Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/03/2015

APPEL A VOTER CONTRE LA DROITE ET SON EXTREME DANS L'ESSONNE !

pcfcouleurs.jpg

La Fédération de l'Essonne du PCF, tient à remercier les électeurs-trices qui ont porté leurs suffrages sur les candidats-tes présentés-es par le PCF, le Front de Gauche. Nous étions présents-tes dans  19 cantons avec des rassemblements aux configurations diverses et elle remercie tous les militants communistes, les élus-es investis-es dans cette bataille.

Ce premier tour malgré une participation en hausse par rapport à 2011, reste marqué par une abstention massive 52,53% en Essonne. La politique d’austérité menée par le gouvernement, source d’aggravation des conditions de vie des Essonniens-nes a été sanctionnée. Elle ancre plus que jamais la défiance et ferme les portes à l’espoir de changement.

Les résultats des suffrages exprimés confirment le risque d’une large victoire de la droite et de l'extrême droite, avec un niveau très élevé du Front national et un recul massif du total des voix de la gauche. Le Parti socialiste recule nettement et la gauche ne sera pas présente au second tour dans plusieurs cantons.

La droite opère une forte progression, tout comme le FN, qui affiche ses ambitions et se trouve en situation de duel dans plusieurs cantons. La confirmation de la percée du Front national est autant la conséquence de ce ras-le-bol généralisé que celle d'un long processus de banalisation de ses idées. Les médias favorisant cette banalisation et le danger qu'elle fait courir à la démocratie, ils sont face à leurs responsabilités.

Dans ce contexte, le Parti communiste avec le Front de Gauche résistent, avec des résultats intéressants, mais ses scores restent encore insuffisants et ne sont pas, à la hauteur de la gravité de la situation et de la désespérance parmi la population. 

Dimanche prochain, lors du second tour, nous ne laisserons pas la catastrophe s'amplifier. Ne lâchons aucune nouvelle position à la droite et à l'extrême droite. Donnons nous des points d'appui pour l'avenir, pour résister aux politiques d’austérité, développer les luttes et les solidarités concrètes, et pour bâtir une perspective de changement populaire de gauche.

Pas une voix ne doit manquer  aux candidats présentés par le PCF, le FdG et souvent d'autres forces de gauche et écologistes, en lice au second tour. Ils deviennent,  les candidats du rassemblement face à l'extrême droite ou à la droite.

Dans les autres cas où les candidats présentés par le Parti socialiste, EELV ou d’autres composantes de la gauche sont au second tour, nous appelons au rassemblement de toutes et tous face à la droite ou à l'extrême droite pour empêcher qu'ils ne conquièrent notre département. Ce serait aggraver les conditions de vie déjà difficiles des populations, pousser encore plus loin dans l’austérité, la régression des protections sociales, la privatisation des services publics, la déconstruction des politiques de solidarité mises en place à l'échelle départementale par la majorité de gauche depuis 1998.

Dans les cantons où la gauche n'a pas réussi à accéder au second tour, nous en appelons à la responsabilité de chacun. Ce n'est plus une affaire de canton, ou de candidat plus ou moins pire qu'un autre. C'est une affaire nationale. Il est de notre devoir de femmes et d'hommes de gauche, de communistes, de tout faire pour empêcher  la victoire de candidats du Front national dont le caractère haineux et raciste a clairement été démontré au cours de la campagne. Leur élection constituerait un obstacle majeur supplémentaire à toute alternative  progressiste dans notre pays.

Enfin, ces résultats montrent l'urgence d'une construction d'une gauche nouvelle. Tous les efforts déjà engagés pour construire une autre voie à gauche doivent être amplifiés. Toutes les forces populaires et citoyennes du pays sont concernées, toutes les forces de gauche sont interpellées.

L'heure est maintenant à la décision, à la construction patiente et déterminée de la seule issue possible : la construction d'une politique et d'une majorité alternative, citoyenne et populaire à gauche, pour sortir de l'austérité et pour un projet social, solidaire et écologique,

C'est en ce sens que nous lançons les « Chantiers de l'Espoir », visant à travailler cette alternative indispensable, pour un changement de politique, vraiment à gauche.

