06/11/2014
APPEL : POUR UN AUTRE MONDE DE JUSTICE SOCIALE !
Le président uruguayen a critiqué la concentration extrême de la richesse
Montevideo, 5 nov (PL) Le président uruguayen, Jose Mujica, a alerté sur la concentration excessive de la richesse dans le monde qui, selon lui, est un ferment anti-démocratique.
« Seulement 85 personnes concentrent la même richesse qui est répartie entre la moitié de l'humanité la plus pauvre et ces personnes augmentent leurs fortunes chaque jour », a-t-il ajouté.
Lors de son allocution hebdomadaire, Mujica a dit que l'inégalité économique extrême avait atteint « des niveaux exorbitants » et qu'elle était l'un des plus grands problèmes économiques, sociaux et politiques auquel fait face l'humanité.
Il a insisté sur le fait que la concentration excessive de la richesse était un ferment anti-démocratique, non seulement par ses conséquences sociales mais par les politiques à long terme, car elle remplace la démocratie pour une ploutocratie.
Le mandataire a dénoncé que « c'était une marquée conséquence du fondamentalisme de marché ; ce marché qui ne peut prêter attention ni à la distribution des revenus ni à l'idée d'un société plus juste ».
Si l'État n'a pas d'attitude proactive qui oblige à redistribuer, il y aura de plus en plus de personnes défavorisées et cela tend à répercuter dans le reste de la société, a-t-il précisé.
Concernant cette question, il a souligné que le processus de sortir les gens de la pauvreté chronique ne pouvait pas se faire du jour au lendemain avec une action volontariste, mais que c'était un long processus de sauvetage.
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04/11/2014
COLLECTIVITES : BAISSE DES DOTATIONS
L’Association des Maires de France lance un cri d’alarme sur les conséquences inéluctables pour l’investissement, l’emploi et les services à la population
L’Association des maires de France alerte à nouveau le gouvernement sur l’impact considérable de la baisse des dotations de l’Etat sur l’investissement local, l’emploi et les services de proximité dans les territoires (baisse cumulée de 28 milliards d’euros de 2014 à 2017).
Ce prélèvement est insoutenable. Il est également :
incohérent parce que les collectivités locales ont réalisé depuis 30 ans ce qu’on attendait d’elles : infrastructures, équipements, services aux habitants, etc. Elles sont cependant aujourd’hui violemment pénalisées ;
arbitraire parce que les transferts financiers de l’Etat vers les collectivités correspondent à des compensations d’impôts supprimés, à des transferts de charges consécutifs à des transferts de compétences. En les diminuant, l’Etat ne tient pas compte du rôle de la DGF qui est de garantir un niveau de ressources forfaitaire à chaque commune, selon des critères objectifs de démographie et de superficie ;
disproportionné parce que le secteur local connait une diminution nette de ses recettes tandis que les dépenses des autres administrations ne seront soumises qu’à une moindre progression ;
insupportable parce que les collectivités n’ont pas de ʺtrésor cachéʺ sur lequel on peut prélever sans dommage. Les maires refusent de se voir imposer la hausse de la fiscalité locale et de l’endettement, comme l’Etat les y encourage indirectement. Cette contribution aura donc un impact considérable sur le niveau de service rendu aux habitants et les investissements publics locaux. La cohésion sociale s’en ressentira inévitablement ;
risqué pour l’attractivité économique parce qu’un des points forts du pays, ce sont les infrastructures financées en majeure partie par les collectivités locales. Ne plus les développer, ni même assurer leur entretien, c’est se priver d’atouts dans la compétition internationale ;
pénalisant pour l’emploi parce que les investissements publics locaux (37 milliards pour le seul bloc communal) vont fortement baisser dès 2015. Cela représente une perte de dizaine de milliers d’emplois, dans le BTP par exemple.
L’AMF rappelle que les collectivités territoriales, dont les comptes sont obligatoirement équilibrés, sont bien conscientes qu’elles doivent participer à la maîtrise des dépenses publiques. Cette baisse des dotations doit donc être considérée comme une contribution exceptionnelle à la réduction du déficit de l’Etat.
