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26/10/2013

DES MAUX POUR LE DIRE : COMMUNAUTARISME

communautaire.jpgDéfinition du communautarisme


Etymologie : du latin "communis", communauté, lui-même issu de "cum", avec, ensemble et de "munus", charge, dette : charges partagées, obligations mutuelles.

Le terme "communautarisme" est un néologisme apparu dans les années 1980, en référence aux revendications de certaines "minorités" d'Amérique du Nord (indiens, noirs, québécois français).

Employé dans un sens plutôt péjoratif, le terme communautarisme désigne une forme d'ethnocentrisme ou de sociocentrisme qui donne à la communauté (ethnique, religieuse, culturelle, sociale, politique, mystique, sportive...) une valeur plus importante qu'à l'individu, avec une tendance au repli sur soi. Ce repli "identitaire", "culturel" ou "communautaire" s'accompagne d'une prétention à contrôler les opinions et les comportements des membres de la communauté contraints à une obligation d'appartenance.

communautarisme.jpgSouvent par réaction de défense, le communautarisme s'oppose au libéralisme, à l'individualisme, au rationalisme, au cosmopolitisme et à l'universalisme. Dans les formes les plus exacerbées du communautarisme, le monde est manichéen, il y a les bons (ceux qui font partie de la communauté) et les mauvais (les autres). Il s'apparente alors à une forme de racisme.

Pour ses défenseurs, aucune perspective n'existe en dehors de la communauté et il est impossible de se détacher de son histoire et de sa culture. La communauté précède alors l'individu et rend la recherche de l'idéal partagé plus importante que la défense de la liberté individuelle. Pour eux, l'Etat - ou l'autorité, pour les communautés plus petites -, ne peut être neutre ou laïc en matière de choix culturels, religieux ou de morale. Les valeurs servant de référence sont essentiellement traditionnelles, construites sur un passé mythique ou idéalisé.

Les "communautariens" considèrent que l'identité de l'individu ne peut se construire qu'au sein d'une communauté dans laquelle il peut trouver les ressources et l'estime de soi nécessaires. Pour cela la communauté doit se libérer du moule de la "culture dominante" et faire respecter ses particularités, notamment au sein des écoles. Certains mettent en avant la nécessité de protéger des cultures menacées de disparition.

Les "libéraux" estiment, quant à eux, que pour se développer l'individu n'a nul besoin de s'appuyer sur des cultures ethniques ou raciales sources d'enfermement ou de sclérose.

Publié dans la Toupie

19:07 Publié dans Culture, Dico des maux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : communautarisme, mot, maux | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/09/2009

DES MAUX POUR LE DIRE !

travail1.jpg« Nous pensons comme bien d’autres qu’un autre monde est possible. Les forces progressistes ont, ces dernières années, perdu la bataille du langage. Et les exploités, les dominés, tous ces hommes et ces femmes ont perdu le de nommer les choses par leur nom.

Nicolas Sarkozy nous a même volé le travail pour laisser ses copains coquins nous exploiter !

Aussi, chers camarades, prenons l’engagement de regagner la bataille des mots utiles à la lutte des classes contemporaine. » Marie George Buffet.

Des mots pour s’exprimer, Nicolas Sarkozy flanqué de toute son équipe de sociologues, de publicistes, de communiquants, de psychologues, est passé à des maux pour dire sa politique néfaste. A force de matraquage, de manipulations il a réussit l’impossible, c’est à dire travestir des mots emblématiques, en maux « Tout ce qui est contraire au bien-être, à l'épanouissement; tout ce qui est mauvais, dommageable, néfaste (aux êtres ou aux choses). », selon la définition du dictionnaire.

Dans cette rubrique régulière de l’année 2009, plusieurs de ces mots vous seront ainsi présentés, définis, analysés.

Aujourd’hui c’est le mot TRAVAIL que je vous propose.

Nicolas Sarkozy a détourné ce mot à son profit politique. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que ce mot dont la signification revêt pour beaucoup un sens hautement symbolique (C'est la forte expression du pays, qui exprime tout ce qui gît de travail terrible entre la pauvreté du bois sauvage et la fertilité finale des champs labourés et semés. - Maria Chapdelaine écrit en 1916, de Louis Hémon) est ainsi repris à son avantage par un Chef d’Etat en France.

Souvenez vous du fameux « Travail-Famille-Patrie » repris par le Maréchal Pétain,  qui avec le sinistre René Belin s’est concrétisé par la promulgation de la Chartre du Travail, la dissolution des confédérations syndicales, la loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs.

