la gare de Bobigny-Grande-Ceinture.

Selon le décompte de Serge Klarsfeld et des FFDJF (Fils et filles des déportés juifs de France), 40 450 déportés sont partis de la gare du Bourget-Drancy et 22 450 de la gare de Bobigny.

En 2015, sera célébrée la capitulation nazie, mais également la libération de la plupart des camps de déportation, dont le plus grand camp d’extermination de tous les temps : Auschwitz le 27 janvier, le camp où la majorité des déportés de France ont été emmenés.

Aujourd’hui, il est important de rappeler ces faits, non uniquement comme des faits historiques, mais également comme des vérités historiques, au moment où certains remettent en cause le rôle actif joué par l’Etat Français et son chef le Maréchal Pétain dans cette ignominie, tandis que d’autres continuent de contester y compris l’existence ou la dimension de ces camps.

C’est aussi important de lier ces évènements à ceux d’aujourd’hui où des actes montrent que la « bête immonde » est toujours là prête à renaître.

Monsieur le Président, je sais que de nombreuses initiatives ont déjà été prises pour rappeler et honorer le souvenir de cette période tragique.

Je tiens à saluer notamment celle prise en direction des collégiens et les lycéens en coopération avec l’Education nationale dans le cadre du concours national de la Résistance et de la Déportation et dont le sujet sera en 2015 : « La libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire ».

Monsieur le Président, je souhaiterais que le 27 janvier 2015 un hommage particulier de la Nation soit rendu à l’occasion du 70ème anniversaire de la libération d’Auschwitz.

Monsieur le Président, je sollicite également, à la demande de nombreux fils et filles de déportés, d’étudier la possibilité de donner un lieu de mémoire correspondant à la véritable ampleur de cette tragédie autour de l’ancienne gare de Drancy-Le Bourget d’où sont partis la plupart des wagons vers l’Allemagne. Aujourd’hui, seule une plaque en gare du Bourget ainsi qu’un wagon stationnant en gare de Drancy rappellent ces évènements dramatiques.

J’ai l’honneur, Monsieur le Président de la République, de vous prier d’agréer l’expression de ma très haute considération.

ddéportation,élus communistes,président de la républiqueDiégo DIAZ, conseiller municipal d’Evry, délégué aux anciens combattants et au travail de mémoire.

Article publié par Elunet

Pour soutenir cet appel signez cette pétition  qui a déjà recueilli plus de 160 signatures en cliquant sur cette ligne

ddéportation,élus communistes,président de la république

PREMIERE REPONSE A CE COURRIER DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE :

Monsieur le Conseiller municipal,

Le Président de la République a bien reçu la correspondance que vous avez souhaité lui faire parvenir.

Sensible à votre démarche, Monsieur François Hollande m'a confié le soin de vous remercier vivement et de vous assurer qu'il a pris connaissance avec la meilleure attention de votre souhait qu'un hommage particulier de la Nation soit rendu le 27 janvier prochain, lors du 70 ème anniversaire de la libération d'Auschwitz.

Le Chef de l'Etat est fortement attaché au devoir de mémoire. Comme il l'a rappelé lors de l'inauguration du Mémorial de Drancy, nous devons transmettre la vérité aux jeunes générations afin que de la souffrance, vécue au plus profond des chairs des victimes, naisse une vigilance, la nôtre, et que de la vigilance sorte une espérance, celle, toujours inachevée, de la République et de l'égalité.

Soyez par ailleurs certains que tout au long de l'année 2015 de multiples hommages seront rendus aux victimes de la déportation et du génocide, à l'occasion des anniversaires de la libération des camps de la mort.

Aussi n'ai je pas manqué de transmettre votre courrier au secrétaire d'Etat aux anciens combattants et à la mémoire, auprès du ministre de la défense, afin qu'il soit procédé à son examen attentif.

Vous serez tenu directement informé, par ses soins, de la suite susceptible d'être réservée à votre intervention.Je vous prie d'agréer, Monsieur le Conseiller municipal, l'assurance de ma considération distinguée.

