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11/02/2015

Robert Ménard flingue la République

affiche_arme.jpgLa dernière provocation de Robert Ménard, maire de Béziers, prend la forme d'une campagne d'affichage. Un pistolet sur un fond bleu, "désormais la police municipale a un nouvel ami, armée 24H/24 et 7j/7".

La République, elle, n'a pas comme "ami" Robert Menard. Celui -ci , un mois après la mobilisation du 11 janvier n’hésite pas à la flinguer.

La campagne d'affichage à Béziers invite à un climat de peur et de haine quand, à l'opposé, des millions de personnes ont fait le choix de la fraternité et du vivre ensemble.

La sécurité pour tous est un droit essentiel.

Elle relève des missions du service public .

C'est un sujet suffisamment sérieux pour réagir quand un personnage comme Robert Ménard se permet une telle provocation.

Qu'en pense le ministre de l'intérieur ?

D'autant que ces affiches se révèlent illégales au regard des textes en vigueur qui encadrent strictement la publicité pour les armes à feu.

Olivier Dartigolles porte parole du PCF

09/02/2015

Swissleaks : « un argent volé aux Français et aux citoyens européens »

swiis.jpgLes révélations du Monde sur le « Swissleaks » mettent en évidence l'ampleur considérable de la fraude fiscale que le PCF dénonce depuis longtemps déjà.

Dans son rapport parlementaire publié en 2012, le sénateur communiste Eric Bocquet chiffre à 60 milliards le montant de la fraude fiscale en France et à 1000 milliards à l'échelle européenne, soit trois fois le montant de la totalité de la dette grecque! Cet argent est illégalement détourné des caisses publiques et donc directement volé aux Français et aux citoyens européens.

Avec les chiffres des dividendes versés aux actionnaires publiés cette semaine, démonstration est faite que l'argent coule à flots. Ce n'est pas la crise pour tout le monde.

En 2014, les dividendes ont explosé de 30 % pour atteindre plus de 56 milliards d'euros pour les groupes du CAC 40 dont 46 milliards en cash ou en actions. La part des dividendes dans le bénéfice des entreprises est de 50 %.Ces chiffres illustrent bien que le problème actuel en France n'est pas le coût du travail mais bien le coût du capital. Les maux sont connus, les moyens pour les combattre aussi.

Il faut agir pour plus de transparence en faisant adopter à l'échelle européenne à l'instar des Etats-Unis une loi obligeant les banques à communiquer leurs données, créer un fichier européen des comptes bancaires et des trusts.

En France, une lutte efficace contre la fraude fiscale implique un renforcement conséquent du nombre de fonctionnaires de l'administration fiscale. Il s'agit enfin de mettre en œuvre une grande réforme de justice fiscale renforçant la taxation des dividendes et du capital.

Parti communiste français

Paris, le 9 février 2015.

18:45 Publié dans ACTUALITES, Economie, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : swissleaks, fraude, suisse | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/02/2015

Le Parti communiste français lance une nouvelle campagne d’affichage pour montrer son attachement à la France.

pcfcouleurs.jpg

Le rouge laisse place au bleu-blanc-rouge. Le marteau et la faucille disparaissent, les couleurs françaises s’affichent. Oui oui, nous sommes toujours au Parti communiste français. Le PCF lance une nouvelle campagne d’affichage pour montrer son attachement à la France. En clair, le PCF veut se rapprocher du "F". Le but affiché : ne pas laisser le patriotisme au Front national.

Pas moins de 220.000 affiches ont été imprimées. Les militants ont commencé à les placarder partout en France. Au milieu des couleurs françaises, la devise, "liberté égalité fraternité", se lit en gros, en très gros. Le PCF ne veut pas laisser le FN s’approprier les symboles de la nation.

"Le FN n'a pas le droit de se les réapproprier". "Notre drapeau, c’est le drapeau tricolore. On est Français, on est républicain", martèle Pierre Holcer, militant et ancien résistant communiste pendant la seconde guerre mondiale. Pour lui, cette campagne d’affichage est une évidence. "Nos camarade qui sont tombés, ils étaient communistes. Le FN n’a pas le droit de se réapproprier quoi que ce soit qui rappelle la France", insiste le militant.

Après les attentats de début janvier, nombreux sont ceux au PCF à vouloir remettre les valeurs républicaines sur le devant de la scène. Le message : elles sont indispensables, et en parfaite adéquation avec le communisme. "Début janvier, c’est le socle républicain qui a été attaqué. Les valeurs républicaines sont démocratiques, laïques, sociales. On a intérêt à travailler dessus", résume Fanny Gaillanne, élue dans le 19ème arrondissement de Paris.