La définition du dictionnaire sur ce qu’est le travail est simple et précis : « Activité humaine exigeant un effort soutenu, qui vise à la modification des éléments naturels, à la création et/ou à la production de nouvelles choses, de nouvelles idées. »

La part de la rémunération du Travail dans la valeur ajouté s’est depuis 1979 selon l’OCDE rétrécit par rapport aux revenus financiers, passant de 70 % à moins de 60 %. C’est à dire plus Sarkozy et ses amis, « les copains et les coquins » parlent de reconnaissance de la valeur travail, moins ils la rétribuent, à l'avantage des spéculateurs, et des nantis.

Aujourd’hui même plus il parle Travail, plus les « sans-travail » augmente prouvant que pour lui ce mot n’a d’autre sens que celui de la basse propagande.

Pour reprendre une phrase de Jean Jaurès parlant lui de la révolution française, nous pouvons dire que du Travail,  Nicolas Sarkozy n’en retient que les cendres, c’est à dire les braises pour augmenter ses profits, alors que nous en retenons la flamme, c’est à dire le sens de la vie.

20:21 Publié dans Dico des maux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mot, maux, travail | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/01/2009

DES MAUX POUR LE DIRE ! LE MOT MODERNE

Buffetmg4.gif« Nous pensons comme bien d’autres qu’un autre monde est possible. Les forces progressistes ont, ces dernières années, perdu la bataille du langage. Et les exploités, les dominés, tous ces hommes et ces femmes ont perdu le de nommer les choses par leur nom…Aussi, chers camarades, prenons l’engagement de regagner la bataille des mots utiles à la lutte des classes contemporaine. » Marie George Buffet.

 

Des mots pour s’exprimer, Nicolas Sarkozy flanqué de toute son équipe de sociologues, de publicistes, de communiquants, de psychologues, est passé à des maux pour dire sa politique néfaste. A force de matraquage, de manipulations il a réussit l’impossible, c’est à dire travestir des mots emblématiques, en maux « Tout ce qui est contraire au bien-être, à l'épanouissement; tout ce qui est mauvais, dommageable, néfaste (aux êtres ou aux choses). », selon la définition du dictionnaire.

Dans cette rubrique régulière de l’année 2009, plusieurs de ces mots vous seront ainsi présentés, définis, analysés.

 

vmm.gifAujourd’hui c’est le mot MODERNE que je vous propose. Toutes les mesures, propositions et décisions du Gouvernement, tourne autour de cela. Etre moderne c’est accepter la précarité, la baisse des revenus du travail (pas du capital), la remise en cause des droits. Ne pas l’accepter dans l’environnement de propagande du pouvoir cela signifie être égoïste, retardataire, inculte, et j’en passe. Ce qui est curieux c’est que au nom de ce mot, nous revenons progressivement à plusieurs siècles en arrière, au 19 ème siècle par exemple, à l’époque de Germinal.

 

 

radio.gifAinsi un exemple qui est particulièrement instructif. Radio France International vient d’annoncer un plan qui prévoit la suppression de 20 % des postes, soit 206 emplois en moins. Et comment s’intitule ce plan ? : « Plan de modernisation ». Cela ne s’invente pas. Le Gouvernement lui même présente ses plans de modernisations qui chacun, prévoit des restructurations et la suppression de dizaines de milliers d’emplois.

 

Le MEDEF en salive, en prononçant aussi cette expression, qui aujourd’hui devient le symbole de toutes les régressions, de tous les maux.

 

barbord_m.gifEn 1893, Emile Durkheim dans son ouvrage, « De la division du travail social » disait :

« Il n'y a plus d'illusion à se faire sur les tendances de notre industrie moderne ; elle se porte de plus en plus aux puissants mécanismes, aux grands groupements de forces et de capitaux, et par conséquent à l'extrême division du travail. »

Anton lui donnait la définition suivante du mot moderne « Qui ne s'inspire pas des réalisations antérieures par les principes, les règles établies; qui est d'une facture nouvelle et apporte quelque chose d'inédit, d'original. ».

Le moins que l’on puisse dire, c’est que lorsque la Droite emploie ce mot, nous sommes très loin de cette définition, nous sommes plus tôt au retour à la préhistoire.

 

DIAZ Diego

18:07 Publié dans Dico des maux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mot, maux, moderne | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!