Pour le Chef de Cabinet du Président de la République

Isabelle SIMA

02/12/2014

HISTORIQUE : L'ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE RECONNAIT LA PALESTINE

palistenfants.jpg

Vote historique à l'Assemblée Nationale ce 2 décembre 2015 qui par 339 voix (socialistes, PCF, Verts) contre 151, 16 abstentions vient de reconnaitre la Palestine.
 
asensi.jpgExplication de vote de François Asensi, député Front de gauche de Seine-Saint-Denis, membre de la commission des Affaires étrangères, vice-Président des groupes d’amitié France-Palestine et France-Israël

« Monsieur le Ministre, Monsieur le Président, Mes cher-E-s collègues,

C’est avec une grande émotion et beaucoup de solennité que tous ensemble, députés communistes, Front de gauche, et ultramarins, nous apporterons toutes nos voix pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine.

A 24 reprises, notre groupe a réclamé cette reconnaissance dans l’Hémicycle.

Il s’agit pour les députés communistes d’un combat historique que nous sommes heureux de voir avancer enfin.

Comme vous l’avez justement affirmé, Monsieur le ministre, reconnaitre l’Etat de Palestine n’est ni une faveur, ni un instrument.

C’est un droit, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

En 1947, l’ONU prévoyait une partition du mandat britannique et la création dès 1948 de deux Etats coexistant pacifiquement.

L’un, Israël, a vu le jour immédiatement. L’autre, la Palestine, n’en peut plus d’attendre sa reconnaissance.

Le moment est venu de mettre fin au calvaire du peuple palestinien.

Le moment est venu de signifier au gouvernement Netanyahou que la France dit NON à la colonisation, rejette le mur de la honte, et refuse l’arbitraire et les humiliations propres à tout système colonial.

Depuis longtemps, les Palestiniens ont fait le choix courageux du compromis. Ils ont consenti des concessions douloureuses contre l’engagement d’obtenir leur Etat.

Je pense à la reconnaissance de l’Etat d’Israël par l’OLP, alors que la réciproque n’existe toujours pas.

Je pense à la reconnaissance des frontières de 1967, par laquelle les Palestiniens ont accepté d’abandonner un quart du territoire qui leur avait été accordé en 1947.

En réponse à ces concessions, ce furent toujours plus de souffrances pour ce peuple : le blocus de Gaza, la poursuite de la colonisation, les restrictions de liberté.

Le processus d’Oslo, pourtant porteur de promesse, a éloigné la paix. Il a souffert d’un vice originel : avoir renvoyé dos à dos les parties, alors qu’il existe une inégalité fondamentale. D’un côté, un pays occupé, la Palestine, de l’autre, une puissance occupante, Israël.

« Entre le fort et le faible, c’est la loi qui affranchit », et en l’occurrence le droit international.

J’ai entendu lors de nos débats plusieurs objections à cette résolution.

Il a été dit qu’il serait trop tôt ! Mais il est peut-être déjà trop tard, car chaque jour la colonisation israélienne morcèle un peu plus le futur Etat et sape sa viabilité.

Il a été dit que l’adoption de cette résolution ne relevait pas de notre compétence. Cette position est intenable. Notre Parlement vote la guerre et la paix, notre Parlement ratifie les traités internationaux sur des enjeux diplomatiques extrêmement sensibles. Il a toute la légitimité, celle de la Nation, celle du peuple français qu’il représente.

Au fond, le vote d’aujourd’hui consiste simplement à confirmer le droit international, à confirmer le plan de partage de 1947 et la décision prise par les vainqueurs du nazisme.

Refuser de voter cette résolution reviendrait donc à renier les résolutions de l’ONU.

Aujourd’hui, chaque parlementaire est responsable de son vote devant l’Histoire.

Il s’agira de dire OUI au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

OUI à une paix et à des négociations fondées sur le droit international.

OUI à une Palestine souveraine et démocratique, meilleure garantie pour la sécurité d’Israël.

Quelle discipline de parti pourrait s’y opposer ?

J’ai une conviction profonde : seule la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, et avec Jérusalem-Est pour capitale, permettra d’asseoir une paix durable.

Si elle n’y conduit pas à elle-seule, elle constituera un levier inestimable.

