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24/06/2015

Pierre Laurent: Alexis Tsipras «a tenu bon sur la baisse des pensions de retraite»

plrfi.jpgA l’issue du sommet extraordinaire qui a eu lieu hier soir, le 22 juin à Bruxelles, les dirigeants européens se montrent plutôt optimistes aujourd’hui sur la possibilité de trouver un accord avec la Grèce. Le gouvernement grec a lâché du lest sur les retraites, l’âge de départ serait maintenue à 67 ans. Les différents régimes de préretraite seraient pour la plupart supprimés. Autre concession, la TVA pourrait être relevée de 6,5 à 13 % dans le secteur du tourisme, passer à 23 % dans les services et une taxe serait créée sur les revenus supérieurs à 30 000 euros par an.

Pour en parler, Frédéric Rivière a reçu sur RFI Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, qui revient sur le sommet extraordinaire à Bruxelles, sur le paiement de la dette grecque et la mobilisation politique de soutien à la Grèce en France.

« Alexis Tsipras a maintenu ferme sur des exigences qui étaient des lignes rouges comme il l’avait dit depuis longtemps, sur le fait de ne pas augmenter la TVA, puisque c’était une exigence notamment du FMI, sur les plus pauvres, sur les produits de l’électricité et sur des produits de premières consommations. Il a tenu bon sur la baisse des pensions de retraite qui étaient exigées pour la grande masse des retraités grecs qui sont déjà dans la difficulté. Mais il y a effectivement une bataille très difficile. En vérité, depuis cinq mois, les institutions européennes ne négociaient pas avec Tsipras. Elles ont essayé de le faire capituler et de le faire renoncer à son propre programme. Et tout le monde s’est aperçu que le gouvernement grec allait tenir bon et c’est ce qui permet aujourd’hui la négociation… »

« Depuis cinq mois, en vérité, les institutions européennes ne négociaient pas avec Tsipras, elles ont essayé de le faire capituler, renoncer à son programme. Tout le monde s'est aperçu que le gouvernement grec allait tenir bon, c'est ce qui permet aujourd'hui la négociation. Mais il y a des problèmes à régler, des problèmes européens, notamment celui de la dette. »
La question de la dette grecque « est évidemment à l'ordre du jour puisque tout le monde sait et tout le monde reconnait, parfois en privé, que la dette actuelle ne peut pas être honorée. Et elle n'a pas à être honorée en grande partie parce que ceux qui se gavent des financements européens depuis des années, ce sont les créanciers » qui continuent « d'essayer de vivre sur la bête. »
 
François Hollande a l’air « décidé à obtenir un accord en tenant compte du gouvernement grec. Il était sur une position qui était de dire ‘un accord est nécessaire pour la zone euro et cet accord doit prendre en compte des demandes qui sont devenues des demandes raisonnables, disait-il, du gouvernement grec’. Nous l'avons encouragé à élever la voix de la France que nous trouvions bien trop silencieuse dans cette affaire. Nous ne pouvons pas entendre que Christine Lagarde et Angela Merkel. Nous avons exactement le même intérêt que la Grèce à faire sortir l'Europe des rails de l'austérité actuelle. »

Pierre Laurent appelle à « poursuivre le travail de solidarité » avec la Grèce.

Par Frédéric Rivière, RFI

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Pierre Laurent: Alexis Tsipras «a tenu bon sur... par rfi

09:58 Publié dans International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre laurent, pcf, rfi, grèce | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/10/2014

PIERRE LAURENT SUR RFI

plrfi.jpgPierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, sénateur de Paris et président du Parti de la gauche européenne, évoque le contexte économique en France. Il est l'invité de Frédéric Rivière.

Cette mesure présentée comme une mesure soi-disant de justice met le doigt dans un engrenage très dangereux. Ça n'est pas une mesure de redistribution sociale parce que les 700 millions qu'on économise sur les allocations familiales vont servir à payer le pacte de responsabilité; pas du tout à aider des familles qui, elles, seraient en difficulté.

C'est une mesure d'économie sur la dépense sociale, une de plus. Deuxièmement, on met le doigt dans un engrenage dangereux parce qu'on met aujourd'hui la barre, pour faire accepter la mesure, à 6 000 euros, mais demain on la baissera à 4 000, puis à 3 000 et donc à terme cette mesure peut mettre en cause le versement des allocations familiales pour la majorité des familles françaises.


Pierre Laurent: «On économise pour payer le... par rfi

14/06/2013

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, président du Parti de la gauche européenne et sénateur de Paris

Pierre-Laurentrfi.jpg«L'hémorragie d'emplois et l'hémorragie industrielle continuent, il faut une mobilisation générale du pays pour lutter contre la situation actuelle. Nous allons réunir des assises auxquelles vont venir beaucoup de forces sociales, syndicales, les forces du Front de gauche, les écologistes qui sont au gouvernement, la gauche du parti socialiste, pour créer un sursaut, un élan nouveau.»

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, président du Parti de la gauche européenne et sénateur de Paris est l'invité matin de RFI. Suppressions d'emplois, plans sociaux, la réforme des retraites, sont des thèmes qu'il aborde au micro de Frédéric Rivière.