Article publié par Europe1

DISCOURS PRONONCE PAR JACQUES DUCLOS EN 1935

pcf,drapeau,tricoloreNotre drapeau, c’est le drapeau rouge, le drapeau qui déjà fut brandi par le peuple durant les années 1792, 1793 et 1794, le drapeau qui flotta sur les barricades à maintes reprises au cours du siècle passé, le drapeau qui connut la victoire avec les héros immortels de la Commune de Paris, le drapeau de combat et d’espoir des prolétaires du monde entier, le drapeau qui flotte victorieusement sur un sixième du globe.

Mais nous qui luttons sous les plis du drapeau rouge, nous sommes heureux de voir à nos cotés des combattants de la liberté qui abordent la drapeau tricolore dont nos ancêtres firent l’emblème de la grande révolution française et qu’on vit souvent voisiner sur les barricades avec notre drapeau rouge.Nous voyons dans la drapeau tricolore le symbole des luttes du passé et dans notre drapeau rouge le symbole des luttes et des victoires futures.

13:15 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, drapeau, tricolore | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

02/02/2015

Loi Macron Refusons la France « Low cost » qu’ils veulent construire !

macrondim.jpg

Notre avenir c'est la justice sociale !

Quelle France voulons nous ?

Le gouvernement ne répond pas aux demandes et aux besoins des jeunes travailleurs, étudiants, lycéens, apprentis, précaires, une nouvelle étape vient d’être franchie par la loi Macron. Le Ministre de l’économie, ancien banquier d’affaire a choisi son camp ; celui de la finance et du capital, au détriment de notre avenir ! Ce qui se trame c’est l’avenir de notre pays ? Quelle France voulons-nous ? Celle où les salariés sont privés de droit, les transports privatisés et moins réguliers, où les étudiants sont empêchés de réussir leur étude ? NON, nous voulons une France où les besoins de la population sont couverts, cela est urgent et possible !

Travail du dimanche : la bombe libérale !

La loi Macron prévoit une dangereuse déréglementation du travail de dimanche : les patrons pourront déroger à l'obligation du repos dominical pour des motifs arbitraires. Cette bombe libérale sera le début de nouveaux reculs pour la jeunesse et ses droits : la généralisation du travail de dimanche menace l’idée même de repos, de temps libéré pour réussir ses études ou son apprentissage en révisant et pour accéder à des activités sportives et culturelles. Il s’agit d’un chantage, puisque les salaires sont trop bas nous sommes obligés de travailler en plus le dimanche. Une solution : Augmenter les salaires !

Le gouvernement veut aussi libéraliser le travail nocturne sans de vraies contreparties financières pour le salarié, alors que celui-ci est nuisible pour la santé.

Alors que 73% des étudiants sont déjà contraints de se salarier et que le taux de chômage des jeunes est au double de la moyenne nationale, le gouvernement pense-t-il vraiment que cette mesure est efficace ? Le menu qui va nous être proposé est encore une fois le même : une série de contrats précaires qui ne vont pas résoudre la situation de chômage structurel de la jeunesse et qui vont amener les étudiants sur la voie de l’échec scolaire.

Le dimanche, les étudiants veulent réviser pas travailler !

Pour les Etudiants Communistes, université ne rime pas avec précarité. Pour nous qui suivons des études et qui subissons tous les jours l’insuffisance du système actuel des aides sociales, quelle serait la « liberté » de choix ? Les étudiants ne veulent pas travailler le dimanche ou la nuit ! Ils veulent avoir les moyens de vivre décemment sans risquer d’échouer leurs études pour gagner les moyens de subsistance !

Une politique transport à contre sens :

Au programme du grand charcutage du pays, le transport fait suite au travail du dimanche. Alors que dans de nombreux endroits, nous n’avons pas assez de trains pour nous déplacer, que les tarifs augmentent, que dans de nombreux endroits….le gouvernement et le ministre Macron ont eu une idée lumineuse : aux plus riches des trains sur les grandes lignes, à tous les autres des bus, livrés au privé, des bus qui sont plus lents, moins fiables au niveau des horaires, plus polluants qui vont nous rendre la vie plus difficile et plus coûteuse pour aller à la fac, au lycée, au CFA ou encore travailler. Pour ce faire ils veulent casser la SNCF, le service public du rail pour offrir aux entreprises privées, sur notre dos, un marché juteux qui ne satisfasse en rien nos besoins.

jc_hd.jpgLa casse des droits des salariés ça suffit !