Dans ce contexte, l’AMF :
demande la diminution du volume et la modification du rythme de la contribution (forte du soutien de 10 000 communes et intercommunalités) ;
demande un véritable choc de simplification des normes et des mesures ayant un impact immédiat sur les dépenses locales. La diminution des concours financiers doit impérativement s’accompagner de la réduction équivalente des charges et des normes ;
demande le maintien des recettes locales des collectivités territoriales que l’Etat envisage de modifier ou supprimer dans le PLF 2015 : taxe de balayage, impôt sur les spectacles, produit du versement transport, taxe de séjour, etc. ;
demande une amélioration du taux du FCTVA et l’accélération de son remboursement ;
propose la mise en place d’un fonds spécifique afin de soutenir l’investissement public local.
L’AMF, qui milite depuis longtemps pour une véritable concertation entre tous les acteurs, attend maintenant la réunion rapide de l’Instance de dialogue national des territoires annoncée par le gouvernement.
La transparence et la concertation constituent un frein efficace à l’augmentation de la dépense publique. C’est pourquoi il est impératif de mobiliser de manière constructive tous les acteurs pour concourir ensemble au redressement économique et financier du pays.
L’Etat doit rompre avec cette culture de la défiance et des décisions unilatérales à l’encontre des collectivités territoriales.
L'opinion du maire de Sceaux Philippe Laurent sur les finances communales:
HALTE A LA MANIPULATION !
"La bombe à retardement". En titrant ainsi un grand article en page 5 de sa livraison de ce dimanche 5 octobre 2015, le Journal du Dimanche cherche, logiquement, à faire peur et à attirer le lecteur.
De quoi s'agit-il ? D'un mystérieux "rapport confidentiel", dont rien n'est dit quant à sa source précise (quelle direction, quel service, quelle "autorité") mais dont il est indiqué qu'il émane de l'Etat, et qui informerait les lecteurs d'une aggravation du "déficit" des collectivités locales, qui passerait de 3,7 milliards en 2012 à 9,2 milliards en 2013.
Cette situation n'a évidemment rien de "confidentiel". Elle est même parfaitement connue de tous les acteurs et les observateurs des finances locales, élus, administrations centrales (en tout cas, celles qui connaissent le secteur public local et y portent quelque intérêt, autant dire fort peu...), journalistes spécialisés, établissements bancaires ... La "note de conjoncture" élaborée par la Banque postale le mettait clairement en avant dès le printemps.
En réalité, il ne s'agit nullement d'une aggravation du "déficit" au sens courant du terme. On rappellera une fois encore que les collectivités locales françaises disposent d'une structure financière totalement différente de celle de l'Etat et des organismes de sécurité sociale. En effet, elles respectent la fameuse règle d'or, et bien au-delà : leurs recettes courantes sont très largement excédentaires à leurs dépenses courantes : elles dégagent chaque année un "résultat d'exploitation" positif de plus de 35 milliards d'euros, alors que les deux autres grands acteurs publics sont en "perte d'exploitation" importante.
Cet excédent leur permet d'autofinancer une majeure partie de leurs investissements, qui représentent pratiquement les trois-quarts des investissements publics (l'Etat n'investit pratiquement plus, et la Sécurité sociale pas du tout). Mais, conscients de leurs responsabilités pour préparer l'avenir du pays, les élus locaux ont poursuivi leurs investissements, et ont ainsi augmenté leur recours à l'emprunt : en 2013, celui-ci a financé 15% (et seulement 15%) du volume des nouveaux investissements, ce qui représente le fameux 9 milliards d'euros.
Autrement dit, ce qui est qualifié de "déficit" n'est autre qu'un besoin de financement d'investissements, dont il est logique et sain qu'une partie (très minoritaire en l'occurence) soit financé par de la dette à long terme. Car, répétons-le encore, les collectivités locales ne s'endettent que pour investir, pas pour payer les fonctionnaires ou verser des subventions !
Naturellement, la confusion est savamment entretenue par les élites de la haute fonction publique d'Etat, véritables castes engoncées dans les certitudes qui leur ont été inculquées pendant leurs chères études. Ces élites n'ont jamais accepté les quelques parcelles de pouvoir transférées par la décentralisation aux élus locaux.
