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25/10/2014

Attaché au passé, pour construire et protéger l'avenir.

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On nous dit qu'il faut s' affranchir de je ne sais quelle "gauche passéiste" Je ne comprends pas quel sens, ses propos ont !

Qu'est ce que la gauche passéiste ? Celle qui se dit que brader les acquis durement gagnés qui permettent à tous de vivre avec un minima de dignité n'est justement pas... de gauche !

Celle qui pense que, déclarer qu'on aime l'entreprise ne suffira pas à pousser les patrons du Medef, à plus de social et moins de bénéfices.

Cette gauche passéiste, qui elle aussi, aime l'entreprise, mais celle qui produit autre chose que des dividendes ! Une entreprise citoyenne qui soutient l'épanouissement de ses salariés et qui n'oublie pas que l'humain fait aussi la plus value et bonifie les investissements !

Si c'est cela être un passéiste de gauche, si c'est préférer la construction en commun du vivre ensemble plutôt que le passage en force de projets dangereux pour notre avenir, reforme territoriale, CICE, Pacte de responsabilité... ; Si c'est cela, la gauche passéiste, alors doit-on vraiment la regretter, vraiment s' en éloigner ?

Etre de gauche, c'est reconnaître comme siennes un certain nombres de valeurs : solidarité, humanité, fraternité, liberté (pas libéralisme !).

Faire de l'humain une priorité, être à l'écoute du monde... Tout cela n'a pas de passé, mais un present bien réel et surtout un avenir qui mérite que l'on se batte !

Si, la gauche moderne, c'est faire un chèque en blanc au Capital, sans s' assurer que les deniers de l'Etat, nos deniers prendront le chemin de l'emploi !

Si la gauche moderne c'est penser que les seuils sociaux sont un frein à l'emploi et en profiter pour se coucher une nouvelle fois devant le patronat, en les supprimant !

Si la gauche moderne c'est permettre à un ministre, d'insulter et mépriser des salariés et lui permettre d'être toujours ministre !

Si la gauche moderne c'est plier sous le diktat de l'Europe de Bruxelles !

Si la gauche moderne c'est oublier la parole donnée au citoyen !Si la gauche moderne c'est de considérer la finance comme un partenaire fiable !Si la gauche moderne, c'est considérer que la représentation nationale est une simple chambre d'enregistrement et oser, parler democratie !

Si la gauche moderne, c'est être tout cela et plus encore, alors je me revendique, sans aucun doute ni hésitation, du passé. Je suis de cette gauche passéiste et je ne suis pas le seul !C'est pourquoi, le 15 novembre, dans la rue, avec d'autre passéistes, je revendiquerai mon attachement au passé pour construire et protéger l'avenir !

Christian Pigaglio, Maire adjoint communiste d'Evry

16/01/2009

DES MAUX POUR LE DIRE ! LE MOT MODERNE

Buffetmg4.gif« Nous pensons comme bien d’autres qu’un autre monde est possible. Les forces progressistes ont, ces dernières années, perdu la bataille du langage. Et les exploités, les dominés, tous ces hommes et ces femmes ont perdu le de nommer les choses par leur nom…Aussi, chers camarades, prenons l’engagement de regagner la bataille des mots utiles à la lutte des classes contemporaine. » Marie George Buffet.

 

Des mots pour s’exprimer, Nicolas Sarkozy flanqué de toute son équipe de sociologues, de publicistes, de communiquants, de psychologues, est passé à des maux pour dire sa politique néfaste. A force de matraquage, de manipulations il a réussit l’impossible, c’est à dire travestir des mots emblématiques, en maux « Tout ce qui est contraire au bien-être, à l'épanouissement; tout ce qui est mauvais, dommageable, néfaste (aux êtres ou aux choses). », selon la définition du dictionnaire.

Dans cette rubrique régulière de l’année 2009, plusieurs de ces mots vous seront ainsi présentés, définis, analysés.

 

vmm.gifAujourd’hui c’est le mot MODERNE que je vous propose. Toutes les mesures, propositions et décisions du Gouvernement, tourne autour de cela. Etre moderne c’est accepter la précarité, la baisse des revenus du travail (pas du capital), la remise en cause des droits. Ne pas l’accepter dans l’environnement de propagande du pouvoir cela signifie être égoïste, retardataire, inculte, et j’en passe. Ce qui est curieux c’est que au nom de ce mot, nous revenons progressivement à plusieurs siècles en arrière, au 19 ème siècle par exemple, à l’époque de Germinal.

 

 

radio.gifAinsi un exemple qui est particulièrement instructif. Radio France International vient d’annoncer un plan qui prévoit la suppression de 20 % des postes, soit 206 emplois en moins. Et comment s’intitule ce plan ? : « Plan de modernisation ». Cela ne s’invente pas. Le Gouvernement lui même présente ses plans de modernisations qui chacun, prévoit des restructurations et la suppression de dizaines de milliers d’emplois.

 

Le MEDEF en salive, en prononçant aussi cette expression, qui aujourd’hui devient le symbole de toutes les régressions, de tous les maux.

 

barbord_m.gifEn 1893, Emile Durkheim dans son ouvrage, « De la division du travail social » disait :

« Il n'y a plus d'illusion à se faire sur les tendances de notre industrie moderne ; elle se porte de plus en plus aux puissants mécanismes, aux grands groupements de forces et de capitaux, et par conséquent à l'extrême division du travail. »

Anton lui donnait la définition suivante du mot moderne « Qui ne s'inspire pas des réalisations antérieures par les principes, les règles établies; qui est d'une facture nouvelle et apporte quelque chose d'inédit, d'original. ».

Le moins que l’on puisse dire, c’est que lorsque la Droite emploie ce mot, nous sommes très loin de cette définition, nous sommes plus tôt au retour à la préhistoire.

 

DIAZ Diego

18:07 Publié dans Dico des maux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mot, maux, moderne | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!