Elle confortera l’Autorité palestinienne et les hommes de paix.

Elle renforcera la sécurité des israéliens, en isolant les partisans de la terreur et en désarmant les tenants du choc des civilisations qui instrumentalisent la cause palestinienne.

Elle redonnera espoir à toute une jeunesse palestinienne qui rêve de vivre libre.

Par-delà nos sensibilités, rassemblons-nous et offrons ce vote de justice et de paix à nos amis palestiniens et à nos amis israéliens !

Car le moment est venu de remplacer les murs par des ponts, entre deux peuples que tout rapproche : une histoire mêlée, une culture partagée, une même terre, et surtout une même soif de paix.

Monsieur le ministre, ne tardez plus à reconnaître l’Etat de Palestine !

Aujourd’hui le monde nous regarde et attend de la France qu’elle se hisse à la hauteur de son Histoire et de son message universel.

Reconnaissance de l’État palestinien : « C'est la voix du droit qui l'a emporté » (Pierre Laurent)

palestine,reconnaissance,député françaisLe vote à l'Assemblée nationale et l'adoption de la résolution en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien par 339 voix contre 151 marque un jour de réjouissance pour tous ceux qui luttent pour la paix et la justice depuis tant d'années.
 
Les communistes se félicitent du pas franchi par les députés français, un pas qui était attendu d'eux par tous les pacifistes qui veulent la réussite d'une solution à deux États.
 
C'est la voix du droit qui l'a emporté. Au Sénat le 11 décembre prochain, notamment à l'initiative des sénateurs communistes et républicains, une résolution sera soumise au débat.
 
Les parlementaires européens se prononceront quant à eux en décembre à l'initiative du groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE-NGL) et du groupe socialiste et démocrate (S&D).
 
L'autorité palestinienne va soumettre au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution réclamant le retrait israélien, d’ici deux ans, des territoires palestiniens. La France a de grandes responsabilités de par sa position de membre permanent du Conseil de sécurité.
 
En appuyant la demande de l'autorité palestinienne, la France peut retrouver un rôle positif sur la scène internationale. Le temps n'est plus aux tergiversations.
 
C'est pour cela que le Parti communiste appelle dès aujourd'hui à amplifier la mobilisation, et avec le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), mettra à disposition pétition et outils militants pour maintenir la pression sur le gouvernement français.
 
Le moment est venu, monsieur François Hollande, pour une paix juste et durable au Proche-Orient. La reconnaissance de l'État de Palestine, c'est maintenant !

28/11/2014

CONSEIL MUNICIPAL, SCHEMA REGIONAL DE COOPERATION INTERCOMMUNAL : DECLARATION DES ELUS COMMUNISTES

evrycm.jpgL'article 11 de la loi de Modernisation de l'Action Publique et d'Affirmation des Métropoles (MAPAM) du 27 janvier 2014 impose qu'un SRCI (schéma Régional de Coopération Intercommunal ) soit mis en place dans 4 départements (dont l'Essonne) avant le 31 décembre 2015.

L'avis que doit rendre le conseil municipal d'Evry constitue l'une des premières étapes de la concertation précédant l'adoption définitive de ce schéma.

Il se situe dans un contexte où le financement de toutes les collectivités est fortement réduit pour priviléger une aide massive et sans contrepartie accordée aux entreprises contre la création virtuelle d'emplois, qui se traduit en réalité par une explosion des inégalités dans notre pays avec un enrichissement des privilégiés.

L’Association des Maires de France (AMF) a alerté le gouvernement sur l’impact négatif considérable de la baisse des dotations de l’Etat sur l’investissement local, l’emploi et les services de proximité dans les territoires (baisse cumulée de 28 milliards d’euros de 2014 à 2017).

Plus de 13 000 communes ont déjà voté des motions de soutien à l'action menée par l'AMF pour s'opposer à cette baisses aux conséquences dramatiques pour les habitants, l'emploi et les services publics.

Aujourd'hui le conseil municipal doit se prononcer sur le principe de ce schéma. Nous considérons que ce qui est essentiel c'est de défendre avant tout l'intérêt des habitants. Les habitants ont besoin d'un service public de qualité et de proximité toujours plus efficace, de plus de démocratie, de meilleurs transports, de logements, d'une offre d'emplois de qualité, d'une réponse toujours plus pertinente aux besoins culturels et éducatifs.