Elles n'ont de cesse de dénigrer les pouvoirs locaux, qui disposent pourtant d'une légitimité démocratique renouvelée récemment par le peuple, s'agissant notamment des maires. Ce qui, au passage, n'empêche pas certains d'entre ces grands "experts" - qui servent aussi bien la gauche que la droite - de solliciter auprès de ces pouvoirs locaux abhorrés places de crèches, logements sociaux pour leurs proches, bienveillance pour leurs demandes de permis de construire, blocages de projets d'intérêt général pour leur confort personnel ou la préservation de la valeur de leur bien.
Cette confusion éclate d'ailleurs au grand jour : sur la même page 5 du JDD de ce dimanche figure un autre article s'inquiétant précisément de la baisse des investissements publics locaux, qui pourrait nuire à l'emploi et à l'attractivité du pays !
On ne saurait mieux illustrer la manipulation injuste et lâche à laquelle se livre la haute administration bercysienne : totalement incapable de diminuer un tant soi peu le déficit de l'Etat et celui (qui devient abyssal) de la Sécurité sociale, elle s'attaque à coup de mensonges à ce qu'elle estime être le maillon faible : les collectivités locales. Faible, parce qu'éclaté, disparate, disposant de relais trop faibles dans les médias.
Il est temps que les 500 000 élus locaux de France - dont l'immense majorité est bénévole - et les 1,9 million d'agents territoriaux - dont plus de 70% sont rémunérés à moins de 1,2 fois le SMIC - disent enfin : "Ca suffit". Pour cela, signez tous le Manifeste des maires de France, pour un service public local de qualité et pour le maintien d'un haut niveau d'équipements publics.
Philippe Laurent Maire de Sceaux
09:23 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : austérité, dotation, budget, umf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
30/10/2014
WAFAA CHARAF, MILITANTE SYNDICALISTE MAROCAINE, EMPRISONNE, PARRAINEE PAR LE GROUPE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS D'EVRY
Chère Wafaa,
Le Groupe des élus communistes et républicains de la ville d’Évry tient à vous exprimer sa totale solidarité dans la terrible épreuve que vous traversez. La justesse de votre combat syndical et politique doit fortement effrayer le pouvoir pour qu’il en soit réduit à revenir à des pratiques d’un autre âge afin de vous empêcher de le mener.
C’est dans cette certitude de l’utilité de votre cause que nous espérons que vous puisez le courage nécessaire de continuer à vous battre.
Jusqu’à votre libération, que nous souhaitons la plus rapide possible, soyez assurée que nous ne cesserons de faire entendre votre voix en France et d’oeuvrer pour dénoncer et mettre fin au déni de justice que vous subissez.
Fraternellement,
Le Groupe des élus communistes et républicains de la ville d’Évry
Wafaa Charaf a été mise en détention préventive le 9 juillet à Tanger après avoir porté plainte pour enlèvement, séquestration et menaces.
Abandonnée sur une route à douze kilomètres de Tanger, elle venait de participer, le 27 avril, à un rassemblement de soutien à des ouvriers de la multinationale américaine Greif (numéro un mondial de l’emballage industriel), licenciés après la création d’une section syndicale.
Tanger, située à moins de 14 kilomètres du continent européen, dispose d’une zone franche qui confère de nombreux avantages (exonération de charges fiscales et sociales) aux entreprises qui s’y installent. « Wafaa paye le prix fort de son engagement pour les droits des ouvriers des usines de la zone franche de Tanger et pour la démocratie et la liberté d’expression au Maroc », expliquait le mois dernier la Ligue des Droits de l'Homme.
La justice marocaine vient de condamner la jeune militante de vingt-six ans Wafaa Charaf à deux ans de prison ferme. Active au sein de la jeunesse du parti marxiste la Voix démocratique (Annahj Addimocrati), membre de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et du Mouvement du 20 février, elle avait été condamnée en première instance, le 11 août dernier, à un an de prison ferme et à une amende équivalente à 5 000 euros pour « mensonges et diffamation ».
Un premier procès qualifié d’« inéquitable » et de « politique » par la Ligue des droits de l’homme (LDH).
Le Groupe des élus communistes et Républicains d'Evry apporte sa totale solidarité à cette jeune militante symbole de la lutte des syndicalistes Marocains et de manière plus générale de la liberté syndicale dans le monde, y compris en France, remis en cause de manière de plus en plus systématiquement.