Dans la construction d’une France « Low cost » qu’elle nous promet la loi Macron propose de casser un organisme historique de protection des droits des salariés et de la salubrité de leurs lieux de travail les CHST (Conditions d’hygiène et de Sécurité au Travail). Le projet de loi prévoit également la transformation des prud’hommes et la réduction du nombre de juges syndicaux élus. Enfin les droits d’intervention des salariés dans les entreprises, déjà bien maigres, sont encore attaqués ?

Quelle est l’utilité d’attaquer les droits des salariés ? Depuis 30 ans c’est cette logique qui prime et depuis 30 ans le chômage, les inégalités augmentent ? Quelle est l’utilité de se former, d’étudier, d’engranger des diplômes si c’est pour, ensuite, trouver des conditions de travail dégradées ?

La seule utilité, c’est le profit des patrons, ce n’est ni l’avenir de la jeunesse et des étudiants, ni l’amélioration de l’économie du pays !

JEUNESSE COMMUNISTE

15:44 Publié dans Jeunesse communiste, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunes communiste, loi macron | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/01/2015

Baillargeon un poète graphiste jusqu'au 15 février au siège du PCF

expopcf3.jpgDans le cadre de la fête du graphisme, le siège du PCF a le plaisir d'accueillir affiches originales, carnets de travail et de recherche, croquis et photos de Claude Baillargeon.

"L'image est une rencontre qui interroge et dérange. Il m'est impossible de parler de mes images sans parler de mes idées pour la bonne raison que mes images sont l'expression de ce que je pense.

Je me considère comme affichiste et comme photographe. En un mot, on pourrait dire photographiste. Prendre une photo, c'est conserver la trace d'un lieu et d'un moment, c'est une mémoire vitale dans un monde où tout disparaît de plus en plus vite.

expopcf.jpgUn jour, à la campagne, j ai découvert un arbre enchaîné que je me suis empressé de photographier. La nature dans laquelle j'ai grandi et que je respecte, est pour moi une source d'inspiration inépuisable.

Malheureusement, je n'ai pas toujours la chance de trouver dans la rue ou dans la nature des images qui illustrent mon propos. C'est pourquoi je recours souvent au photomontage qui permet d'oublier la frontière entre la fiction et le réel.

Je crée mes images à la manière d'un prestidigitateur et le meilleur compliment qu'on puisse me faire, c'est de me demander comment je m'y suis pris.

Certaines personnes pensent que je travaille avec un ordinateur. L'ordinateur, c'est ma tête."

Extraits d'une conversation avec Claude Baillargeon


Expo BAILLARGEON - La politique à travers une... par CN-PCF

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28/01/2015

70e anniversaire de la libération d'Auschwitz à Evry

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evrydep.jpgLe 27 janvier 1945, l'Armée rouge libérait quelque 7 000 survivants des camps d'Auschwitz-Birkenau en Pologne. En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants meurent dans le plus grand camp de concentration et d'extermination nazi.

evrydep13.jpgLa libération de tous les camps sera achevée quatre mois plus tard.

A cette occasion la Municipalité d'Evry a organisé ce jour là une cérémonie très digne et très émouvante à la Mairie d'Evry à l'initiative de Diego Diaz, conseiller municipal délégué communiste aux anciens communistes et au travail de mémoire, avec des témoignages poignants d'anciens déportés et des représentants des communautés juives, Tsiganes, homosexuelles, résistants combattants.

Ces témoignages ont été clouturés par l'intervention du maire d'Evry Francis Chouat.

Retour sur image avec cette cette célébration exceptionnelle avec un reportage photos de Gabrielle Riou Harchaoui.

evrydep8.jpg

 

27/01/2015

Loi Macron, loi des patrons - Tribune des députés Front de gauche

macron,députés front de gauche

Les dix députés Front de gauche estiment que la loi Macron, examinée ce lundi 26 janvier à l'Assemblée nationale, « porte un message clair et global reposant sur une doctrine cohérente: la remise en cause de l’État social à travers l’application de vielles recettes néolibérales ».