Fait à Corbeil le 23 mars 2015

24/03/2015

LE 29 MARS, VOTE MASSIF CONTRE LE FN ET POUR FATOU KOITA ET RONAN FLEURY

logoélectionsevry.jpg

A EVRY ET COURCOURONNES LES ELECTEURS QUI ONT VOTE FRONT DE GAUCHE LE 22 MARS VOTERONT MASSIVEMENT POUR FATOU KOITA ET RONAN FLEURY LE 29 MARS, CONTRE LE FN ET POUR UNE MAJORITE DEPARTEMENTALE DE GAUCHE DANS L'ESSONNE

Le Front de Gauche avec plus de 12 % de voix a obtenu un résultat sensiblement identique à celui obtenu à l'occasion des élections européennes en tenant compte de l'absence de candidats cette fois-ci du NPA et de LO, et de liste spécifique écologiste.

Ce vote est un vote d'adhésion aux idées et propositions contenues dans le programme l'Humain d'Abord et défendues par le Parti communiste Français et son secrétaire national Pierre Laurent pour la justice sociale, contre les inégalités, contre les intérêts égoistes du grand capital, pour les intérêts du peuple, et pour une politique nationale vraiment de gauche, avec une majorité de gauche.

Ce n'était en aucun cas, un vote de soutien aux personnalités de la liste « dite Front de Gauche » dont nous dénonçons le comportement inadmissible sur notre ville.

Le Parti communiste, ses valeurs, son idéal ce n'est pas le populisme, la démagogie, le mensonge, les injures, un soutien à Dieudonné et ses idées racistes condamnées à plusieurs reprises par les tribunaux, ce n'est pas l'antisémitisme, un soutien implicite au Front National par la voix d'un des conseillers municipaux, ce n'est pas la négation de « l'Humain ».

Sans soute n'est-ce pas un hasard si les militants communistes de la ville n'ont pas s'exprimer sur le choix de cette pseudo liste du Front de Gauche à Evry, sans doute n'est ce ce pas un hasard si le nom même du Parti communiste a été gommé du bulletin de vote du Front de Gauche et du matériel de propagande, sans soute n'est ce pas un hasard de la part de ceux qui donnent des leçons sur la manière de combattre le Front National, s'ils étaient tous absents, élus et membres de ce groupuscule des commémorations officielles rendant hommage aux résistants du groupe Manouchian, aux 70 ans de la libération des camps de déportation et à la fin de la guerre en Algérie.

Ce groupuscule, et ses conseillers municipaux du Front de Gauche d'Evry sont loin de représenter la grande masse des électeurs du Front de Gauche de leurs valeurs, de l'histoire généreuse dont ils sont porteurs, et de leurs convictions humanistes.

Nous sommes persuadés que dimanche ces électeurs voteront massivement pour faire barrage au FN, pour garder une majorité de gauche au département pour les candidats de gauche placés largement en tête du suffrage universel à Evry et Courcouronnes, Fatou Koita et Ronan Fleury.

Diego Diaz

Président du Groupe des élus communistes et Républicains d'Evry

23/03/2015

Déclaration de Pierre Laurent sur le premier tour des départementales

pierre-laurent.jpgLe premier tour des élections départementales, malgré une participation en hausse de 6,5 points par rapport à 2011, reste marqué par  une grève massive des urnes avec plus de 48,5 % d'abstentions.

La défiance s'ancre plus que jamais. Les résultats des suffrages exprimés connus à cette heure confirment le risque  d'un basculement massif des départements, annoncent une large victoire de la droite et de l'extrême droite, avec un niveau très élevé du Front national et un recul massif du total des voix de la gauche.

Ce soir, la situation des forces de gauche en France est plus que critique. Dans de nombreux départements traditionnellement ancrés à gauche, les résultats ne laissent aucun doute quant à la profondeur de la crise politique. Le Parti socialiste recule nettement et la gauche ne sera pas présente au second tour dans de nombreux cantons.