Notre groupe a décidé de parrainer Wafaa Charaf jusqu'à sa libération et invite les Evryennes et les Evryens à se joindre à cet acte de solidarité et de lui écrire nombreux à l'adresse suivant :
Wafa Charaf
Numero 92694
PRISON CIVILE DE TANGER
AVENUE MOULAY RACHID
90000 TANGER
La France doit lever la voix pour libérer les prisonniers politiques marocains !
Dans un courrier du 20 octobre, Michelle Demessine interpelle Laurent Fabius pour la libération des prisonniers politiques marocains.
Monsieur le Ministre,
La situation des prisonniers politiques marocains m’appelle à vous interpeller.
En effet, comme vous le savez, au Maroc, des participants au mouvement du 20 février et des étudiants de l’Union Nationale des Etudiants Marocains sont jetés en prison pour leur volonté de réformes politiques et sociales.
Selon l’Association Marocaine pour la défense des droits de l’homme, ce sont ainsi 240 prisonniers politiques et d’opinion qui sont soumis à des conditions de détention particulièrement difficiles.
L’inflexibilité du régime marocain est telle que la grève de la faim de 72 jours de l’étudiant marocain, Mustapha Meziani, a mené à sa mort en prison, au mois d’août dernier !
Et aujourd’hui, c’est à présent le cas de Wafa Charaf qui inquiète les associations de défense des droits de l’homme. Cette militante active dans plusieurs organisations humanitaire, ouvrière et politique, à Tanger, a été condamnée à un an de prison pour avoir clamé haut et fort qu’elle avait été séquestrée, torturée et insultée par la police suite à sa participation à une manifestation ouvrière.
Tout porte à croire que le régime marocain de Mohamed VI se montre de plus en plus autoritaire de peur que le printemps arabe et sa vague de régimes renversées ne gagne son pays.
De leur côté, ces jeunes gens et ces militants qui se battent pour un avenir meilleur pour leur pays compte sur la voix de la France pour dénoncer le sort qui leur est fait.
Je vous prie donc de bien vouloir intervenir pour que la France réclame auprès des autorités marocaines la libération de Wafa Charaf et de tous les prisonniers politiques marocains.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de ma haute considération.
Michelle DEMESSINE Sénatrice du Nord
16:32 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wafaa charaf, élus communistes d'evry, maroc, prisonnier | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
28/10/2014
Mort de Rémi Fraisse : des paroles qui tardent et des décisions bien trop faibles
Le procureur de la République d'Albi vient de déclarer que la mort de Rémi Fraisse a été provoquée par "un explosif militaire de type grenade offensive ». Les premiers témoignages sont donc confirmés, c'est bel et bien un tir des forces de gendarmerie qui est à l'origine du décès d'un jeune homme de 21 ans, ni armé, ni cagoulé, dont le seul bagage était un BTS, des convictions et une passion pour les plantes et les fleurs.
La justice devra faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie. La jeunesse de notre pays a bien des choses à exprimer, à crier et à dénoncer. Le travail républicain des forces de l'ordre n’est-il pas, en priorité, de les protéger ? Avec des grenades offensives ? Cette réalité est totalement insupportable.
Sans attendre les résultats de l'enquête administrative, le ministre de l'Intérieur vient de demander la suspension de l'utilisation de ces projectiles de gendarmerie. C'est bien le moins qu'il pouvait faire.
Il faut davantage en saisissant le Parlement, en abordant toutes les questions sur le type d'intervention des forces de l'ordre en de tels moments, en essayant de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés à un tel niveau de tension à Sivens ?
Comment permettre à des citoyens qui défendent des idées et des valeurs, se rassemblent et s'opposent à des projets jugés inutiles, de ne pas se sentir criminalisés et menacés ?
François Hollande et le gouvernement ne semblent toujours pas, ce soir, avoir pris la juste mesure de ce qui vient de se passer. La République se manque a elle-même, quand, dans de telles circonstances, ses plus hauts représentants ont des paroles qui tardent et des décisions qui paraissent bien trop faibles.