Chaque législature est traditionnellement marquée par quelques textes phares et emblématiques, des lois qui reflètent l’orientation économique et sociale et donc l’identité politique de la majorité au pouvoir. Pourtant, depuis le début du quinquennat de François Hollande, les textes réellement progressistes, synonymes d’avancées pour nos concitoyens, se font toujours attendre. Au contraire, le peuple de gauche assiste avec consternation à l’adoption d’une série de lois régressives. Après la triste loi de transposition de l’Accord national interprofessionnel (ANI), le projet de « loi de relance de l’économie » vient étoffer cette série noire.

macron,députés front de gaucheLe « projet de loi Macron » porte sur des domaines aussi différents que les professions réglementées, le droit du travail et le secteur du transport par autocar. Derrière son caractère formellement désordonné et sectoriel, ce texte porte en fait un message clair et global reposant sur une doctrine cohérente: la remise en cause de l’État social à travers l’application de vielles recettes néolibérales.

Les signes de régression ne manquent pas dès lors qu’on prête attention au contenu de ce projet de loi aux apparences de fourre-tout : abandon du ferroviaire au profit de sociétés privées d’autocars, abandon du service public de la justice au profit de banques, de cabinets anglo-saxons ou tous autres investisseurs qui voudront s’offrir le sceau de la République, abandon des commerces de proximité au profit des grands groupes, risque de marchandisation du corps humain (avec le retrait de l’Etat majoritaire dans le capital du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies, LFB), privatisation de la gestion de nos aéroports au profit de sociétés étrangères domiciliées dans des paradis fiscaux, allègement des obligations patronales en matière de licenciements économiques, etc.

Autant de preuves de ce que représente foncièrement le projet de loi Macron, à savoir un acte de foi et de soumission aux injonctions d’un patronat obsédé par une volonté d’une déréglementation généralisée, qui frapperait tant des marchés des biens et services, que le marché du travail et la protection sociale. Les dispositions portant sur l’extension et la banalisation du "travail le dimanche" symbolise ce texte de déconstruction de notre droit social.

Le gouvernement ne s’en cache pas : ce projet de loi doit incarner et assumer le tournant libéral de la majorité pouvoir. L’idée de tournant demeure néanmoins discutable, tant la démarche suivie depuis son accession au pouvoir, s’est régulièrement inscrite dans le droit fil de la pensée libérale qui règne dans les marchés financiers comme dans les institutions de l’Union européenne. Certaines propositions s’inspirent directement du rapport commandé par le président Nicolas Sarkozy à la Commission pour la libération de la croissance française, au sein de laquelle Emmanuel Macron siégeait déjà comme secrétaire général.

D’autres propositions sont issues des recommandations faites explicitement par la Commission européenne, ce qui est de nature à rendre les Français toujours plus perplexe sur l’identification et la localisation du pouvoir politique en France : qui décide et au nom de quels intérêts ? La question est d’ordre démocratique et idéologique. A Bruxelles comme à Paris, réformer c’est libéraliser. Un crédo et une équation simple dont les éléments constitutifs s’accompagnent d’une régression sociale irresponsable pour un gouvernement de gauche. Le texte renforce toujours un peu plus l’entreprise de régression historique du droit des salariés en faisant sauter les digues du droit du travail, pourtant si précieuses en période de crise. Certains socialistes ne s’y sont pas trompés: Martine Aubry qualifie le texte de « régression » et Pierre Joxe se dit« éberlué » et « stupéfait » par un texte « ahurissant ». Preuve que le choc va au-delà des rangs des élus du Front de gauche.

Pour le Front de gauche, la régression sociale est antinomique avec la relance de l’économie. Nous croyons toujours dans les vertus de la croissance par l’augmentation des salaires. A l’inverse, le projet de loi Macron porte l’empreinte d’une insécurité sociale sans garantir la croissance économique, loin s’en faut. A travers cette volonté de déconstruire un droit du travail façonné de haute lutte, c’est une véritable pierre angulaire de notre modèle social qui se trouve aujourd’hui en danger.

François Asensi, député de Seine-Saint-Denis
Alain Bocquet, député du Nord
Marie-Georges Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, ancienne ministre
Jean-Jacques Candelier, député du Nord
Patrice Carvalho, député de l’Oise
Gaby Charroux, député des Bouches-du-Rhône
André Chassaigne, président du groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale, député du Puy-de-Dôme
Marc Dolez, député du Nord
Jacqueline Fraysse, députée des Hauts-de-Seine
Nicolas Sansu, député du Cher


Chassaigne (GDR) fait référence à Wolinski pour... par LCP