Ce soir, j'entends, nous entendons la colère, l'indignation, le dégoût qu'expriment ce vote comme cette abstention massive. Indignation et colère de toutes celles et ceux qui n'arrivent plus à vivre dignement, qui ont le sentiment quotidien d'être pris pour des imbéciles, qui voient les renoncements vis à vis des pouvoirs de la finance, des actionnaires du CAC 40, des oukases de l'Union européenne, les sacrifices qu'on leur demande au nom de l'austérité sans autre résultat que la montée du chômage et de la pauvreté, et qui, désarçonnés, ne savent plus dans quelle direction est l'espoir.

La confirmation de la percée du Front national est autant la conséquence de ce désarroi, de ce ras-le-bol généralisé que celle d'un long processus de banalisation de ses idées. Jamais avant un scrutin le FN n'avait été autant placé au centre du débat politique et médiatique. La droite et plus particulièrement Nicolas Sarkozy en ont été de fervents artisans, n'hésitant pas encore  à quelques jours du scrutin à reprendre à leur compte des propositions du parti d'extrême droite.  Mais, au-delà, tous ceux, médias et responsables politiques, qui favorisent cette banalisation et le danger qu'elle fait courir à la démocratie sont face à leurs responsabilités.

Dans ce contexte, le Parti communiste avec le Front de gauche résistent. Les résultats des candidats du nouveau rassemblement avec d'autres forces de gauche et écologistes qui s'est dessiné à l'occasion de ces élections nous encouragent dans la perspective de la construction d'une alternative politique  plus que jamais nécessaire au vu des résultats de ce soir. Toutefois, ses scores restent encore insuffisants et ne sont pas à l'évidence à la hauteur de la gravité de la situation et de la désespérance parmi la population.

Devant cette situation, j'appelle à une prise de conscience sans faux fuyant. Après les municipales et les européennes, le message envoyé par les Françaises et les Français est une nouvelle sanction claire et sans appel de la politique conduite depuis 2012. Restera-t-il une nouvelle fois sans réponse ? Entendre ce message des urnes, c'est changer de politique et sans attendre continuer d'agir et de rassembler pour cela.

J'appelle à réagir avec force, d'abord dimanche prochain, lors du second tour, en ne laissant pas la catastrophe s'amplifier, en ne lâchant aucune nouvelle position à la droite et à l'extrême droite, en se donnant des point d'appuis pour l'avenir.

Pas une voix ne doit manquer  aux candidats présentés  par le Front de gauche, le PCF et souvent d'autres forces de gauche et écologistes, en lice au second tour. Ils deviennent, je n’en doute pas, les candidats du rassemblement face à l'extrême droite ou à la droite. Chaque élu PCF et FDG sera un point d’appui pour résister aux politiques d’austérité, développer les luttes et les solidarités concrètes, et pour bâtir une perspective de changement populaire authentiquement de gauche.

Dans les autres cas où les candidats présentés par le Parti socialiste, EELV ou d’autres composantes de la gauche sont au second tour, j'appelle au rassemblement de toutes et tous face à la droite ou à l'extrême droite. La conquête de cantons et de départements au 2e tour par la droite et l’extrême droite ne peut qu’aggraver durement les conditions de vie déjà difficiles des populations. Leur objectif commun est d’aller encore plus loin dans l’austérité, la régression des protections sociales, la concurrence de tous contre tous, la réduction des dépenses et de l’emploi publics, la privatisation des services publics, la déconstruction des politiques de solidarité mises en place à l'échelle départementale par des majorités de gauche.

Dans les cantons où la gauche n'a pas réussi à accéder au second tour, j'en appelle à la responsabilité de chaque électeur. Par le bulletin de vote, nous avons le pouvoir de stopper la montée en puissance du FN et de déjouer le scénario du pire qui se dessine pour notre pays. Ce n'est plus une affaire de canton, ou de candidat plus ou moins pire qu'un autre. C'est une affaire nationale. Il est de notre devoir de femmes et d'hommes de gauche de tout faire pour empêcher  la victoire de candidats du Front national dont le caractère haineux et raciste a clairement été démontré au cours de la campagne. Leur élection constituerait un obstacle majeur supplémentaire à toute alternative  progressiste dans notre pays.