Olivier Dartigolles, porte parole du PCF
Drame de Sivens / agriculture intensive... par andrechassaigne
22:33 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fraisse, sievens, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
MANIPULATION : DES MAUX POUR LE DIRE !
Battue d'une courte tête...!!!
Hier, dimanche 26 octobre 2014, Dilma Rousseff a été réélue présidente du Brésil avec avec 51,64% des suffrages contre 48,36% à son concurrent Aecio Neves (chiffres donnés ce matin, lundi 27 octobre, par nos « grands » médias en ligne.
Les Echos : « Dilma Rousseff, réélue de justesse »… « score étriqué »…
Le Monde nous parle d’un « résultat serré ». « La candidate du Parti des travailleurs a battu d’une courte tête son adversaire de centre droit, Aecio Neve ».
La Dépêche : « Brésil : Dilma Rousseff réélue présidente de justesse avec une courte avance… ».
L’Obs : « La présidente sortante a devancé avec une courte avance… » (passons sur la beauté de la phrase où l’on apprend que si la candidate devance c’est qu’elle est devant).
L’Express : « Dilma Rousseff, réélue de peu… ». La plupart ont repris une dépêche de l’AFP, qui donne l’information ET son avis.
Notons les mots suivants : de justesse, résultat serré, score étriqué, courte tête, courte avance, réélue de peu. On pourrait dire que l’écart n’est pas énorme (moins de 3,5 %), mais aussi que les élections présidentielles nous ont habitués à ça.
Or, justement... Petit retour en arrière : Le 5 mai 2012, François Hollande est élu président de la République avec 51,64 % des suffrages exprimés, contre 48,36 % à son adversaire.
Vous avez remarqué ? Exactement les mêmes pourcentages que dans le duel Dilma Rousseff/ Aecio Neves. Les mêmes que ceux sur lesquels nos médias ont apprécié les résultats au Brésil.
Donc, François Hollande a été élu de peu, de justesse, d’une courte tête, avec une courte avance (qui le plaça devant), le résultat fut serré, le score étriqué ?.
Pas du tout, au contraire.
RFI, le 6 mai 2012 : « C’est une victoire nette ».
France Info, le 7 mai 2012 : « François Hollande élu président de la République avec 51,62% des voix. Le candidat socialiste remporte nettement le second tour ». Etc.
On y passerait la journée -
D'un lecteur de l'Huma : http://www.humanite.fr/dilma-rousseff-reelue-presidente-du-bresil-avec-5145-des-voix-555797
15:25 Publié dans ACTUALITES, Dico des maux, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dilma rousseff, presse, hollande | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
26/10/2014
Europe : la lutte contre le réchauffement climatique ne peut plus attendre !
Conseil de l’Europe : cadre d’action en matière de climat et d’énergie
L’Europe vient d'adopter un objectif de baisse de 40% de ses émissions de CO2 d'ici 2030, par rapport au niveau de 1990.L' objectif affiché est de diminuer de 80% les émissions de CO2 d'ici à 2050, afin d'anticiper et faciliter un possible accord international lors de la prochaine conférence de Paris Climat 2015. Il prévoit également de porter à 27% la part d'énergie renouvelable dans le mix énergétique, ainsi que 27% d'économie d'énergie.
Les objectifs semblent ambitieux. Pourtant, malgré le fiasco du marché carbone et sa réelle inefficacité - reconnus par les ministres européens eux-mêmes -, il est de nouveau largement fait appel aux ventes de quotas CO2 pour financer la modernisation des installations industrielles fortement émettrices de gaz à effet de serre.
D’autre part, le calendrier, et le rythme de baisse des émissions de CO2, repoussent l'essentiel des efforts pour la période 2030-2050.C'est irresponsable, car c'est surtout le volume final de CO2 effectivement émit d'ici 2050 qui va déterminer l'ampleur du réchauffement climatique et non le niveau d'émission annuel à l'arrivée en 2050. Il y a donc urgence à agir vite, en programmant dès maintenant un rythme de baisses d’émissions de CO2 plus important. Il faut donc cesser ce jeu qui consiste à repousser indéfiniment les difficultés aux décennies suivantes.