Un Contrat de Développement Territorial réalisé à partir de la réalité locale doit être la base de la future agglomération. Une charte d'aménagement, d'économie réelle, de l'emploi et de formation, de développement «  soutenable  » et «  durable  » et de solidarité territoriale et financière  ;

  • Des règles de gouvernance partagées au service de coopération des territoires  ;
  • Des mécanismes simples et justes d'intégration fiscale et de solidarité financière.

Pour nous une «  intercommunalité de projet  » s'appuyant sur des communes fortes c'est la garantie d'une démocratie locale effective et vivante.

L'intercommunalité doit impérativement prendre en compte la richesse d'intervention et de réflexion citoyenne des habitants de toutes nos communes à l'image de l'engagement des Evryens dans nos nos conseils de quartier, de nos associations, de nos conseils comme ceux des jeunes, des sages et d'autres, etcLe fonctionnement du Conseil Consultatif des Services Publics Intercommunaux, obligatoire, doit être soutenu et développé.

evry,conseil municipal,shéma de coopérationNous proposons aussi la création d'un conseil économique et social à l'échelle de cette future agglomération composé des représentants sociaux, d'experts, d'élus.

Nous proposons que tous les élus municipaux, communautaires ou non communautaires soient associés à l'activité de l'agglomération dans des commissions ou des groupes de travail spécifiques ou thématiques.

La création de la future agglomération au préalable doit être réfléchie à partir d'un diagnostic partagé faisant ressortir les niveaux qualitatifs et quantitatifs d'équipements, les montants d'endettement, le dynamisme fiscal, les indicateurs sociaux, l'activité, les projets et les perspectives économiques de chaque territoire.

Critiques mais aussi constructifs les élus communistes et républicains d'Evry après cette première étape de concertation attendent des propositions et des réponses à nos demandes.

C'est dans cet esprit que les élus communistes voteront pour l'avis ici présenté.

26/11/2014

JUSTICE ET SOLIDARITE

tribune,élus pcf,evry

JUSTICE

L’Association des maires de France vient d’alerter à nouveau le gouvernement sur l’impact considérable de la baisse des dotations de l’Etat sur l’investissement local, l’emploi et les services de proximité dans les territoires (baisse cumulée de 28 milliards d’euros de 2014 à 2017)

Elle estime que ce prélèvement est incohérent , arbitraire, disproportionné , insupportable.

Cette contribution aura un impact considérable sur le niveau de service rendu aux habitants et les investissements publics  et sera pénalisant pour l’emploi parce que les investissements publics locaux (37 milliards pour le seul bloc communal) qui vont fortement baisser dès 2015. Cela représente déjà une perte de dizaine de milliers d’emplois, dans le BTP par exemple.

Nous partageons cette analyse de cette association représentant tous les Maires de France en ajoutant que cette mesure est aussi injuste parce qu’elle est justifiée par le gouvernement par un cadeau offert aux entreprises de plus de 60 milliards qui n’a permis ni la baisse du désendettement  de la France, ni la création du moindre emploi nouveau mais par contre permet aux riches d’être de plus en plus riches dans notre pays et aux pauvres malheureusement d’être de plus en plus pauvres.

La ville d’Evry va subir elle dans ce cadre en 2015 une saignée de plus d’un million d’€  aux conséquences pour les habitants,  le service public et l’emploi considérables et désastreuses.

SOLIDARITE

tribune,élus pcf,evryLes élus communistes d’Evry ont décidé de parrainer la syndicaliste Marocaine Wafaa Charaf, emprisonnée pour 2 ans après un jugement inique à Tanger.

Elle symbolise la répression que subissent les Syndicalistes dans le monde, y compris en France. Nous vous appelons tous à témoigner  et à signer la pétition que vous trouverez sur notre blog

Merci à toutes et tous

Le groupe des élus communistes et républicains d’Evry

Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diego Diaz

Tribune oubliée sur le bulletin municipal de Novembre