Enfin, et au-delà des résultats de ce soir, j'appelle à la construction d'une gauche nouvelle. Tous les efforts déjà engagés pour construire une autre voie à gauche doivent être amplifiés. Toutes les forces populaires et citoyennes du pays sont concernées. Toutes les forces de gauche sont interpellées. Personne ne peut dire, c'est les autres.   L'heure est maintenant à la décision, à l'action, au sursaut, à la construction patiente et déterminée de la seule issue possible : la construction d'une politique et d'une majorité alternative, citoyenne et populaire à gauche, pour sortir de l'austérité et pour un projet social, solidaire et écologique. La politique du gouvernement, notre système économique et institutionnel sont à bout de souffle. La démocratie est menacée. Il y a urgence.  Le changement est inéluctable. Nous sommes plus que jamais décidés à y travailler.

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français

26/12/2014

ELECTIONS DEPARTEMENTALES DE MARS 2015 DANS L'ESSONNE

accordéon091.jpgDans une courrier envoyé à tous les adhérents communistes de l'Essonne, Philippe Camo secrétaire départemental écrit notamment :

« Les communistes sont engagés dans les batailles contre l’austérité et l’offensive du Medef, contre la réforme territoriale, ou encore la loi Macron qui vise à dérèglementer fondamentalement le droit du travail et celui des salariés.

Nous sommes aux côtés de celles et ceux qui luttent et qui se mobilisent pour s’opposer à la politique du gouvernement et dégager une alternative durable à ces choix politiques, dans les luttes comme dans les institutions.

Nous sommes aussi engagés dans les élections départementales et dans les débats, les consultations, concernant le choix des constructions politiques, avec des ambitions canton par canton. Notre objectif est de le faire sur des contenus: tout à la fois en opposition à la politique d’austérité du gouvernement, la réforme territoriale, la défense des services publics et avec la volonté très forte de tout faire pour empêcher la droite et le Front National de s’emparer du département.

Les communistes de l’Essonne jugent utiles pour les populations et les communes les actions de la majorité de gauche au Conseil général présidée par Jérôme GUEDJ. Un bilan partagé et les 4 élus Front de Gauche sortants y ont fortement contribué.

Comme nous l’avons ensemble décidé, Il faut empêcher la droite et le FN de mettre la main sur le Conseil général. Déjà, François Durovray nouveau Maire de Montgeron (UMP) qui se verrait bien Président si la majorité basculait à droite a déclaré dans le Parisien qu’il faut réduire les dépenses et il cible particulièrement les dépenses sociales !

Au vu des résultats électoraux récents comment faire pour ne pas être éliminés dès le 1er tour et condamnés à arbitrer un duel droite-FN au deuxième tour?

L’élection d’une majorité de conseillers de droite avec le FN s’avère donc possible, prévisible, dans de nombreux départements y compris en Essonne....

A partir des partielles et de ce que l’on sent monter dans le pays, au vu d’une abstention qui s’annonce forte et du nouveau mode de scrutin, la gauche, le PCF, le FDG pourraient être éliminés dès le premier tour dans de nombreux cantons....

Nous devons donc intégrer tous ces éléments dans notre réflexion et concevoir un contenu de campagne pour à la fois, argumenter contre la politique d’austérité du gouvernement et favoriser le rassemblement le plus large face à la droite et au FN pour faire élire à nouveau une majorité de gauche au Conseil général, qui, dans sa diversité, poursuivra des actions utiles aux essonniens.

Le combat contre la droite et le FN est constitutif de notre stratégie de rassemblement pour un projet alternatif à gauche.

Nous avons donné dans le débat, beaucoup d’éléments pour la réflexion et l’expression des communistes, mais la situation très évolutive, les travaux du Conseil national des 12 et 13 décembre) et la réunion des secrétaires fédéraux (12 12 2014) nous renforcent dans notre volonté de ne pas laisser s’accomplir ces scénariis catastrophe. Les populations n’ont rien à y gagner sinon plus encore de difficultés, de précarité, de remise en cause d’acquis sociaux et du vivre ensemble...

Philippe CAMO, secrétaire départemental, Conseiller régional