L'accord prévoit également de coûteuses interconnections énergétiques surdimensionnées entre les pays membres, constituant de véritables autoroutes pour transporter et vendre du gaz et de l’électricité, à travers toute l'Europe. On fait ici de nouveau confiance au marché, présentée comme la solution miracle aux problèmes d’approvisionnements et moyen d'inciter au développement des énergies renouvelables.
Plus que jamais, l'énergie ne doit pas devenir une marchandise comme les autres, se vendant au plus offrant, d'un bout de l'Europe à l'autre, au gré du prix de l’action cotée en bourse et sujet à toutes les spéculations. La lutte contre le réchauffement exige que l’énergie soit considérée comme un bien commun. Le PCF et ses eurodéputés membres du groupe de la GUE (Gauche Unitaire Européenne) proposent de rompre avec les politiques d'austérité et de financer par l'endettement « sain » auprès de la BCE les grands programmes visant une société bas carbone à l'échelle de l'Europe. D'autre part, le marché et le recours exclusif au secteur privé, avec les logiques de profit à court terme, ne sont pas à la hauteur des enjeux qui nécessiteront des temps longs et d'importants investissements publics. Le service public est donc incontournable, à l'opposé des politiques de dérégulation et de privatisation réaffirmées dans cet accord.
Marché et austérité sont incompatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique.
Communiqué du PCF (Climat-Energie-Europe)
Paris le 24 octobre 2014
19:53 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réchauffement de la planète, environnement, pcf, europe | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
25/10/2014
Attaché au passé, pour construire et protéger l'avenir.
On nous dit qu'il faut s' affranchir de je ne sais quelle "gauche passéiste" Je ne comprends pas quel sens, ses propos ont !
Qu'est ce que la gauche passéiste ? Celle qui se dit que brader les acquis durement gagnés qui permettent à tous de vivre avec un minima de dignité n'est justement pas... de gauche !
Celle qui pense que, déclarer qu'on aime l'entreprise ne suffira pas à pousser les patrons du Medef, à plus de social et moins de bénéfices.
Cette gauche passéiste, qui elle aussi, aime l'entreprise, mais celle qui produit autre chose que des dividendes ! Une entreprise citoyenne qui soutient l'épanouissement de ses salariés et qui n'oublie pas que l'humain fait aussi la plus value et bonifie les investissements !
Si c'est cela être un passéiste de gauche, si c'est préférer la construction en commun du vivre ensemble plutôt que le passage en force de projets dangereux pour notre avenir, reforme territoriale, CICE, Pacte de responsabilité... ; Si c'est cela, la gauche passéiste, alors doit-on vraiment la regretter, vraiment s' en éloigner ?
Etre de gauche, c'est reconnaître comme siennes un certain nombres de valeurs : solidarité, humanité, fraternité, liberté (pas libéralisme !).
Faire de l'humain une priorité, être à l'écoute du monde... Tout cela n'a pas de passé, mais un present bien réel et surtout un avenir qui mérite que l'on se batte !
Si, la gauche moderne, c'est faire un chèque en blanc au Capital, sans s' assurer que les deniers de l'Etat, nos deniers prendront le chemin de l'emploi !
Si la gauche moderne c'est penser que les seuils sociaux sont un frein à l'emploi et en profiter pour se coucher une nouvelle fois devant le patronat, en les supprimant !
Si la gauche moderne c'est permettre à un ministre, d'insulter et mépriser des salariés et lui permettre d'être toujours ministre !
Si la gauche moderne c'est plier sous le diktat de l'Europe de Bruxelles !
Si la gauche moderne c'est oublier la parole donnée au citoyen !Si la gauche moderne c'est de considérer la finance comme un partenaire fiable !Si la gauche moderne, c'est considérer que la représentation nationale est une simple chambre d'enregistrement et oser, parler democratie !
Si la gauche moderne, c'est être tout cela et plus encore, alors je me revendique, sans aucun doute ni hésitation, du passé. Je suis de cette gauche passéiste et je ne suis pas le seul !C'est pourquoi, le 15 novembre, dans la rue, avec d'autre passéistes, je revendiquerai mon attachement au passé pour construire et protéger l'avenir !
Christian Pigaglio, Maire adjoint communiste d'Evry
12:46 Publié dans ACTUALITES, Dico des maux, Idées, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : moderne, passéiste, pcf, evry | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |