17/10/2014
POUR LA SECU, DES DIZAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté jeudi partout en France à l’appel de la CGT pour défendre la protection sociale. Aux yeux du numéro un de la centrale syndicale, les fondamentaux de la Sécurité sociale sont « remis en cause ».
De Toulouse à Lille en passant par Bordeaux, Lyon, Aurillac, Rouen et Paris, des milliers de personnes se sont rassemblées à l’appel de la CGT pour dénoncer le projet de budget de la Sécurité sociale, en cours d’examen à l’Assemblée. Celui-ci prévoit de réduire de 2 milliards d’euros le déficit d’ici à 2015 via des coupes dans les prestations familiales ou encore des économies sur l’hôpital.
À Paris, parti de Nation vers 13 h 30, le cortège, dont la banderole de tête clamait « Pour la Sécurité sociale, plus de salaires, plus d’emplois, c’est vital », a atteint la place de la République deux heures plus tard. « Cette mobilisation est importante aujourd’hui, puisque ce qui est en jeu en ce moment à l’Assemblée nationale, c’est la question du financement de notre protection sociale », a déclaré Thierry Lepaon, le numéro un de la CGT. « Le gouvernement nous prépare un projet de loi d’austérité avec la remise en cause des fondamentaux de la Sécurité sociale.
Il trouve plus de 40 milliards d’euros à donner en cadeau au patronat et ne trouve pas les moyens nécessaires pour assurer une protection sociale de haut niveau », a déploré le secrétaire de la CGT. « Le pacte de responsabilité, c’est une mesure qui va servir le patronat et attaquer les salariés », résume Dominique Sultan, qui en tant que déléguée CGT de Pôle emploi, le constate tous les jours : « Nous n’avons pas les moyens de travailler. On fait de l’abattage.
Au final, les gens sont maltraités. » Drapeaux CGT en main, pancartes brocardant « l’enrichissement des richesses au détriment des “sans-dents” » sur le dos, Delphine et Aurélia* étaient là « pour défendre la Sécu ». « Avec ce qui nous est arrivé, on prend conscience des problèmes. Si personne ne se manifeste, rien ne changera », expliquent-elles. Les deux jeunes femmes étaient salariées d’un supermarché dans l’Aisne. L’une a été licenciée pour faute grave alors qu’elle était en arrêt maladie. Et dans la foulée, son amie et collègue a vu son CDD s’arrêter sans motif. « Depuis, on a appris que notre directeur ne payait pas les cotisations sociales et faisait de fausses déclarations.
Si les patrons jouaient le jeu, on n’en serait pas là », regrette Aurélia, faisant référence aux quelque 24 milliards d’euros de fraudes aux cotisations sociales réalisées par des employeurs indélicats ! Et qui exige « l’arrêt des exonérations accordées aux employeurs ».
Fonctionnaires, métallos, employés de banque, retraités, salariés des groupes Air France, Thales, PSA, personnel de santé… Tous, hier, se sentaient concernés par cette politique d’austérité qui « inquiète ». « En attaquant l’hôpital public, on attaque la Sécu. De même, en attaquant les salariés, on attaque aussi la Sécu et on asphyxie la protection sociale », vitupère Grazziela Raso, responsable du collectif cadre de l’Usap-CGT.
Article publié par l'Humanité, photos Mouna : http://www.humanite.fr/les-sans-dents-mal-soignes-ont-les-crocs-554974#sthash.Vq3yzmiO.dpuf
09:52 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manif, sécu, paris, cgt, pierre laurent | |
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15/10/2014
Transition énergétique : un projet de loi qui ne nous convient pas !
Les députés communistes ne voteront pas la loi de transition énergétique pour la croissance verte débattue depuis le 6 octobre à l’Assemblée nationale.
Cette loi comporte des objectifs que nous ne partageons pas et pour certains incohérents entre eux.
Si nous partageons le développement des énergies renouvelables, cela doit se faire dans un cadre maîtrisé au sein d’une filière professionnelle. Il n’est plus possible de faire supporter le surcoût exorbitant aux Français via leur facture. Rien que pour les deux projets d’éolien offshore, c’est 35 milliards d’€.
La réduction de la part du nucléaire de 75 % à 50 % à l’horizon 2025 est édictée comme un dogme. Et est contradictoire avec l’objectif de réduire nos émissions de CO2. Notre production d’électricité est décarbonnée à plus de 85 %, ce n’est donc pas dans ce secteur que nos efforts doivent se concentrer mais dans le secteur du transport, qui est le premier contributeur de nos émissions de CO2 et le gouvernement n’y prête guère attention. C’est le grand oublié de la loi !
Quant à la réduction par deux de notre consommation d’ici 2050, cela occulte complètement la nécessaire réindustrialisation de notre pays. Cette perspective est complètement incohérente avec l’évolution démographique de notre pays dont les prévisions s’acheminent vers 70 millions d’habitants en 2050.
Faire le choix de la mise en concurrence des barrages, c’est le choix de la destruction de la cohérence du potentiel national au seul profit des appétits des grands groupes privés, le choix de la mise en cause de la stabilité de la fourniture d’électricité, le choix de la hausse des prix pour les ménages et les entreprises. Cela fera peser des risques inconsidérés pour les fonctions sociales et écologiques des barrages, notamment en matière de gestion de l’eau.
Quant à la lutte contre la précarité énergétique, nous avons réussi à inscrire la reconnaissance d’un droit à l’énergie et nous pouvons nous en féliciter. Par contre, la mise en place du chèque énergie avec la disparition des actuels tarifs sociaux pour l’électricité et le gaz risque de laisser beaucoup de familles sur le carreau. Nous ne savons toujours pas à quelle hauteur il sera financé, ni quelles seront les conditions de son obtention et de son extension au bois et au fuel.
Si la rénovation énergétique dans les logements fait consensus, le financement reste flou. Et la politique du gouvernement de réduction budgétaire ne nous rassure pas ! Il aurait fallu, pour être en mesure de dégager demain les financements, d’évaluer les montants des investissements. Le Parti communiste français continuera, lors du passage de la loi au Sénat, à tenter d’apporter les améliorations nécessaires.
10:13 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transition énergétique, parlement, pcf, vote | |
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13/10/2014
La conscience de l’urgence climatique
La Marche pour le climat s’est déroulée dans 158 pays à l’initiative du réseau Avaaz, pour alerter les opinions et les décideurs sur l’urgence climatique et sur la nécessité de mesures nouvelles pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.
On ne s’en rend pas compte chaque jour, mais l’heure est grave. Les chercheurs du Giec (*) prévoient que d’ici à 2100 les températures moyennes augmenteront de 2,7 à 7,8 degrés, selon les endroits. 2100, ce n’est pas dans si longtemps, c’est une époque que les enfants qui naissent en ce moment connaîtront. Et en attendant 2100, les conséquences du dérèglement climatique se font déjà sentir : fonte de la banquise, qui entraîne une hausse du niveau des mers (de 1 à 7 mètres en 2100, selon les régions du globe), qui entraîne elle-même des inondations qui peuvent provoquer jusqu’à la disparition de certains territoires, que les habitants sont alors contraints de quitter.
Ces migrations suscitent souvent des conflits, même des guerres. Cette réalité est connue de longue date. Et pourtant, on n’agit pas en conséquence. Sans doute que, pour beaucoup de gens, cette question paraît lointaine, parce que les catastrophes se produisent aujourd’hui « ailleurs », essentiellement dans des pays qui semblent maudits, victimes déjà de multiples fléaux : pauvreté, épidémies, violences…
On n’est certes pas indifférent aux victimes de la sécheresse en Afrique, à celles des tsunamis en Asie, mais c’est loin de nous, on n’y pense pas tout le temps et on a un peu l’impression que c’est inévitable, qu’on n’y peut rien – comme le nom de « catastrophe » le laisse penser. Comme si cela n’avait rien à voir avec des choix politiques, avec nos modes de vie et de consommation.
Nombreux sont encore parmi nous optimistes, à penser que les innovations technologiques nous permettront de trouver des solutions. Mais cette croyance est sans doute pour beaucoup dans le retard de notre prise de conscience de l’urgence climatique.
C’est que nous ne nous rendons pas vraiment compte, notamment dans nos pays riches, que la généralisation de notre modèle de développement est incompatible avec les ressources de la planète. Nous ne sommes pas posés à côté de la nature, d’une nature que nous pourrions maîtriser grâce à la technologie, selon notre bon vouloir. Nous faisons partie de la nature. Et mettre en danger la planète, c’est mettre notre propre vie en danger. Cette marche rappelait l’urgence. Elle rappelait aussi qu’une mobilisation citoyenne doit et peut changer la donne.
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16:22 Publié dans Barbara Romagnan, Idées, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, urgence, environnement, barbara romagnan | |
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11/10/2014
Oublier Kobané…
CLIQUEZ SUR CETTE IMAGE OU CETTE LIGNE POUR REGARDER UNE COURTE VIDEO DE LA MANIFESTATION
Dans toute la France ce samedi des dizaines de milliers de manifestant ont participé à des rassemblements pour soutenir la résistance Kurde contre les barbares.
De nombreux ressortissants Kurdes étaient présents ainsi que des représentants de partis comme le NPA, le Parti de Gauche, Ensemble ou d'associations comme le MRAP.
Une délégation du PCF conduite par Pierre Laurent et Patrick le Hyaric est venue soutenir cet acte de solidarité
Et pourtant, ils résistent. Assaillis par les phalanges au drapeau noir, équipées de chars et d’artillerie, les Kurdes syriens résistent pied à pied, rue par rue, maison par maison. Moins nombreux et mal armés, leur cause est perdue, nous dit-on.
Peut-être, si les États-Unis et la France continuent à privilégier les calculs sordides de la Turquie, qui feint de combattre Daesh quand ce sont les Kurdes qu’elle veut éliminer. Sur la colline, en face de Kobané, une quinzaine de blindés turcs pourraient pilonner et réduire les positions des gangs islamistes qui se prétendent un État. Mais non !
Le président Erdogan a marchandé sa participation à la coalition de bric et de broc que pilote Barack Obama ; il veut obtenir une zone tampon en Syrie, dans laquelle il ferait la loi et soumettrait ces Kurdes qui rêvent d’un pays où ils seraient légitimes.
En Turquie même, le régime a massacré ces deux derniers jours une vingtaine de manifestants sans un mot de protestation des chancelleries occidentales. Pas une arme pour Kobané, pas un geste pour les réfugiés, pas de coups de semonce pour Erdogan… Ponce Pilate porte l’habit.
C’est au mur qu’on juge le maçon ; à ses actes qu’on apprécie cette coalition anti-Daesh, où se tapissent les États qui ont financé la terreur djihadiste, ceux qui ont semé le chaos en Irak et en Libye, ceux enfin qui, comme la France, ont des gouvernants qui puisent leur imagination dans le legs et le vocabulaire de George Bush, en oubliant que la France est le pays où la politique est une arme de construction massive. Pour quoi ? Contre qui ? Avec qui ? Quels choix de développement et quelles édifications étatiques ?
Ces questions vont de soi au lieu de brandir son impuissance ! Elles ont été soigneusement balayées sous le tapis au profit de «l’encens grossier de déclarations fumeuses», d’une nouvelle guerre de civilisation sans queue ni tête, qui risque d’incendier ce qu’elle prétend sauver. Non, il n’est pas possible pour aujourd’hui et pour demain d’oublier Kobané. Et ce vers de Paul Éluard : «Les multiples erreurs donnent la main aux crimes.»
Photos exclusives E-Mosaique
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18:19 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kurdistan, pcf, pierre laurent, konabé | |
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10/10/2014
Prix Nobel de littérature décerné à Patrick Modiano : réaction du PCF
Patrick Modiano s'est vu décerner aujourd'hui le prix Nobel de littérature pour « l’art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l’Occupation ».
Six ans après Jean-Marie Le Clézio cette récompense vient attester de la vitalité de la création romanesque française et d'une même sensibilité de ses écrivains à sonder et explorer les terres et consciences humaines, quand elles sont confrontés aux soubresauts du monde et de l'histoire. Mais si Le Clézio choisit les grandes espaces, Modiano leur préfère l'ombre de quartiers interlopes et de périodes noires où tous les repères sont mis à mal.
Dès son entrée en littérature en 1968, il encre son récit au coeur de la France des années d'occupation, où la frontière est souvent fragile entre l'héroïsme et la capitulation, comme l'illustre parfaitement le personnage de "Lacombe Lucien" que Louis Malle adaptera magnifiquement au cinéma.
Avec "la place de l'Etoile", "la ronde de nuit" et "les boulevard de ceinture" l'écrivain signe une première trilogie qui structure toute son oeuvre. On y retrouve un narrateur, post adolescent en quête d'un père inconnu en perpétuelle fuite, on y sent la recherche infinie d'une filiation qui permette de s'inscrire dans une lignée humaine, on y effleure mais sans que jamais rien ne soit dit la tragédie universelle de la Shoah. Pour cet écrivain né en 1945 et dont le nom de l'état civil est Modigliani, cela procède sûrement d'une quête toute personnelle.
Patrick Modiano a parfois revendiqué le statut d'écrivain régionaliste car la plupart de ses romans se déroulent à Paris, un Paris obscur dénué de repères historiques. L'intrusion chez lui dans la grande Histoire se fait par le truchement de la petite histoire, avec une musique quasi intimiste. Tout naturellement. Ses personnages sont ceux que l'on retrouve dans la salle des pas perdus d'une gare, au fond d'un bar d'une ceinture parisienne alors que tout le monde dort; des hommes et des femmes dont il ne restera aucune trace palpable si ce n'est au fond d'un vieil annuaire téléphonique dont le numéro n'existe plus désormais.
Ainsi de livre en livre il a construit l'un des plus paysages littéraires les plus riches qu'il soit donné aujourd'hui à la littérature française. On peut citer "Rue des boutiques obscures" Goncourt 78, "Une jeunesse" en 1981 qui va explorer une autre période sombre, celle de la guerre d'Algérie, "Dora Bruder" en 1995 nous replongeant dans les années 40. Il vient d'écrire "Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier"
L'homme est aussi passionné de cinéma et s'est fait scénariste, il aime la chanson et la variété, un monde que sa propre mère a côtoyé. Il a consacré un livre à Françoise Dorléac, soeur de Catherine Deneuve, l'autre demoiselle de Rochefort. Avec le dessinateur Pierre Le Tan, il a créé "Poupée blonde" et "Mémory Lane".
Rarement Patrick Modiano s'est engagé publiquement, cependant il a été présent aux côtés des sans papiers. Une manière d'affirmer sa condition humaine.
L'académie de Stockholm vient de célébrer un grand écrivain et un homme bien. Elle a aussi fait le choix de récompenser un travail de mémoire. Un signe des temps, nous l'espérons!
Pour le PCF Marie-Pierre Vieu
19:40 Publié dans ACTUALITES, Livre, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrick modiano, pcf, prix nobel, littérature | |
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UN AIR DE LIBERTE : LA WEB RADIO DE LA CGT DRANCY !
La webradio de la CGT Drancy, lancée il y a deux ans, compte des auditeurs un peu partout dans le monde, pour un investissement plutot modeste au départ.
« Tout a commencé quand nous nous avons voulu dénoncer la précarisation des emplois municipaux et la manière dont étaient traités les agents. Le maire a alors fait de sorte de nous priver de nos moyens d'expression. J'avais entendu parler de Lorraine Coeur d'Acier, la radio libre crée par des mineurs CGT en 1979, alors je me suis dit, pourquoi ne pas nous en inspirer pour lancer une radio sur le web ? », raconte Henri Tamar, technicien du spectacle et secrétaire de l'union locale de Drancy.
Fin 2012, la première webradio CGT voit ainsi le jour. Développée sur Radinomy, une plateforme gratuite de création de radios en ligne (incluant les outils de programmation, la librairie musicale, les chiffres d'audience, les droits d'auteur), est passés le premier tâtonnement - « beaucoup de nos auditeurs trouvaient, par exemple, que nos interviews étaient trop longues », la radio a fini par trouver ses marques.
Organisée autour d'Henri et de six ou sept militants pour l'animer, elle affiche une moyenne de 1500 auditeurs par jour pour la France.
Traitant en premier lieu l'information syndicale, locale et nationale, la radio a pour ambition de donner la paroles aux salariés, « d'être la voix des sans voix ».
L'autre objectif est de faire connaître le syndicat et le syndicalisme « présentés souvent de manière caricaturale dans les médias traditionnels ». Enfin, jeter les ponts entre les générations, notamment vers les jeunes. De fait, la culture, en particulier la musique, la poésie et le chant, occupent une place de choix dans la programmation.
Jean-Philippe Joseph, pour la CGT ensemble
11:53 Publié dans Culture, MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : radio, webradio cgt, drancy | |
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08/10/2014
C'est un gouvernement « pro-people » qu'il nous faut (Pierre Laurent)
Manuel Valls s'est rendu à Londres pour attirer les soi-disant investisseurs de la City. Après 30 ans de politiques dites de « soutien à l'investissement », il serait temps d'en dresser le bilan. La finance n'investit pas, elle spécule. C'est la raison principale de la crise financière et de l'état de délabrement du système productif français. Un gouvernement « pro-business » n'est pas un gouvernement qui aime l'entreprise.
C'est un gouvernement « pro-people » qu'il nous faut. C'est pour ça que François Hollande a été élu. Un gouvernement de gauche digne de ce nom, plutôt que de promettre la fin de la taxe à 75 % pour les plus riches, devrait agir contre l'évasion fiscale qui ampute chaque année le budget de l’État à hauteur de 60 milliards d'euros.
Un gouvernement de gauche devrait proposer un plan d'urgence européen d'investissement pour l'emploi, l'industrie et les services publics. Il devrait se battre pour changer le rôle de la BCE et mettre la création monétaire au service du développement social et écologique.
Un gouvernement de gauche devrait, au lieu de courber l'échine devant les milieux d'affaires, s'adresser à tous ceux qui luttent au Royaume Uni contre la politique austéritaire de David Cameron et vanter les mérites de la protection sociale, dont les britanniques manquent cruellement. L'humain avant les profits est la seule idée qui peut nous guider vers le redressement du pays.
11:59 Publié dans Economie, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : city, valls, londres, cameron | |
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